What is bioenergy? Bioenergy is not ethanol. Bioenergy isn't global warming. Bioenergy is something which seems counterintuitive. Bioenergy is oil. It's gas. It's coal. And part of building that bridge to the future, to the point where we can actually see the oceans in a rational way, or put up these geo-spatial orbits that will twirl or do microwaves or stuff, is going to depend on how we understand bioenergy and manage it. And to do that, you really have to look first at agriculture.
Qu'est ce que la bioénergie? La bioénergie ce n'est pas l'éthanol. La bioénergie ce n'est pas le réchauffement climatique. La bioénergie c'est quelque chose qui semble contre-intuitif. La bioénergie c'est le pétrole. C'est le charbon. Et elle contribue à créer ce pont vers le futur, jusqu'au point où nous puissions réellement voir les océans d'une manière rationnelle, ou envoyer des objets en orbite géo-stationnaire qui tournoieront ou émettront des micro-ondes ou des choses comme ça, dépendra de la façon dont nous comprendrons la bioénergie et comment nous la gérerons. Et pour ce faire, intéressons-nous d'abord à l'agriculture.
So we've been planting stuff for 11,000 years. And in the measure that we plant stuff, what we learn from agriculture is you've got to deal with pests, you've got to deal with all types of awful things, you've got to cultivate stuff. In the measure that you learn how to use water to cultivate, then you're going to be able to spread beyond the Nile. You're going to be able to power stuff, so irrigation makes a difference.
On a planté des trucs depuis onze mille ans. Et dans la mesure où on plante ces trucs, on apprend que l'agriculture c'est gérer les "nuisibles", il faut gérer toutes sortes d'affreux machins, il faut cultiver des denrées. Dans la mesure où on apprend à utiliser l'eau pour les cultures, on peut alors s'étendre au-delà du Nil. On pourra être capable d'actionner des machines, donc l'irrigation peut faire la différence.
Irrigation starts to make you be allowed to plant stuff where you want it, as opposed to where the rivers flood. You start getting this organic agriculture; you start putting machinery onto this stuff. Machinery, with a whole bunch of water, leads to very large-scale agriculture. You put together machines and water, and you get landscapes that look like this. And then you get sales that look like this. It's brute force. So what you've been doing in agriculture is you start out with something that's a reasonably natural system. You start taming that natural system. You put a lot of force behind that natural system. You put a whole bunch of pesticides and herbicides -- (Laughter) -- behind that natural system, and you end up with systems that look like this.
L'irrigation est le point de départ qui nous permet de planter des trucs où on le veut et non pas où les rivières débordent. On peut alors commencer cette agriculture organique, on commence à ajouter de la machinerie à ces trucs. La machinerie, avec énormément d'eau, mène à l'agriculture à très large échelle. Quand on met ensemble des machines et de l'eau, on obtient des paysages qui ressemblent à ça. Ensuite on a des ventes qui ressemblent à ça. C'est de la force brute. Donc ce qu'on a fait en agriculture c'est débuter avec quelque chose qui est un système raisonnablement naturel. On commence à domestiquer ce système naturel. On met beaucoup de force derrière ce système naturel. On met tout un tas de pesticides et d'herbicides -- (rires) -- dans ce système naturel, et on finit avec un system qui ressemble à ça.
And it's all brute force. And that's the way we've been approaching energy. So the lesson in agriculture is that you can actually change the system that's based on brute force as you start merging that system and learning that system and actually applying biology. And you move from a discipline of engineering, you move from a discipline of chemistry, into a discipline of biology. And probably one of the most important human beings on the planet is this guy behind me.
Et ce n'est que de la force brute. Et ça c'est la façon dont nous avons approché l'énergie. Donc, la leçon que nous pouvons tirer de l'agriculture c'est qu'on peut vraiment changer le système qui était basé sur la force brute en commençant à fusionner ce système, en étudiant ce système et en lui appliquant la biologie. Et on passe d'une discipline d'ingénieur, on passe d'une discipline de chimie à une discipline de de biologie. Et probablement, l'un des plus important êtres humains sur cette planète est le gars derrière moi.
This is a guy called Norman Borlaug. He won the Nobel Prize. He's got the Congressional Medal of Honor. He deserves all of this stuff. And he deserves this stuff because he probably has fed more people than any other human being alive because he researched how to put biology behind seeds. He did this in Mexico. The reason why India and China no longer have these massive famines is because Norman Borlaug taught them how to grow grains in a more efficient way and launched the Green Revolution. That is something that a lot of people have criticized. But of course, those are people who don't realize that China and India, instead of having huge amounts of starving people, are exporting grains.
C'est un type qui s'appelle Norman Borlaug. Il a obtenu le Prix Nobel [Prix Nobel de la paix en 1970]. Il a eu la Médaille d'Honneur du Congrès. Il mérite tout ces trucs. Il les mérite parce qu'il a probablement nourri plus de monde qu'aucun autre être humain vivant car il cherchait comment mettre de la biologie derrière les graines. Il a fait ça au Mexique. La raison qui fait que l'Inde et la Chine n'ont plus de famines massives, c'est que Norman Borlaug leur a enseigné comment cultiver les céréales d'une manière plus efficace et a mis en route la "Révolution Verte". C'est quelque chose que beaucoup de gens ont critiqué. Mais bien sûr, ce sont ceux qui n'ont pas réalisé que la Chine et l'Inde, au lieu d'avoir d'innombrables personnes affamées, sont des exportateurs de céréales.
And the irony of this particular system is the place where he did the research, which was Mexico, didn't adopt this technology, ignored this technology, talked about why this technology should be thought about, but not really applied. And Mexico remains one of the largest grain importers on the planet because it doesn't apply technology that was discovered in Mexico. And in fact, hasn't recognized this man, to the point where there aren't statues of this man all over Mexico. There are in China and India. And the Institute that this guy ran has now moved to India. That is the difference between adopting technologies and discussing technologies. Now, it's not just that this guy fed a huge amount of people in the world. It's that this is the net effect in terms of what technology does, if you understand biology.
Et toute l'ironie de cette histoire c'est que le pays où il fit ses recherches, qui était le Mexique, n'adopta pas cette technologie, ignora cette technologie, devisa sur les raisons de réfléchir à cette technologie mais ne l'appliqua pas vraiment. Et le Mexique reste l'un des plus grand importateurs de grains de la planète parce qu'il n'applique pas une technologie qui fût découverte au Mexique. En fait, il n'a pas reconnu cet homme, au point qu'il n'y a aucune statue de cet homme au Mexique. Il y en a en Chine et en Inde. L'institut que ce gars dirigeait a déménagé en Inde. C'est la différence entre adopter des technologies et discuter des technologies. Mais la question n'est pas seulement le fait de nourrir énormément de gens à travers le monde. C'est aussi l'effet net en termes de ce que la technologie fait si vous comprenez la biologie.
What happened in agriculture? Well, if you take agriculture over a century, agriculture in about 1900 would have been recognizable to somebody planting a thousand years earlier. Yeah, the plows look different. The machines were tractors or stuff instead of mules, but the farmer would have understood: this is what the guy's doing, this is why he's doing it, this is where he's going. What really started to change in agriculture is when you started moving from this brute force engineering and chemistry into biology, and that's where you get your productivity increases. And as you do that stuff, here's what happens to productivity.
Qu'est ce qui est arrivé à l'agriculture? Bien, si on prend l'agriculture tout au long d'un siècle, l'agriculture de 1900 aurait été reconnaissable par quelqu'un qui plantait mille ans plus tôt. Oui, les charrues semblent différentes. Les machines étaient des tracteurs ou des choses comme ça au lieu de mules, mais le fermier aurait compris ce que le type faisait, pourquoi il le faisait, ce qu'il en espérait. Ce qui a réellement commencé à changer l'agriculture fût lorsqu'on passa de cette force brute de la mécanique et de la chimie à la biologie. Et c'est là que votre productivité augmente. Et à mesure que l'on fait ces changements, voilà ce qui arrive à la productivité.
Basically, you go from 250 hours to produce 100 bushels, to 40, to 15, to five. Agricultural labor productivity increased seven times, 1950 to 2000, whereas the rest of the economy increased about 2.5 times. This is an absolutely massive increase in how much is produced per person. The effect of this, of course, is it's not just amber waves of grain, it is mountains of stuff. And 50 percent of the EU budget is going to subsidize agriculture from mountains of stuff that people have overproduced.
Pour faire simple, on passe de 250 heures pour produire 2,5 tonnes, à 40, à 15 jusqu'à 5. La productivité du travail agricole a été multipliée par sept entre 1950 et 2000 alors que dans le même temps le reste de l'économie n'augmentait que de 2,5 fois. C'est une augmentation absolument massive de la production par personne. L'effet de tout cela n'est pas, bien sûr, seulement des "vagues ambrées de grains" ("amber waves of grain", paroles de la chanson patriotique "America the Beautiful"), c'est des montagnes de denrées. Et 50 % du budget de l'Union Européenne va subventionner l'agriculture pour des montagnes de denrées que les gens ont sur-produit.
This would be a good outcome for energy. And of course, by now, you're probably saying to yourself, "Self, I thought I came to a talk about energy and here's this guy talking about biology." So where's the link between these two things? One of the ironies of this whole system is we're discussing what to do about a system that we don't understand. We don't even know what oil is. We don't know where oil comes from. I mean, literally, it's still a source of debate what this black river of stuff is and where it comes from. The best assumption, and one of the best guesses in this stuff, is that this stuff comes out of this stuff, that these things absorb sunlight, rot under pressure for millions of years, and you get these black rivers.
Ce serait une bonne issue pour l'énergie. Et bien sûr vous vous dîtes à présent "Mais je croyais être venu à une conférence sur l'énergie et ce gars ne parle que de biologie." Donc où est le lien entre ces deux choses? Une des ironies de tout ce système c'est que nous discutons de ce qu'il faut faire d'un système que nous ne comprenons pas. Nous ne savons même pas ce qu'est le pétrole. Nous ne savons pas d'où vient le pétrole. Je veux dire, littéralement, qu'on continue de débattre de ce qu'est cette espèce de rivière noire et d'où elle vient. La meilleure hypothèse, et une des meilleures suppositions à son sujet, c'est que ce truc vient de ces machins. Ces choses absorbent la lumière du soleil, pourrissent sous pression pendant des millions d'années et vous vous retrouvez avec ces rivières noires.
Now, the interesting thing about that thesis -- if that thesis turns out to be true -- is that oil, and all hydrocarbons, turned out to be concentrated sunlight. And if you think of bioenergy, bioenergy isn't ethanol. Bioenergy is taking the sun, concentrating it in amoebas, concentrating it in plants, and maybe that's why you get these rainbows. And as you're looking at this system, if hydrocarbons are concentrated sunlight, then bioenergy works in a different way. And we've got to start thinking of oil and other hydrocarbons as part of these solar panels. Maybe that's one of the reasons why if you fly over west Texas, the types of wells that you're beginning to see don't look unlike those pictures of Kansas and those irrigated plots.
Maintenant, ce qui est intéressant dans cette thèse -- si cette thèse se révèle être vraie -- c'est que le pétrole, comme tous les hydrocarbures, s'avère être de la lumière solaire concentrée. Et si vous pensez à la bioénergie, la bioénergie n'est pas l'éthanol. La bioénergie c'est prendre le soleil, le concentrer dans des amibes, le concentrer dans des plantes, et c'est peut-être pourquoi on a ces arcs-en-ciel. Et si vous regardez ce système, si les hydrocarbures sont de la lumière solaire concentrée, alors la bioénergie marche d'une manière différente. Et nous devons commencer à penser au pétrole ainsi qu'aux autres hydrocarbures comme des parties de ces panneaux solaires. C'est peut-être une des raisons qui font que si vous survolez le Texas occidental, les types de puits que vous allez voir ne semblent pas différents de ces images du Kansas et ces terrains irrigués.
This is how you farm oil. And as you think of farming oil and how oil has evolved, we started with this brute force approach. And then what did we learn? Then we learned we had to go bigger. And then what'd we learn? Then we have to go even bigger. And we are getting really destructive as we're going out and farming this bioenergy. These are the Athabasca tar sands, and there's an enormous amount -- first of mining, the largest trucks in the world are working here, and then you've got to pull out this black sludge, which is basically oil that doesn't flow. It's tied to the sand. And then you've got to use a lot of steam to separate it, which only works at today's oil prices.
C'est ainsi qu'on cultive le pétrole. Et lorsqu'on pense à cultiver du pétrole et à comment le pétrole a évolué, nous avons commencé avec cette approche de force brute. Et alors, qu'avons-nous appris? Alors nous avons appris que nous devions voir plus grand. Et qu'avons-nous appris? Que nous devions voir encore plus grand. Et nous devenons vraiment destructeurs quand nous nous mettons à cultiver cette bioénergie. Ce sont les sables bitumeux d'Athabasca, et il y en a là d'énormes quantités -- d'abord à extraire, les plus grands camions du monde travaillent là-bas, puis vous devez extraire cette boue noire, qui est essentiellement du pétrole qui ne coule pas. Il est attaché au sable. Et puis vous devez utiliser beaucoup de vapeur pour les séparer, ce qui n'est possible qu'au prix actuel du pétrole.
Coal. Coal turns out to be virtually the same stuff. It is probably plants, except that these have been burned and crushed under pressure. So you take something like this, you burn it, you put it under pressure, and likely as not, you get this. Although, again, I stress: we don't know. Which is curious as we debate all this stuff. But as you think of coal, this is what burned wheat kernels look like. Not entirely unlike coal.
Le charbon. Le charbon se trouve être virtuellement la même chose. Il s'agit probablement de plantes, mais elles ont brûlé et ont été broyées sous pression. Donc vous prenez quelque chose comme ça, vous le brûlez, vous le mettez sous pression, et aussi improbable qu'il puisse paraître, vous vous retrouvez avec ça. Bien que, ici encore, et j'insiste : nous ne savons pas. Ce qui est curieux puisque nous débattons de tout ça. Mais puisque l'on pense au charbon, voilà à quoi ressemblent des grains de blé brûlés. Pas très différent du charbon.
And of course, coalmines are very dangerous places because in some of these coalmines, you get gas. When that gas blows up, people die. So you're producing a biogas out of coal in some mines, but not in others. Any place you see a differential, there're some interesting questions. There's some questions as to what you should be doing with this stuff. But again, coal. Maybe the same stuff, maybe the same system, maybe bioenergy, and you're applying exactly the same technology.
Et bien sûr les mines de charbon sont des endroits très dangereux, parce que dans certaines de ces mines de charbon il y a des gaz. Quand ces gaz explosent, des gens meurent. Donc on produit un biogaz à partir de charbon dans certaines mines mais pas dans d'autres. A chaque fois que vous voyez un différentiel, c'est qu'il y a d'intéressantes questions. Il y a des questions à propos de ce que l'on devrait faire de ce truc, Mais, ici encore, le charbon. Peut-être la même matière, peut-être le même système, peut-être de la bioénergie et l'on applique exactement la même technologie.
Here's your brute force approach. Once you get through your brute force approach, then you just rip off whole mountaintops. And you end up with the single largest source of carbon emissions, which are coal-fired gas plants. That is probably not the best use of bioenergy. As you think of what are the alternatives to this system -- it's important to find alternatives because it turns out that the U.S. is dwindling in its petroleum reserves, but it is not dwindling in its coal reserves, nor is China. There are huge coal reserves that are sitting out there, and we've got to start thinking of them as biological energy, because if we keep treating them as chemical energy, or engineering energy, we're going to be in deep doo-doo.
Ici nous voyons l'usage de la force brute. Dès que l'on se sert de la force brute, on arrache des sommets entiers de montagnes. Et on se retrouve avec la plus grande source d'émissions de carbone, qui sont les usines qui brûlent du charbon pour produire du gaz. Ce n'est probablement pas le meilleur usage de la bioénergie. Lorsque l'on pense aux alternatives à ce ce système -- il est important de trouver des alternatives, parce qu'il se trouve que les Etats-Unis sont en train d'épuiser leurs réserves de pétrole, mais pas leurs réserves de charbon, la Chine non plus. Il y a d'énormes réserves de charbon qui attendent là-bas, et nous devons commencer à les penser comme de l'énergie biologique, parce que si nous continuons à les traiter comme de l'énergie chimique ou de l'énergie mécanique, nous allons nous retrouver dans le pétrin.
Gas is a similar issue. Gas is also a biological product. And as you think of gas, well, you're familiar with gas. And here's a different way of mining coal. This is called coal bed methane. Why is this picture interesting? Because if coal turns out to be concentrated plant life, the reason why you may get a differential in gas output between one mine and another -- the reason why one mine may blow up and another one may not blow up -- may be because there's stuff eating that stuff and producing gas. This is a well-known phenomenon. (Laughter) You eat certain things, you produce a lot of gas. It may turn out that biological processes in coalmines have the same process. If that is true, then one of the ways of getting the energy out of coal may not be to rip whole mountaintops off, and it may not be to burn coal. It may be to have stuff process that coal in a biological fashion as you did in agriculture.
Le gaz est un problème similaire. Le gaz est aussi un produit biologique. Et quand vous pensez au gaz, enfin, vous êtes familier avec le gaz. Et voila une façon différente d'extraire le charbon. On appelle ça le gaz de charbon. Pourquoi cette photo est-elle intéressante? Parce que si le charbon se révèle être un concentré de flore, la raison pour laquelle vous pouvez avoir un différenciel dans la production de gaz entre une mine et une autre -- la raison pour laquelle une mine peut exploser et une autre ne pas exploser -- peut-être parce qu'il y a quelque chose qui mange ce truc et produit du gaz. C'est un phénomène bien connu. (Rires) Vous mangez certaines choses, vous produisez beaucoup de gaz. Il se pourrait que le processus biologique des mines de charbon suive le même processus. Si c'est vrai, alors un des moyens d'extraire de l'énergie du charbon est peut-être de ne pas arracher toute la cime des montagnes, et il peut-être de ne pas brûler du charbon. C'est peut-être d'avoir des procédés qui utilisent ce charbon de manière biologique comme on l'a fait pour l'agriculture.
That is what bioenergy is. It is not ethanol. It is not subsidies to a few companies. It is not importing corn into Iowa because you've built so many of these ethanol plants. It is beginning to understand the transition that occurred in agriculture, from brute force into biological force. And in the measure that you can do that, you can clean some stuff, and you can clean it pretty quickly. We already have some indicators of productivity on this stuff. OK, if you put steam into coal fields or petroleum fields that have been running for decades, you can get a really substantial increase, like an eight-fold increase, in your output. This is just the beginning stages of this stuff.
C'est ce qu'est la bioénergie. Ce n'est pas de l'éthanol. Ce n'est pas des subventions pour quelques sociétés. Ce n'est pas l'importation de maïs en Iowa parce que vous avez construit tellement d'usines à éthanol. On commence à comprendre la transition que le secteur agricole a connu de la force brute à la force biologique. Et dans la mesure où vous pouvez faire cela, vous pouvez nettoyer certaines choses, et vous pouvez le faire plutôt rapidement. Nous avons déjà des indicateurs de productivité là-dessus. OK, si vous mettez de la vapeur dans les gisements de charbon ou de pétrole qui ont fonctionné pendant des décennies, vous pouvez avoir une augmentation considérable, comme de 800% de la production. C'est seulement les étapes de commencement de ce processus.
And as you think of biomaterials, this guy -- who did part of the sequencing of the human genome, who just doubled the databases of genes and proteins known on earth by sailing around the world -- has been thinking about how you structure this. And there's a series of smart people thinking about this. And they've been putting together companies like Synthetic Genomics, like, a Cambria, like Codon, and what those companies are trying to do is to think of, how do you apply biological principles to avoid brute force? Think of it in the following terms. Think of it as beginning to program stuff for specific purposes. Think of the cell as a hardware. Think of the genes as a software. And in the measure that you begin to think of life as code that is interchangeable, that can become energy, that can become food, that can become fiber, that can become human beings, that can become a whole series of things, then you've got to shift your approach as to how you're going to structure and deal and think about energy in a very different way.
Et quand vous pensez aux biomatériaux, cet homme -- qui a contribué au séquençage du génome humain, qui a doublé les bases de données des gènes et protéines connus sur terre en naviguant autour du monde -- a pensé à la façon de structurer cela. Et il y a plusieurs personnes brillantes qui pensent à cela. Et ils ont monté ensemble, des sociétés comme Synthetic Genomics, comme, a Cambria, comme Codon, et ce que ces sociétés essayent de faire est de penser à la façon dont on utilise des principes de biologie pour éviter la force brute? Pensez-y en ces termes. Pensez-y comme si on commençait à programmer des choses pour des usages spécifiques Imaginez les cellules comme du matériel informatique. Imaginez les gènes comme un logiciel. Et dans la mesure où vous commencez à imaginer la vie comme un code qui est interchangeable, cela peut devenir de l'énergie, cela peut devenir de la nourriture, cela peut devenir des fibres, cela peut devenir des êtres humains, cela peut devenir toute sorte de choses. Alors vous devez changer votre approche en ce qui concerne la façon très différente dont vous aller structurer et vous occuper et penser à l'énergie.
What are the first principles of this stuff and where are we heading? This is one of the gentle giants on the planet. He's one of the nicest human beings you've ever met. His name is Hamilton Smith. He won the Nobel for figuring out how to cut genes -- something called restriction enzymes. He was at Hopkins when he did this, and he's such a modest guy that the day he won, his mother called him and said, "I didn't realize there was another Ham Smith at Hopkins. Do you know he just won the Nobel?" (Laughter) I mean, that was Mom, but anyway, this guy is just a class act. You find him at the bench every single day, working on a pipette and building stuff. And one of the things this guy just built are these things.
Quels sont les premiers principes de ce truc et où est-ce que nous allons? C'est un des "gentils géants" sur la planète. C'est l'un des plus gentils êtres humains que vous ayez jamais rencontré. Son nom est Hamilton Smith. Il a obtenu le Nobel pour avoir trouvé comment séparer les gènes -- quelque chose appelé enzymes de restriction. Il était à Hopkins quand il a fait ça, et c'est un type si modeste que le jour où il a reçu le Nobel, sa mère l'a appelé et a dit, "Je ne savais pas qu'il y avait un autre Ham Smith à Hopkins. Sais-tu qu'il vient de remporter le Nobel?" (Rires) Enfin, c'était maman. Mais bon. Cet homme est remarquable. Vous le trouvez autravail sur la paillasse tous les jours sans exception, travaillant sur une pipette et construisant des choses. Et voilà une des choses que cet homme a construites.
What is this? This is the first transplant of naked DNA, where you take an entire DNA operating system out of one cell, insert it into a different cell, and have that cell boot up as a separate species. That's one month old. You will see stuff in the next month that will be just as important as this stuff. And as you think about this stuff and what the implications of this are, we're going to start not just converting ethanol from corn with very high subsidies. We're going to start thinking about biology entering energy. It is very expensive to process this stuff, both in economic terms and in energy terms.
Qu'est-ce que c'est? C'est la première transplantation d'ADN exogène, où on prélève un système ADN entier à partir d'une seule cellule, on l'insère dans une autre cellule, et on lance cette cellule comme si elle était d'une espèce différente. Ça a un mois. Vous verrez des choses arriver dans le mois qui vient qui vont être aussi importantes que ce truc. Et quand vous pensez à ce truc et les implications que cela comporte, nous allons commencer non seulement à transformer de l'éthanol à partir du maïs avec de très importantes subventions. Nous allons commencer à penser à de l'énergie biologique. C'est très couteux de développer ces choses-là, tant en termes d'économie qu'en termes d'énergie.
This is what accumulates in the tar sands of Alberta. These are sulfur blocks. Because as you separate that petroleum from the sand, and use an enormous amount of energy inside that vapor -- steam to separate this stuff -- you also have to separate out the sulfur. The difference between light crude and heavy crude -- well, it's about 14 bucks a barrel. That's why you're building these pyramids of sulfur blocks. And by the way, the scale on these things is pretty large.
C'est ça qui s'accumule dans les sables goudronneux d'Alberta. Ce sont des blocs de souffre. Parce que quand vous séparez ce pétrole du sable, et utilisez une quantité énorme d'énergie à l'intérieur de la vapeur -- vapeur pour séparer ces trucs -- vous devez aussi séparer le souffre du reste. La différence entre le brut léger et le brut lourd -- alors, c'est environ 14 dollars le barril. C'est pourquoi vous construisez ces pyramides de bloc de souffre. Et soit dit en passant, l'échelle de ces choses là est assez grande.
Now, if you can take part of the energy content out of doing this, you reduce the system, and you really do start applying biological principles to energy. This has to be a bridge to the point where you can get to wind, to the point where you can get to solar, to the point where you can get to nuclear -- and hopefully you won't build the next nuclear plant on a beautiful seashore next to an earthquake fault. (Laughter) Just a thought.
Maintenant, si vous pouvez tirer une partie de l'énergie de ce processus, vous réduisez le système, et vous commencez vraiment à appliquer les principes biologiques à l'énergie. Cela doit être un pont vers le point où vous pouvez passer à l'éolien, du point où vous pouvez passer au solaire, du point où vous pouvez passer au nucléaire -- et avec un peu de chance vous ne construirez pas la prochaine usine nucléaire sur un magnifique littoral à côté d'une faille sismique. (Rires) C'est juste une suggestion.
But in the meantime, for the next decade at least, the name of the game is hydrocarbons. And be that oil, be that gas, be that coal, this is what we're dealing with. And before I make this talk too long, here's what's happening in the current energy system. 86 percent of the energy we consume are hydrocarbons. That means 86 percent of the stuff we're consuming are probably processed plants and amoebas and the rest of the stuff. And there's a role in here for conservation. There's a role in here for alternative stuff, but we've also got to get that other portion right. How we deal with that other portion is our bridge to the future. And as we think of this bridge to the future, one of the things you should ponder is: we are leaving about two-thirds of the oil today inside those wells. So we're spending an enormous amount of money and leaving most of the energy down there. Which, of course, requires more energy to go out and get energy. The ratios become idiotic by the time you get to ethanol. It may even be a one-to-one ratio on the energy input and the energy output. That is a stupid way of managing this system.
Mais en attendant, pour la prochaine décennie au moins, le but du jeu ce sont les hydrocarbures. Et que ce soit le pétrole, que ce soit le gaz, que ce soit le charbon, ce sont les choses avec lesquelles on travaille. Et avant je passe le temps qui m'est imparti, voilà ce qui est en train de se passer dans le système énergétique actuel. 86 % de l'énergie que nous consommons sont des hydrocarbures. Cela signifie que 86 % des choses que nous consommons sont probablement des plantes et des amibes et tout le reste reste fondus. Et la conservation joue un rôle ici. Il y a une place ici pour des choses alternatives, mais nous devons également trouver la bonne autre portion. Comment nous allons nous occuper de cette autre portion est notre pont vers le futur. Et quand on pense au pont vers le futur, une des choses qu'on devrait méditer est: aujourd'hui nous abandonnons environ deux tiers du pétrole dans ces puits. Donc nous dépensons une énorme quantité d'argent et laissons la plus grande partie de l'énergie là-bas en bas. Ce qui, bien entendu, nécessite plus d'énergie pour aller chercher de l'énergie. Les ratios deviennent stupides lorsqu'on en arrive à l'éthanol. Cela pourrait même être un ratio de un pour un pour l'apport énergétique et la production d'énergie. C'est une façon stupide de gérer ce système.
Last point, last graph. One of the things that we've got to do is to stabilize oil prices. This is what oil prices look like, OK? This is a very bad system because what happens is your hurdle rate gets set very low. People come up with really smart ideas for solar panels, or for wind, or for something else, and then guess what? The oil price goes through the floor. That company goes out of business, and then you can bring the oil price back up.
Un dernier point, un dernier graphique. L'une des choses que nous devons faire est de stabiliser les prix du pétrole. Voilà à quoi les prix du pétrole ressemblent. OK? C'est un très mauvais système parce que ce qui arrive c'est que votre taux de rendement minimum acceptable est placé très bas. Des gens arrivent avec de très brillantes idées pour les panneaux solaire, ou pour l'éolien, ou pour quelque chose d'autre, et après devinez quoi? Le prix du pétrole traverse le plancher. La compagnie fait faillite, et alors vous pouvez remonter les prix pétroliers où ils étaient.
So if I had one closing and modest suggestion, let's set a stable oil price in Europe and the United States. How do you do that? Well, let's put a tax on oil that is a non-revenue tax, and it basically says for the next 20 years, the price of oil will be -- whatever you want, 35 bucks, 40 bucks. If the OPEC price falls below that, we tax it. If the OPEC price goes above that, the tax goes away. What does that do for entrepreneurs? What does it do for companies? It tells people, if you can produce energy for less than 35 bucks a barrel, or less than 40 bucks a barrel, or less than 50 bucks a barrel -- let's debate it -- you will have a business. But let's not put people through this cycle where it doesn't pay to research because your company will go out of business as OPEC drives alternatives and keeps bioenergy from happening. Thank you.
Alors si j'avais une modeste suggestion finale, établissons un prix pétrolier stable en Europe et aux Etats-Unis. Comment faire? Et bien, fixons une taxe sur le pétrole qui ne sera pas une taxe de revenus, et qui dira simplement pour les 20 prochaines années, ce que le prix du pétrole sera -- ce que vous voulez, 35 dollars, 40 dollars. Si les prix de l'OPEP descendent en dessous de ça, nous les taxons. Si les prix de l'OPEP montent au dessus de ça, la taxe s'annule. Qu'est-ce que ça fait pour les entrepreneurs? Qu'est-ce que ça fait pour les sociétés? Ça dit aux gens, si vous pouvez produire de l'énergie pour moins de 35 dollars le baril, ou moins de 40 dollars le baril, ou moins de 50 dollars le baril -- discutons-en -- vous aurez une affaire. Mais ne mettons pas des gens dans ce cycle où il ne paie pas pour faire de la recherche parce que votre société fera faillite puisque l'OPEP mène des alternatives et empêche la bioénergie de se produire. Merci.