Welcome to Africa! Or rather, I should say, welcome home. Because this is where it all really began, isn't it? Looking at fossils dating back several millions of years -- it all points to evidence that life for the human species as we know it began right here. We are on an amazing journey the next four days. You're going to hear stories of "Africa: The Next Chapter." Fantastic tales, anecdotes from speakers. But I want to turn that upside down for a moment, and get something out on the table and clear the air so to say. What's the worst thing you've ever heard about Africa? And this is not a rhetorical question. I actually want answers from you. Go for it! The worst. Famine. Corruption. More. Genocide. AIDS. Slavery. That's enough.
Bienvenue en Afrique! Ou mieux encore, je devrais dire, bienvenue chez vous. Parce que c'est ici où tout a réellement commencé, n'est ce pas? En regardant les fossiles datant de plusieurs millions d'années-- tout met à l'évidence que la vie de l'espèce humaine telle que nous la connaissons a commencé ici. Nous serons dans un voyage incroyable pendant les quatre prochains jours. Vous allez entendre des histoires sur l'Afrique: Le Chapitre Suivant. Des contes fantastiques et des anecdotes d'orateurs. Mais je voudrais commencer par quelque chose de différent, et mettre sur la table quelques chose afin d'assainir l'air, pour ainsi dire. Quelle est la pire chose que vous ayiez entendue à propos de l'Afrique? Et ceci n'est pas une question rhétorique En fait, je veux écouter vos réponses. Allez-y! La pire Famine. Corruption. Quoi d'autre. Génocide. SIDA. Esclavage. Ca suffit.
We've all heard these things. But this is about Africa, the story we have not heard. The stories that we want to know, and the stories that do exist about positive tales. A part of my talk is going to be about investment opportunities that exist on this continent, to separate the rhetoric from the reality, the fact from the fiction. To go to the actual data and statistics that exist about the actual things that are happening on the ground that make Africa a realistic investment opportunity and option for you. So let's get going because Africa, to some degree, is on a turnaround. A turnaround in terms of how it manages its image, and how it takes control of its own destiny. And turnarounds are part and parcel of what I have focused on for most of my professional career. And it all started almost a decade ago, as a young consultant at McKinsey & Company at their first African office in Johannesburg.
Nous avons tous entendu ces choses. Mais ceci est à propos de l'Afrique, l'histoire que nous n'avons pas connue. Les histoires que nous voulons connaître. et les histoires positives qui existent Une partie de ma conférence va porter sur les opportunités d'investissement qui existent sur ce continent. Afin de distinguer la rhétorique de la réalité, les faits de la fiction. Pour accéder aux données et statistiques réelles qui existent sur les choses actuelles qui se passent sur le terrain qui font de l'Afrique une opportunité d'investissement réaliste et une option ajoutée pour vous. Alors allons-y parce que l'Afrique, dans une certaine mesure, est à un revirement. Un revirement en termes de comment elle gère son image, et de la façon dont elle contrôle son propre destin. Et les redressements constituent les parties essentielles sur lesquelles je me suis concentrées durant la majeure partie de ma carrière professionnelle Et tout a commencé dix ans auparavant, en étant un consultant à McKinsey et Company dans leur premier bureau Africain à Johannesburg.
And there we worked with leading CEOs on African issues, and African companies on turnarounds, making the companies not just the best in Africa but the best globally. But I really formalized this focus on turnarounds when I was completing my MBA in the United States. It all began with a fantastic phone call. It was from Rosabeth Moss Kanter, Harvard Business School guru and a professor of mine. And she said, "I want to write a case, Euvin -- a case on a public-sector leader that has lessons for the corporate world." And the leader that came to mind was Nelson Mandela. Because Nelson Mandela, as he took over power as the first democratically-elected president of South Africa, faced a situation of a country that could have slid into the abyss of chaos. But he started the country on a path of a positive cycle.
Et là nous avons travaillé avec des PDG majeurs sur les questions africaines, et les compagnies africaines en mutation -- faisant de ces compagnies non seulement les meilleures en Afrique, mais les meilleures au monde. Mais j'ai réellement formalisé cette discussion sur les transformations lorsque je préparais mon MBA aux Etats-Unis. Tout a commencé après un appel téléphonique incroyable. C'était un appel de la part de Rosabeth Moss Kanter, Maître à penser et une de mes professeurs à Harvard Business School. Et elle a dit: "Je voudrais écrire un cas, Euvin-- un cas sur un leader du secteur public qui a des leçons pour le monde de l'entreprise. " Et le leader qui m'était venu à l'esprit était Nelson Mandela. Parce que Nelson Mandela, lorsqu'il a pris le pouvoir comme étant le premier président démocratiquement élu d'Afrique du Sud, a eu à faire face à un pays qui aurait pu glissé dans l'abîme du chaos. Mais il a commencé à diriger le pays sur un chemin d'un cycle positif.
Now the case, "Nelson Mandela: Change Leader," became part of the research base for a chapter in Rosabeth's new book called "Confidence." And "Confidence" became a New York Times bestseller and topped Business Week's hardcover bestseller list. And why I tell you this story is because later, when I was interviewed on SABC Africa, on a pan-African broadcast, they asked, "What is your key lesson, or the key thing you enjoy the most?" -- because it was a huge privilege to be part of such a project. The lesson from that was that it was Africa -- an African story -- that was used to share news with the rest of the world of what the benchmark can be for corporate turnarounds. Africa was being used as a success story!
Maintenant l'étude de cas, "Nelson Mandela: Leader du changement," est devenue une base de recherche pour un chapitre dans le nouveau livre de Rosabeth appelé "Confiance". Et "Confiance" est devenu un best-seller du New York Times et tête de liste des best-sellers de Business Week. Et je vous raconte cette histoire parce que plus tard, lorsque j'ai été interviewé sur SABC Afrique, sur la chaîne pan-Africane, ils m'ont demandé, "Quelle est votre leçon clé, ou l'élément clé que vous appréciez le plus?" -- parce que c'était un privilège énorme de faire partie d'un projet de la sorte. La leçon a tiré est que c'était l'Afrique, une histoire Africaine, qui avait été utilisée afin de partager les informations avec le reste du monde pour ce que le point de référence peut être pour les redressement d'entreprises. L'Afrique avait été utilisée comme une success story!
So I want to share with you a personal story about a turnaround or a transformation. And that has to do with me because in 1994, I packed a few things into a backpack and headed off for a year of travel in the middle of my university career. You should have seen my parents' reaction!
Donc je voudrais partager une expérience personnelle avec vous au sujet d'un changement ou une transformation. Et cela a un rapport avec moi même. Parce que, en 1994, j'ai emballé quelques affaires dans un sac à dos et je suis parti pour un voyage d'une année au milieu de mon cursus universitaire. Vous auriez du voir la réaction de mes parents!
(Laughter)
(Rires)
But very soon, I found myself from the southern part of Africa, in South Africa -- at the very north, in Egypt. And I sought out the most remote places. I went to the Siwa Oasis. That was one of my stops. And the Siwa Oasis is famous for several things, but the key thing is that it was the place that Alexander the Great went to when he wanted to find out what his destiny had in store for him. And legend has it that Alexander trekked through this desert. Half his battalion was wiped out in the sandstorm. And myth says that he had an audience with the oracle, and it foretold his destiny of greatness. This was 300 BC. So Africa had long been seen as a place to go to for answers.
Mais très vite, je me suis retrouvé dans la partie sud de l'Afrique -- en Afrique du Sud -- à la partie extrême nord, en Egypte. Et j'ai cherché les endroits les plus insolites. Je suis allé à l'Oasis de Siwa -- Ceci était un de mes arrêts. Et l'Oasis de Siwa est célèbre pour plusieurs choses, mais la chose clé est parce que c'était l'endroit où est allé Alexandre le Grand lorsqu'il a voulu savoir ce que son destin lui réservait. Et d'après la légende Alexandre a parcouru ce désert. La moitié de son bataillon a été détruit lors d'une tempête de sable. Et le mythe dit qu'il avait une audience avec l'oracle, et qu'il prédit son destin de grandeur. Ceci était en 300 avant JC. Ainsi, l'Afrique a longtemps été considérée comme l'endroit où aller pour obtenir des réponses.
Now, the thing I remember about Siwa was the magical view of the sky at night. With no natural light source, Siva is one of these amazing places that when you look up you see a perfect tapestry. Fast forward to 2002. I'm sitting in Cambridge, Massachusetts at the Healthcare Development Conference. And I see the same picture, but from the opposite side. A satellite picture looking down at the earth. And it was that picture that made such a profound impact on me because I'll never forget it. I remember the very moment. And I wanted to share that image with you of what I saw at that point. The first thing that I saw was North America at night -- glowing, in all its glory. A warm feeling. Light.
Maintenant, la chose dont je me souviens à propos de Siwa était la vue magique du ciel la nuit. Sans source de lumière naturelle, Siwa est l'un de ces endroits magnifiques où lorsque vous levez les yeux vous voyez une tapisserie parfaite. Avance rapide jusqu'en 2002. j’ai assisté à Cambridge, Massachussetts à la conférence sur le Développement des Soins de Santé. Et je vois la même image, mais du côté opposé. Une image satellite regardant vers la terre. Et c'est cette image qui a fait un impact profond sur moi parce que je ne l'oublierai jamais. Je me souviens de ce moment très précis. Et je veux partager avec vous cette image de ce que j'ai vu à ce moment. La première chose que j'ai vu a été l'Amérique du Nord pendant la nuit -- lumineuse, dans toute sa splendeur. Une sensation de chaleur. Lumière.
And then I saw it -- Africa. Quite literally the "Dark Continent." And while Africa may be dark, the thing that brought the message home to me was that this is the challenge we are facing, but it's also the opportunity. Because whilst Africa may be dark -- other than the few specks that exist north and in the south and other areas -- it's aglow with the light in the hearts of the millions of people that are there. Entrepreneurs, dynamic people, people with hope. It was George Kimble, the geographer, who said that, "The only thing dark about Africa is our ignorance of it." So let's start shedding light on this amazing eclectic continent that has so much to offer.
Et puis je l'ai vu -- L'Afrique. Littéralement le «Continent Noir». Et bien que l'Afrique peut être sombre, la chose qui a était la plus poignante était que c'est le défi auquel nous faisons face mais c'est aussi une opportunité. Parce que tandis que l'Afrique est sombre -- mis à part les quelques tâches de lumière qui existent au nord, au sud et dans quelques autres régions -- c'est rayonnant de lumière dans les cœurs des millions de personnes qui sont là bas. Entrepreneurs, personnes dynamiques, personnes pleines d'espoir. C'était George Kimble, le géographe, qui a dit que, "La seule chose obscure sur l'Afrique est notre ignorance sur celle-ci" Commençons donc par faire de la lumière pour cet extraordinaire continent éclectique qui a beaucoup à offrir.
Let's start unpacking it. Africa is the second-largest continent, a landmass second from Asia. It also is the second most populated continent, with 900 million people. In fact -- coming back to the land mass -- Africa is so big that you could fit in the continental United States, China, and the entire Europe into Africa, and still have space. Africa is home to over 1,000 languages -- 2,000 is another estimate that's out there -- with over 2,000 languages and dialects. But you could say, "Invest in Africa in over 1,000 languages, and it wouldn't make a difference." What does the data say? As an investment banker, I'm in the cross-flow of information and the changes that are taking place in capital markets. So I want to share with you some of these bellwether signals, or signs, and winds of change that are sweeping this continent.
Commençons à le déballer. L'Afrique est le second plus grand continent au monde, une large terre, après l'Asie. C'est aussi le second continent le plus peuplé, avec 900 millions de personnes. En effet -- pour revenir à la masse terrestre-- l'Afrique est tellement grande que vous pouvez caser les Etats-Unis, la Chine et l'Europe entière dans l'Afrique, et encore avoir de l'espace. L'Afrique est le foyer de plus de 1 000 langues -- 2 000 est une autre estimation qui existe -- avec plus de 2 000 langues et dialectes. Mais vous pouvez dire, "Investir en Afrique dans plus de 1 000 langues, et ça ne ferait pas une différence." Que disent les données? En tant que banquier d'investissement, je suis au carrefour de l'information et les changements qui sont en train de se mettre en place dans les marchés de capitaux. Donc je voudrais partager avec vous certains de ces signaux, ou ces signes, et les changements qui soufflent sur ce continent.
So let's start on that. And let's start at the high level, on the macro-factors. Inflation, in general, is coming down across Africa -- that's the first sign -- in many countries reaching double-digit figures. So let's start looking at some of those. I call it my Z.E.N. cluster. Zambia: from 2004 to 2006, moves from the 18 percent in inflation to the nine percent. Egypt: from the 16 percent to about 8.4 percent. Nigeria: a similar situation, from the 16 percent to the eight percent. Single digits. More fascinating, you have other countries -- South Africa, Mauritius, Namibia -- all in single digits. But that's just part of the story. You have a similar trend with currencies -- currencies going through an extreme time of stability. But that's looking at the big picture. And the first myth to dispel is that Africa is not a country. It's made up --
Alors commençons par là. Et commençons par les choses importantes, les macro-facteurs. L'inflation, en général, est en baisse en Afrique -- ceci est le premier signe -- plusieurs pays atteignent des résultats à deux chiffres. Donc commençons à en voir quelques-uns de près. Je l'appelle mon panier Z.E.N. La Zambie: de 2004 à 2006, le taux d'inflation passe de 18 pour cent à 9 pour cent. L'Egypte: de 16 pour cent à presque 8,4 pour cent. Le Nigeria, une situation similaire: de 16 pour cent à 8 pour cent. Des nombres d'un seul chiffre Plus fascinant, il y a d'autres pays -- L'Afrique du Sud, l'île Maurice, la Namibie -- tous en un seul chiffre. Mais ceci est qu'une partie de l'histoire. Vous avez une tendance similaire avec les devises -- des devises passant par des moments d'extrême stabilité. Mais c'est regarder à la vision d'ensemble. Et le premier mythe à dissiper est que l'Afrique n'est pas un pays. L'Afrique est composée...
(Applause)
(Applaudissements)
It's made up of 53 different countries. So the very definition -- to say "invest in Africa" is a no-go. It's meaningless. Each country has a unique value proposition. You can make money, you can lose money in Africa. But opportunities, boy oh boy, they exist. And this is what today is about -- it's about discussing those very opportunities. So let's start getting into the countries and into the specific material and data. I was recently elected, as Emeka mentioned, as the President of the South African Chamber of Commerce in America. And I'm very proud and happy to be in that role because it is a fascinating position to be in. To hear this dialogue that's just increasing in tenor and velocity, of decisions about trade and companies wanting to come. So the first port of call: let's talk a little bit about South Africa. But not the South Africa we always talk about -- the gold, the minerals, the First World infrastructure -- a bit about the other side of it.
est composée de 53 pays différents. Donc la pure définition -- de dire "investir en Afrique" -- est un non-droit. ça n'a aucun sens. Chaque pays a une proposition de valeur unique. Vous pouvez gagner ou perdre de l'argent en Afrique. Mais les opportunités existent Et c'est pour cette raison qu'on est là aujourd'hui -- afin de discuter de ces opportunités précises. Donc commençons par s'intéresser aux pays et aux matériaux et données spécifiques. J'ai été récemment élu, comme mentionnait Emeka, comme Président de la Chambre de Commerce de l'Afrique du Sud aux Etats-Unis d'Amérique. Et je suis très fier et heureux d'avoir ce rôle parce que c'est une position fascinante. D'écouter ce dialogue qui vient juste d'accroître en vélocité, des discussions à propos de commerce et des compagnies voulant devenir. Ainsi, le premier port d'escale: Parlons un peu de l'Afrique du Sud. Mais on ne parlera pas tout le temps de l'Afrique du Sud -- l'or, les minéraux, la première infrastructure mondiale -- un peu de choses différentes.
For example, South Africa was recently voted as the top destination for the top 1,000 UK companies for offshore call-centers. Same language, timeline, et cetera. Makes sense. Other headlines that have recently reached South Africa were Bain Capital and KKR, the big boys of private equity. Headline in South Africa: "They have landed." Quite ominous. But what were they there for? To acquire assets. Bing Capital's acquisition of Edcon, a large retailer, is testimony to the confidence they are starting to place in the economy. Because it is actually a long-term play. Being a retailer, it is a play on the belief that this middle-class that's growing will continue to grow, that the boom and the confidence in consumer spending will continue. But the story of Africa, and my focus, is beyond South Africa because there's so much happening. Undoubtedly, Nigeria is clearly a hot spot. Challenges -- and we will hear a lot about Nigeria in these four days.
Par exemple: L'Afrique du Sud a été récemment élue comme étant la première destination des 1000 meilleures compagnies du Royaume Uni pour les centres d'appel off-shore. Même langue, fuseau horaire, etc. Logique. D'autres titres qui ont récemment atteint l'Afrique du Sud étaient Bain Capital et KKR, les grands de fonds propres. Les titres en Afrique du Sud: «Ils ont débarqué." Tout à fait inquiétant. Mais pourquoi sont-ils là bas? Afin d'acquérir des fonds. L'acquisition de Edcon, un grand détaillant, par Bing Capital est un témoignage de la confiance qu'ils ont commencé à placer dans l'économie. Parce que c'est actuellement une longue partie. Être un détaillant, est une croyance que cette classe moyenne en pleine croissance va continuer à accroître, que l'essor et la confiance dans les dépenses des ménages vont se poursuivre. Mais l'histoire de l'Afrique, et mon intérêt, est au-delà de l'Afrique du Sud, Car il y a tellement de choses qui se passent. Sans aucun doute, le Nigeria est clairement intéressant. Défis -- et nous allons beaucoup apprendre à propos du Nigeria durant ces quatre jours.
But looking at Goldman Sachs' work -- we had the famous BRIC Report. The new report, "The Next Eleven," highlights that by 2020 Nigeria is going to be amongst the top 10 economies in the world. It's an investment opportunity. Think about that. Is anyone -- our banks, our investors -- seriously thinking about going to Nigeria? If you haven't, why not? What's going on in Nigeria? A couple of things. I want to talk about it from the perspective of capital markets. Bellwether signs again. Guarantee Trust Bank recently issued the first Euro Bond out of Africa, and this excludes South Africa. But the first Eurobond, the raising of international capital offshore, off its own balance sheet, without any sovereign backing -- that is an indication of the confidence that is taking place in that economy. Without any sovereign backing, a Nigerian company raising capital offshore. It's just a sign of things to come.
Mais en regardant les travaux de Goldman Sachs - nous avons lu le fameux rapport BRIC. Le nouveau rapport, "le N-11", souligne que d'ici 2020 le Nigeria va être parmi les 10 premières économies du monde. C'est une opportunité d'investissement. Pensez à ceci. Est-ce-que quelqu'un -- de nos banques, de nos investisseurs -- est sérieusement en train de penser à aller au Nigeria? Sinon, pourquoi pas? Qu'est-ce-qui se passe au Nigeria? Plusieurs choses. Je veux parler de ça dans la perspective des marchés de capitaux. Encore un indicateur de tendance. Guarantee Trust Bank a récemment crée la première euro-obligation en dehors de l'Afrique, en excluant l'Afrique du Sud. Mais la première euro-obligation, l'enregistrement de capitaux internationaux off shore, hors de son propre bilan, sans aucune couverture -- ceci est une indication de la confiance qui est en train de se mettre en place dans l'économie. Sans aucune couverture, une compagnie nigériane soulevant un capital offshore. C'est juste un signe des choses à venir.
Looking at the oil industry, Africa provides 18 percent of the U.S.'s oil supply, with the Middle East just 16 percent. It's an important strategic partner. Let's put Nigeria in perspective. 2.2 to 2.4 million barrels of oil a day -- the same league as Kuwait, the same league as Venezuela. But with Africa, let's start being careful about this. And Emeka and I have had these discussions. We have to move away from what's called "the curse of the commodities." Because it's not about oil, it's not about commodities. For Africa to truly be sustainable, we have to move beyond to other industries.
En se penchant à l'industrie du pétrole, l'Afrique procure 18 pour cent de l'approvisionnement en pétrole des Etats-Unis, plus que le moyen orient avec juste 16 pour cent. C'est un partenaire stratégique important. Mettons le Nigeria en perspectives. De 2,2 à 2,4 millions de barils par jour. La même ligue que le Koweït. La même ligue que le Venezuela. Mais avec l'Afrique, commençons à être prudents à propos de ceci. Et Emeka et moi avons eu ces discussions. Nous devons nous éloigner de ce qui est appelé "la malédiction des marchandises." Parce que il ne s'agit pas de pétrole, il ne s'agit pas de marchandises. Pour l'Afrique pour être vraiment durable, nous devons aller au-delà, à d'autres industries.
So let's unpack those very quickly, and I'm going to move through these very, very, very fast because I can see that clock counting down. What else is going on there? Egypt. Egypt is launching a first large industrial zone -- 2.8 billion investment. The announcement just came out the last few weeks. Close to the Mediterranean, near Alexandria -- textiles, petrochemicals. It's being managed by a Singaporean-based management company. So they want to emerge as an industrial powerhouse across the industries -- away from oil.
Donc commençons à déballer ceci rapidement, et je vais passer à travers ceci très, très, très vite, parce que je peux voir le compte à rebours à travers la montre. Que se passe-t-il là? L'Egypte. L'Egypte se lance dans un projet d'une large zone industrielle -- un investissement de 2,8 milliards. L'annonce est sortie quelques semaines auparavant. Près de la Méditerranée, à côté d'Alexandrie -- textiles, pétrochimies. Ce projet est géré par une société de gestion basée à Singapour. Ils veulent donc émerger comme une puissance industrielle. dans différentes industries -- mis à part le pétrole.
Let's look at agriculture. Let's look at forestry. What's going on there? In Tanzania last week, we had the launch of the East African Organic Produce Standard. Again, gathering together farmers, gathering together stakeholders in East Africa to get standards for organic produce. Better prices. It ties in with small-scale farmers in terms of no pesticides, no fertilizers. Again, opportunity to tackle markets to get that higher price. Uganda: the New Forest Company, replanting and redeveloping their forests. Why is that important? As the energy needs are met and electricity is needed [we will need] poles for rolling out electricity. But here is the sweetener in the deal. They're going to be tapping into carbon credits. Let's go back to Nigeria. The banking sector has undergone tremendous transformation, from over 80 banks to 25 banks. Strengthening of the system. But what's going on there? Only 10 percent of the country is banked. The largest population in Africa is in Nigeria. 135 million-plus people. Think about that. There are only 700 ATMs in the country. Opportunity.
Regardons l'agriculture. Regardons la sylviculture. Que se passe-t-il là bas? En Tanzanie la semaine dernière, nous avons eu le lancement de la Standardisation des Produits bio de l'Afrique de l'Est. Encore une fois, rassembler les agriculteurs, rassembler les parties intéressées en Afrique de l'Est pour obtenir des normes standards pour des produits bio. Meilleurs prix. Ces normes groupent les fermiers à petite échelle en termes d'aucun pesticide, aucun engrais. Encore une fois, une opportunité pour aborder le marché et obtenir ce prix élevé. Ouganda: la Nouvelle Compagnie Forestière, replantant et redéveloppant leurs forêts. Pourquoi ceci est important? Comme les besoins d'énergie sont respectés et l'électricité est nécessaire [nous aurons besoin] de pôles pour produire de l'électricité. Mais la cerise sur le gâteau dans cette affaire. est qu'ils vont profiter de crédits carbone. Retournons au Nigeria. Le secteur bancaire a subi une transformation considérable, de plus que 80 banques à 25 banques. Renforcement du système. Mais que se passe-t-il là bas? Uniquement 10 pour cent de la population utilisent les services de la banque. La plus grande population en Afrique est au Nigeria. 135 millions d'habitants. Pensez à ça. Il y a uniquement 700 de distributeurs d'argent bancaire dans le pays. Opportunité.
The same for telecoms across the country. Now let's look at the continent as a whole. People look at the roads, for example, and they'd say, "Angola: 90 percent of roads are untarred. Ah, problem!" It's more expensive to transport goods. Prices of goods go up, inflation is affected. Nigeria: 70 percent of roads are untarred. Zambia: 80 percent. In general, more than 50 percent of roads are untarred. This is an opportunity! Energy needs -- it's an opportunity. So what are the signs that things are fundamentally changing? Let's look at the stock markets in Africa. If I had to ask you, "In 2005 what was the best performing stock market or stock exchange in the world?" Would Egypt come to mind? In 2005, the Egyptian stock exchange returned over 145 percent. What's going on in some of the other countries? Let's look at some 2006 numbers. Kenya: over 60 percent. Nigeria: over 40 percent. South Africa: in the 20 percents. High ones. These are the trends that are taking place. But in any investment decision, the key question is, "What is my alternative investment?"
De même pour la télécommunication dans le pays. Maintenant regardons au continent dans son ensemble. Les gens regardent les routes, par exemple, et voudraient dire, "L'Angola: 90 pour cent des routes ne sont pas goudronnés. Ah, problème!" C'est plus cher de transporter les biens. Les prix des biens augmentent. l'inflation est affectée. Le Nigeria: 70 pour cent des routes ne sont pas goudronnés. La Zambie: 80 pour cent. En général, plus de 50 pour cent des routes ne sont pas goudronnés. C'est une opportunité! Un besoin d'énergie -- C'est une opportunité. Alors, quels sont les signes qui prouvent que les choses changent radicalement? Regardons aux marchés financiers en Afrique. Si j'avais à vous demander, "En 2005 quel a été la meilleure performance d'un marché financier ou d'une bourse dans le monde?" Est-ce que l'Egypte vous viendrait à l'esprit? En 2005, le marché financier -- échange de biens -- Egyptien a tourné 145 pour cent. Qu'est-ce qui se passe dans certains des autres pays? Regardons à quelques résultats de 2006. Le Kenya: plus que 60 pour cent. Le Nigeria: plus que 40 pour cent. L'Afrique du Sud: Dans les 20 pour cent. Nombres élevés. Ce sont les tendances qui sont en train de se mettre en place. Mais dans n'importe quelle décision, la question clé est, "Quel est mon alternative d'investissement?"
Because in Africa today, we are competing globally for capital. And global capital is agnostic -- it has no loyalties. There's an overhang of capital in the U.S., and the key is yield pickup. What Africa is providing is a diversification play, and also opportunities for yield pickup for the investor that's aware of what he or she is doing. Now, when looking at Africa vis-a-vis other things, and countries in Africa vis-a-vis other things, comparisons become important. 10 years ago there, were very few countries that received sovereign ratings from the Standard & Poors, Moody's and Fitch's. Today, 16 African countries and growing have sovereign country ratings. What does this mean? Take Nigeria again: double B-minus -- in the league of Ukraine and Turkey. Immediately we have a comparison. The backbone of making investment decisions for global holders of capital. Some other figures. South Africa: triple B-plus. Botswana: A-plus. Bakino Faso: B-minus. And so on.
Parce que aujourd'hui en Afrique, nous sommes en concurrence au niveau mondial pour les capitaux. Et le capital global est agnostique - il n'a pas de loyauté. Il y a un excédent de capitaux aux États-Unis, et la clé est la reprise des rendements. L'Afrique offre est un jeu de diversification, et aussi des opportunités pour la remontée des rendements pour l'investisseur qui est conscient de ce qu'il est en train de faire. Maintenant en regardant l'Afrique vis-à-vis d'autres choses, et des pays d'Afrique vis-à-vis d'autres choses, la comparaison devient importante. 10 ans auparavant, il y avait peu de pays qui recevaient des notations de souveraineté de la part de Standard & Poors, Moody's and Fitch's. Aujourd'hui, 16 pays africains ont la note souveraine. Qu'est-ce que cela veut dire? Prenons le Nigeria encore une fois: double B moins dans la même ligue que l'Ukraine et la Turquie. Nous avons une comparaison immédiate. L'épine dorsale de la prise de décisions d'investissement pour les détenteurs de capitaux mondiaux. Quelques autres résultats. l'Afrique du Sud triple B+. Le Botswana: A+ Le Burkina Faso: B moins. Et ainsi de suite.
In fact, one of the big agencies is setting up an office in Africa. Why are they doing that? Because they expect investment to follow. So one of the big bellwethers, and one of my final points I want to mention, is the interesting thing I read is that CNBC has launched their first African channel. Why is CNBC doing this? It's the 24-hour rolling African news channel. They're doing it because they are expecting things to happen. Me and you, the investments we are going to be making, the investments the world is going to be making -- that's the 24-hour news channel dedicated to Africa. So that's the change that's coming down the pipeline.
En effet, une des grandes agences va ouvrir un bureau en Afrique. Pourquoi font-ils cela? Parce qu'ils s'attendent que les investissements vont suivre. Ainsi l'un des indices leader, et un de mes derniers points que je tiens à mentionner, est la chose importante que j'ai lu: que CNBC avait lancé leur première chaine Africaine. Pourquoi CNBC est en train de faire ceci? C'est la chaine Africaine non stop d'information. Ils le font parce qu'ils s'attendent que des choses vont se produire. Vous et moi, les investissements que nous allons faire, les investissements que le monde va faire -- c'est la chaîne d'information de 24 heures consacrée à l'Afrique. Donc c'est le changement qui s'est mis en route.
So in conclusion, I want to turn back to that very slide that made such a deep impact on me all those years ago. This time [I'll] give you the entire picture that I saw in 2002, and ask you that when you think about what your role can be in Africa, think about your journey in terms of bringing light to this continent. Because there are amazing opportunities available. And think about the concept of transformation in the back of your mind because things can be turned around rather quickly.
En conclusion, je veux me tourner vers la diapositive précise qui a eu un impact profond sur moi durant toutes ces années. Et cette fois je vous donnerai l'image complète de ce que j'ai vu en 2002, et vous demande ceci lorsque vous pensez à quel rôle pourriez-vous avoir en Afrique., pensez à votre voyage en amenant de l'espoir à ce continent. Parce qu'il y a des opportunités extraordinaires disponibles Et pensez au concept de changement ou de développement au fond de vous même. parce que les choses peuvent changer rapidement.
In 1899, Joseph Conrad released "The Heart of Darkness," a tale of grim horror along the Congo River. If one looks carefully, on the Congo River is one of those bright lights. And that's the very Congo river generating light -- the old heart of darkness now generating light with hydro-electric power. That is a transformation in power of ideas. So the next step, over the next four days, is us exploring more of these ideas. And perchance, if you can always keep this picture in your mind, that when we convene maybe in the distant future, in 2020, that picture will look very different. Thank you.
En 1899, Joseph Conrad a publié "Au Cœur des ténèbres," un conte d'horreur sombre le long du fleuve du Congo. Si l'on regarde attentivement, sur le fleuve Congo est l'une de ces lumières. Et c'est le fleuve Congo précisément générant la lumière -- le vieux cœur des ténèbres -- en ce moment même générant de la lumière avec l'énergie hydro-électrique. C'est une transformation de la puissance des idées. Donc, la prochaine étape, au cours des quatre prochains jours, c'est nous qui allons explorer plusieurs de ces idées. Et peut-être, si vous pouviez toujours garder cette image dans votre esprit. Et lorsque nous nous réunirons peut-être dans un avenir lointain, en 2020, cette image sera très différente. Merci.
(Applause)
(Applaudissements)