You may be wondering why a marine biologist from Oceana would come here today to talk to you about world hunger. I'm here today because saving the oceans is more than an ecological desire. It's more than a thing we're doing because we want to create jobs for fishermen or preserve fishermen's jobs. It's more than an economic pursuit. Saving the oceans can feed the world. Let me show you how.
Vous vous demandez peut-être pourquoi une biologiste marine d'Oceana vient ici vous parler aujourd'hui de la faim dans le monde. Je suis ici aujourd'hui parce que sauver les océans est plus qu'un désir écologique. C'est plus qu'une chose que l'on fait parce que l'on veut créer des emplois de pêcheurs ou préserver les emplois des pêcheurs. C'est plus qu'une poursuite économique. Sauver les océans peut permettre de nourrir le monde. Laissez-moi vous montrer comment.
As you know, there are already more than a billion hungry people on this planet. We're expecting that problem to get worse as world population grows to nine billion or 10 billion by midcentury, and we can expect to have greater pressure on our food resources. And this is a big concern, especially considering where we are now. Now we know that our arable land per capita is already on the decline in both developed and developing countries. We know that we're headed for climate change, which is going to change rainfall patterns, making some areas drier, as you can see in orange, and others wetter, in blue, causing droughts in our breadbaskets, in places like the Midwest and Central Europe, and floods in others. It's going to make it harder for the land to help us solve the hunger problem. And that's why the oceans need to be their most abundant, so that the oceans can provide us as much food as possible.
Comme vous le savez, il y a déjà plus d'un milliard de personnes affamées sur Terre. Nous nous attendons à ce que ça empire lorsque la population mondiale, qui est en augmentation, atteindra les 9 ou 10 milliards d'ici le milieu du siècle, on peut s'attendre à une plus grande pression sur nos ressources alimentaires. C'est une grande inquiétude, spécialement quand on prend en compte où nous en sommes actuellement. Alors que la surface de terres arables par personne est déjà en baisse aussi bien dans les pays développés que ceux en développement. Nous savons que nous nous dirigeons vers un changement climatique qui va modifier la pluviosité, rendant certaines zones plus sèches, comme vous pouvez le voir en orange, et d'autres plus humides, en bleu, causant des sécheresses dans nos estomacs, dans des endroits comme le Midwest et l'Europe centrale, et des inondations dans d'autres endroits. Cela va accroître la difficulté pour la terre de nous aider à résoudre le problème de la faim. C'est pour cette raison que les océans doivent être les plus abondants possibles afin qu'ils puissent nous fournir autant de nourriture que possible.
And that's something the oceans have been doing for us for a long time. As far back as we can go, we've seen an increase in the amount of food we've been able to harvest from our oceans. It just seemed like it was continuing to increase, until about 1980, when we started to see a decline. You've heard of peak oil. Maybe this is peak fish. I hope not. I'm going to come back to that. But you can see about an 18-percent decline in the amount of fish we've gotten in our world catch since 1980. And this is a big problem. It's continuing. This red line is continuing to go down.
Et c'est quelque chose que les océans font pour nous depuis longtemps. Aussi loin que l'on puisse remonter, nous avons vu une augmentation de la quantité de nourriture que nous avons pu récolter de nos océans. Il semblerait que cette quantité ait continuellement augmenté jusqu'en 1980 environ, où nous avons commencé à voir une baisse. Vous avez entendu parler du pic du pétrole. Peut-être que c'est le pic poissonnier. J'espère que non. J'y reviendrai. Mais vous pouvez voir une baisse d'environ 18% de la quantité de poissons que nous obtenons par la pêche mondiale depuis 1980. C'est un gros problème. Cette baisse continue. La ligne rouge continue à descendre.
But we know how to turn it around, and that's what I'm going to talk about today. We know how to turn that curve back upwards. This doesn't have to be peak fish. If we do a few simple things in targeted places, we can bring our fisheries back and use them to feed people.
Mais nous savons comment rétablir cela, et c'est ce dont je vais vous parler aujourd'hui. Nous savons comment faire remonter cette courbe. On peut éviter un pic poissonnier. Si nous faisons de simples choses dans des endroits ciblés, nous pouvons ranimer nos pêcheries et les utiliser pour nourrir les gens.
First we want to know where the fish are, so let's look where the fish are. It turns out the fish, conveniently, are located for the most part in our coastal areas of the countries, in coastal zones, and these are areas that national jurisdictions have control over, and they can manage their fisheries in these coastal areas. Coastal countries tend to have jurisdictions that go out about 200 nautical miles, in areas that are called exclusive economic zones, and this is a good thing that they can control their fisheries in these areas, because the high seas, which are the darker areas on this map, the high seas, it's a lot harder to control things, because it has to be done internationally. You get into international agreements, and if any of you are tracking the climate change agreement, you know this can be a very slow, frustrating, tedious process. And so controlling things nationally is a great thing to be able to do.
Premièrement, nous voulons savoir où sont les poissons, alors regardons où ils sont. Il s'avère que les poissons, commodément, sont, pour la plupart, dans les domaines côtiers de nos pays, dans les zones côtières, et ce sont des domaines où la juridiction nationale a le contrôle, et ils peuvent gérer les pêcheries dans ces zones côtières. Les pays côtiers tendent à avoir des juridictions qui vont jusqu'à environ 200 miles nautiques, dans des zones qui sont appelées des zones économiques exclusives, et c'est une bonne chose qu'ils puissent contrôler les pêcheries dans ces zones, puisque dans les hautes mers, qui sont plus foncées sur cette carte, en haute mer, il est beaucoup plus compliqué de contrôler les choses. puisque ça doit être fait au niveau international. Il faut des accords internationaux, et si l'un d'entre vous surveille l'évolution des accords sur le changement de climat, vous savez que cela peut être un processus très lent, frustrant et ennuyeux. Donc c'est une excellente chose de pouvoir contrôler les choses au niveau national.
How many fish are actually in these coastal areas compared to the high seas? Well, you can see here about seven times as many fish in the coastal areas than there are in the high seas, so this is a perfect place for us to be focusing, because we can actually get a lot done. We can restore a lot of our fisheries if we focus in these coastal areas.
Combien de poissons y-a-t-il dans ces zones côtières comparé à la haute mer ? Eh bien, vous pouvez le voir ici il y a environ sept fois plus de poissons dans les zones côtières qu'en haute mer, c'est donc l'endroit parfait sur lequel se concentrer, parce que nous pouvons faire beaucoup. Nous pouvons rétablir beaucoup de nos pêcheries si nous nous concentrons sur ces zones côtières.
But how many of these countries do we have to work in? There's something like 80 coastal countries. Do we have to fix fisheries management in all of those countries? So we asked ourselves, how many countries do we need to focus on, keeping in mind that the European Union conveniently manages its fisheries through a common fisheries policy? So if we got good fisheries management in the European Union and, say, nine other countries, how much of our fisheries would we be covering? Turns out, European Union plus nine countries covers about two thirds of the world's fish catch. If we took it up to 24 countries plus the European Union, we would up to 90 percent, almost all of the world's fish catch. So we think we can work in a limited number of places to make the fisheries come back. But what do we have to do in these places? Well, based on our work in the United States and elsewhere, we know that there are three key things we have to do to bring fisheries back, and they are: We need to set quotas or limits on how much we take; we need to reduce bycatch, which is the accidental catching and killing of fish that we're not targeting, and it's very wasteful; and three, we need to protect habitats, the nursery areas, the spawning areas that these fish need to grow and reproduce successfully so that they can rebuild their populations. If we do those three things, we know the fisheries will come back.
Mais dans combien de ces pays devons-nous travailler ? Il y a environ 80 pays côtiers. Devons-nous améliorer la gestion des pêcheries dans tous ces pays ? Nous nous sommes demandé, sur combien de pays nous devions nous concentrer. en gardant en tête que l'Union Européenne commodément, gère ses pêcheries grâce à une politique commune ? Donc si nous avions une bonne gestion des pêcheries dans l'Union Européenne et, disons, neuf autres pays, combien de pêcheries cela représenterait-il ? Il s'avère que l'Union Européenne plus neuf pays couvrent environ deux tiers de la pêche mondiale. Si on amenait ça à 24 pays plus l'Union Européenne, nous arriverions à 90%, presque toute la pêche mondiale. Nous pensons donc qu'il est possible de ne travailler que dans un nombre restreint d'endroits afin de rétablir les pêcheries. Mais qu'avons-nous à faire dans ces lieux ? Basés sur notre travail aux États-Unis et ailleurs, nous savons qu'il y a trois choses clés à faire pour rétablir les pêcheries : nous devons établir des quotas ou des limites sur la quantité de poisson pêchée ; nous devons réduire la capture accessoire, c'est-à-dire la prise et l'élimination accidentelles de poissons qui n'étaient pas visés, qui sont du gaspillage ; et troisièmement, nous devons protéger les habitats, les zones de reproduction, de développement dont les poissons ont besoin pour grandir et se reproduire correctement afin que leur population augmente à nouveau.
How do we know? We know because we've seen it happening in a lot of different places. This is a slide that shows the herring population in Norway that was crashing since the 1950s. It was coming down, and when Norway set limits, or quotas, on its fishery, what happens? The fishery comes back. This is another example, also happens to be from Norway, of the Norwegian Arctic cod. Same deal. The fishery is crashing. They set limits on discards. Discards are these fish they weren't targeting and they get thrown overboard wastefully. When they set the discard limit, the fishery came back. And it's not just in Norway. We've seen this happening in countries all around the world, time and time again. When these countries step in and they put in sustainable fisheries management policies, the fisheries, which are always crashing, it seems, are starting to come back. So there's a lot of promise here.
Si nous faisons ces trois choses, nous savons que les pêcheries se rétabliront. Comment le savons-nous ? Parce que nous l'avons vu se produire dans beaucoup d'endroits différents. Voici une diapositive qui montre la population de harengs en Norvège qui diminuait fortement depuis les années 1950. Elle diminuait, et quand la Norvège a établi des limites, ou des quotas, sur ses pêcheries, que s'est-il passé ? La pêcherie s'est rétablie. Voici un autre exemple, qui s'avère provenir également de Norvège, la morue norvégienne de l'Arctique. Même histoire. La pêcherie est en train de chuter. Des limitations sur les rebuts sont établies. Les rebuts sont ces poissons que l'on ne visait pas et que l'on gaspille en les lançant par-dessus bord. Lorsque les limitations sur les rebuts ont été établies, les pêcheries se sont rétablies. Et ce n'est pas uniquement en Norvège. Nous avons vu ça se produire dans des pays partout dans le monde, un grand nombre de fois. Lorsque ces pays interviennent et mettent en place des politiques durables de gestion des pêcheries, les pêcheries, qui semble-t-il sont toujours en train de chuter, commencent à se rétablir.
What does this mean for the world fish catch? This means that if we take that fishery catch that's on the decline and we could turn it upwards, we could increase it up to 100 million metric tons per year. So we didn't have peak fish yet. We still have an opportunity to not only bring the fish back but to actually get more fish that can feed more people than we currently are now. How many more? Right about now, we can feed about 450 million people a fish meal a day based on the current world fish catch, which, of course, you know is going down, so that number will go down over time if we don't fix it, but if we put fishery management practices like the ones I've described in place in 10 to 25 countries, we could bring that number up and feed as many as 700 million people a year a healthy fish meal.
Il y a ici une belle promesse. Qu'est-ce que cela signifie pour la pêche mondiale ? Cela signifie que si l'on prend la pêche qui est en déclin et que nous pouvons la rétablir, nous pourrions augmenter le nombre de poissons pêchés jusqu'à 100 millions de tonnes métriques par an. Nous n'avons pas encore eu de pic poissonnier. Nous avons toujours l'occasion pas seulement de rétablir le nombre de poissons mais bien de le faire augmenter afin de nourrir plus de personnes qu'actuellement. Combien de plus ? Actuellement nous pouvons nourrir environ 450 millions de personnes avec un repas à base de poisson par jour basé sur la pêche mondiale actuelle, ce qui, bien sûr, est en train de diminuer, donc ce nombre va continuer à baisser au cours du temps si on n'arrange pas cela, mais si on met en place des méthodes de gestion des pêcheries comme celles que j'ai décrites dans entre 10 et 25 pays, nous pourrions augmenter ce nombre et nourrir jusqu'à 700 millions de personnes par an avec un plat sain à base de poisson.
We should obviously do this just because it's a good thing to deal with the hunger problem, but it's also cost-effective. It turns out fish is the most cost-effective protein on the planet. If you look at how much fish protein you get per dollar invested compared to all of the other animal proteins, obviously, fish is a good business decision. It also doesn't need a lot of land, something that's in short supply, compared to other protein sources. And it doesn't need a lot of fresh water. It uses a lot less fresh water than, for example, cattle, where you have to irrigate a field so that you can grow the food to graze the cattle. It also has a very low carbon footprint. It has a little bit of a carbon footprint because we do have to get out and catch the fish. It takes a little bit of fuel, but as you know, agriculture can have a carbon footprint, and fish has a much smaller one, so it's less polluting. It's already a big part of our diet, but it can be a bigger part of our diet, which is a good thing, because we know that it's healthy for us. It can reduce our risks of cancer, heart disease and obesity. In fact, our CEO Andy Sharpless, who is the originator of this concept, actually, he likes to say fish is the perfect protein. Andy also talks about the fact that our ocean conservation movement really grew out of the land conservation movement, and in land conservation, we have this problem where biodiversity is at war with food production. You have to cut down the biodiverse forest if you want to get the field to grow the corn to feed people with, and so there's a constant push-pull there. There's a constant tough decision that has to be made between two very important things: maintaining biodiversity and feeding people. But in the oceans, we don't have that war. In the oceans, biodiversity is not at war with abundance. In fact, they're aligned. When we do things that produce biodiversity, we actually get more abundance, and that's important so that we can feed people.
Bien sûr, nous devrions faire cela simplement pour régler le problème de la faim dans le monde, mais c'est également rentable. Il s'avère que le poisson est la protéine la plus rentable sur Terre. Si l'on regarde combien de protéines de poissons par dollar investi comparé à toutes les autres sources de protéines animales, le poisson est une bonne affaire. De plus, il n'a pas besoin de terrain, ce dont nous manquons, comparé aux autres sources de protéines. Et il n'a pas besoin de beaucoup d'eau douce. Il consomme beaucoup moins d'eau douce que, par exemple, le bétail qui nécessite d'irriguer un champ de manière à faire pousser de quoi le nourrir. Le poisson a aussi une empreinte carbone très faible. Il a une petite empreinte carbone parce que nous devons aller en mer et attraper les poissons. Ça nécessite un peu de carburant, mais comme vous le savez, l'agriculture peut avoir une empreinte carbone, et le poisson en a une notablement plus faible, donc cela pollue moins. Le poisson représente une partie importante de notre régime alimentaire mais cette partie peut encore augmenter, ce qui serait une bonne chose puisque nous savons qu'il est bon pour notre santé. Il peut réduire nos risques de cancer, de maladie cardiaque et l'obésité. En fait, notre PDG Andy Sharpeless, qui est à l'origine de ce concept, aime dire que le poisson est la protéine parfaite. Andy parle aussi du fait que le mouvement pour la conservation de nos océans a pris plus d'importance que le mouvement pour la conservation du territoire, et dans la conservation du territoire, nous avons un problème de conflit entre la biodiversité et la production alimentaire. Il est nécessaire de détruire des forêts, habitats de la biodiversité, pour avoir des champs où faire pousser le maïs qui nourrit les gens. Il y a donc constamment des réactions dans des sens opposés. Il y a constamment une décision difficile à prendre entre deux choses très importantes : maintenir la biodiversité et nourrir la population. Mais avec les océans, il n'y a pas cette guerre-là. Dans les océans, la biodiversité n'est pas en guerre avec l'abondance. En fait, elles vont de pair. Lorsque nous œuvrons pour la biodiversité, nous obtenons l'abondance, et c'est important dans l'optique de nourrir la population. Cependant il y a un piège* (catch=pêche), quelqu'un a compris ? (Rires)
Now, there's a catch.
Didn't anyone get that? (Laughter)
La pêche illégale.
Illegal fishing. Illegal fishing undermines the type of sustainable fisheries management I'm talking about. It can be when you catch fish using gears that have been prohibited, when you fish in places where you're not supposed to fish, you catch fish that are the wrong size or the wrong species. Illegal fishing cheats the consumer and it also cheats honest fishermen, and it needs to stop. The way illegal fish get into our market is through seafood fraud. You might have heard about this. It's when fish are labeled as something they're not. Think about the last time you had fish. What were you eating? Are you sure that's what it was? Because we tested 1,300 different fish samples and about a third of them were not what they were labeled to be. Snappers, nine out of 10 snappers were not snapper. Fifty-nine percent of the tuna we tested was mislabeled. And red snapper, we tested 120 samples, and only seven of them were really red snapper, so good luck finding a red snapper.
La pêche illégale sape la gestion durable des pêcheries dont je vous parle. Ça concerne les poissons attrapés au moyen de matériel qui a été interdit, dans des endroits où la pêche est interdite, les poissons qui ne sont pas de la bonne espèce ou du bon calibre. La pêche illégale trompe le consommateur et les honnêtes pêcheurs, ça doit prendre fin. Les poissons issus de la pêche illégale sont commercialisés au travers de la fraude aux produits de la mer. Vous avez peut-être entendu parler de ceci. La fraude aux produits de la mer désigne les poissons qui ont un label qui ne leur correspond pas. Pensez à la dernière fois où vous avez mangé du poisson. Que mangiez-vous ? Êtes-vous sûr de ce que c'était ? Parce que nous avons testé 1300 échantillons différents de poisson et environ un tiers n'étaient pas correctement labellisés. Parmi les vivaneaux, 9 sur 10 n'en étaient pas. 59% du thon que nous avons testé n'était pas correctement labellisé. Nous avons testé 120 échantillons de rouget et seulement 7 d'entre eux en étaient, alors bonne chance pour trouver du rouget. La chaîne d'approvisionnement des produits maritimes est très complexe
Seafood has a really complex supply chain, and at every step in this supply chain, there's an opportunity for seafood fraud, unless we have traceability. Traceability is a way where the seafood industry can track the seafood from the boat to the plate to make sure that the consumer can then find out where their seafood came from.
et à chaque étape de cette chaîne d'approvisionnement, il y a une occasion pour de la fraude sur les produits de la mer, à moins qu'il n'y ait traçabilité. La traçabilité est un procédé permettant à l'industrie de la mer de suivre à la trace des produits de la mer, du bateau à l'assiette, afin d'être certain que le consommateur puisse se renseigner sur la provenance des produits. C'est une chose vraiment importante.
This is a really important thing. It's being done by some in the industry, but not enough, so we're pushing a law in Congress called the SAFE Seafood Act, and I'm very excited today to announce the release of a chef's petition, where 450 chefs have signed a petition calling on Congress to support the SAFE Seafood Act. It has a lot of celebrity chefs you may know -- Anthony Bourdain, Mario Batali, Barton Seaver and others — and they've signed it because they believe that people have a right to know about what they're eating.
Ça a été fait par certains dans l'industrie, mais pas par assez, donc nous amenons une loi devant le Congrès appelée Traité de sûreté des produits de la mer et je suis très excitée aujourd'hui d'annoncer la publication d'une pétition de chefs, que 450 chefs ont signée pour appeler le Congrès à encourager le Traité de sûreté des produits de la mer. Ça implique beaucoup de chefs célèbres que vous connaissez peut-être - Anthony Bourdain, Mario Batali, Barton Seaver et bien d'autres - et ils ont signé la pétition parce qu'ils croient que les gens ont le droit de savoir ce qu'ils mangent. (Applaudissements)
(Applause)
Fishermen like it too, so there's a good chance we can get the kind of support we need to get this bill through, and it comes at a critical time, because this is the way we stop seafood fraud, this is the way we curb illegal fishing, and this is the way we make sure that quotas, habitat protection, and bycatch reductions can do the jobs they can do.
Les pêcheurs apprécient ce Traité, il y a donc une bonne chance que nous ayons le soutien nécessaire à faire passer cette loi et c'est un moment crucial, parce que c'est de cette façon que nous arrêtons la fraude aux fruits de mer, que nous freinons la pêche illégale, et que nous nous assurons que des quotas, la protection de l'habitat, et une diminution des prises accessoires accomplissent le travail dont elles sont capables.
We know that we can manage our fisheries sustainably. We know that we can produce healthy meals for hundreds of millions of people that don't use the land, that don't use much water, have a low carbon footprint, and are cost-effective. We know that saving the oceans can feed the world, and we need to start now.
Nous savons que nous pouvons gérer durablement nos pêcheries. Nous savons que nous pouvons produire des repas équilibrés pour des centaines de millions de personnes en n'ayant besoin ni de territoire, ni de beaucoup d'eau douce, en ayant une empreinte carbone faible, et en étant rentable. Nous savons que sauver les océans peut permettre de nourrir le monde, et nous devons commencer maintenant.
(Applause)
(Applaudissements)
Thank you. (Applause)
Merci.