You know, culture was born of the imagination, and the imagination -- the imagination as we know it -- came into being when our species descended from our progenitor, Homo erectus, and, infused with consciousness, began a journey that would carry it to every corner of the habitable world. For a time, we shared the stage with our distant cousins, Neanderthal, who clearly had some spark of awareness, but -- whether it was the increase in the size of the brain, or the development of language, or some other evolutionary catalyst -- we quickly left Neanderthal gasping for survival. By the time the last Neanderthal disappeared in Europe, 27,000 years ago, our direct ancestors had already, and for 5,000 years, been crawling into the belly of the earth, where in the light of the flickers of tallow candles, they had brought into being the great art of the Upper Paleolithic.
La culture est née de l'imagination, et l'imagination - telle que nous la connaissons est née quand notre espèce est descendue de notre progéniteur, Homo Erectus et, infusée de conscience, a commencé un voyage qui allait l'amener à chaque coin du monde habitable. Pendant un temps, nous avons partagé la scène avec nos cousins éloignés, Neandertal, qui ont clairement eu quelques étincelles de conscience, mais que ce soit par l'augmentation de la taille du cerveau ou le développement du langage ou encore quelque catalyseur évolutionnaire, nous avons rapidement laissé Neandertal à son agonie. Pendant que le dernier Neandertal disparaissait d'Europe il y a 27.000 ans, nos ancêtres directs avaient déjà, et depuis 5.000 ans, rampé dans le ventre de la terre, où, à la lueur des bougies de suif, ils avaient donné le jour au grand art du Paléolithique supérieur.
And I spent two months in the caves of southwest France with the poet Clayton Eshleman, who wrote a beautiful book called "Juniper Fuse." And you could look at this art and you could, of course, see the complex social organization of the people who brought it into being. But more importantly, it spoke of a deeper yearning, something far more sophisticated than hunting magic. And the way Clayton put it was this way. He said, "You know, clearly at some point, we were all of an animal nature, and at some point, we weren't." And he viewed proto-shamanism as a kind of original attempt, through ritual, to rekindle a connection that had been irrevocably lost. So, he saw this art not as hunting magic, but as postcards of nostalgia. And viewed in that light, it takes on a whole other resonance.
J'ai passé deux mois dans les cavernes du Sud-Ouest de la France avec le poète Clayton Eshleman, qui a écrit un beau livre : "Juniper Fuse". On pouvait voir cet art et on pouvait, évidemment, voir l'organisation sociale complexe du le peuple qui lui a donné le jour. Plus important, cet art disait une aspiration plus profonde, quelque chose de bien plus sophistiqué que la magie de la chasse. Clayton l'a dit de cette façon : Il a dit, "Vous savez, clairement à un certain point, nous étions tous de nature animale, et à un certain point nous ne l'étions plus." Et il voyait le proto-shamanisme comme un sorte de tentative originale, à travers un rite, de réveiller une connexion qui avait été irrémédiablement perdue. Ainsi il a vu cet art non pas comme la magie de la chasse, mais comme des cartes postales nostalgiques. Et sous cet éclairage, cela prend une toute autre résonance.
And the most amazing thing about the Upper Paleolithic art is that as an aesthetic expression, it lasted for almost 20,000 years. If these were postcards of nostalgia, ours was a very long farewell indeed. And it was also the beginning of our discontent, because if you wanted to distill all of our experience since the Paleolithic, it would come down to two words: how and why. And these are the slivers of insight upon which cultures have been forged. Now, all people share the same raw, adaptive imperatives. We all have children. We all have to deal with the mystery of death, the world that waits beyond death, the elders who fall away into their elderly years. All of this is part of our common experience, and this shouldn't surprise us, because, after all, biologists have finally proven it to be true, something that philosophers have always dreamt to be true. And that is the fact that we are all brothers and sisters. We are all cut from the same genetic cloth. All of humanity, probably, is descended from a thousand people who left Africa roughly 70,000 years ago.
Et le plus incroyable dans l'art du Paléolithique supérieur c'est qu'en tant qu'expression esthétique, il a duré près de 20.000 ans. Si c'était des cartes postales de nostalgie, nos adieux furent certes bien longs. Ce fut aussi le début de notre mécontentement, parce que si vous vouliez distiller toute notre expérience depuis le Paléolithique, ça donnerait deux mots: comment et pourquoi. Et ceux-ci sont les éclats de perspicacité sur lesquels les cultures ont été forgées. Maintenant, tous les peuples partagent les mêmes impératifs bruts d'adaptation. Nous avons tous des enfants. Nous avons tous à faire face au mystère de la mort, au monde qui nous attend après la mort, aux ainés qui s'éloignent dans leur dernières années. Tout ceci fait partie de notre expérience commune, et cela ne devrait pas nous surprendre, car après tout, les biologistes l'ont finalement prouvé -- quelque chose que les philosophent ont toujours rêvé être vrai: c'est le fait que nous sommes tous frères et soeurs. Nous sommes tous découpés dans le même tissu génétique. Toute l'humanité, probablement, descend d'un millier de gens qui ont quitté l'Afrique il y a environ 70.000 ans.
But the corollary of that is that, if we all are brothers and sisters and share the same genetic material, all human populations share the same raw human genius, the same intellectual acuity. And so whether that genius is placed into -- technological wizardry has been the great achievement of the West -- or by contrast, into unraveling the complex threads of memory inherent in a myth, is simply a matter of choice and cultural orientation. There is no progression of affairs in human experience. There is no trajectory of progress. There's no pyramid that conveniently places Victorian England at the apex and descends down the flanks to the so-called primitives of the world. All peoples are simply cultural options, different visions of life itself. But what do I mean by different visions of life making for completely different possibilities for existence?
Mais le corollaire est que si nous sommes tous frères et soeurs et partageons le même matériau génétique, toutes les populations humaines partagent le même génie humain brut, la même acuité intellectuelle. Et donc, que ce génie soit placé dans la créativité technologique qui a été le grand succès de l'Occident -- ou par contraste, à démêler les complexes brins de mémoire inhérents à un mythe, est purement une question de choix et d'orientation culturelle. Il n'y a pas de progrès en terme d'expérience humaine. Il n'y a pas de trajectoire du progrès. Il n'y a pas de pyramide pour placer, comme par hasard, l'Angleterre Victorienne au sommet et en descendant le long des flancs les soi-disant primitifs de notre monde. Tous les peuples sont simplement des options culturelles, différentes visions de la vie elle-même. Mais qu'est-ce que j'entends par visions différentes de la vie qui génèrent des possibilités d'existence complètement différentes ?
Well, let's slip for a moment into the greatest culture sphere ever brought into being by the imagination, that of Polynesia. 10,000 square kilometers, tens of thousands of islands flung like jewels upon the southern sea. I recently sailed on the Hokulea, named after the sacred star of Hawaii, throughout the South Pacific to make a film about the navigators. These are men and women who, even today, can name 250 stars in the night sky. These are men and women who can sense the presence of distant atolls of islands beyond the visible horizon, simply by watching the reverberation of waves across the hull of their vessel, knowing full well that every island group in the Pacific has its unique refractive pattern that can be read with the same perspicacity with which a forensic scientist would read a fingerprint. These are sailors who in the darkness, in the hull of the vessel, can distinguish as many as 32 different sea swells moving through the canoe at any one point in time, distinguishing local wave disturbances from the great currents that pulsate across the ocean, that can be followed with the same ease that a terrestrial explorer would follow a river to the sea. Indeed, if you took all of the genius that allowed us to put a man on the moon and applied it to an understanding of the ocean, what you would get is Polynesia.
Eh bien, glissons-nous un instant dans la plus grande sphère culturelle jamais mise au monde par l'imagination -- celle de la Polynésie. 10.000 kilometres carrés, des dizaines de milliers d'îles éparpillées comme des joyaux sur l'Océan Austral. J'ai récemment vogué sur le Hokulea, qui tient son nom de l'étoile sacrée de Hawaï, à travers le Pacifique Sud pour faire un film sur les navigateurs. Ce sont des hommes et des femmes qui, encore aujourd'hui, peuvent nommer 250 étoiles dans le ciel nocturne. Qui peuvent percevoir la présence d'atolls éloignés, d'îles au-delà de l'horizon visible, juste en observant la réverbération des vagues sur la coque de leur navire, sachant très bien que chaque groupe d'île du Pacifique posséde son schéma de réfraction unique qui peut être lu avec la même perspicacité que celle d'un médecin légiste lisant une empreinte digitale. Ce sont des marins qui dans la pénombre, dans la coque du vaisseau, peuvent distinguer jusqu'à 32 différents renflements de la mer passant sur le canoë à un moment donné, distinguant les perturbations locales des vagues des grands courants qui pulsent à travers l'océan, et qui peuvent être suivis avec la même aisance qu'un explorateur terrestre suivrait une rivière jusqu'à la mer. De fait, si vous preniez tout le génie qui nous a permis de mettre un homme sur la lune et l'appliquiez à une compréhension de l'océan, vous obtiendriez la Polynésie.
And if we slip from the realm of the sea into the realm of the spirit of the imagination, you enter the realm of Tibetan Buddhism. And I recently made a film called "The Buddhist Science of the Mind." Why did we use that word, science? What is science but the empirical pursuit of the truth? What is Buddhism but 2,500 years of empirical observation as to the nature of mind? I travelled for a month in Nepal with our good friend, Matthieu Ricard, and you'll remember Matthieu famously said to all of us here once at TED, "Western science is a major response to minor needs." We spend all of our lifetime trying to live to be 100 without losing our teeth. The Buddhist spends all their lifetime trying to understand the nature of existence.
Et si nous glissons du domaine de la mer au domaine de l'esprit de l'imagination, nom entrons dans le domaine du Bouddhisme Tibétain. J'ai récemment fait un film appelé "La Science de l'Esprit Bouddhiste." Pourquoi avons nous utilisé ce mot, "science"? Qu'est-ce que la science si ce n'est la poursuite empirique de la vérité? Qu'est-ce que le Bouddhisme sinon 2.500 ans d'observation empirique de la nature de l'esprit? J'ai voyagé un mois au Népal avec notre bon ami, Matthieu Ricard, et vous vous souviendrez de la phrase célèbre que Matthieu nous a dit à tous un jour ici à TED, "La science occidentale est une réponse majeure à un besoin mineur." Nous passons toute notre vie à tenter de vivre jusqu'à 100 ans sans perdre nos dents. Les Bouddhistes passent toute leur vie à tenter de comprendre la nature de l'existence.
Our billboards celebrate naked children in underwear. Their billboards are manuals, prayers to the well-being of all sentient creatures. And with the blessing of Trulshik Rinpoche, we began a pilgrimage to a curious destination, accompanied by a great doctor. And the destination was a single room in a nunnery, where a woman had gone into lifelong retreat 55 years before. And en route, we took darshan from Rinpoche, and he sat with us and told us about the Four Noble Truths, the essence of the Buddhist path. All life is suffering. That doesn't mean all life is negative. It means things happen. The cause of suffering is ignorance. By that, the Buddha did not mean stupidity; he meant clinging to the illusion that life is static and predictable. The third noble truth said that ignorance can be overcome. And the fourth and most important, of course, was the delineation of a contemplative practice that not only had the possibility of a transformation of the human heart, but had 2,500 years of empirical evidence that such a transformation was a certainty.
Nos affiches célèbrent des enfants nus en sous-vêtements. Leur affiches sont des manuels, des prières pour le bien-être de toutes les créatures sensibles. Avec la bénédiction de Trulshik Rinpoche, nous avons entamé un pèlerinage vers une curieuse destination, accompagnés par un grand docteur. La destination était une unique pièce dans un couvent où une femme s'est retirée pour la vie, 55 ans plus tôt. En route nous avons pris Darshan de Ripoche, et il s'est assis avec nous et nous a parlé des quatre nobles vérités, l'essence de la voie Bouddhiste. Toute vie est souffrance. Cela ne veut pas dire que toute vie est négative. Cela veut dire que des choses arrivent. La cause de la souffrance est l'ignorance. Par cela, le Bouddha ne voulait pas dire stupidité, il voulait dire l'adhérence à l'illusion que la vie est statique est prévisible. La troisième noble vérité disait que l'ignorance peut être surmontée. Et la quatrième et plus importante, bien entendu, était le contour d'une pratique contemplative qui non seulement avait la possibilité de transformer le coeur humain, mais avait aussi 2.500 ans de preuve empirique qu'une telle transformation était une certitude.
And so, when this door opened onto the face of a woman who had not been out of that room in 55 years, you did not see a mad woman. You saw a woman who was more clear than a pool of water in a mountain stream. And of course, this is what the Tibetan monks told us. They said, at one point, you know, we don't really believe you went to the moon, but you did. You may not believe that we achieve enlightenment in one lifetime, but we do. And if we move from the realm of the spirit to the realm of the physical, to the sacred geography of Peru -- I've always been interested in the relationships of indigenous people that literally believe that the Earth is alive, responsive to all of their aspirations, all of their needs. And, of course, the human population has its own reciprocal obligations.
Alors, quand cette porte s'est ouverte sur le visage d'une femme qui n'était pas sortie de cette pièce depuis 55 ans, vous ne voyiez pas une femme folle. Vous voyiez une femme qui était plus claire qu'un bassin d'eau dans un courant de montagne. Et bien sûr, c'était ce que les moines Tibétains nous ont dit: Il ont dit, à un certain point, vous savez, nous ne croyons pas vraiment que vous soyez allés sur la lune, mais vous l'avez fait. Vous pouvez douter que nous ayons atteint l'illumination en une vie, mais nous l'avons fait. Et si nous passons du domaine spirituel au domaine du physique, à la géographie sacrée du Pérou, j'ai toujours été intéressé par les relations des les peuples indigènes qui croient littéralement que la terre est vivante, sensible à toutes leurs aspirations, à tous leurs besoins. Et bien sûr la population humaine a ses propres obligations réciproques.
I spent 30 years living amongst the people of Chinchero and I always heard about an event that I always wanted to participate in. Once each year, the fastest young boy in each hamlet is given the honor of becoming a woman. And for one day, he wears the clothing of his sister and he becomes a transvestite, a waylaka. And for that day, he leads all able-bodied men on a run, but it's not your ordinary run. You start off at 11,500 feet. You run down to the base of the sacred mountain, Antakillqa. You run up to 15,000 feet, descend 3,000 feet. Climb again over the course of 24 hours. And of course, the waylakama spin, the trajectory of the route, is marked by holy mounds of Earth, where coke is given to the Earth, libations of alcohol to the wind, the vortex of the feminine is brought to the mountaintop. And the metaphor is clear: you go into the mountain as an individual, but through exhaustion, through sacrifice, you emerge as a community that has once again reaffirmed its sense of place in the planet. And at 48, I was the only outsider ever to go through this, only one to finish it. I only managed to do it by chewing more coca leaves in one day than anyone in the 4,000-year history of the plant.
J'ai passé 30 ans à vivre parmi le peuple de Chincherro et j'ai longtemps entendu parler d'un événement auquel j'ai toujours voulu participer. Une fois par an, le plus rapide jeune garçon de chaque hameau reçoit l'honneur de devenir une femme. Et pendant une journée il porte les vêtements de sa soeur et il devient un travesti, un "waylaka." Et pendant cette journée, il guide tous les hommes valides pour une course, mais ce n'est pas votre course ordinaire. Vous démarrez à 3.500 mètres. Vous descendez en courant jusqu'à la base de la montagne sacrée, Antkilka. Vous remontez jusqu'à 4.500 mètres, redescendez 1000 mètres, remontez encore, et comme ça pendant 24 heures. Et bien sûr, le Waylakamaspin, la trajectoire de la route, est marquée par des monticules sacrés de Terre où la coca est donnée à la terre, des libations d'alcool au vent, le tourbillon du féminin est porté au sommet de la montagne. Et la métaphore est claire: vous entrez dans la montagne comme un individu, mais par l'épuisement, par le sacrifice, vous émergez comme une communauté qui a encore une fois réaffirmé son sens de sa place sur la planète. Et à 48 ans, je fus le seul étranger qui ait jamais participé à ça, le seul a l'avoir fini. J'ai seulement pu y arriver en mâchant plus de feuilles de coca en un jour que quiconque dans les 4000 ans d'histoire de la plante.
But these localized rituals become pan-Andean, and these fantastic festivals, like that of the Qoyllur Rit'i, which occurs when the Pleiades reappear in the winter sky. It's kind of like an Andean Woodstock: 60,000 Indians on pilgrimage to the end of a dirt road that leads to the sacred valley, called the Sinakara, which is dominated by three tongues of the great glacier. The metaphor is so clear. You bring the crosses from your community, in this wonderful fusion of Christian and pre-Columbian ideas. You place the cross into the ice, in the shadow of Ausangate, the most sacred of all Apus, or sacred mountains of the Inca. And then you do the ritual dances that empower the crosses.
Mais ces rituels localisés deviennent pan-Andins, et ces fantastiques festivals, comme celui du Qoyllur Rit'i, qui se déroule lorsque les Pléiades réapparaissent dans le ciel hivernal. C'est un genre de Woodstock Andin: 60.000 indiens en pélerinage vers le bout d'une route de terre qui mène à la vallée sacrée nommée La Sinakara, qui est dominée par trois langues du grand glacier. La métaphore est tellement claire. Vous amenez les croix de votre communauté, dans cette magnifique fusion d'idées Chrétiennes et pré-Colombiennes. Vous placez la croix dans la glace dans l'ombre d'Ausangate, le plus sacré de tous les Apus, ou montagnes sacrées des Incas. Et puis vous faites les danses rituelles qui donnent le pouvoir aux croix.
Now, these ideas and these events allow us even to deconstruct iconic places that many of you have been to, like Machu Picchu. Machu Picchu was never a lost city. On the contrary, it was completely linked in to the 14,000 kilometers of royal roads the Inca made in less than a century. But more importantly, it was linked in to the Andean notions of sacred geography. The intiwatana, the hitching post to the sun, is actually an obelisk that constantly reflects the light that falls on the sacred Apu of Machu Picchu, which is Sugarloaf Mountain, called Huayna Picchu. If you come to the south of the intiwatana, you find an altar. Climb Huayna Picchu, find another altar. Take a direct north-south bearing, you find to your astonishment that it bisects the intiwatana stone, goes to the skyline, hits the heart of Salcantay, the second of the most important mountains of the Incan empire. And then beyond Salcantay, of course, when the southern cross reaches the southernmost point in the sky, directly in that same alignment, the Milky Way overhead. But what is enveloping Machu Picchu from below? The sacred river, the Urubamba, or the Vilcanota, which is itself the Earthly equivalent of the Milky Way, but it's also the trajectory that Viracocha walked at the dawn of time when he brought the universe into being. And where does the river rise? Right on the slopes of the Koariti.
Ces idées et ces événements nous permettent de déconstruire des endroits iconiques que nombre d'entre vous ont visités, comme le Machu Picchu. Macchu Picchu n'a jamais été une citée perdue. Au contraire, elle était complètement liée aux 14.000 kilometres de routes royales que les Incas ont faites en moins d'un siècle. Mais, plus important encore, elle était liée aux notions Andines de géographie sacrée. L'Intiwatana, ce poteau d'attache pour le soleil, est en réalité un obélisque qui reflète constamment la lumière qui tombe sur l'Apu sacré de Machu Picchu, qui est un pain de sucre, nommé Huayna Picchu. Si vous venez au Sud de l'Intiwatana, vous trouverez un autel. Montez le Huayna Picchu, trouvez un autre autel. Prenez la direction Nord-Sud, et étonnez vous de découvrir qu'elle coupe la pierre d'Intiwatana, continue vers l'horizon, et atteint le coeur de Salcantay, la seconde plus importante montagne de l'empire Inca, et plus loin, après Salcantay, bien entendu, lorsque la croix du Sud atteint le point le plus au Sud du ciel, directement dans ce même alignement, la Voie Lactée au dessus. Mais ce qui enveloppe Machu Picchu par en-dessous: la rivière sacrée, l'Urubamba, ou le Vilcanota, qui est lui-même l'équivalent terrestre de la Voie Lactée, mais qui est aussi la trajectoire parcourue à pied par Viracocha à l'aube des temps lorsqu'il a donné le jour à l'univers. Et où grossit la rivière? En plein sur les pentes du Koiariti.
So, 500 years after Columbus, these ancient rhythms of landscape are played out in ritual. Now, when I was here at the first TED, I showed this photograph: two men of the Elder Brothers, the descendants, survivors of El Dorado. These, of course, are the descendants of the ancient Tairona civilization. If those of you who are here remember that I mentioned that they remain ruled by a ritual priesthood, but the training for the priesthood is extraordinary. Taken from their families, sequestered in a shadowy world of darkness for 18 years -- two nine-year periods deliberately chosen to evoke the nine months they spend in the natural mother's womb. All that time, the world only exists as an abstraction, as they are taught the values of their society. Values that maintain the proposition that their prayers, and their prayers alone, maintain the cosmic balance. Now, the measure of a society is not only what it does, but the quality of its aspirations.
Et ainsi, 500 ans après Colomb, ces anciens rythmes du paysage sont joués en un rituel. Lorsque je suis venu au premier TED, j'ai montré cette photo -- deux hommes des Frères Ainés, les descendants, survivants de l'Eldorado. Ceux-ci, bien entendu, sont les descendants de l'ancienne civilisation Tayronas. Ceux d'entre vous qui étaient là se souviendront que j'ai mentionné qu'ils sont encore dirigés par une classe rituelle de prêtres, mais que la formation pour cette prêtrise est extraordinaire. Enlevés à leur famille, enfermés dans un monde de pénombre durant 18 ans -- deux périodes de neuf ans délibérément choisies pour évoquer les neufs mois qu'ils ont passé dans le ventre maternel. Tout ce temps, le monde n'existe que comme une abstraction, tandis qu'on leur inculque les valeurs de leur société. Des valeurs qui continuent à affirmer la proposition que leur prières, et uniquement leurs prières, maintiennent l'équilibre du cosmos. La mesure d'une société n'est pas seulement ce qu'elle fait, mais aussi la qualité de ses aspirations.
And I always wanted to go back into these mountains, to see if this could possibly be true, as indeed had been reported by the great anthropologist, Reichel-Dolmatoff. So, literally two weeks ago, I returned from having spent six weeks with the Elder Brothers on what was clearly the most extraordinary trip of my life. These really are a people who live and breathe the realm of the sacred, a baroque religiosity that is simply awesome. They consume more coca leaves than any human population, half a pound per man, per day. The gourd you see here is -- everything in their lives is symbolic. Their central metaphor is a loom. They say, "Upon this loom, I weave my life." They refer to the movements as they exploit the ecological niches of the gradient as "threads." When they pray for the dead, they make these gestures with their hands, spinning their thoughts into the heavens.
Et j'ai toujours voulu retourner dans ces montagnes pour voir si cela pouvait être vrai, comme cela a en effet été décrit par le grand anthropologue, Reichel-Dolmatoff. Et ainsi, il y a deux semaines, je suis rentré d'un séjour de six semaines passé avec les Frères Ainés dans ce qui fut clairement le plus extraordinaire voyage de ma vie. C'est réellement un peuple qui vit et respire dans le royaume du sacré, une religiosité baroque qui est simplement grandiose. Ils consomment plus de feuilles de Coca qu'aucune autre population humaine, une demi-livre par homme et par jour. Cette calebasse que vous voyez là est -- tout dans leur vie est symbolique. Leur métaphore centrale est un métier à tisser. Ils disent, sur ce métier, je tisse ma vie. ils font référence aux mouvements tandis qu'ils exploitent les niches écologiques de la pente comme des fils. Quand ils prient leurs morts, ils font ces gestes avec leurs mains, filant leurs pensées vers les cieux.
You can see the calcium buildup on the head of the poporo gourd. The gourd is a feminine aspect; the stick is a male. You put the stick in the powder to take the sacred ashes -- well, they're not ashes, they're burnt limestone -- to empower the coca leaf, to change the pH of the mouth to facilitate the absorption of cocaine hydrochloride. But if you break a gourd, you cannot simply throw it away, because every stroke of that stick that has built up that calcium, the measure of a man's life, has a thought behind it. Fields are planted in such an extraordinary way, that the one side of the field is planted like that by the women. The other side is planted like that by the men. Metaphorically, you turn it on the side, and you have a piece of cloth. And they are the descendants of the ancient Tairona civilization, the greatest goldsmiths of South America, who in the wake of the conquest, retreated into this isolated volcanic massif that soars to 20,000 feet above the Caribbean coastal plain.
Vous pouvez voir l'accumulation de calcium s'accumuler sur la tête de la gourde Poporo. La gourde est un aspect féminin, le bâton est un mâle. Vous placez le bâton dans la poudre pour prendre les cendres sacrées -- en fait ce ne sont pas des cendres c'est de la chaux -- pour permettre à la feuille de Coca de changer le pH de la bouche et faciliter l'absorption de l'hydrochloride de cocaïne. Mais si vous cassez une calebasse, vous ne pouvez pas simplement la jeter, parce que chaque coup de ce bâton qui a accumulé ce calcium, la mesure de la vie d'un homme, a une pensée derrière lui. Les champs sont planté d'une façon si extraordinaire, que l'un des côtés du champ est planté ainsi par les femmes. L'autre est plantée comme ça par les hommes, métaphoriquement, vous le tournez sur le côté et vous avez un morceau de tissu. Et ils sont les descendants de l'ancienne civilisation Tayronas, les plus grands orfèvres d'Amérique du Sud, qui après la conquête, se sont retirés dans ce massif volcanique isolé qui s'élève à 6000 mètres au-dessus de la plaine côtière des Caraïbes.
There are four societies: the Kogi, the Wiwa, the Kankwano and the Arhuacos. I traveled with the Arhuacos, and the wonderful thing about this story was that this man, Danilo Villafane -- if we just jump back here for a second. When I first met Danilo, in the Colombian embassy in Washington, I couldn't help but say, "You know, you look a lot like an old friend of mine." Well, it turns out he was the son of my friend, Adalberto, from 1974, who had been killed by the FARC. And I said, "Danilo, you won't remember this, but when you were an infant, I carried you on my back, up and down the mountains." And because of that, Danilo invited us to go to the very heart of the world, a place where no journalist had ever been permitted. Not simply to the flanks of the mountains, but to the very iced peaks which are the destiny of the pilgrims.
Il y a quatre sociétés: les Kogi, les Wiwa, les Kankuamo et les Arhuacos. J'ai voyagé avec les Arhuacos, et le côté merveilleux de cette histoire était cet homme, Danilo Viathanya* -- si nous revenons en arrière une seconde. Quand j'ai rencontré Danilo pour la première fois, à l'ambassade Colombienne de Washington, je n'ai pas pu m'empêcher de dire, vous savez, vous ressemblez à un de mes vieux amis. Eh bien, il s'avère qu'il était le fils de mon ami, Aroberto*, de 1974, qui avait été tué par les FARC, et j'ai dit, Danilo, tu ne peux pas t'en souvenir, mais quand tu étais enfant, je t'ai porté sur mon dos à travers les montagnes. Et grâce à ça, Danilo nous a invités à venir au coeur même du monde, un endroit où aucun journaliste n'a jamais été admis. Pas simplement sur les flancs de la montagne, mais sur ces mêmes pics glacés qui sont la destination des pèlerins.
And this man sitting cross-legged is now a grown-up Eugenio, a man who I've known since 1974. And this is one of those initiates. No, it's not true that they're kept in the darkness for 18 years, but they are kept within the confines of the ceremonial men's circle for 18 years. This little boy will never step outside of the sacred fields that surround the men's hut for all that time, until he begins his journey of initiation. For that entire time, the world only exists as an abstraction, as he is taught the values of society, including this notion that their prayers alone maintain the cosmic balance. Before we could begin our journey, we had to be cleansed at the portal of the Earth. And it was extraordinary to be taken by a priest. And you see that the priest never wears shoes because holy feet -- there must be nothing between the feet and the Earth for a mamo. And this is actually the place where the Great Mother sent the spindle into the world that elevated the mountains and created the homeland that they call the heart of the world.
Et cet homme assis en tailleur est maintenant un adulte Yuhenio*, un homme que je connais depuis 1974. Et il est un de ces initiés. Eh bien, ce n'est pas vrai qu'ils sont gardés dans l'obscurité pendant 18 ans, mais ils restent dans les confins du cercle cérémonial des hommes pendant 18 ans. Ce petit garçon ne quittera jamais les champs sacrés qui entourent les huttes des hommes durant tout ce temps, jusqu'à ce que débute son voyage initiatique. Pendant tout ce temps le monde n'existe qu'en tant qu'abstraction, et on lui enseigne les valeurs de la société, qui incluent cette notion que leur prières seules maintiennent l'équilibre cosmique. Avant que nous ne puissions entamer notre voyage, nous avons du être lavés à la porte de la terre. Et c'était extraordinaire d'être pris par un prêtre -- et vous voyez que le prêtre ne porte jamais de chaussures car les pieds saints -- il ne doit rien y avoir entre les pieds et la terre, pour un Mamo. Et c'est le vrai endroit où la grande mère à envoyé le fuseau dans le monde qui a élevé les montagnes et créé la patrie qu'ils nomment le coeur du monde.
We traveled high into the paramo, and as we crested the hills, we realized that the men were interpreting every single bump on the landscape in terms of their own intense religiosity. And then of course, as we reached our final destination, a place called Mamancana, we were in for a surprise, because the FARC were waiting to kidnap us. And so we ended up being taken aside into these huts, hidden away until the darkness. And then, abandoning all our gear, we were forced to ride out in the middle of the night, in a quite dramatic scene. It's going to look like a John Ford Western. And we ran into a FARC patrol at dawn, so it was quite harrowing. It will be a very interesting film. But what was fascinating is that the minute there was a sense of dangers, the mamos went into a circle of divination.
Nous avons voyagé jusqu'aux hauteurs du Potomo, et tandis que nous suivions les crêtes, nous avons réalisé que les hommes interprétaient chaque bosse dans le paysage dans les termes de leur intense religiosité. Et ensuite, bien sûr, alors que nous atteignions notre destination finale, un endroit nommé Mananakana*, il y avait une surprise pour nous, parce que les FARC attendaient pour nous kidnapper. Nous avons fini par être amenés à part dans ces huttes, cachés jusqu'à la nuit. Et ensuite, abandonnant tout notre matériel, nous avons été forcés de partir à cheval au milieu de la nuit, dans une scène assez dramatique. Ça va ressembler à un western de John Ford. Et nous sommes tombés sur une patrouille FARC à l'aube, donc c'était assez poignant. Ça sera un film très intéressant. Mais ce qui était fascinant c'est qu'à la minute où on ressentait le danger, les Mamos entraient dans un cercle de divination.
And of course, this is a photograph literally taken the night we were in hiding, as they divine their route to take us out of the mountains. We were able to, because we had trained people in filmmaking, continue with our work, and send our Wiwa and Arhuaco filmmakers to the final sacred lakes to get the last shots for the film, and we followed the rest of the Arhuaco back to the sea, taking the elements from the highlands to the sea. And here you see how their sacred landscape has been covered by brothels and hotels and casinos, and yet, still they pray. And it's an amazing thing to think that this close to Miami, two hours from Miami, there is an entire civilization of people praying every day for your well-being. They call themselves the Elder Brothers. They dismiss the rest of us who have ruined the world as the Younger Brothers. They cannot understand why it is that we do what we do to the Earth.
Et bien sûr, ceci est une photographie prise exactement le soir où nous nous cachions, pendant qu'ils trouvent leur route par divination pour nous faire sortir des montagnes. Nous avons pu, comme nous avions entraîné les gens au cinéma, continuer notre travail, et envoyer nos cinéaste Wiwa et Arhuaco vers les derniers lacs sacrés pour obtenir les derniers plans pour le film, et nous avons suivi le reste des Arhuaco vers la mer, et pris les éléments des hauteurs jusqu'à la mer. Et ici vous voyez comment leur paysage sacré a été recouvert de bordels et de casinos, et malgré cela, ils prient encore. Et c'est une chose étonnante de penser que si près de Miami, à deux heures de Miami, il y a une civilisation entière de gens qui prient chaque jour pour notre bien-être. Ils se nomment eux-mêmes les Frères Ainés. Il nous rejettent, nous autres qui avons ruiné le monde comme les frères plus jeunes. Ils ne peuvent comprendre pourquoi nous faisons ce que nous faisons à la terre.
Now, if we slip to another end of the world, I was up in the high Arctic to tell a story about global warming, inspired in part by the former Vice President's wonderful book. And what struck me so extraordinary was to be again with the Inuit -- a people who don't fear the cold, but take advantage of it. A people who find a way, with their imagination, to carve life out of that very frozen. A people for whom blood on ice is not a sign of death, but an affirmation of life. And yet tragically, when you now go to those northern communities, you find to your astonishment that whereas the sea ice used to come in in September and stay till July, in a place like Kanak in northern Greenland, it literally comes in now in November and stays until March. So, their entire year has been cut in half.
Maintenant, si nous nous déplaçons à un autre bout du monde. J'étais dans le Haut Arctique pour raconter une histoire à propos du réchauffement global, inspirée en partie par le merveilleux livre de l'ancien Vice-Président. Et ce qui m'a frappé de façon si extraordinaire c'est d'être à nouveau avec les Inuit -- un peuple qui ne craint pas le froid mais le tourne à son avantage. Un peuple qui trouve un moyen avec son imagination, de sculpter la vie à partir de ce même froid. Un peuple pour qui du sang sur la glace n'est pas un signe de mort mais une affirmation de la vie. Et pourtant tragiquement, quand vous allez dans ces communautés du Nord, vous trouvez à votre grande surprise que là où la banquise arrivait en Septembre et restait jusqu'à Juillet, dans un endroit comme Kanak dans le Groenland du Nord, elle arrive maintenant en Novembre et reste jusqu'à Mars. Donc leur année entière a été coupée en deux.
Now, I want to stress that none of these peoples that I've been quickly talking about here are disappearing worlds. These are not dying peoples. On the contrary, you know, if you have the heart to feel and the eyes to see, you discover that the world is not flat. The world remains a rich tapestry. It remains a rich topography of the spirit. These myriad voices of humanity are not failed attempts at being new, failed attempts at being modern. They're unique facets of the human imagination. They're unique answers to a fundamental question: what does it mean to be human and alive? And when asked that question, they respond with 6,000 different voices. And collectively, those voices become our human repertoire for dealing with the challenges that will confront us in the ensuing millennia.
Je veux insister sur le fait qu'aucun de ces peuples que j'ai évoqués brièvement ici n'est un monde en voie de disparition. Ce ne sont pas des peuples mourants. Au contraire, vous savez, si vous avez le coeur pour sentir et les yeux pour voir, vous découvrez que le monde n'est pas plat. Le monde reste une riche tapisserie. Il reste une riche topographie de l'esprit. Ces myriades de voix de l'humanité ne sont pas des tentatives manquées d'être nouveau, des tentatives manquées d'être moderne. Ce sont des facettes uniques de l'imagination humaine. Ce sont des réponses uniques à une question fondamentale: Que signifie être humain et vivant? E lorsqu'on leur pose cette question, ils répondent avec 6.000 voix différentes. Et collectivement, ces voix deviennent notre répertoire humain pour faire face aux défis qui nous attendent au cours du millénaire à venir.
Our industrial society is scarcely 300 years old. That shallow history shouldn't suggest to anyone that we have all of the answers for all of the questions that will confront us in the ensuing millennia. The myriad voices of humanity are not failed attempts at being us. They are unique answers to that fundamental question: what does it mean to be human and alive? And there is indeed a fire burning over the Earth, taking with it not only plants and animals, but the legacy of humanity's brilliance.
Notre société industrielle a à peine 300 ans. Cette courte histoire ne devrait suggérer à personne que nous avons toutes les réponses à toutes les questions qui nous attendent au prochain millénaire. Les myriades de voix de l'humanité ne sont pas des tentatives manquées d'être nous. Elles sont des réponses uniques à cette question fondamentale: Que signifie être humain et vivant? Et il y a vraiment un feu qui brûle sur la Terre, emportant avec lui non seulement les plantes et les animaux, mais aussi l'héritage du génie de l'humanité.
Right now, as we sit here in this room, of those 6,000 languages spoken the day that you were born, fully half aren't being taught to children. So, you're living through a time when virtually half of humanity's intellectual, social and spiritual legacy is being allowed to slip away. This does not have to happen. These peoples are not failed attempts at being modern -- quaint and colorful and destined to fade away as if by natural law.
En ce moment même, tandis que nous sommes dans cette pièce, parmi ces 6.000 langues parlées le jour de votre naissance, la moitié ne sont plus enseignées aux enfants. Donc vous vivez une époque où virtuellement la moitié de l'héritage intellectuel, social et spirituel est autorisé à disparaître. Cela ne devrait pas se passer. Ces peuples ne sont pas des tentatives manquées d'être moderne -- pittoresques et bariolés et destinés à s'étioler comme par une loi naturelle.
In every case, these are dynamic, living peoples being driven out of existence by identifiable forces. That's actually an optimistic observation, because it suggests that if human beings are the agents of cultural destruction, we can also be, and must be, the facilitators of cultural survival.
Dans chaque cas, ce sont des peuples dynamiques et vivants qui sont expulsés de l'existence par des forces identifiables. En fait, c'est une observation optimiste, car elle laisse à penser que si les humains sont les agents de la destruction culturelle, nous pouvons, et devons, aussi être les agents de la survie culturelle.
Thank you very much.
Merci beaucoup.