These paintings are in peril. All three have been defaced, some in ways that are almost impossible to see with the naked eye. Can you guess how they've been altered? You might be surprised.
Ces peintures sont en danger. Toutes les trois ont été dégradées, certaines d’une façon qui est presque impossible à voir à l’œil nu. De quelle manière ont-elles été abimées ? Vous pourriez être surpris.
When a museum curator inspected this portrait, attributed to the 16th century Italian painter Bronzino, they suspected it was a modern fake. However, closely examining the cracks on its surface, an art conservator discovered that it was from that era— It had just undergone drastic changes in recent centuries. Using x-ray technology, they peered under the outer surface of paint and saw the countenance of a completely different woman. Essential parts of the painting had been modified during a 19th century restoration.
Lorsque qu’un conservateur de musée examina ce portrait, attribué au peintre italien Bonzino, au XVIe siècle, ils présumèrent que c’était un faux. Cependant, en examinant de près les craquelures sur sa surface, un conservateur d’art découvrit qu’il était bien de cette époque. Il avait juste subi des changements drastiques au cours des derniers siècles. Utilisant les rayons X, ils regardèrent sous la surface externe de la peinture et virent le visage d’une femme complètement différente. Des parties essentielles de la peinture avaient été modifiées lors d’une restauration au XIXe siècle.
Prior to the mid-20th century, art restorers took a more heavy-handed approach, often believing they were improving art. Nowadays, they focus on keeping the original work intact with minimal intervention. When they need to fix something up, they usually make their markings visually and chemically distinct from the original, so they can be harmlessly removed. But the work of past restorers is a threat they regularly contend with— as was the case with this portrait.
Avant le milieu du XXe siècle, les restaurateurs d’art avaient une approche plus maladroite, pensant le plus souvent qu’ils amélioraient l’art. Aujourd’hui, ils s’attachent à garder l’œuvre originale intacte avec le minimum d’intervention. Quand ils réparent quelque chose, ils rendent leurs marques visuellement et chimiquement distinctes de l’original, afin qu’elles soient retirées sans danger. Mais le travail des anciens restaurateurs est une menace à laquelle ils sont souvent confrontés
To recover the original, the conservator began removing the outer varnish coat. Varnish is commonly used to protect paintings from debris and make their colors pop. But the natural varnishes past restorers applied eventually darkened, which is what gives older paintings that aged, yellowy look. Slowly dissolving the varnish, the conservator uncovered crisp colors below. Taking small samples from the added and original paint layers, they analyzed the compositions of each. Then, they decided which solvents could dissolve the overpainting while minimally affecting the original. Carefully dabbing the canvas with them, they removed the overpainting’s dainty hands and idealized face. The true painting underneath revealed Isabella of the Italian Medici dynasty. The portrait isn’t Bronzino’s, but it is from around 1570, and may have been painted by one of his students. Its Victorian makeover was likely done to boost sales because the original subject wasn’t considered attractive. But now, Isabella is back, meeting her viewer’s gaze directly.
comme c’était le cas avec ce portrait. Pour retrouver l’original, le conservateur commença par enlever la couche de vernis extérieure. Le vernis est fréquemment utilisé pour protéger les peintures des saletés et faire ressortir leurs couleurs. Mais les vernis naturels appliqués par les anciens restaurateurs ont fini par noircir, donnant aux anciennes peintures cet aspect vieilli et jaunâtre. En enlevant progressivement le vernis, le conservateur révéla des couleurs vives en dessous. En prélevant des échantillons des couches de peinture ajoutées et originelles, ils analysèrent la composition de chacune. Ensuite, ils décidèrent quels solvants pouvaient dissoudre la surpeinture en abîmant le moins possible l’originelle. En tapotant soigneusement la toile avec, ils enlevèrent les mains fines et le visage idéalisé de la surpeinture. La véritable peinture en dessous révéla Isabelle de la dynastie italienne des Médicis. Le portrait n’est pas de Bronzino, mais il date environ de 1570 et a pu avoir été peint par l’un de ses élèves. Sa rénovation victorienne a probablement été faite pour booster les ventes car le sujet original n’était pas considéré comme intéressant. Mais aujourd’hui, Isabelle est de retour,
This painting, “An Allegory with Venus and Cupid,” is actually Bronzino’s, and it was completed around 1545. It centers on a kiss between Venus and her son Cupid– but it’s been subtly altered. When London’s National Gallery acquired it in 1860, the Gallery’s director deemed it too risqué for Victorian England. So, he commissioned a restorer to obscure Venus’s tongue and nipple. A century after this modification, art conservators analyzed and removed the overpainting with select solvents. In the process, they also realized that the veil covering Venus’s crotch and the branch hiding Cupid’s posterior were other add-ons. Removing two layers of censorship from the painting, it was finally free to boast its provocative original details.
croisant directement le regard du spectateur. Ce tableau, « Allégorie du triomphe de Vénus », est réellement de Bronzino et a été achevé vers 1545. Il est cadré autour d’un baiser entre Vénus et son fils Cupidon mais il a été subtilement modifié. Lorsque la National Gallery de Londres l’acquit en 1860, le directeur l’estima trop osé pour l’Angleterre victorienne. Alors, il chargea un restaurateur de camoufler la langue et le téton de Vénus. Un siècle après cette modification, les conservateurs d’art analysèrent et enlevèrent la surpeinture avec des solvants sélectionnés. Durant le traitement, ils réalisèrent que le voile recouvrant l’entrejambe de Vénus et la branche cachant les fesses de Cupidon étaient des ajouts. Après avoir enlevé deux couches de censure sur la peinture,
This massive painting called “The Night Watch” was completed by Rembrandt in 1642. Since then, it’s endured one dramatic amputation, two stabbings, an acid attack, and centuries of grime. A museum guard immediately neutralized the acid with water. Restorers lifted the grime, revealing that the painting was not set at night, and healed the slashes using adhesive and extra canvas backing. But they faced an even trickier problem. In 1715, strips were removed from all sides of the canvas, including two whole feet from the left, to fit it inside Amsterdam’s Town Hall. They've been lost ever since. But a multi-year conservation project that began in 2019 replaced the missing pieces. They managed this by training an artificial intelligence to digitally paint in Rembrandt’s style. Then, using another artist’s rendering of the original, the program recreated and printed the painting’s lost sections. Finally, the team returned “The Night Watch” to its full size, with AI-generated best guesses to fill in the blanks.
elle fut enfin libre de se vanter de ses éléments provocants. Cet immense tableau nommé « La Ronde de nuit » a été achevé par Rembrandt en 1642. Depuis lors, il a subi une amputation importante, deux coups de couteaux, une attaque à l’acide et des siècles de salissure. Un gardien du musée neutralisa immédiatement l’acide avec de l’eau. Les restaurateurs enlevèrent la saleté, révélant que la peinture ne se déroulait pas de nuit et réparèrent les entailles en utilisant de l’adhésif et de la toile supplémentaire. Mais ils durent surmonter un problème encore plus délicat. En 1715, des bandes avaient été enlevées de tous les côtés de la toile, dont près de 60 centimètres entiers sur la gauche, afin de la faire rentrer à l’hôtel de ville d’Amsterdam. Elles ont été perdues depuis. Mais un projet de conservation pluriannuel qui commença en 2019 remplaça les pièces manquantes. Il y parvint en entraînant une intelligence artificielle à peindre numériquement le style de Rembrandt. Ensuite, utilisant le rendu d’un autre artiste, le programme recréa et imprima les parties perdues de la peinture. Enfin, l’équipe rétablit la taille réelle de « La Ronde de nuit », avec les meilleures propositions générées par l’IA
All of these paintings had been altered, but none of them were irrevocably ruined.
pour remplir les blancs.
With painstaking scientific analysis and technical skill, art conservators immortalize priceless artifacts. They counteract sudden damage and creeping threats— and sometimes, they perform near miracles.
Toutes ces peintures ont été modifiées mais aucune n’a été ruinée définitivement. Avec une analyse scientifique minutieuse et des compétences techniques, les restaurateurs d’art immortalisent des artefacts inestimables. Ils contrecarrent les dommages inattendus et les menaces latentes
This video was made possible with support from Marriott Hotels. With over 590 hotels and resorts across the globe, Marriott Hotels celebrates the curiosity that propels us to travel. Check out some of the exciting ways TED-Ed and Marriott are working together and book your next journey at Marriott Hotels.
et parfois, ils accomplissent presque des miracles. Cette vidéo a été rendue possible grâce au soutien de Marriott Hotels. Avec plus de 590 hôtels et complexes à travers le monde, Marriott Hotels célèbre la curiosité qui nous pousse à voyager. Découvrez ces excitantes possibilités avec la collaboration de TED-Ed et Marriott