Let me tell you a story.
Laissez moi vous raconter une histoire.
It's my first year as a new high school science teacher, and I'm so eager. I'm so excited, I'm pouring myself into my lesson plans. But I'm slowly coming to this horrifying realization that my students just might not be learning anything.
C'est ma première année en tant que professeur de sciences dans un lycée, et je suis très enthousiaste. Je suis si excité que je m'investis à fond dans mes projets de leçons. Mais j'en arrive à cette impression effrayante que mes étudiants pourraient ne jamais apprendre quoi que ce soit.
This happens one day: I'd just assigned my class to read this textbook chapter about my favorite subject in all of biology: viruses and how they attack. And so I'm so excited to discuss this with them, and I come in and I say, "Can somebody please explain the main ideas and why this is so cool?"
Voici ce qui est arrivé un jour : Je venais juste de demander à ma classe de lire un chapitre du manuel scolaire à propos de mon sujet favori en biologie : les virus et leurs modes d'attaque. Je suis donc si excité à l'idée d'en discuter avec eux, j'entre et je dis : "Est-ce que quelqu'un pourrait m'expliquer les idées principales et pourquoi est-ce que c'est si cool ?"
There's silence. Finally, my favorite student, she looks me straight in the eye, and she says, "The reading sucked."
Il y a eu un silence. Finalement, mon élève préférée, elle me regarde droit dans les yeux. et elle me dit : "la lecture, elle craint."
(Laughter)
Ensuite elle a expliqué. Elle a dit : "Vous savez quoi,
And then she clarified. She said, "You know what, I don't mean that it sucks. I mean I didn't understand a word of it. It's boring, who cares, and it sucks."
Je veux pas dire que ça craint. c'est juste que je n'ai pas compris un seul mot. C'est ennuyant. Euh, ça intéresse qui, ça craint. "
(Laughter)
Ces sourires compatissants
These sympathetic smiles spread all throughout the room now, and I realize that all of my other students are in the same boat, that maybe they took notes or memorized definitions from the textbook, but not one of them really understood the main ideas. Not one of them can tell me why this stuff is so cool, why it's so important.
se répandent partout dans la salle, et j'ai compris que tous mes autres élèves étaient dans le même bateau, qu'ils prenaient des notes, ou qu'ils apprenaient les définitions du manuel, mais aucun d'entre eux ne comprenait vraiment les idées principales. Aucun d'entre eux ne peut me dire pourquoi ce truc est si cool, pourquoi c'est si important.
I'm totally clueless. I have no idea what to do next. So the only thing I can think of is say, "Listen. Let me tell you a story. The main characters in the story are bacteria and viruses. These guys are blown up a couple million times. The real bacteria and viruses are so small we can't see them without a microscope, and you guys might know bacteria and viruses because they both make us sick. But what a lot of people don't know is that viruses can also make bacteria sick."
Je suis désemparé. Je n'ai aucune idée de quoi faire après. Puis la seule chose à laquelle je pense est de dire : "Ecoutez. Laissez moi vous raconter une histoire. Le personnage principal de cette histoire sont les bactéries et les virus. Ces gars sont multipliés des millions de fois. Les vraies bactéries et les vraies virus sont si petits qu'on ne peut pas les voir sans microscope, et vous les gars, vous devriez connaître les bactéries et les virus parce qu'ils vous rendent tous deux malades. Mais ce que beaucoup de gens ignorent c'est que les virus peuvent aussi rendre les bactéries malades."
Now, the story that I start telling my kids, it starts out like a horror story. Once upon a time, there's this happy little bacterium. Don't get too attached to him.
Maintenant, l'histoire que j'ai racontée aux jeunes, elle commence comme une histoire d'épouvante. Il était une fois une petite bactérie heureuse. Ne vous y attachez pas trop.
(Laughter)
Peut-être qu'elle flotte dans votre estomac
Maybe he's floating around in your stomach or in some spoiled food somewhere, and all of a sudden, he starts to not feel so good. Maybe he ate something bad for lunch. And then things get really horrible, as his skin rips apart, and he sees a virus coming out from his insides. And then it gets horrible when he bursts open and an army of viruses floods out from his insides. "Ouch" is right. If you see this, and you're a bacterium, this is like your worst nightmare. But if you're a virus and you see this, you cross those little legs of yours and you think, "We rock." Because it took a lot of crafty work to infect this bacterium. Here's what had to happen. A virus grabbed onto a bacterium and it slipped its DNA into it. The next thing is that virus DNA made stuff that chopped up the bacteria DNA. And now that we've gotten rid of the bacteria DNA, the virus DNA takes control of the cell and it tells it to start making more viruses. Because, you see, DNA is like a blueprint that tells living things what to make. So this is kind of like going into a car factory and replacing the blueprints with blueprints for killer robots. The workers still come the next day, they do their job, but they're following different instructions. So replacing the bacteria DNA with virus DNA turns the bacteria into a factory for making viruses -- that is, until it's so filled with viruses that it bursts. But that's not the only way that viruses infect bacteria. Some are much more crafty.
ou dans de la nourriture avariée quelque part, et tout à coup, elle commence à ne pas se sentir bien. Peut-être qu'elle a mangé quelque chose de mauvais pour le déjeuner, et ensuite quelque chose d'horrible se passe, pendant que sa peau se déchire, elle voit un virus sortir de ces entrailles. Ensuite ça devient horrible quand elle éclate et une armée de virus sort de son ventre. Aïe en effet. Si vous voyez ça, et que vous êtes une bactérie, c'est votre pire cauchemar. Mais si vous êtes un virus et que vous voyez ça, vous croisez vos petites jambes et vous vous dites, "On assure." Parce qu'il faut être malin et travailleur pour infecter une bactérie. Voilà ce qui s'est passé. Un virus grimpe sur une bactérie et introduit son ADN dedans. Ensuite, l'ADN du virus produit des trucs qui coupe l'ADN de la bactérie. Et maintenant qu'on est débarassé de l'ADN de la bactérie, l'ADN du virus prend le contrôle de la cellule et lui demande de fabriquer plus de virus. Parce que, vous voyez, l'ADN c'est comme un programme qui dit aux trucs vivants quoi faire. Donc c'est comme si vous alliez dans une usine de voitures et que vous remplacez les programmes avec des programmes pour des robots tueurs. Les ouvriers viennent encore le jour suivant, ils font leur boulot, mais il suivent des instructions différentes. Remplacer l'ADN de la bactérie par de l'ADN viral transforme la bactérie en usine à virus -- et ce, jusqu'à ce qu'elle soit remplie de virus et qu'elle explose. Mais ce n'est pas la seule façon qu'ont les virus pour infecter les bactéries. Certaines sont plus subtiles.
(Laughter)
When a secret agent virus infects a bacterium, they do a little espionage. Here, this cloaked, secret agent virus is slipping his DNA into the bacterial cell, but here's the kicker: It doesn't do anything harmful -- not at first. Instead, it silently slips into the bacteria's own DNA, and it just stays there like a terrorist sleeper cell, waiting for instructions. And what's interesting about this is now, whenever this bacteria has babies, the babies also have the virus DNA in them. So now we have a whole extended bacteria family, filled with virus sleeper cells. They're just happily living together until a signal happens and bam! -- all of the DNA pops out. It takes control of these cells, turns them into virus-making factories, and they all burst, a huge, extended bacteria family, all dying with viruses spilling out of their guts, the viruses taking over the bacterium. So now you understand how viruses can attack cells. There are two ways: On the left is what we call the lytic way, where the viruses go right in and take over the cells. On the [right] is the lysogenic way that uses secret agent viruses.
Quand des virus agents secrets infectent une bactérie, ils font un peu d'espionnage. Ici, avec son manteau, le virus "agent secret" introduit son ADN dans la cellule bactérienne, mais c'est là la feinte : Il ne lui fait rien de mal -- au moins au début. Au lieu de cela, il s'introduit silencieusement dans l'ADN bactérien, et il reste simplement là comme une cellule terroriste dormante, à attendre des instructions. Et ce qui est intéressant à ce propos c'est que peu importe quand la bactérie aura des bébés, les bébés auront aussi l'ADN du virus en eux. On a donc une famille de bactéries élargie remplies de cellules virales endormies. Ils vivent heureux ensemble jusqu'à ce qu'il y ait un signal et -- BAM ! -- tout l'ADN sort. Il prend le contrôle de ces cellules, les transforme en usine à virus, elles éclatent toutes, une énorme famille de bactéries, mourant toutes pendant que les virus sortent de leurs viscères, les virus prennent le pas sur les bactéries. Maintenant vous comprenez comment les virus peuvent attaquer les cellules. Il y a deux façons : Sur la gauche, c'est ce qu'on appelle la voie lytique, où les virus entrent directement et prennent le contrôle des cellules. Sur la [droite] c'est la voie lysogénique qui utilise les virus agents secrets.
So this stuff is not that hard, right? And now all of you understand it. But if you've graduated from high school, I can almost guarantee you've seen this information before. But I bet it was presented in a way that it didn't exactly stick in your mind.
Ce truc n'est pas si difficile, non ? Vous l'avez tous compris maintenant. Mais si vous êtes allés au lycée, je peux vous assurer que vous l'aviez déjà vu avant. Mais je parie que tel que c'était présenté
So when my students were first learning this,
ça n'a pas vraiment marqué votre esprit.
why did they hate it so much? Well, there were a couple of reasons.
Donc quand mes étudiants apprenaient ce truc au début, pourquoi l'ont-il tant détesté ? Et bien, il y a quelques raisons à cela.
First of all, I can guarantee you you that their textbooks didn't have secret agent viruses, and they didn't have horror stories. You know, in the communication of science, there is this obsession with seriousness. It kills me. I'm not kidding. I used to work for an educational publisher, and as a writer, I was always told never to use stories or fun, engaging language, because then my work might not be viewed as "serious" and "scientific." I mean, because God forbid somebody have fun when they're learning science. So we have this field of science that's all about slime and color changes. Check this out. And then we have, of course, as any good scientist has to have ... explosions! But if a textbook seems too much fun, it's somehow unscientific.
Tout d'abord, je vous assure que leurs manuels n'avaient pas de virus agent secret, ni d'histoire effrayante. Vous savez, dans la transmission du savoir scientifique il y a cette obsession du sérieux. Ca me tue. Je ne plaisante pas. J'ai travaillé pour un éditeur de manuel, et en tant qu'écrivain, on me disait toujours de ne jamais utiliser d'histoire de plaisanterie, de langage séduisant, parce que mon travail pourrait ne pas être pris "au sérieux" et comme "scientifique". N'est-ce pas ? Je veux dire, parce que Dieu interdit à quelqu'un de s'amuser quand on étudie les sciences. Donc nous avons ce domaine scientifique qui concerne les gelées, et les changements de couleurs. Regardez. Après nous avons, bien sûr, comme tout bon scientifique, des explosions ! Mais si un manuel paraît trop amusant, ce serait en quelque sorte non-scientifique.
Now another problem was that the language in their textbook was truly incomprehensible. If we want to summarize that story that I told you earlier, we could start by saying, "These viruses make copies of themselves by slipping their DNA into a bacterium." The way this showed up in the textbook, it looked like this: "Bacteriophage replication is initiated through the introduction of viral nucleic acid into a bacterium." That's great, perfect for 13-year-olds.
Maintenant un autre problème était que le langage dans leurs manuels était vraiment incompréhensible. Si on veut résumer l'histoire que je vous ai racontée plus tôt, on pourrait commencer en disant quelque chose comme : "Ces virus font des copies d'eux-mêmes en introduisant leur ADN dans une bactérie." La façon dont c'était présenté dans le manuel ressemblait à ça : "La réplication du bactériophage est initialisée grâce à l'introduction d'un acide nucléique viral dans une bactérie." C'est génial, parfait pour des ados de 13 ans.
But here's the thing: There are plenty of people in science education who would look at this and say there's no way that we could ever give that to students, because it contains some language that isn't completely accurate. For example, I told you that viruses have DNA. Well, a very tiny fraction of them don't. They have something called RNA instead. So a professional science writer would say, "That has to go. We have to change it to something much more technical." And after a team of professional science editors went over this really simple explanation, they'd find fault with almost every word I've used, and they'd have to change anything that wasn't serious enough, and they'd have to change everything that wasn't 100 percent perfect. Then it would be accurate, but it would be completely impossible to understand. This is horrifying.
Mais voilà. Il y a plein de gens dans le domaine de l'enseignement scientifique qui regarde cela et se disent qu'il est impossible de donner ça aux étudiants, parce que ça contient un langage qui n'est pas totalement précis. Par exemple, je vous ai dit que les virus avaient de l'ADN. Et bien, une très petite partie d'entre eux n'en ont pas. Ils ont quelque chose appelé ARN à la place. Donc un écrivain scientifique professionnel entourerait ça et dirait : "on doit l'enlever. On doit changer ça en quelque chose de plus technique." Ensuite, une équipe d'éditeurs scientifiques professionnels passeraient sur cette explication très simple, et ils trouveraient des fautes avec presque tous les mots que j'ai utilisés, et ils devraient changer tout ce qui n'est pas assez sérieux, et ils devraient changer tout ce qui n'est pas 100% parfait. Ensuite ce serait précis, mais ce serait finalement impossible à comprendre. C'est effrayant.
You know, I keep talking about this idea of telling a story, and it's like science communication has taken on this idea of what I call the tyranny of precision, where you can't just tell a story. It's like science has become that horrible storyteller that we all know who gives us all the details nobody cares about, where you're like, "Oh, I met my friend for lunch the other day, and she was wearing these ugly jeans. I mean, they weren't really jeans, they were more like leggings, but I guess they're actually kind of more like jeggings, and you're just like, "Oh my God. What is the point?" Or even worse, science education is becoming like that guy who always says, "Actually." You want to be like, "Oh, dude, we had to get up in the middle of the night and drive a hundred miles in total darkness." And that guy's like, "Actually, it was 87.3 miles." And you're like, "Actually, shut up! I'm just trying to tell a story."
Vous savez, je continue de parler de cette idée de raconter une histoire, et c'est comme si l'enseignement scientifique avait choisi ce que j'appelle la tyrannie de la précision, où l'on ne peut pas simplement raconter une histoire. C'est comme si la science se devait d'être un de ces conteurs terribles, que nous connaissons tous et qui nous donnent des détails dont tout le monde se fiche, du genre : "Oh, j'ai déjeuné avec mon amie l'autre jour, elle portait ce jean très moche. Enfin, ce n'était pas vraiment un jean, c'était plutôt comme un, une sorte de legging, mais, plutôt, enfin je suppose que c'est plutôt un jegging. un peu comme, mais je pensais..." et vous, vous vous dites : "Oh mon dieu. À quoi ça sert ?" Ou même pire, l'enseignement de la science est en train de devenir comme ce gars qui dit toujours : "En réalité". N'est-ce pas ? Vous voulez dire : "Oh, mec, on doit se lever au milieu de la nuit et conduire une centaine de kilomètres dans l'obscurité totale. Et ce type ajoute : "En réalité, c'était 87.3 miles". Et vous vous dites : "En réalité, ferme la ! J'essaie seulement de raconter une histoire. "
Because good storytelling is all about emotional connection. We have to convince our audience that what we're talking about matters. But just as important is knowing which details we should leave out so that the main point still comes across. I'm reminded of what the architect Mies van der Rohe said, and I paraphrase, when he said that sometimes, you have to lie in order to tell the truth. I think this sentiment is particularly relevant to science education.
Parce que les bonnes histoires sont celles pour lesquelles on a une connexion émotionnelle. Nous devons convaincre notre auditoire que ce dont nous parlons est important. Mais, ce qui est aussi important, c'est de savoir quels détails on devrait mettre de côté de façon à ce que le sujet principal soit toujours présent. Je me souviens de ce que l'architecte Mies van des Rohe disait, et je paraphrase, quand il dit que parfois on doit mentir pour raconter la vérité. Je pense que ce sentiment est particulièrement significatif pour l'enseignement scientifique.
Now, finally, I am often so disappointed when people think that I'm advocating a dumbing down of science. That's not true at all. I'm currently a Ph.D. student at MIT, and I absolutely understand the importance of detailed, specific scientific communication between experts, but not when we're trying to teach 13-year-olds. If a young learner thinks that all viruses have DNA, that's not going to ruin their chances of success in science. But if a young learner can't understand anything in science and learns to hate it because it all sounds like this, that will ruin their chances of success.
Maintenant et pour finir, Je suis souvent déçu quand les gens pensent que je défends une banalisation de la science. Ce n'est absolument pas vrai. Je suis actuellement en doctorat au MIT, et je comprend parfaitement l'importance des communications détaillées et scientifiquement précises entre les experts, mais pas lorsqu'on s'adresse à des ados de 13 ans. Si un jeune étudiant pense que tous les virus ont de l'ADN, ça ne va pas ruiner ses chances de réussir dans les sciences. Mais si un jeune étudiant ne peut pas comprendre quoi que ce soit en sciences et apprend à les détester parce que ça ressemble à ça, ça va détruire leurs chances de réussite.
This needs to stop ... and I wish that the change could come from the institutions at the top that are perpetuating these problems, and I beg them, I beseech them to just stop it. But I think that's unlikely. So we are so lucky that we have resources like the Internet, where we can circumvent these institutions from the bottom up. There's a growing number of online resources that are dedicated to just explaining science in simple, understandable ways. I dream of a Wikipedia-like website that would explain any scientific concept you can think of in simple language any middle schooler can understand. And I myself spend most of my free time making these science videos that I put on YouTube. I explain chemical equilibrium using analogies to awkward middle school dances, and I talk about fuel cells with stories about boys and girls at a summer camp. The feedback that I get is sometimes misspelled and it's often written in LOLcats,
Ça doit s'arrêter, et je souhaite vraiment que le changement vienne des institutions qui perpétuent ces problèmes, et je les prie, je les supplie d'arrêter ça. Mais je pense que c'est peu probable. Et nous sommes donc très chanceux d'avoir des ressources comme internet, avec lesquelles on peut contourner ces institutions depuis ici. Il y a un nombre croissant de ressources en ligne qui sont dédiées à expliquer les sciences de façon simple et compréhensible. Je rêve d'un site comme Wikipédia qui pourrait expliquer n'importe quel concept scientifique auquel on pourrait penser dans un langage simple pour que n'importe quel collégien puisse comprendre. Moi-même, je passe la plupart de mon temps libre à faire ces vidéos scientifiques que je mets sur Youtube. J'explique les équilibres chimiques en utilisant en analogie des danses maladroites de collège et je parle de ces cellules énergétiques avec des histoires de garçons et de filles à un camp de vacances. Le retour que je reçois est parfois mal orthographié et souvent écrit en LOLcat,
(Laughter)
mais néanmoins
but nonetheless, it's so appreciative, so thankful that I know this is the right way we should be communicating science.
on y lit tant de reconnaissance que je sais que c'est la bonne façon pour communiquer sur la science.
There's still so much work left to be done, though, and if you're involved with science in any way, I urge you to join me. Pick up a camera, start to write a blog, whatever, but leave out the seriousness, leave out the jargon. Make me laugh. Make me care. Leave out those annoying details that nobody cares about and just get to the point. How should you start? Why don't you say, "Listen, let me tell you a story."
Il y a encore tellement de travail, cependant, et si vous êtes dans le domaine scientifique de quelque manière, je vous exhorte à me rejoindre. Prenez une caméra, écrivez un blog, quoi que ce soit, mais laissez de côté le sérieux, laissez le jargon scientifique. Faites-moi rire. Intéressez-moi. Laissez de côté ces détails ennuyants dont tout le monde se fiche et allez directement à l'essentiel. Comment commencer ? Pourquoi ne pas dire : "Écoutez moi, je vais vous raconter une histoire" ?
Thank you.
Merci.