Illegal wildlife trade in Brazil is one of the major threats against our fauna, especially birds, and mainly to supply the pet market with thousands of animals taken from nature every month, and transported far from their origins, to be sold mainly in Rio de Janeiro and São Paulo.
Le commerce illégal des animaux sauvages au Brésil est une des menaces majeures envers notre faune, surtout les oiseaux, principalement pour alimenter le marché des animaux de compagnie. Des milliers d'animaux sont capturés tous les mois, transportés loin de leurs habitats, pour être vendus, surtout à Rio de Janeiro et São Paulo.
It is estimated that all kinds of illegal wildlife trade in Brazil withdraw from nature almost 38 million animals every year, a business worth almost two billion dollars. The police intercepts these huge cargos with live animals, intended to supply the pet market, or they seize the animals directly from the people's houses, and this is how we end up, every month, with thousands of seized animals.
On estime que tous les types de commerce illégal d'animaux au Brésil retirent de la nature presque 38 millions d'animaux chaque année, un commerce de presque deux milliards de dollars. La police intercepte ces immenses cargos chargés d'animaux vivants, destinés à alimenter le marché des animaux de compagnie, ou saisit les animaux directement chez les particuliers. On finit donc ainsi, tous les mois, avec des milliers d'animaux saisis.
And for us to understand what happens with them, we're going to follow Brad. In the eyes of many people, after the animals are seized, they say, "Yay, justice has been served. The good guys arrived, took the cute, mistreated animals from the hands of the evil traffickers, and everyone lived happily ever after." But did they? Actually, no, and this is where many of our problems begin. Because we have to figure out what to do with all these animals.
Afin de tous comprendre ce qui leur arrive, nous allons suivre Brad. Pour beaucoup de gens, une fois les animaux saisis, on dit : "Super, justice est faite. Les gentils sont arrivés, ont sauvé les jolis animaux maltraités des mains des méchants trafiquants, et tout le monde vécut heureux à jamais." Mais est-ce le cas ? En fait, non. Et c'est ici que beaucoup de nos problèmes commencent. Car nous devons déterminer quoi faire avec tous ces animaux.
In Brazil, they are usually first sent to governmental triage facilities, in which most of the cases, the conditions are as bad as with the traffickers. In 2002, these centers received 45,000 animals, of which 37,000 were birds. And the police estimates that we seize only five percent of what's being trafficked. Some lucky ones -- and among them, Brad -- go to serious rehabilitation centers after that. And in these places they are cared for. They train their flying, they learn how to recognize the food they will find in nature, and they are able to socialize with others from the same species. (Laughter)
Au Brésil, ils sont d'abord généralement envoyés vers des zones gouvernementales de tri dans lesquelles, la plupart du temps, les conditions sont aussi mauvaises qu'avec les trafiquants. En 2002, ces centres ont reçu 45 000 animaux, dont 37 000 oiseaux. La police estime saisir 5% du trafic total. Les plus chanceux, dont Brad, vont ensuite dans de vrais centres de réhabilitation. C'est là qu'on prend soin d'eux. Ils s'entraînent à voler. Ils apprennent à reconnaître la nourriture qu'ils trouveront dans la nature. Ils deviennent capables de socialiser avec leurs congénères de la même espèce. (Rires)
But then what? The Brazil Ornithological Society -- so now we're talking only birds -- claims that we have too little knowledge about the species in nature. Therefore, it would be too risky to release these animals, both for the released and for the natural populations. They also claim that we spend too many resources in their rehabilitation. Following this argument, they suggest that all the birds seized from non-threatened species should be euthanized. However, this would mean having killed 26,267 birds, only in the state of São Paulo, only in 2006.
Mais ensuite ? La Société Ornithologique du Brésil, puisque nous ne parlons ici que d'oiseaux, prétend que nous avons trop peu de connaissance des espèces dans la nature. Et donc qu'il serait trop risqué de les relâcher, autant pour le relâché que pour ses animaux dans la nature. Elle prétend aussi que nous dépensons trop pour leur réhabilitation. Par voie de conséquence, ils suggèrent que tous les oiseaux saisis n'appartenant pas à des espèces menacées soient euthanasiés. Cependant, cela signifierait avoir tué 26 267 oiseaux dans le seul État de São Paulo, pour la seule année 2006.
But, some researchers, myself included -- some NGOs and some people from the Brazilian government -- believe there is an alternative. We think that if and when the animals meet certain criteria concerning their health, behavior, inferred origin and whatever we know about the natural populations, then technically responsible releases are possible, both for the well-being of the individual, and for the conservation of the species and their ecosystems, because we will be returning genes for these populations -- which could be important for them in facing environmental challenges -- and also we could be returning potential seed dispersers, predators, preys, etc.
Mais, des chercheurs, dont moi, des ONG et des personnes du gouvernement brésilien croient qu'il existe une alternative. Nous pensons que si les animaux correspondent à certains critères de santé, de comportement, d'origine géographique et d'autres selon les populations sauvages, des lâchers techniquement responsables sont possibles. Tant pour le bien-être de l'individu, que pour la conservation des espèces et de leurs écosystèmes. Nous renvoyons dans ces populations des gènes qui peuvent être importants face aux défis environnementaux. Nous pourrions même être en train de renvoyer des propagateurs de l'espèce, des prédateurs, des proies, etc.
All of these were released by us. On the top, the turtles are just enjoying freedom. (Laughter) On the middle, this guy nested a couple of weeks after the release. And on the bottom, my personal favorite, the little male over there, four hours after his release he was together with a wild female. So, this is not new, people have been doing this around the world. But it's still a big issue in Brazil. We believe we have performed responsible releases. We've registered released animals mating in nature and having chicks. So, these genes are indeed going back to the populations.
Tous ceux-ci ont été relâchés par nous. En haut, les tortues apprécient simplement leur liberté. Au milieu, celui-ci a niché quelques semaines après avoir été relâché. En bas, mon préféré, le petit mâle ici, quatre heures après son lâcher il était avec une femelle sauvage. Certes, ceci n'est pas nouveau, des gens le font partout dans le monde. Mais cela reste un gros problème au Brésil. Nous estimons avoir procédé à des lâchers responsables. Nous avons vu des animaux relâchés se mettre en couple et avoir des petits. Ces gènes retournent effectivement vers les populations. Toutefois, il reste une minorité
However this is still a minority for the very lack of knowledge. So, I say, "Let's study more, let's shed light on this issue, let's do whatever we can." I'm devoting my career to that. And I'm here to urge each and every one of you to do whatever is in your reach: Talk to your neighbor, teach your children, make sure your pet is from a legal breeder. We need to act, and act now, before these ones are the only ones left. Thank you very much. (Applause)
pour laquelle nous n'avons pas d'information. Étudions plus, faisons la lumière sur ce problème, faisons tout ce que nous pouvons. Je consacre ma carrière à cela. Je suis ici pour vous demander à chacun de faire tout ce que vous pouvez, parlez-en à votre voisin, apprenez à vos enfants, assurez-vous que votre animal vient d'un éleveur officiel. Nous devons agir, et agir maintenant, avant que ceux-ci ne soient les seuls qui restent. Merci beaucoup. (Applaudissements)