(Applaudissements)
Thank you. I have to tell you I'm both challenged and excited. My excitement is: I get a chance to give something back. My challenge is: the shortest seminar I usually do is 50 hours.
Merci. Je dois vous dire qu'à la fois je relève un défi et que j’en suis excité. Ce qui m'excite: J'ai eu une chance de donner quelque chose en retour. Mon challenge : le plus court des séminaires que je donne est généralement de 50 heures.
(Laughter)
(Rires)
I'm not exaggerating. I do weekends -- I do more, obviously, I also coach people -- but I'm into immersion, because how did you learn language? Not just by learning principles, you got in it and you did it so often that it became real.
Je n'exagère pas. Je travaille les weekends et ce que je fais -- je fais même plus que ça, visiblement, je coach les gens -- mais moi je fais de l'immersion. Parce que, comment avez-vous appris à parler? Vous ne l'avez pas fait juste en apprenant les principes, vous avez baigné dedans et l'avez utilisé si souvent que c'est devenu réel.
The bottom line of why I'm here, besides being a crazy mofo, is that -- I'm not here to motivate you, you don't need that, obviously. Often that's what people think I do, and it's the furthest thing from it. What happens, though, is people say to me, "I don't need any motivation." But that's not what I do. I'm the "why" guy. I want to know why you do what you do.
Et la raison pour laquelle je suis ici en fin de compte, à part être un enfoiré, est que je suis réellement en mesure de-- Je ne suis pas ici afin de vous motiver, visiblement; vous n'avez pas besoin de ça. Et la plupart du temps, les gens pensent que c'est ce que je fais et c'est la chose la plus éloignée de ce que je fais. Ce qui se passe, cependant, c'est que les gens me disent, "je n'ai besoin d'aucune motivation." Et je dis, "Et bien c' est intéressant. Ce n'est pas ce que je fais." Je suis Monsieur "Pourquoi?" . Je veux savoir pourquoi vous faites ce que vous faites. Qu'est-ce qui motive vos actions?
What is your motive for action? What is it that drives you in your life today? Not 10 years ago. Are you running the same pattern? Because I believe that the invisible force of internal drive, activated, is the most important thing. I'm here because I believe emotion is the force of life. All of us here have great minds. Most of us here have great minds, right? We all know how to think. With our minds we can rationalize anything. We can make anything happen.
Qu'est ce qui vous fait avancer dans votre vie aujourd'hui? Pas il y a 10 ans. Ou êtes-vous en train de rejouer le même scénario? Parce que je crois que la force invisible qui vous guide intérieurement, une fois activée, est la chose la plus importante du monde. Je suis ici parce que je crois que l’émotion est la force de vie. Nous sommes tous ici très intelligents. Vous savez? La plupart d'entre nous ici sommes très intelligents, n'est-ce pas? Je ne sais pas pour une autre catégorie, mais nous savons tous comment penser. Et avec notre esprit nous pouvons tout rationaliser. Nous pouvons tout faire. Je suis d’accord avec ce qui a été décrit
I agree with what was described a few days ago, that people work in their self-interest. But we know that that's bullshit at times. You don't work in your self-interest all the time, because when emotion comes into it, the wiring changes in the way it functions. So it's wonderful to think intellectually about how the life of the world is, especially those who are very smart can play this game in our head. But I really want to know what's driving you.
il y a quelques jours, sur l’idée que les gens travaillent dans leur propre intérêt. Mais nous savons tous que c'est de la connerie parfois . Vous ne travaillez pas pour votre propre intérêt tout le temps, parce que lorsque l'émotion entre en jeu, les circuits changent la manière dont ça fonctionne. Et donc c'est merveilleux pour nous de penser intellectuellement à propos de comment est la vie de ce monde et spécialement ceux d'entre nous qui sont très intelligents, nous pouvons jouer à ce jeu dans nos têtes. Mais je veux réellement savoir ce qui vous pousse.
What I would like to invite you to do by the end of this talk is explore where you are today, for two reasons. One: so that you can contribute more. And two: that hopefully we can not just understand other people more, but appreciate them more, and create the kinds of connections that can stop some of the challenges that we face today. They're only going to get magnified by the very technology that connects us, because it's making us intersect. That intersection doesn't always create a view of "everybody now understands everybody, and everybody appreciates everybody."
Et ce que je voudrais vous inviter à faire d'ici la fin de ce discours, c'est d'explorer où vous en êtes aujourd'hui, pour deux raisons. Un: afin que vous puissiez contribuer plus. Et deux: pour qu'avec un peu de chance nous puissions non seulement comprendre mieux les gens, mais peut-être aussi les apprécier plus et créer le genre de relations qui peuvent mettre fin à certains des problèmes auxquels nous faisons face dans notre société aujourd'hui. Ils vont simplement être amplifiés grâce à cette même technologie qui nous relie parce qu’elle nous fait interagir. Et cette interaction ne crée pas toujours l'opinion de « tout le monde comprend tout le monde, et tout le monde aime tout le monde» Donc, j'ai une obsession en gros depuis 30 ans, et cette obsession est,
I've had an obsession basically for 30 years, "What makes the difference in the quality of people's lives? What in their performance?" I got hired to produce the result now. I've done it for 30 years. I get the phone call when the athlete is burning down on national television, and they were ahead by five strokes and now they can't get back on the course. I've got to do something right now or nothing matters. I get the phone call when the child is going to commit suicide, I've got to do something. In 29 years, I'm very grateful to tell you I've never lost one. It doesn't mean I won't some day, but I haven't yet. The reason is an understanding of these human needs.
« Qu'est ce qui fait la différence dans la qualité de vie des gens? Qu'est ce qui fait la différence dans leur performance?' » Parce que c'est pour cela que j'ai été recruté. Je dois produire des résultats maintenant. C'est ce que je fais depuis 30 ans. Je reçois l' appel quand l’athlète s'épuise sur la chaîne nationale, alors qu'ils menaient de cinq brassées et que là ils ne peuvent pas revenir dans la course. Et je dois faire quelque chose maintenant pour obtenir un résultat ou ça ne servira à rien. Je reçois cet appel quand l’enfant est prêt à se suicider, Et je dois faire quelque chose immédiatement. Et en 29 ans -- Je suis très heureux de vous dire que je n’ ai jamais perdu personne en 29 ans. Ça ne veut pas dire que ça ne m’arrivera pas un jour. Mais pas jusqu'à maintenant, et la raison c'est une compréhension de ces besoins humains dont je veux vous parler.
When I get those calls about performance, that's one thing. How do you make a change? I'm also looking to see what is shaping the person's ability to contribute, to do something beyond themselves. Maybe the real question is, I look at life and say there's two master lessons. One is: there's the science of achievement, which almost everyone here has mastered amazingly. "How do you take the invisible and make it visible," How do you make your dreams happen? Your business, your contribution to society, money -- whatever, your body, your family.
Donc, quand je reçois ces appels sur les performances, c’est une chose. Comment créez vous un changement? Mais je veux également voir ce qui détermine la capacité de cette personne à contribuer, à se dépasser. Alors, peut-être la vraie question est, vous savez, je regarde la vie et je vois deux leçons maîtresses. Une est : il y a une science de la réussite, qui a une extraordinaire étendue d’application dans ce qu’elle gouverne. C’est « Comment rendre visible l’invisible » ok ? Comment faire en sorte que ce dont vous rêvez devienne réalité ? Ça peut être le business, votre contribution à la société, l’argent -- quoique ce soit pour vous– votre corps, votre famille, Mais l’autre leçon de vie qui est rarement maitrisée c’est l’art de l‘accomplissement.
The other lesson that is rarely mastered is the art of fulfillment. Because science is easy, right? We know the rules, you write the code and you get the results. Once you know the game, you just up the ante, don't you? But when it comes to fulfillment -- that's an art. The reason is, it's about appreciation and contribution. You can only feel so much by yourself.
Parce que la science c' est facile, pas vrai? On connait les règles. On écrit le code. On le suit -- Et on a les résultats. Une fois qu’on connait le jeu On n'a qu’à augmenter la mise, pas vrai ? Mais quand il s’agit d’accomplissement, c’est tout un art. Et la raison c’est qu'il s'agit d’appréciation et de contribution. Vous ne pouvez le ressentir que par vous-même.
I've had an interesting laboratory to try to answer the real question how somebody's life changes if you look at them like those people that you've given everything to? Like all the resources they say they need. You gave not a 100-dollar computer, but the best computer. You gave them love, joy, were there to comfort them. Those people very often -- you know some of them -- end up the rest of their life with all this love, education, money and background going in and out of rehab. Some people have been through ultimate pain, psychologically, sexually, spiritually, emotionally abused -- and not always, but often, they become some of the people that contribute the most to society.
J’ai créé un laboratoire intéressant pour essayer de répondre à la question la vraie question, quelle est la différence dans la vie de quelqu’un si vous regardez quelqu’un comme ces gens à qui vous avez tout donné ? Toutes les ressources dont ils disent avoir besoin. Vous ne leur avez pas donné un ordinateur à 100 $, vous leur avez donné le meilleur ordinateur. Vous leur avez donné l’amour, la joie. Vous étiez la pour les réconforter. Et ces gens-la très souvent – et vous en connaissez j’en suis sur -- finissent le reste de leur vie avec tout cet amour, éducation, argent et milieu, en passant leur temps à entrer et sortir de cures de désintoxication Ensuite vous connaissez des gens qui ont enduré la vraie douleur -- abusés psychologiquement, sexuellement, spirituellement, émotionnellement -- et pas toujours, mais souvent, ils deviennent les personnes qui contribuent le plus à la société.
The question we've got to ask ourselves really is, what is it? What is it that shapes us? We live in a therapy culture. Most of us don't do that, but the culture's a therapy culture, the mindset that we are our past. And you wouldn't be in this room if you bought that, but most of society thinks biography is destiny. The past equals the future. Of course it does if you live there. But what we know and what we have to remind ourselves -- because you can know something intellectually and then not use it, not apply it.
Donc, la question qu' on doit réellement se poser est, qu’est ce que c’est ? Qu’est ce qui nous détermine? Et on vit dans une culture de thérapie. La plupart d'entre nous n'en font pas, mais la culture est une culture de thérapie. Et ce que je veux dire par là c’est que l’approche selon laquelle nous sommes notre passé. Et tout le monde dans cette pièce – vous ne seriez pas dans cette pièce si vous pensiez de cette façon -- beaucoup de gens pense que la biographie est destinée. Le passé égale le futur. Et bien sur c’est vrai si vous vivez là-bas. Mais ce que les gens ici présents savent, et ce que nous devons nous rappeler pourtant-- parce que vous pouvez savoir quelque chose intellectuellement, vous pouvez savoir quoi faire et ne pas l’utiliser, ne pas l’appliquer.
We've got to remind ourselves that decision is the ultimate power. When you ask people, have you failed to achieve something significant in your life?
Donc en fait, on va se rappeler que la décision est l’ultime pouvoir. Voila ce que c’est. Donc, quand vous demandez aux gens, avez-vous échoué en essayant d’atteindre quelque chose ? Combien d' entre vous ont jamais échoué en essayant de réaliser quelque chose de significatif dans leur vie ? Dites, « oui »
Say, "Aye." Audience: Aye.
Public : Oui.
TR: Thanks for the interaction on a high level there. But if you ask people, why didn't you achieve something? Somebody who's working for you, or a partner, or even yourself. When you fail to achieve, what's the reason people say? What do they tell you? Didn't have the knowledge, didn't have the money, didn't have the time, didn't have the technology. I didn't have the right manager.
TR : Merci pour l’interaction à haut niveau. (Rires) Mais si vous demandez aux gens, pourquoi avez-vous échoué ? Quelqu’un qui travaille pour vous, ou un associé, ou bien vous-même. Quand vous échouez dans la réalisation d’un objectif, quelle est la raison pour laquelle les gens disent avoir échoué? Qu’est ce qu’ils vous disent ? Je n’ai pas la… – je n’en savais pas assez, je n’avais pas les connaissances. Je n’avais pas l’argent. Je n’avais pas le temps. Je n’avais pas la technologie. Je n’avais pas le bon manager. Je n’avais pas…
Al Gore: Supreme Court. TR: The Supreme Court.
Al Gore :la Cour Suprême (Rires)
(Laughter)
(Applause) (Cheering)
(Applause continues)
Tony Robbins : Et --
TR: And --
(Applaudissements) Et --
(Applause)
(Applaudissements)
What do all those, including the Supreme Court, have in common?
qu’est ce que tous ceux-là, y compris la Cour Suprême, ont en commun ?
(Laughter)
(Rires)
They are a claim to you missing resources, and they may be accurate. You may not have the money, or the Supreme Court, but that is not the defining factor.
Ce sont les boucs émissaires de votre manque de ressources. Et ça peut être vrai. Vous pouvez ne pas avoir l’argent, vous pouvez ne pas avoir la Cour Suprême, Mais ce n’est pas le facteur déterminant.
(Applause) (Laughter)
(Applaudissements)
And you correct me if I'm wrong. The defining factor is never resources; it's resourcefulness. And what I mean specifically, rather than just some phrase, is if you have emotion, human emotion, something that I experienced from you the day before yesterday at a level that is as profound as I've ever experienced and I believe with that emotion you would have beat his ass and won.
Et corrigez-moi si je me trompe. Les facteurs déterminants ne sont jamais les ressources, mais l’ingéniosité. Et ce que je veux dire spécifiquement, plutôt que juste quelques bon mots, c'est que si il y a de l’émotion, de l’émotion humaine, quelque chose que j’ai éprouvé grâce à vous avant-hier à un stade si profond que je n’avais jamais éprouvé, et si vous aviez communiqué avec cette émotion, je crois que vous auriez très bien pu lui mettre un coup de pied au cul et gagner.
Audience: Yeah!
(Applaudissements)
(Applause) (Cheering)
Mais, c’est trop facile pour moi de lui dire ce qu’il faut faire.
How easy for me to tell him what he should do.
(Laughter)
(Rires)
Idiot, Robbins. But I know when we watched the debate at that time, there were emotions that blocked people's ability to get this man's intellect and capacity. And the way that it came across to some people on that day -- because I know people that wanted to vote in your direction and didn't, and I was upset. But there was emotion there. Do you know what I'm talking about?
Robbins, quel idiot tu es. Mais, en regardant le débat à l'époque, je sais qu'il y avait des émotions qui bloquaient la capacité des gens à saisir l'intelligence et la compétence de cet homme. Et l'effet que ça a eu sur certaines personnes ce jour là -- parce que je connais des gens qui voulaient voter pour vous et ne l’ont pas fait, et ça m'a contrarié. Mais là il y a avait de l’émotion. Combien d'entre vous savent de quoi je parle ? Dites, « oui ». Public : Oui.
Say, "Aye." Audience: Aye.
TR : Donc, de l’émotion. Et si on obtient la bonne émotion,
TR: So, emotion is it. And if we get the right emotion, we can get ourselves to do anything. If you're creative, playful, fun enough, can you get through to anybody, yes or no?
on peut arriver à tout faire. On peut en venir à bout. Si vous êtes suffisamment créatifs, joueurs, marrants, pouvez-vous venir à bout de n'importe qui? Oui ou non ?
If you don't have the money,
Public : Oui,
but you're creative and determined, you find the way. This is the ultimate resource. But this is not the story that people tell us. They tell us a bunch of different stories. They tell us we don't have the resources, but ultimately, if you take a look here, they say, what are all the reasons they haven't accomplished that? He's broken my pattern, that son-of-a-bitch.
TR : Si vous n’avez pas d’argent, mais que vous êtes suffisamment créatifs et déterminés, vous trouvez le moyen. Donc, c’est la ressource ultime. Mais ce n’est pas ce qu’on nous raconte, pas vrai? Ce que l’on nous dit c’est un tas d’histoires différentes. Ils nous disent qu’on n’a pas les ressources, mais finalement, si vous y regardez de plus près– retournez-le problème, si vous voulez -- ça dit, quelles sont les raisons pour lesquelles ils n’ont pas réussi ? Diapo suivante s’il vous plait. Il a détruit mon plan, ce fils de pute.
(Laughter)
(Rires).
But I appreciated the energy, I'll tell you that.
Mais je dois dire que j’ai apprécié l’énergie.
(Laughter)
(Rires)
What determines your resources? We've said decisions shape destiny, which is my focus here. If decisions shape destiny, what determines it is three decisions. What will you focus on? You have to decide what you're going to focus on. Consciously or unconsciously. the minute you decide to focus, you must give it a meaning, and that meaning produces emotion. Is this the end or the beginning? Is God punishing me or rewarding me, or is this the roll of the dice? An emotion creates what we're going to do, or the action.
Qu’est ce qui établit vos ressources ? On a dit que les décisions influencent le destin, voila ce qui m'intéresse. Si les décisions influencent le destin, ce qui le détermine ce sont trois décisions. Sur quoi allez-vous vous focaliser? Là tout de suite, vous devez décider sur quoi vous concentrer. A la seconde, consciemment ou pas. A l’ instant où vous décidez de vous concentrer sur quelque chose vous devez lui donnez un sens, Et quel qu'il soit, ce sens produit de l’émotion. Est-ce la fin ou le début? Dieu est-il en train de me punir ou de me récompenser, ou est-ce un lancer de dés ? Une émotion, alors, crée ce que nous allons faire ou l’action.
So, think about your own life, the decisions that have shaped your destiny. And that sounds really heavy, but in the last five or 10 years, have there been some decisions that if you'd made a different decision, your life would be completely different? How many can think about it? Better or worse. Say, "Aye."
Pensez donc à votre propre vie. Les décisions qui ont influencé votre destin. Ça sonne très dur, mais durant les 5 ou 10 dernières années, 15 années, combien y a-t-il de décisions que vous avez prises pour lesquelles si vous aviez fait un choix différent, votre vie serait complètement différente ? Combien d'entre vous le pensent ? Honnêtement, mieux ou pire ? Dites, « Oui ».
Audience: Aye.
Public : Oui
So the bottom line is, maybe it was where to go to work, and you met the love of your life there, a career decision. I know the Google geniuses I saw here -- I mean, I understand that their decision was to sell their technology. What if they made that decision versus to build their own culture? How would the world or their lives be different, their impact? The history of our world is these decisions. When a woman stands up and says, "No, I won't go to the back of the bus." She didn't just affect her life. That decision shaped our culture. Or someone standing in front of a tank. Or being in a position like Lance Armstrong, "You've got testicular cancer." That's pretty tough for any male, especially if you ride a bike.
TR : Donc le résultat c'est, peut-être était-ce le lieu de travail, et vous y avez rencontrez l’amour de votre vie. Peut-être était-ce une décision de carrière. Je connais les génies de Google que j’ai vu ici -- Je comprends que leur décision fut d’abord de vendre leur technologie. Que ce serait-il passé si au lieu de prendre ces décisions Ils avaient construit leur propre culture ? En quoi le monde serait-il différent ? Comment leurs vies seraient-elles différentes ? Leur impact ? L’histoire de notre monde est faite de ces décisions. Quand une femme se lève et dit, « Non, je n’irai pas au fond de ce bus » elle n’a pas seulement influé sur sa vie. Cette décision a modelé notre culture. Ou quelqu’un devant un char. Ou dans une situation comme celle de Lance Armstrong, et quelqu’un vous dit, « Vous avez un cancer des testicules ». C’est assez dur pour n’importe quel homme, surtout si vous êtes cycliste.
(Laughter)
(Rires)
You've got it in your brain; you've got it in your lungs. But what was his decision of what to focus on? Different than most people. What did it mean? It wasn't the end; it was the beginning. He goes off and wins seven championships he never once won before the cancer, because he got emotional fitness, psychological strength. That's the difference in human beings that I've seen of the three million I've been around.
Ça vous obsède, ça vous étouffe. Mais où a-t-il décidé de se concentrer ? Différemment de la plupart des gens. Qu’est-ce que ca voulait dire ? Ce n’était pas la fin, c’était le début. Qu’est ce que je vais faire ? Il y va et il gagne 7 championnats qu’il n’avait jamais gagné avant le cancer, parce qu’il a eu une aptitude émotionnelle, une force psychologique. Voila la différence dans les comportements humains que j’ai vu parmi les trois millions que j’ai côtoyés.
In my lab, I've had three million people from 80 countries over the last 29 years. And after a while, patterns become obvious. You see that South America and Africa may be connected in a certain way, right? Others say, "Oh, that sounds ridiculous." It's simple. So, what shaped Lance? What shapes you? Two invisible forces. Very quickly. One: state. We all have had times, you did something, and after, you thought to yourself, "I can't believe I said or did that, that was so stupid." Who's been there? Say, "Aye." Audience: Aye.
Parce que c'est ça mon laboratoire. J’ai vu trois millions de personnes de 80 pays différents avec qui j’ai eu la chance d’interagir dans les 29 dernières années. Et après un certain temps, les schémas deviennent évidents. On peut voir que l’Amérique du Sud et l’Afrique peuvent être connectées d’une certaine manière, pas vrai ? D’autres disent, « Oh, c’est ridicule. ». C’est simple. Alors, qu’est ce qui a déterminé Lance ? Qu’est ce qui vous détermine ? Deux forces invisibles. Très rapidement. Un : votre état. Nous avons tous eu ces moments. Si vous avez eu ce moment où vous avez fait quelque chose, et après l’avoir fait vous vous êtes dit, je n' arrive pas à croire que j’ai dit ça, Ce n’est pas possible que j’ai fait ça, c’est tellement bête – qui ne l’a jamais ressenti ? Dites, « Oui »
Public : Oui.
Or after you did something, you go, "That was me!"
TR : N’avez-vous jamais fait quelque chose, et après l’avoir fait vous vous dites, « C'était moi ! »
(Laughter)
(Rires)
It wasn't your ability; it was your state. Your model of the world is what shapes you long term. Your model of the world is the filter. That's what's shaping us. It makes people make decisions. To influence somebody, we need to know what already influences them. It's made up of three parts. First, what's your target? What are you after? It's not your desires. You can get your desires or goals. Who has ever got a goal or desire and thought, is this all there is?
Pas vrai ? Ce n’était pas à cause de votre talent, c’était votre état. Votre modèle du monde est ce qui vous détermine à long terme. Votre modèle du monde est le filtre. Cela ce qui nous façonne. C’est ce qui fait prendre des décisions aux gens. Quand on veut influencer quelqu’un, on doit savoir ce qui les influence déjà. Et ça se compose de trois parties, je pense. Premiérement, quel est votre objectif ? Qu’est ce que vous poursuivez ? Qui, je le crois – ce ne sont pas vos souhaits. Vous pouvez exaucez vos souhaits ou atteindre votre objectif. Qui de vous n’a jamais atteint un objectif Ou un souhait, une pensée, c’est tout ce qu’il y a ?
Say, "Aye." Audience: Aye.
Combien de vous l’ont ressenti ? Dites, « Oui.»
Public : Oui.
It's needs we have. I believe there are six human needs. Second, once you know what the target that's driving you is and you uncover it for the truth -- you don't form it -- then you find out what's your map, what's the belief systems that tell you how to get those needs. Some people think the way to get them is to destroy the world, some people, to build, create something, love someone. There's the fuel you pick. So very quickly, six needs.
TR : Donc, ce sont les besoins que nous avons. Je pense qu’il existe six besoins humains. Deuxièmement, une fois que vous savez quel est l’objectif qui vous guide et que vous le dévoilez – vous ne le formez pas, vous le dévoilez -- alors vous découvrez votre feuille de route: quel est le système de convictions qui vous dit comment satisfaire ces besoins. Certains pensent que le moyen de satisfaire ces besoins est de détruire le monde, certains pensent qu’il faut construire quelque chose, créer quelque chose, aimer quelqu’un. Ensuite il y a le carburant que vous choisissez. Donc très rapidement, six besoins.
Let me tell you what they are. First one: certainty. These are not goals or desires, these are universal. Everyone needs certainty they can avoid pain and at least be comfortable. Now, how do you get it? Control everybody? Develop a skill? Give up? Smoke a cigarette? And if you got totally certain, ironically, even though we need that -- you're not certain about your health, or your children, or money. If you're not sure the ceiling will hold up, you won't listen to any speaker. While we go for certainty differently, if we get total certainty, we get what? What do you feel if you're certain? You know what will happen, when and how it will happen, what would you feel? Bored out of your minds. So, God, in Her infinite wisdom, gave us a second human need, which is uncertainty. We need variety. We need surprise. How many of you here love surprises? Say, "Aye."
Laissez-moi vous dire lesquels. Le premier: la certitude. Ce ne sont pas des souhaits ou des objectifs, c’est universel. Tout le monde a besoin de la certitude de pouvoir éviter la douleur ou au moins d’être à l’aise. Comment l’avoir ? Contrôler tout le monde ? Développer un talent? Se laisser aller? Fumer une cigarette ? Et si vous êtes totalement certain, ironiquement, même si nous en avons tous besoin -- si vous n’avez pas de certitude sur votre santé, ou vos enfants, ou l’argent, vous n’arrivez pas à penser à grand-chose. Vous n’êtes pas surs que le plafond va tenir, vous n’allez plus écouter personne. Mais, pendant qu’on cherche la certitude différemment, si nous obtenons la certitude totale, nous avons quoi ? Qu’est ce que vous ressentez si vous êtes certain ? Vous savez ce qui va arriver? Quand cela va arriver ? Comment ça va arriver? Que ressentiriez-vous? De l'ennui à en mourir. Donc, Dieu dans son infinie sagesse, (Rires) nous a donné un deuxième besoin humain, qui est l’incertitude. On a besoin de variété. On a besoin de surprise. Combien d'entre vous aiment les surprises ? Dites, « Oui »
Audience: Aye.
Public : Oui.
TR: Bullshit. You like the surprises you want. The ones you don't want, you call problems, but you need them. So, variety is important. Have you ever rented a video or a film that you've already seen? Who's done this? Get a fucking life.
TR : Foutaises. Vous aimez les surprises que vous voulez. (Rires) Celles dont vous ne voulez pas vous les appelez des problèmes, mais vous en avez besoin. Donc, la variété est importante. Avez-vous déjà loué une vidéo ou un film que vous avez déjà vu ? Qui l’a fait ? Achetez-vous une vie! (Rires)
(Laughter)
Why are you doing it? You're certain it's good because you read or saw it before, but you're hoping it's been long enough you've forgotten, and there's variety.
D’accord. Pourquoi le faites-vous ? Vous avez la certitude que c’est bien parce que vous l’avez déjà lu, vous l’avez déjà vu, mais vous espérez que ça fasse si longtemps que vous ayez oublié, voilà pour la variété. Troisième besoin humain : crucial – l’importance. Nous avons tous besoin de nous sentir
Third human need, critical: significance. We all need to feel important, special, unique. You can get it by making more money or being more spiritual. You can do it by getting yourself in a situation where you put more tattoos and earrings in places humans don't want to know. Whatever it takes. The fastest way to do this, if you have no background, no culture, no belief and resources or resourcefulness, is violence. If I put a gun to your head and I live in the 'hood, instantly I'm significant. Zero to 10. How high? 10. How certain am I that you're going to respond to me? 10. How much uncertainty? Who knows what's going to happen next? Kind of exciting. Like climbing up into a cave and doing that stuff all the way down there. Total variety and uncertainty. And it's significant, isn't it? So you want to risk your life for it. So that's why violence has always been around and will be around unless we have a consciousness change as a species. You can get significance a million ways, but to be significant, you've got to be unique and different.
important, spécial, unique. Vous pouvez y arriver en gagnant beaucoup d’argent. Vous pouvez y arriver en étant plus spirituel Vous pouvez y arriver en vous mettant dans une situation où vous vous faites plus de tatouages et de piercings à des endroits que personne ne veut savoir. Peu importe. La voie la plus rapide pour le faire, si vous n’avez pas d’origines, ni de culture, pas de croyances ni de ressources ou encore d'ingéniosité, c’est la violence. Si je vous pointe un pistolet à la tête et je vie sous une cagoule, je suis immédiatement important. De zéro a 10. Combien ? 10. Combien suis-je certain que vous allez me répondre ? 10. Combien d’incertitude ? Qui sait ce qui va se passer après ? C’est excitant. Comme grimper dans une grotte et faire toutes ces choses la. Variété et incertitude totales. Et c’est significatif, pas vrai ? Vous voulez y risquer votre vie. Voila pourquoi la violence a toujours existé et continuera à exister jusqu'à ce que notre espèce ne change de conscience. Vous pouvez trouver de l’importance de plein de manières, mais pour être important, vous devez être uniques et différents. Voila ce dont on a vraiment besoin : relation et amour – quatrième besoin.
Here's what we really need: connection and love, fourth need. We all want it; most settle for connection, love's too scary. Who here has been hurt in an intimate relationship? If you don't raise your hand, you've had other shit, too. And you're going to get hurt again. Aren't you glad you came to this positive visit? Here's what's true: we need it. We can do it through intimacy, friendship, prayer, through walking in nature. If nothing else works for you, don't get a cat, get a dog, because if you leave for two minutes, it's like you've been gone six months, when you come back 5 minutes later.
Nous le voulons tous. Beaucoup de gens se limitent à la relation parce que l’amour fait trop peur. On ne veut pas se blesser. Qui de vous n’a jamais été blessé dans une relation intime ? Dites, « Oui. » (Rires). Si vous ne levez pas la main, vous avez eu aussi d’autres emmerdements, allez. (Rires). Et ce ne sera pas la dernière fois. N’êtes-vous pas contents d’être venu ici aujourd’hui ? (Rires). Mais la vérité c'est que – nous en avons besoin. On peut l’obtenir par le biais l’intimité, par le biais de l’amitié, par la prière, en marchant dans la nature. Si rien ne marche, prenez un chien. Pas un chat. Un chien. parce que si vous partez pour deux minutes, c’est comme si vous étiez parti pendant six mois quand vous vous pointez à nouveau cinq minutes après, pas vrai ? (Rires)
These first four needs, every human finds a way to meet. Even if you lie to yourself, you need to have split personalities. I call the first four needs the needs of the personality. The last two are the needs of the spirit. And this is where fulfillment comes. You won't get it from the first four. You'll figure a way, smoke, drink, do whatever, meet the first four. But number five, you must grow. We all know the answer. If you don't grow, you're what? If a relationship or business is not growing, if you're not growing, doesn't matter how much money or friends you have, how many love you, you feel like hell. And I believe the reason we grow is so we have something to give of value.
Bon, ces quatre premiers besoins, chaque être humain trouve un moyen de les obtenir. Même si vous vous mentez à vous-même, vous auriez besoin d’une personnalité multiple. Mais les deux derniers besoins – les quatre premiers on les appelle les besoins de la personnalité, c’est comme ca que je les appelle -- les deux derniers sont les besoins de l’esprit. Et c'est là que l’épanouissement entre en scène. Vous n’obtiendrez pas d' épanouissement Des quatres premiers. Vous trouverez un moyen– fumer, boire, n’importe quoi -- de satisfaire les quatre premiers, mais les deux derniers – numéro cinq : vous devez "grandir". On connait tous la réponse ici. Si vous ne grandissez pas, vous êtes quoi ? Si un relation évolue pas, si un business évolue pas, si vous ne grandissez pas, ça n’a pas d’importance l’argent que vous avez, le nombre d’amis, combien de gens vous aiment, vous vous sentez misérable. Et la raison pour laquelle nous grandissons, je crois, c'est pour donner quelque chose de valeur. Parce que le sixième besoin est de contribuer au-delà de nous même.
Because the sixth need is to contribute beyond ourselves. Because we all know, corny as that sounds, the secret to living is giving. We all know life is not about me, it's about we. This culture knows that, this room knows that. It's exciting. When you see Nicholas talking about his $100 computer, the most exciting thing is: here's a genius, but he's got a calling now. You can feel the difference in him, and it's beautiful. And that calling can touch other people.
Parce que nous savons tous, malgré la banalité, que le secret de la vie est de donner. Nous savons tous que la vie ce n’est pas que moi, c’est nous. Cette culture le sait. Dans cette salle, nous le savons. Et c’est merveilleux. Quand vous voyez Nicholas [Negroponte] ici qui parle de son ordinateur à 100 dollars, la chose la plus passionnante c’est, voilà un génie, mais il a une vocation maintenant. Vous pouvez sentir la différence en lui et c’est merveilleux. Et cette vocation peut toucher d’autres personnes. Dans ma propre vie,
My life was touched because when I was 11 years old, Thanksgiving, no money, no food, we were not going to starve, but my father was totally messed up, my mom was letting him know how bad he messed up, and somebody came to the door and delivered food. My father made three decisions, I know what they were, briefly. His focus was "This is charity. What does it mean? I'm worthless. What do I have to do? Leave my family," which he did. It was one of the most painful experiences of life. My three decisions gave me a different path. I set focus on "There's food." What a concept!
j'ai été touché parce que quand j’avais 11 ans. C'est Thanksgiving : pas d’argent, pas de bouffe. Et on ne va pas mourir de faim, mais mon père était dans un état minabe. Ma mère lui faisait savoir à quel point il avait tout bousillé. Et quelqu’un se pointe à la porte et nous livre de quoi manger. Mon père a pris trois décisions. Je les connais, très brièvement. Sa vision des choses : « C’est de la charité. Qu’est ce que ca veut dire ? Je suis un bon à rien, qu’est ce que je dois faire ? » Quitter ma famille. » C’est ce qu’il a fait. Cette période a été l' une des plus douloureuses expériences de ma vie. Mes trois décisions m’ont offert un parcours différent. Je me suis dit, « Concentre-toi sur ‘il y a de quoi manger» -- quel concept!
(Laughter)
(Rires).
But this is what changed my life, shaped me as a human being. Somebody's gift, I don't even know who it is. My father always said, "No one gives a shit." And now somebody I don't know, they're not asking for anything, just giving us food, looking out for us. It made me believe this: that strangers care. And that made me decide, if strangers care about me and my family, I care about them. I'm going to do something to make a difference. So when I was 17, I went out on Thanksgiving, it was my target for years to have enough money to feed two families. The most fun and moving thing I ever did in my life. Next year, I did four, then eight. I didn't tell anybody what I was doing, I wasn't doing it for brownie points. But after eight, I thought I could use some help.
Deuxièmement – et c’est ce qui a changé ma vie, c’est ce qui m’a déterminé en tant qu' être humain – « Le don de quelqu’un, que je ne connais même pas. » Mon père disait toujours, « Personne ne donne rien. » Et brusquement, quelqu’un que je ne connais pas, sans rien demander, offre de la nourriture à ma famille, et fait attention à nous. Ceci m’a fait croire : « Ça veut dire que les inconnus s'intéressent aux autres ? » Et la décision que j'ai prise a été que si des inconnus s'intéressent à moi et à ma famille, je m’intéresse à eux. Qu’est ce que je vais faire ? Je vais faire quelque chose pour faire la différence. Alors, à l’age de 17 ans, je suis sorti un jour de Thanksgiving. Ça a été mon objectif pendant des années, d’avoir assez d’argent pour nourrir deux familles. La chose la plus amusante que j’ai faite dans ma vie, la plus émouvante. L’année d’après j’en ai fait quatre. Je n’ai dit à personne ce que je faisais. L’année d’après huit. Je ne le faisais pas pour des bons points, mais après huit, j’ai pensé, merde, un peu d'aide ne me ferait pas de mal. (Rires).
So I went out, got my friends involved, then I grew companies, got 11, and I built the foundation. 18 years later, I'm proud to tell you last year we fed 2 million people in 35 countries through our foundation. All during the holidays, Thanksgiving, Christmas, in different countries around the world.
J’étais tellement confiant, je suis parti et qu’est ce que j’ai fait ? J’ai entrainé mes amis et j’ai créé des sociétés ensuite 11 sociétés et j’ai créé la fondation. Aujourd’hui, 18 ans après, je suis fier de vous dire que l’année dernière on a nourri deux millions de personnes dans 35 pays à travers notre fondation, pendant les vacances : Thanksgiving, Noël -- (Applaudissements) -- dans pleins pays dans le monde. Ça a été fantastique.
(Applause)
(Applaudissements) Merci.
Thank you. I don't tell you that to brag, but because I'm proud of human beings because they get excited to contribute once they've had the chance to experience it, not talk about it.
(Applaudissements) Donc, je ne vous dit pas ça pour me vanter, je vous le dit parce que je suis fier des êtres humains, parce que qu’ils ont été enthousiastes à contribuer une fois qu’ils ont eu la chance de l’éprouver, pas d’en parler.
So, finally -- I'm about out of time. The target that shapes you -- Here's what's different about people. We have the same needs. But are you a certainty freak, is that what you value most, or uncertainty? This man couldn't be a certainty freak if he climbed through those caves. Are you driven by significance or love? We all need all six, but what your lead system is tilts you in a different direction. And as you move in a direction, you have a destination or destiny. The second piece is the map. The operating system tells you how to get there, and some people's map is, "I'm going to save lives even if I die for other people," and they're a fireman, and somebody else says, "I'm going to kill people to do it." They're trying to meet the same needs of significance. They want to honor God or honor their family. But they have a different map.
Donc pour finir – j’ai presque fini mon temps – les objectifs qui vous déterminent -- voila ce qui différencie les gens. On a les mêmes besoins, mais êtes-vous fanatique de la certitude ? Est-ce ce à quoi vous donnez le plus de valeur, ou bien d'incertitude ? Cet homme-là ne peut pas être un fanatique de certitude s’il a grimpé dans ces grottes. Êtes-vous guidé par l’importance ou par l’amour ? On a tous besoin des six, mais quel que soit votre système dominant, il vous oriente dans une direction différente. Et pendant que vous allez dans une direction, vous avez une destination ou un destin. Le deuxième élément est la feuille de route. Pensez-y comme à un système d’exploitation qui vous dit comment arriver là-bas. Et la trajectoire de certaines personnes est, « Je vais sauver des vies même si je meurs pour d’autres, » ce sont les pompiers. La voie pour un autre sera, « Je vais tuer des gens pour y arriver. » Ils essayent d’obtenir le même besoin d’importance, pas vrai ? Ils veulent honorer Dieu ou leurs familles, mais ils ont une feuille de route différente. Et il existe sept croyances différentes. Je ne peux pas les passer en revue parce que je n’ai pas le temps. La dernière est l’émotion.
And there are seven different beliefs; I can't go through them, because I'm done. The last piece is emotion. One of the parts of the map is like time. Some people's idea of a long time is 100 years. Somebody else's is three seconds, which is what I have. And the last one I've already mentioned that fell to you. If you've got a target and a map -- I can't use Google because I love Macs, and they haven't made it good for Macs yet. So if you use MapQuest -- how many have made this fatal mistake of using it? You use this thing and you don't get there. Imagine if your beliefs guarantee you can never get to where you want to go.
Je dirais qu’une des parties de la carte c’est le temps. Certains trouvent que 100 ans c’est long. Pour d’autres c’est trois secondes, et c'est le temps qu'il me reste. (Rires). Et le dernier que j’ai déjà mentionné, c'est vous. Si vous avez un objectif et vous avez un plan et disons que -- je ne peux pas me servir de Google parce que j’adore les Mac et ils ne l’ont pas fait encore fait pour Mac – donc si vous utilisez MapQuest – combien d'entre vous on déjà fait l’erreur fatale d’utiliser MapQuest ? (Rires). Vous utilisez cet engin et vous n'arrivez pas à destination. Bon, imaginez que vos croyances vous garantissent que vous ne pouvez jamais aller là où vous le voulez ? (Rires).
(Laughter)
La dernière chose c’est l’émotion.
The last thing is emotion. Here's what I'll tell you about emotion. There are 6,000 emotions that we have words for in the English language, which is just a linguistic representation that changes by language. But if your dominant emotions -- If I have 20,000 people or 1,000 and I have them write down all the emotions that they experience in an average week, and I give them as long as they need, and on one side they write empowering emotions, the other's disempowering, guess how many emotions they experience? Less than 12. And half of those make them feel like shit. They have six good feelings. Happy, happy, excited, oh shit, frustrated, frustrated, overwhelmed, depressed. How many of you know somebody who, no matter what happens, finds a way to get pissed off?
Voila ce que j’ai à vous dire sur l’émotion. Il y a 6000 émotions pour lesquelles nous avons un mot dans la langue anglaise, qui est juste une représentation linguistique, qui change pour chaque langue. Mais si vos émotions dominantes -- si j’avais plus de temps, J’ai 20.000 personnes ou 1.000, et je leur demande d’écrire toutes les émotions qu’ils on ressenties sur une semaine en moyenne. Et je leur ai donné tout le temps qu’ils voulaient. D’un coté ils ont écrit des émotions qui donnaient du pouvoir, et les autres qui en enlevaient. Devinez combien d’émotions les gens éprouvent ? Moins de 12. Et la moitié les fait se sentir comme des moins que rien. Ils ont donc cinq ou six bonnes sensations, correct ? Ils se sentent à peu prés « heureux, heureux, excité, oh merde, frustrés, frustrés, accablés, déprimés. » Combien d'entre vous connaissent quelqu’un qui, quelle que soit la situation, trouve toujours le moyen d’être énervé? Combien d'entre vous connaissent des gens comme ça ?
(Laughter)
(Rires)
Or no matter what happens, they find a way to be happy or excited. How many of you know somebody like this?
Ou bien, quoiqu'il arrive, trouve un moyen d’être heureux, ou excité. Combien d'entre vous en connaissent ? Allez.
When 9/11 happened, I'll finish with this, I was in Hawaii. I was with 2,000 people from 45 countries, we were translating four languages simultaneously for a program I was conducting, for a week. The night before was called Emotional Mastery. I got up, had no plan for this, and I said -- we had fireworks, I do crazy shit, fun stuff, and at the end, I stopped. I had this plan, but I never know what I'm going to say. And all of a sudden, I said, "When do people really start to live? When they face death." And I went through this whole thing about, if you weren't going to get off this island, if nine days from now, you were going to die, who would you call, what would you say, what would you do? That night is when 9/11 happened.
Le 11 septembre – ensuite je termine – j’étais à Hawaï. J’étais avec 2.000 personnes de 45 pays différents. Nous étions en train de traduire en quatre langues simultanément pour un programme que je menais pendant une semaine. La nuit d’avant s'appelait « Maitrise émotionnelle.» Je me suis levé, je n’avais pas de plans, et j’ai dit -- on a eu tous ces étincelles – je fais des trucs complètement fous, amusants -- ensuite je me suis arrêté – j’avais ce plan que j’allais dire mais je ne fais jamais ce que je dis. Et tout à coup j’ai dit, « Quand est-ce que les gent commencent réellement à vivre ? Quand ils se trouvent confrontés à la mort. » Ensuite j’ai poursuivi sur ce sujet, si vous deviez quitter cette île, si dans neuf jours vous alliez mourir, qui appelleriez-vous, que diriez-vous, que feriez-vous ? Une femme – c’était la nuit du 11 septembre --
One woman had come to the seminar, and when she came there, her previous boyfriend had been kidnapped and murdered. Her new boyfriend wanted to marry her, and she said no.
une femme était venue au séminaire, son précédent petit copain avait été kidnappe et tué. Son ami, son nouveau petit copain, voulait l'épouser, et elle a dit non.
He said, "If you go to that Hawaii thing, it's over with us." She said, "It's over." When I finished that night, she called him and left a message at the top of the World Trade Center where he worked, saying, "I love you, I want you to know I want to marry you. It was stupid of me." She was asleep, because it was 3 a.m. for us, when he called her back, and said, "Honey, I can't tell you what this means. I don't know how to tell you this, but you gave me the greatest gift, because I'm going to die." And she played the recording for us in the room. She was on Larry King later. And he said, "You're probably wondering how on Earth this could happen to you twice. All I can say is this must be God's message to you. From now on, every day, give your all, love your all. Don't let anything ever stop you." She finishes, and a man stands up, and he says, "I'm from Pakistan, I'm a Muslim. I'd love to hold your hand and say I'm sorry, but frankly, this is retribution." I can't tell you the rest, because I'm out of time.
Il a dit, « Si tu pars et tu vas a ce truc de Hawaii, c’est fini entre nous. » Elle a dit, « C’est fini. » En terminant cette nuit, elle l’a appelé et elle a laissé un message – histoire vraie– tout en haut du World Trade Center où il travaillait. Elle a dit, « Chéri, je t’aime, je veux juste que tu saches que je veux t’épouser. J’ai été bête. » Elle dormait, parce qu’il était 3 heures du matin pour nous, quand il a rappelé de là-haut et il a dit, « Chérie, je ne peux pas te dire ce que ça signifie pour moi. » Il a dit, « Je ne sais pas comment te dire, que tu m’as offert le plus beau cadeau parce que je vais mourir. » Et elle nous a fait écouter l’enregistrement dans la salle. Elle est ensuite passée chez Larry King, et il a dit, « Vous vous demandez certainement comment ça a pu vous arriver deux fois. Et il a dit, « Tout ce que je peux vous dire c’est que, ceci est probablement un message de Dieu, ma chère. A partir d’aujourd’hui, donnez tout votre amour. Rien ne doit vous arrêter. » Elle termine, et un homme se lève et il dit, « Je suis du Pakistan, je suis musulman. j’aimerais vous tenir la main et vous dire que je suis désolé, mais, honnêtement, c’est un juste retour des choses. » Je ne peux pas vous raconter le reste parce que j'ai dépassé mon temps.
(Laughter)
(Rires).
Are you sure?
(Laughter)
10 secondes.
10 seconds!
(Applaudissements).
(Laughter and applause)
10 secondes, c’est ce qu’il me reste. Je veux être respectueux. 10 secondes.
10 seconds, I want to be respectful. All I can tell you is, I brought this man on stage with a man from New York who worked in the World Trade Center, because I had about 200 New Yorkers there. More than 50 lost their entire companies, friends, marking off their Palm Pilots. One financial trader, woman made of steel, bawling -- 30 friends crossing off that all died. And I said, "What are we going to focus on? What does this mean and what are we going to do?"
Tout ce que je peux vous dire, j’ai mis cet homme sur scène avec un homme de New York qui travaillait au World Trade Center, parce que j’avais à peu prés 200 New Yorkais là-bas. Plus de 50 on perdu toute leurs sociétés, leurs amis, accrochés à leurs Palm pilote – une trader, cette femme d’acier, qui hurlait -- en mettant une croix sur une trentaine d’amis qui sont morts. Et ce que j’ai dit aux gens, « Sur quoi allez-vous vous concentrer ? Qu’est-ce que ça signifie et qu’est-ce qu’on va faire ? »
And I got the group to focus on: if you didn't lose somebody today, your focus is going to be how to serve somebody else. Then one woman stood up and was so angry, screaming and yelling. I found out she wasn't from New York, she's not an American, doesn't know anybody here. I asked, "Do you always get angry?" She said, "Yes." Guilty people got guilty, sad people got sad. I took these two men and I did an indirect negotiation. Jewish man with family in the occupied territory, someone in New York who would have died if he was at work that day, and this man who wanted to be a terrorist, and I made it very clear. This integration is on a film, which I'd be happy to send you, instead of my verbalization, but the two of them not only came together and changed their beliefs and models of the world, but worked together to bring, for almost four years now, through various mosques and synagogues, the idea of how to create peace. And he wrote a book, called "My Jihad, My Way of Peace." So, transformation can happen.
J’ai pris le groupe et j’ai poussé les gens à se concentrer, si vous n’avez perdu personne aujourd’hui, votre attention va être sur comment aider quelqu’un d’autre. Il y a des gens -- ensuite une femme s’est levée et elle était tellement furieuse, elle criait et hurlait. Ensuite j’ai découvert qu’elle n’était pas de New York, même pas Américaine, elle ne connait personne ici. J’ai dit, « Êtes-vous toujours en colère ? » Elle a dit, « Oui » Les gens qui culpabilisent se sont mis à culpabiliser, les gens tristes sont devenus tristes. J’ai pris ces deux hommes et j’ai fait ce que j’appelle une négociation indirecte. Un homme juif et sa famille sur un territoire occupé, quelqu’un à New York qui serait mort s’il avait été au travail ce jour-là, et cet homme qui voulait être un terroriste et ne l’a pas caché. Et l’intégration c’est faite sur une vidéo, que je serais heureux de vous envoyer, pour que vous puissiez voir ce qui s’est passé plutôt que de l’entendre de ma voix. Mais les deux n'ont pas seulement trouvé un accord, changé leurs croyances et visions du monde, mais ils ont travaillé ensemble pour apporter, depuis presque quatre ans maintenant, à travers diverses mosquées et synagogues, l’idée de comment instaurer la paix. Et il a écrit un livre, intitulé « Mon Jihad, Ma voie vers la Paix. » La transformation peut se produire. Mon invitation est donc : explorez vos réseaux, le réseau qu'on a ici --
My invitation to you is: explore your web, the web in here -- the needs, the beliefs, the emotions that are controlling you, for two reasons: so there's more of you to give, and achieve, too, but I mean give, because that's what's going to fill you up. And secondly, so you can appreciate -- not just understand, that's intellectual, that's the mind, but appreciate what's driving other people. It's the only way our world's going to change.
les besoins, les croyances, les émotions qui vous contrôlent. Pour deux raisons : ainsi vous pouvez donner plus, et réaliser plus également, on le veut tous. Mais je veux dire donner, parce que c’est ce qui vous faut pour vous réaliser. Et deuxièmement, pour que vous puissiez apprécier – pas seulement comprendre, ça c’est intellectuel, c’est la pensée – mais apprécier ce qui pousse les autres personnes. C’est le seul moyen pour changer le monde. Dieu vous bénisse. Merci. J’espère que ça puisse vous servir.
God bless you, thank you. I hope this was of service.
(Applaudissements)
(Applause)