I get asked a lot what the difference between my work is and typical Pentagon long-range strategic planners. And the answer I like to offer is what they typically do is they think about the future of wars in the context of war. And what I've spent 15 years doing in this business -- and it's taken me almost 14 to figure it out -- is I think about the future of wars in the context of everything else. So I tend to specialize on the scene between war and peace. The material I'm going to show you is one idea from a book with a lot of ideas. It's the one that takes me around the world right now interacting with foreign militaries quite a bit. The material was generated in two years of work I did for the Secretary of Defense, thinking about a new national grand strategy for the United States. I'm going to present a problem and try to give you an answer.
On me demande souvent quelle est la différence entre mon travail et celui des planificateurs typiques de stratégie à long terme du Pentagone. Et la réponse que j'aime donner est, que typiquement, ils imaginent le futur des guerres dans le contexte de la guerre. Et ce que je fais depuis 15 ans dans ce milieu -- et ça m'a pris 14 ans pour m'en rendre compte -- c'est que j'imagine le futur des guerres dans le contexte de tout ce qu'il y a autour. Alors j'ai tendance à me spécialiser dans l'espace entre la guerre et la paix. Ce que je vais vous montrer est une idée pour un livre. Enfin, beaucoup d'idées. C'est celle qui me pousse aujourd'hui à voyager autour du monde, et à interagir un peu avec les militaires étrangers. Ce que je vais vous montrer a été produit pendant les deux ans où j'ai travaillé pour le Ministère de la Défense, réfléchissant à une nouvelle grande stratégie nationale pour les États-Unis. Je vais vous présenter un problème et je vais essayer de vous apporter une réponse.
Here's my favorite bonehead concept from the 1990s in the Pentagon: the theory of anti-access, area-denial asymmetrical strategies. Why do we call it that? Because it's got all those A's lined up I guess. This is gobbledygook for if the United States fights somebody we're going to be huge. They're going to be small. And if they try to fight us in the traditional, straight-up manner we're going to kick their ass, which is why people don't try to do that any more. I met the last Air Force General who had actually shot down an enemy plane in combat. He's now a one star General. That's how distant we are from even meeting an air force willing to fly against ours. So that overmatched capability creates problems -- catastrophic successes the White House calls them.
Voici mon concept idiot favori datant des années 1990 au Pentagone, la théorie des stratégies asymétriques d'anti-accès et d'aires non autorisées. Pourquoi est-ce que ça s'appelle comme ça ? Peut-être parce qu'il y a tous ces 'A' alignés. C'est du charabia pour dire que, si les États-Unis entrent en guerre avec quelqu'un, nous allons être grands, et ils vont être petits. Et s'ils essaient de nous combattre d'une façon traditionnelle, de manière directe, nous allons leur botter les fesses, c'est pourquoi les gens ne s'y risquent même plus. J'ai rencontré le dernier général de l'Air Force qui a réellement abattu un avion ennemi au combat. Il est désormais général une étoile. Voilà à quel point on est loin de rencontrer une force aérienne qui voudrait nous combattre. Alors cette surcapacité est génératrice de problèmes -- la Maison Blanche les appelle des succès catastrophiques.
(Laughter)
(Rires)
And we're trying to figure that out, because it is an amazing capability. The question is, what's the good you can do with it? OK? The theory of anti-access, area-denial asymmetrical strategies -- gobbledygook that we sell to Congress, because if we just told them we can kick anybody's asses they wouldn't buy us all the stuff we want. So we say, area-denial, anti-access asymmetrical strategies and their eyes glaze over.
Et nous essayons de résoudre ce problème, parce que c'est une capacité incroyable. La question est : qu'est ce qu'on peut faire de bien avec ? D'accord ? La théorie des stratégies asymétriques d'anti-accès et d'aires non autorisées -- un charabia que l'on vend au Congrès, parce que si nous leur disons juste que nous pouvons botter les fesses de quiconque, ils ne nous achèteraient pas tout le matériel que nous voulons. Alors on leur dit : stratégies asymétriques d'anti-accès et d'aires non autorisées, et leurs yeux deviennent vitreux.
(Laughter)
(Rires)
And they say, "Will you build it in my district?"
Et ils nous disent, allez-vous en construire dans ma région ?
(Laughter)
(Rires)
(Applause)
(Applaudissements)
Here's my parody and it ain't much of one. Let's talk about a battle space. I don't know, Taiwan Straits 2025. Let's talk about an enemy embedded within that battle space. I don't know, the Million Man Swim.
C'est ma parodie, et ce n'en est pas vraiment une. Parlons d'un espace de conflits, par exemple, la crise du détroit de Taïwan de 2025. Parlons d'un ennemi localisé dans cette zone de conflits. Disons, le Million Man Swim.
(Laughter)
(Rires)
The United States has to access that battle space instantaneously. They throw up anti-access, area-denial asymmetrical strategies. A banana peel on the tarmac.
Les États-Unis doivent avoir accès à cet espace instantanément. Ils lancent des stratégies asymétriques d'anti-accès et d'aires non autorisées. Une peau de banane sur le macadam.
(Laughter)
(Rires)
Trojan horses on our computer networks reveal all our Achilles' heels instantly. We say, "China, it's yours." Prometheus approach, largely a geographic definition, focuses almost exclusively on the start of conflict. We field the first-half team in a league that insists on keeping score until the end of the game. That's the problem. We can run the score up against anybody, and then get our asses kicked in the second half -- what they call fourth generation warfare.
Des chevaux de Troie sur nos réseaux informatiques révèlent nos talons d'Achille immédiatement. On dit, la Chine, c'est à vous. L'approche de Prométhée, principalement une définition géographique, est focalisée presque essentiellement sur le commencement d'un conflit. On fait jouer la première moitié de l'équipe dans une ligue qui insiste pour conserver le score jusqu'à la fin du jeu. C'est le problème. On peut augmenter notre score contre n'importe qui, et après se faire botter les fesses dans la seconde partie -- ce qu'ils appellent la guerre de quatrième génération.
Here's the way I like to describe it instead. There is no battle space the U.S. Military cannot access. They said we couldn't do Afghanistan. We did it with ease. They said we couldn't do Iraq. We did it with 150 combat casualties in six weeks. We did it so fast we weren't prepared for their collapse. There is nobody we can't take down. The question is, what do you do with the power?
Au lieu de cela, voici la façon dont j'aime la décrire. Il n'existe pas d'espace de conflits auquel l'armée américaine ne peut accéder. Ils ont dit qu'on ne pouvait pas faire l'Afghanistan, on l'a fait sans problème. Ils ont dit qu'on ne pouvait pas faire l'Irak. On l'a fait avec 150 blessés au combat en six semaines. On l'a fait si rapidement qu'on n'était même pas préparé à leur effondrement. Il n'y a personne qu'on ne peut faire tomber. La question est : que faire de ce pouvoir ?
So there's no trouble accessing battle spaces. What we have trouble accessing is the transition space that must naturally follow, and creating the peace space that allows us to move on. Problem is, the Defense Department over here beats the hell out of you. The State Department over here says, "Come on boy, I know you can make it." And that poor country runs off that ledge, does that cartoon thing and then drops.
Donc il n'y a aucun problème pour accéder aux zones de conflits. La chose à laquelle nous avons du mal à accéder, c'est la zone de transition qui doit suivre naturellement, et l'instauration de la zone de paix qui nous permet d'avancer. Le problème est que le Département de la Défense ici vous en fait voir de toutes les couleurs. Le Département des Affaires Étrangères, ici, dit : « Vas-y mon garçon, je sais que tu peux le faire. » Et le pays se retrouve au bord du précipice, il fait comme dans les dessins animés, puis il tombe.
(Laughter)
(Rires)
This is not about overwhelming force, but proportional force. It's about non-lethal technologies, because if you fire real ammo into a crowd of women and children rioting you're going to lose friends very quickly. This is not about projecting power, but about staying power, which is about legitimacy with the locals. Who do you access in this transition space?
Ce n'est pas un problème de force écrasante, mais de force proportionnelle. C'est une histoire de technologies non-mortelles, parce que si vous tirez à balles réelles sur une foule de femmes et d'enfants en émeute vous allez perdre des amis très rapidement. Ce n'est pas un problème de propulsion du pouvoir, mais plutôt de stabilisation, ce qui qui ramène à la légitimité avec les locaux. À qui avez-vous accès dans cet espace de transition ?
You have to create internal partners. You have to access coalition partners. We asked the Indians for 17,000 peace keepers. I know their senior leadership, they wanted to give it to us. But they said to us, "You know what? In that transition space you're mostly hat not enough cattle. We don't think you can pull it off, we're not going to give you our 17,000 peace keepers for fodder." We asked the Russians for 40,000. They said no. I was in China in August, I said, "You should have 50,000 peace keepers in Iraq. It's your oil, not ours." Which is the truth. It's their oil. And the Chinese said to me, "Dr. Barnett, you're absolutely right. In a perfect world we'd have 50,000 there. But it's not a perfect world, and your administration isn't getting us any closer." But we have trouble accessing our outcomes.
Vous devez créer des partenaires internes, vous devez avoir accès à des partenaires de coalition. Nous avons demandé 17 000 gardiens de la paix aux Indiens. Je connais leurs dirigeants, ils voulaient nous l'accorder. Mais ils nous ont dit, vous savez quoi ? Dans cette zone de transition, vous êtes des fiers-à-bras. Nous ne pensons pas que vous réussirez, nous n'allons pas vous donner nos 17 000 gardiens de la paix pour faire du remplissage. Nous en avons demandé aux Russes 40 000. Ils ont dit non. J'étais en Chine, en août, et j'ai dit : « Vous devriez avoir 50 000 gardiens de la paix en Irak » « C'est votre pétrole, pas le nôtre. » Ce qui est vrai, c'est leur pétrole. Et les Chinois m'ont répondu : « Dr.Barnett, vous avez parfaitement raison. Dans un monde parfait, nous en aurions 50 000 là-bas. Mais ce n'est pas un monde parfait, et votre gouvernement ne nous en rapproche même pas. » Mais nous avons du mal à mesurer les conséquences de nos actes.
We lucked out, frankly, on the selection. We face different opponents across these three. And it's time to start admitting you can't ask the same 19-year-old to do it all, day in and day out. It's just too damn hard. We have an unparalleled capacity to wage war. We don't do the everything else so well. Frankly, we do it better than anybody and we still suck at it. We have a brilliant Secretary of War. We don't have a Secretary of Everything Else. Because if we did, that guy would be in front of the Senate, still testifying over Abu Ghraib. The problem is he doesn't exist. There is no Secretary of Everything Else. I think we have an unparalleled capacity to wage war. I call that the Leviathan Force. What we need to build is a force for the Everything Else. I call them the System Administrators.
Nous avons eu de la chance, honnêtement, au niveau de la sélection. Nous rencontrons différents opposants parmi ces trois-là. Et il est temps d'admettre que vous ne pouvez pas demander au même gamin de 19 ans de tout faire, jour et nuit. C'est sacrément trop difficile. Nous avons une capacité sans pareil à faire la guerre. Mais nous ne sommes pas très bons pour le reste. Honnêtement, on est meilleur que n'importe qui, et on est toujours nul pour ça. Nous avons un brillant Ministre de la Guerre. Nous n'avons pas de Ministre de Tout le Reste. Si c'était le cas, ce type serait devant le Sénat, il serait encore en train de témoigner sur la prison d'Abu Ghraib. Le problème, c'est qu'il n'existe pas. Il n'y a pas de Ministre de Tout le Reste. Je pense que nous avons une capacité inégalée à faire la guerre. J'appelle ça la Force Léviathan. Nous devons construire une Force de Tout le Reste, ce que j'appelle les Administrateurs du Système.
What I think this really represents is lack of an A to Z rule set for the world as a whole for processing politically bankrupt states. We have one for processing economically bankrupt states. It's the IMF Sovereign Bankruptcy Plan, OK? We argue about it every time we use it. Argentina just went through it, broke a lot of rules. They got out on the far end, we said, "Fine, don't worry about it." It's transparent. A certain amount of certainty gives the sense of a non-zero outcome. We don't have one for processing politically bankrupt states that, frankly, everybody wants gone. Like Saddam, like Mugabe, like Kim Jong-Il -- people who kill in hundreds of thousands or millions. Like the 250,000 dead so far in Sudan.
Je pense que cela représente vraiment le manque d'une réglementation de A à Z pour le monde entier pour traiter des états en faillite politique. Nous en avons une pour traiter les états en faillite économique. C'est le plan de faillite souveraine du FMI, d'accord ? On en débat à chaque fois qu'on l'utilise. L'Argentine est passée par là, en violant beaucoup de règles. Ils s'en sont sortis à la fin, et nous avons dit, ne vous inquiétez pas. Il est clair qu'un certain niveau de certitude donne le sentiment d'un résultat non nul. Nous n'avons rien pour traiter les états en faillite politique, que franchement, tout le monde aimerait voir partir. Comme Saddam, Mugabe, Kim Jong-Il -- des gens qui tuent par centaines de milliers ou par millions. Comme les 250 000 morts au Soudain à l'heure actuelle.
What would an A to Z system look like? I'm going to distinguish between what I call front half and back half. And let's call this red line, I don't know, mission accomplished.
À quoi ressemblerait un système conçu de A à Z ? Je vais faire une différence entre ce que j'appelle la moitié avant, et la moitié arrière. Et appelons cette ligne rouge, je ne sais pas... mission accomplie.
(Laughter)
(Rires)
(Applause)
(Applaudissements)
What we have extant right now, at the beginning of this system, is the U.N. Security Council as a grand jury. What can they do? They can indict your ass. They can debate it. They can write it on a piece of paper. They can put it in an envelope and mail it to you, and then say in no uncertain terms, "Please cut that out."
Ce dont nous disposons en ce moment, au commencement de ce système, c'est du Conseil de Sécurité de l'ONU. Que peuvent-ils faire ? Ils peuvent mettre vos fesses en accusation. Ils peuvent en débattre, ils peuvent l'écrire sur un morceau de papier, ils peuvent mettre ça dans une enveloppe et vous l'envoyer. Et ensuite dire en termes non équivoques : s'il vous plaît, arrêtez-ça.
(Laughter)
(Rires)
That gets you about four million dead in Central Africa over the 1990s. That gets you 250,000 dead in the Sudan in the last 15 months. Everybody's got to answer their grandchildren some day what you did about the holocaust in Africa, and you better have an answer. We don't have anything to translate that will into action.
Ça vous donne environ quatre millions de morts en Afrique centrale au cours des années 1990. Ça vous donne 250 000 morts au Soudan au cours des 15 derniers mois. Chacun doit répondre à ses petits-enfants un jour ou l'autre, sur ce qu'il a fait pour lutter contre l'holocauste en Afrique. Et vous feriez mieux d'avoir une réponse. Nous n'avons rien pour traduire cette volonté en action.
What we do have is the U.S.-enabled Leviathan Force that says, "You want me to take that guy down? I'll take that guy down. I'll do it on Tuesday. It will cost you 20 billion dollars."
Ce que nous avons, c'est la Force Léviathan américaine, qui dit : « Vous voulez que j'abatte ce type ? Je le ferai. Je le ferai mardi. Ça vous en coûtera 20 milliards de dollars. »
(Laughter)
(Rires)
But here's the deal. As soon as I can't find anybody else to air out, I leave the scene immediately. That's called the Powell Doctrine. Way downstream we have the International Criminal Court. They love to put them on trial. They've got Milosević right now.
Mais voici le contrat. Dès que je ne trouve plus personne pour faire le ménage, je quitte immédiatement les lieux. Ça s'appelle la Doctrine Powell. Tout en bas, nous avons le Tribunal Pénal International. Ils aiment les juger, ils ont Milosevic en ce moment.
What are we missing? A functioning executive that will translate will into action, because we don't have it. Every time we lead one of these efforts we have to whip ourselves into this imminent threat thing. We haven't faced an imminent threat since the Cuban missile crisis in 1962. But we use this language from a bygone era to scare ourselves into doing something because we're a democracy and that's what it takes. And if that doesn't work we scream, "He's got a gun!" just as we rush in.
Qu'est-ce qui nous manque ? Une fonction exécutive qui traduira la volonté en action. Parce qu'on n'en a pas, à chaque fois que nous menons ces efforts, nous devons nous défiler devant cette menace imminente. Nous n'avons pas fait face à une menace imminente depuis la crise des missiles de Cuba, en 1962. Mais nous utilisons ce langage d'une ère révolue pour nous intimider et nous obliger à faire quelque chose parce que nous sommes une démocratie, et ça va avec. Et si ça ne marche pas, on crie : « Il a un flingue ! » juste au moment où on lui bondit dessus.
(Laughter)
(Rires)
And then we look over the body and we find an old cigarette lighter and we say, "Jesus, it was dark."
Ensuite on examine le corps et on trouve un truc comme un vieux briquet, et on dit : « Mince, il faisait sombre. »
(Laughter)
(Rires)
Do you want to do it, France? France says, "No, but I do like to criticize you after the fact."
Vous voulez le faire en France ? La France dit : « Non, mais j'aime vous critiquer après les faits. »
What we need downstream is a great power enabled -- what I call that Sys Admin Force. We should have had 250,000 troops streaming into Iraq on the heels of that Leviathan sweeping towards Baghdad. What do you get then? No looting, no military disappearing, no arms disappearing, no ammo disappearing, no Muqtada Al-Sadr -- I'm wrecking his bones -- no insurgency. Talk to anybody who was over there in the first six months. We had six months to feel the lob, to get the job done, and we dicked around for six months. And then they turned on us. Why? Because they just got fed up. They saw what we did to Saddam. They said, "You're that powerful, you can resurrect this country. You're America."
Ce dont nous avons besoin en aval, c'est d'une grande puissance d'action, ce que j'appelle la Sys Admin Force. Nous aurions dû avoir 250 000 troupes réparties en Irak sur les talons de ce Léviathan ratissant en direction de Baghdad. Qu'est-ce que vous obtenez ensuite ? Pas de pillages, pas de disparition de militaires, ni d'armes, ni de munitions, pas de Muqtada al-Sadr -- je lui démolis les os -- pas d'insurrections. Parlez à quiconque qui était là-bas les six premiers mois. Nous avions six mois pour remplir le contrat, pour finir le travail, et on a tourné en rond pendant six mois. Et ils se sont retournés contre nous. Pourquoi ? Parce qu'ils en ont eu marre. Ils ont vu ce qu'on a fait à Saddam. Ils ont dit : « Vous êtes si puissants que vous pouvez ressusciter ce pays. Vous êtes l'Amérique. »
What we need is an international reconstruction fund -- Sebastian Mallaby, Washington Post, great idea. Model on the IMF. Instead of passing the hat each time, OK? Where are we going to find this guy? G20, that's easy. Check out their agenda since 9/11. All security dominated. They're going to decide up front how the money gets spent just like in the IMF. You vote according to how much money you put in the kitty. Here's my challenge to the Defense Department. You've got to build this force. You've got to seed this force. You've got to track coalition partners. Create a record of success. You will get this model. You tell me it's too hard to do. I'll walk this dog right through that six part series on the Balkans. We did it just like that. I'm talking about regularizing it, making it transparent. Would you like Mugabe gone? Would you like Kim Jong-Il, who's killed about two million people, would you like him gone? Would you like a better system? This is why it matters to the military. They've been experiencing an identity crisis since the end of the Cold War. I'm not talking about the difference between reality and desire, which I can do because I'm not inside the beltway.
Nous avons besoin d'un fond international pour la reconstruction. Sebastian Mallaby, du Whashington Post, a eu une bonne idée. Prendre exemple sur le FMI. Au lieu de collecter des dons à chaque fois, d'accord ? Où allons-nous trouver ce type ? Au G20, c'est facile. Regardez leur programme depuis le 11 septembre. Tout est dominé par la sécurité. Ils vont décider à l'avance comment l'argent sera dépensé. Exactement comme au FMI. Vous votez en fonction de la somme d'argent que vous investissez dans la cagnotte. Voici mon défi pour le Département à la Défense. Vous devez construire cette force, vous devez ensemencer cette force, vous devez chercher les partenaires de coalition, créer un registre de succès. Vous aurez ce modèle. Vous me dites que c'est trop difficile à réaliser. J'irai jusqu'au bout de cette série en six épisodes sur les Balkans. On l'a fait de cette manière. Je parle de régulariser ça, de le rendre transparent. Vous voulez que Mugabe s'en aille ? Vous voulez que Kim Jong-Il, qui a tué quelques deux millions de personnes, vous voulez qu'il parte ? Vous voulez un meilleur système ? C'est pourquoi c'est important pour les militaires. Ils connaissent une crise d'identité depuis la fin de la guerre froide. Je ne parle de la différence entre réalité et désir, même si je peux le faire parce que je ne suis pas dans l'enceinte de Washington D.C.
(Laughter)
(Rires)
I'm talking about the 1990s. The Berlin Wall falls. We do Desert Storm. The split starts to emerge between those in the military who see a future they can live with, and those who see a future that starts to scare them, like the U.S. submarine community, which watches the Soviet Navy disappear overnight. Ah!
Prenez les années 1990. Le mur de Berlin s'effondre, on fait Tempête du Désert. La division commence à surgir entre les militaires qui voient un futur dans lequel ils peuvent vivre, et ceux qui voient une futur qui commence à leur faire peur. Comme la communauté des sous-mariniers américains, qui regarde la marine soviétique disparaître du jour au lendemain. Ah !
(Laughter)
(Rires)
So they start moving from reality towards desire and they create their own special language to describe their voyage of self-discovery and self-actualization.
Ils commencent donc à passer de la réalité au désir et ils créent leur propre langage pour décrire leur voyage de découverte intérieure.
(Laughter)
(Rires)
The problem is you need a big, sexy opponent to fight against. And if you can't find one you've got to make one up. China, all grown up, going to be a looker!
Le problème c'est qu'il vous faut un grand adversaire sexy à combattre. Et si vous n'en trouvez pas, vous devez en créer un. La Chine, en croissance, tu feras l'affaire !
(Laughter)
(Rires)
The rest of the military got dragged down into the muck across the 1990s and they developed this very derisive term to describe it: military operations other than war. I ask you, who joins the military to do things other than war? Actually, most of them. Jessica Lynch never planned on shooting back. Most of them don't pick up a rifle. I maintain this is code inside the Army for, "We don't want to do this." They spent the 1990s working the messy scene between globalized parts of the world What I call the core and the gap. The Clinton administration wasn't interested in running this. For eight years, after screwing up the relationship on day one -- inauguration day with gays in the military -- which was deft.
Le reste de l'armée a été trainée dans la boue au cours des années 1990. Ils ont développé ce terme très dérisoire pour décrire ça : les opérations militaires autres que la guerre. D'après vous, qui rejoint l'armée pour faire autre chose que la guerre ? En fait, la plupart. Jessica Lynch n'avait jamais prévu de riposter. La plupart d'entre eux ne tiennent pas de fusil. Je maintiens que c'est un code dans l'armée pour dire : nous ne voulons pas faire ça. Ils ont passé les années 1990 à travailler dans les endroits compliqués dans des parties mondialisées du monde. Ce que j'appelle le noyau et la brèche. L'administration Clinton n'était pas intéressée par ça. Pendant huit ans, après avoir foiré les relations dès le premier jour, le jour de l'inauguration des gays dans l'armée, ce qui était habile.
(Laughter)
(Rires)
So we were home alone for eight years. And what did we do home alone? We bought one military and we operated another. It's like the guy who goes to the doctor and says, "Doctor, it hurts when I do this."
Nous étions donc seuls pendant huit ans. Et qu'avons-nous fait, seuls, chez nous ? On a acheté une armée et on en a dirigé une autre. C'est comme le type qui va chez son médecin et lui dit : « Docteur, ça fait mal quand je fais ça. »
(Laughter)
(Rires)
The doctor says, "Stop doing that you idiot."
Le médecin répond : « Arrêtez de faire ça, imbécile. »
I used to give this brief inside the Pentagon in the early 1990s. I'd say, "You're buying one military and you're operating another, and eventually it's going to hurt. It's wrong. Bad Pentagon, bad!"
J'avais l'habitude de donner ces instructions au Pentagone au début des années 1990. Je disais : « Vous achetez une armée et vous en dirigez une autre. Et au final ça va faire mal, c'est mal. Méchant Pentagone, méchant ! »
(Laughter)
(Rires)
And they'd say, "Dr. Barnett, you are so right. Can you come back next year and remind us again?"
Et ils me disaient : « Dr Barnett, vous avez tout à fait raison. Pouvez-vous revenir l'année prochaine et nous le rappeler ? »
(Laughter)
(Rires)
Some people say 9/11 heals the rift -- jerks the long-term transformation gurus out of their 30,000 foot view of history, drags them down in to the muck and says, "You want a networked opponent? I've got one, he's everywhere, go find him." It elevates MOOTW -- how we pronounce that acronym -- from crap to grand strategy, because that's how you're going to shrink that gap.
Certains pensent que le 11 septembre a guéri ces fissures, que ça a secoué les gourous de la transformation à long terme du haut de leur grande vue sur l'histoire, que ça les a trainé dans la boue et qu'ils ont dit : vous voulez un adversaire interconnecté ? J'en ai un, il est partout, allez le trouver. Et ça élève les MOOTW -- comme on prononce cet acronyme -- du rang de foutaises au statut de grande stratégie, parce que c'est comme ça que vous allez réduire cette brèche.
Some people put these two things together and they call it empire, which I think is a boneheaded concept. Empire is about the enforcement of not just minimal rule sets, which you cannot do, but maximum rule sets which you must do. It's not our system of governance. Never how we've sought to interact with the outside world. I prefer that phrase System Administration. We enforce the minimal rule sets for maintaining connectivity to the global economy. Certain bad things you cannot do. How this impacts the way we think about the future of war. This is a concept which gets me vilified throughout the Pentagon. It makes me very popular as well. Everybody's got an opinion.
Certains mettent ces deux choses ensemble et ils appellent ça l'empire, ce que je trouve crétin comme concept. L'empire ne concerne pas seulement l'application d'un minimum de règles, ce que vous ne pouvez pas faire, mais l'application d'un maximum de règles, ce que vous devez faire. Ce n'est pas notre façon de gouverner. Ça n'a jamais été notre façon d'agir sur le monde extérieur. Je préfère l'expression Administration du Système. Nous imposons l'ensemble minimum de règles pour rester connectés à l'économie mondiale. Il y a des mauvaises choses que vous ne pouvez pas faire. Comment cela influence-t-il notre façon de penser le futur de la guerre ? C'est un concept qui fait qu'on me calomnie au Pentagone. Ça me rend aussi très célèbre. Tout le monde a un avis.
Going back to the beginning of our country -- historically, defenses meant protection of the homeland. Security has meant everything else. Written into our constitution, two different forces, two different functions. Raise an army when you need it, and maintain a navy for day-to-day connectivity. A Department of War, a Department of Everything Else. A big stick, a baton stick. Can of whup ass, the networking force. In 1947 we merged these two things together in the Defense Department. Our long-term rationale becomes, we're involved in a hair trigger stand off with the Soviets. To attack America is to risk blowing up the world. We connected national security to international security with about a seven minute time delay. That's not our problem now. They can kill three million in Chicago tomorrow and we don't go to the mattresses with nukes. That's the scary part.
Retournons au début de l'histoire de notre pays -- historiquement, la défense signifiait la protection de la patrie. La sécurité signifie tout le reste. Inscrites dans notre constitution, deux forces différentes, deux fonctions différentes. Levez une armée si besoin, et maintenez une marine de guerre pour la connectivité au jour le jour. Un Département de la Guerre, un Département de Tout le Reste. Un gros bâton, une matraque. Un instrument de domination, une force de rassemblement. En 1947, nous avons fusionné ces deux choses ensemble au sein du Département de la Défense. Notre raisonnement à long terme devient : nous sommes à couteaux tirés avec les soviétiques. Attaquer l'Amérique, c'est risquer de faire sauter le monde entier. Nous avons relié la sécurité nationale à la sécurité internationale en à peu près sept minutes de temps. Ce n'est plus notre problème à présent. Ils peuvent tuer trois millions de personnes à Chicago demain, et on ne ripostera pas avec l'arme nucléaire. C'est l'aspect effrayant.
The question is how do we reconnect American national security with global security to make the world a lot more comfortable, and to embed and contextualize our employment of force around the planet? What's happened since is that bifurcation I described. We talked about this going all the way back to the end of the Cold War. Let's have a Department of War, and a Department of Something Else. Some people say, "Hell, 9/11 did it for you." Now we've got a home game and an away game.
La question est : comment reconnecter la sécurité américaine avec la sécurité mondiale pour rendre le monde bien plus agréable, et pour sceller et contextualiser l'emploi de la force dans le monde ? Ce qui est arrivé depuis, c'est la bifurcation que j'ai décrite. Nous avons parlé de ça dès la fin de la guerre froide. Créons un Département de la Guerre, et un Département d'Autre Chose. Certains disent que le 11 septembre l'a fait pour nous. Maintenant nous avons un match à domicile et un à l'extérieur.
(Laughter)
(Rires)
The Department of Homeland Security is a strategic feel good measure. It's going to be the Department of Agriculture for the 21st century. TSA -- thousands standing around.
Le Département de la Sécurité intérieure est une mesure stratégique pour nous sentir bien. Ce sera le Département de l'Agriculture pour le 21ème siècle. L'Agence de Sécurité des Transports (TSA) : des milliers qui restent sur place.
(Laughter)
(Rires)
I supported the war in Iraq. He was a bad guy with multiple priors. It's not like we had to find him actually killing somebody live to arrest him. I knew we'd kick ass in the war with the Leviathan Force. I knew we'd have a hard time with what followed. But I know this organization doesn't change until it experiences failure. What do I mean by these two different forces?
J'ai soutenu la guerre en Irak. C'était un méchant avec de multiples antécédents. Ça n'est pas comme si nous devions le retrouver, en tuant réellement quelqu'un pour l'arrêter. Je savais qu'on botterait des fesses à la guerre avec la Force Léviathan. Je savais que nous aurions du mal avec la suite. Mais je sais que cette structure ne change pas avant d'avoir rencontré l'échec. Qu'est-ce que j'entends par ces deux forces différentes ?
This is the Hobbesian Force. I love this force. I don't want to see it go. That plus nukes rules out great power war. This is the military the rest of the world wants us to build. It's why I travel all over the world talking to foreign militaries.
C'est la Force de Hobbes. J'adore cette force, je ne veux pas la voir partir, en plus des armes nucléaires, ça élimine les grosses guerres. C'est l'armée que le reste du monde veut nous faire construire. C'est pourquoi je voyage dans le monde pour parler aux armées étrangères.
What does this mean? It means you've got to stop pretending you can do these two very disparate skill sets with the same 19-year-old. Switching back, morning, afternoon, evening, morning, afternoon, evening. Handing out aid, shooting back, handing out aid, shooting back. It's too much. The 19-year-olds get tired from the switching, OK?
Qu'est-ce que ça veut dire ? Ça veut dire que vous devez cesser de prétendre que vous avez ces deux compétences disparates chez le même gamin de 19 ans. Passer de l'une à l'autre du matin à l'après-midi, au soir, matin, après-midi, soir. Porter assistance, riposter, porter assistance, riposter. C'est trop. Les gamins de 19 ans se lassent de ces oscillations, non ?
(Laughter)
(Rires)
That force on the left, you can train a 19-year-old to do that. That force on the right is more like a 40-year-old cop. You need the experience. What does this mean in terms of operations?
Cette force à gauche, vous pouvez entraîner un gamin de 19 ans pour faire ça. Pour cette force à droite, il vous faut plutôt un flic de 40 ans. Vous avez besoin de l'expérience. Qu'est-ce que ça veut dire en termes d'opérations ?
The rule is going to be this. That Sys Admin force is the force that never comes home, does most of your work. You break out that Leviathan Force only every so often. But here's the promise you make to the American public, to your own people, to the world. You break out that Leviathan Force, you promise, you guarantee that you're going to mount one hell of a -- immediately -- follow-on Sys Admin effort. Don't plan for the war unless you plan to win the peace.
La règle sera la suivante. La force des Admin Sys est celle qui ne rentre jamais à la maison, elle fait le gros du travail pour vous. Vous libérez la Force Léviathan seulement de temps à autres. Mais c'est la promesse que vous faites à la nation américaine, à votre propre peuple, au monde. Vous libérez cette Force Léviathan, et vous promettez, vous garantissez que vous allez faire preuve, immédiatement, d'une force des Admin Sys dans la foulée. Ne planifiez pas la guerre si vous ne planifiez pas de gagner la paix.
(Applause)
(Applaudissements)
Other differences. Leviathan traditional partners, they all look like the Brits and their former colonies.
Une autre différence avec le Léviathan, les partenaires traditionnels ressemblent tous aux Britanniques et à leurs anciennes colonies.
(Laughter)
(Rires)
Including us, I would remind you. The rest -- wider array of partners. International organizations, non-governmental organizations, private voluntary organizations, contractors. You're not going to get away from that. Leviathan Force, it's all about joint operations between the military services. We're done with that. What we need to do is inter-agency operations, which frankly Condi Rice was in charge of. And I'm amazed nobody asked her that question when she was confirmed.
Y compris nous, je vous rappelle. Le reste dispose d'une plus grande variété de partenaires. Les organisations internationales, les ONG, les organismes bénévoles privés, les entrepreneurs. Vous n'y échapperez pas. La Force Léviathan, ce ne sont que des opérations conjointes entre les sections militaires. On en a fini avec ça. Ce qu'il nous faut, ce sont des opérations inter-agences, ce qui était, franchement, le travail de Condi Rice. Et je suis surpris que personne ne lui ait posé cette question quand elle a été nommée.
I call the Leviathan Force your dad's military. I like them young, male, unmarried, slightly pissed off.
J'appelle la Force Léviathan l'armée de papa. Je les aime jeunes, mâles, célibataires, légèrement énervés.
(Laughter)
(Rires)
I call the Sys Admin Force your mom's military. It's everything the man's military hates. Gender balanced much more, older, educated, married with children. The force on the left, up or out. The force on the right, in and out. The force on the left respects Posse Comitatus restrictions on the use of force inside the U.S. The force on the right's going to obliterate it. That's where the National Guard's going to be. The force on the left is never coming under the purview of the International Criminal Court. Sys Admin Force has to. Different definitions of network centricity. One takes down networks, one puts them up. And you've got to wage war here in such a way to facilitate that.
J'appelle la Force des Admin Sys l'armée de maman. C'est tout ce que l'armée masculine déteste. Bien plus mixte, plus âgée, cultivée, mariée avec des enfants. La force à gauche : en action ou elle dégage. La force à droite : toujours présente. La force à gauche respecte les restrictions du Posse Comitatus sur l'utilisation de la force aux États-Unis. La force à droite va l'effacer. C'est ce que deviendra la Garde nationale. La force à gauche n'entre jamais dans le champ de compétence du Tribunal Pénal International. Mais la Force des Admin Sys en fait partie. Des définitions différentes de réseaux centraux. L'une détruit les réseaux, l'autre en crée. Et vous devez faire la guerre ici de façon à faciliter ça.
Do we need a bigger budget? Do we need a draft to pull this off? Absolutely not. I've been told by the Revolution of Military Affairs crowd for years, we can do it faster, cheaper, smaller, just as lethal. I say, "Great, I'm going to take the Sys Admin budget out of your hide."
Avons-nous besoin d'un plus gros budget ? Avons-nous besoin d'une conscription pour y arriver ? Pas du tout. Les gens de la Revolution of Military Affairs m'ont dit pendant des années qu'on pouvait le faire plus rapidement, moins cher, plus petit, et aussi mortel. J'ai dit : « Super. Je vais prendre le budget des Admin Sys de votre poche. »
Here's the larger point. You're going to build the Sys Admin Force inside the U.S. Military first. But ultimately you're going to civilianize it, probably two thirds. Inter agency-ize it, internationalize it. So yes, it begins inside the Pentagon, but over time it's going to cross that river.
Voici ce qui est important. Vous allez d'abord construire la Force des Admin Sys au sein de l'armée américaine. Mais en fin de compte vous allez y mettre des civils, probablement deux tiers. Travailler en inter-agences, l'internationaliser. Donc oui, ça commence avec le Pentagone, mais avec le temps ça va franchir cette rivière.
(Laughter)
(Rires)
I have been to the mountain top. I can see the future. I may not live long enough to get you there, but it's going to happen. We're going to have a Department of Something Else between war and peace.
Je suis allé au sommet de la montagne, je peux voir le futur. Je ne vivrais peut-être pas suffisamment longtemps pour vous y amener, mais ça va arriver. Nous aurons un Département de Tout le Reste entre la guerre et la paix.
Last slide. Who gets custody of the kids? This is where the Marines in the audience get kind of tense. (Laughter) And this is when they think about beating the crap out of me after the talk.
Dernière diapo. Qui obtient la garde des enfants ? C'est le moment où les Marines dans l'assistance se crispent. (Rires) Et c'est le moment où ils pensent à me faire la peau après l'intervention.
(Laughter)
(Rires)
Read Max Boon. This is the history of the marines -- small wars, small arms. The Marines are like my West Highland Terrier. They get up every morning, they want to dig a hole and they want to kill something.
Lisez Max Boon. C'est l'histoire des Marines -- petites guerres, petites armes. Les Marines sont comme mon West Highland Terrier. Ils se lèvent tous les matins, ils veulent creuser un trou et ils veulent tuer quelque chose.
(Laughter)
(Rires)
I don't want my Marines handing out aid. I want them to be Marines. That's what keeps the Sys Admin Force from being a pussy force. It keeps it from being the U.N. You shoot at these people the Marines are going to come over and kill you.
Je ne veux pas que mes Marines portent assistance, je veux qu'ils se comportent en Marines. C'est ce qui empêche la Force des Admin Sys d'être une force faiblarde. Ça l'empêche d'être l'ONU. Si vous tirez sur ces gens, les Marines viennent et vous tuent.
(Laughter)
(Rires)
(Applause)
(Applaudissements)
Department of Navy, strategic subs go this way, surface combatants are over there, and the news is they may actually be that small.
Le Département de la Marine, les sous-marins stratégiques vont par là, les bâtiments de combat de surface vont là-bas, et la nouvelle est qu'ils peuvent en fait être aussi petits.
(Laughter)
(Rires)
I call it the Smart Dust Navy. I tell young officers, "You may command 500 ships in your career. Bad news is they may not have anybody on them." Carriers go both ways because they're a swing asset. You'll see the pattern -- airborne, just like carriers. Armor goes this way. Here's the dirty secret of the Air Force, you can win by bombing. But you need lots of these guys on the ground to win the peace. Shinseki was right with the argument. Air force, strategic airlift goes both ways. Bombers, fighters go over here. Special Operations Command down at Tampa. Trigger-pullers go this way. Civil Affairs, that bastard child, comes over here. Return to the Army. The point about the trigger-pullers and Special Operations Command. No off season, these guys are always active. They drop in, do their business, disappear. See me now. Don't talk about it later.
Je l'appelle la Navy des Poussières Intelligentes. Je dis aux jeunes officiers : vous commanderez peut-être 500 vaisseaux dans votre carrière, la mauvaise nouvelle est qu'ils risquent d'être vides. Les porte-avions vont des deux côtés parce qu'ils sont un atout stratégique. Vous verrez la configuration -- l'aéroporté, comme les porte-avions. Les blindés vont ici. Voici le vilain secret de l'Air Force, vous pouvez gagner en bombardant. Mais vous avez besoin de beaucoup de ces types sur le terrain pour gagner la paix. Shinseki avait raison à ce propos. L'Air Force, le transport stratégique aérien vont des deux côtés. Les bombardiers, les avions de chasse, vont ici. Le Commandement des Opérations Spéciales descend à Tampa. les tireurs vont par là. Les Affaires Civiles, cet enfant bâtard, va ici. Retour à l'Armée. En ce qui concerne les tireurs et le Commandement des Opérations Spéciales. Pas de répit, ces gars sont toujours en activité. Ils débarquent, font leur boulot, et disparaissent. Tu me vois maintenant, n'en parle pas après.
(Laughter)
(Rires)
I was never here.
Je n'étais jamais là.
(Laughter)
(Rires)
The world is my playground.
Le monde est mon terrain de jeu.
(Laughter)
(Rires)
I want to keep trigger-pullers trigger-happy. I want the rules to be as loose as possible. Because when the thing gets prevented in Chicago with the three million dead that perverts our political system beyond all recognition, these are the guys who are going to kill them first. So it's better off to have them make some mistakes along the way than to see that.
Je veux que les tireurs gardent la gâchette facile. Je veux que les règles soient aussi flottantes que possible. Parce que lorsque les choses sont entravées à Chicago avec les trois millions de morts ça pervertit notre système politique au-delà de l'imaginable, ce sont eux qui les tueront en premier. Donc c'est mieux de les laisser faire quelques erreurs en route, au lieu de voir ça.
Reserve component -- National Guard reserves overwhelmingly Sys Admin. How are you going to get them to work for this force? Most firemen in this country do it for free. This is not about money. This is about being up front with these guys and gals.
La réserve -- Les réservistes de la Garde nationale sont pour les Admin Sys. Comment les amener à travailler pour cette force ? La plupart des pompiers le font gratuitement. Ce n'est pas une question d'argent. C'est une question de monter au front avec ces gars et ces filles.
Last point, intelligence community -- the muscle and the defense agencies go this way. What should be the CIA, open, analytical, open source should come over here. The information you need to do this is not secret. It's not secret. Read that great piece in the New Yorker about how our echo boomers, 19 to 25, over in Iraq taught each other how to do Sys Admin work, over the Internet in chat rooms. They said, "Al Qaeda could be listening." They said, "Well, Jesus, they already know this stuff."
Dernier point, la communauté du renseignement -- les muscles et les agences de défense vont par là. Ce que devrait être la CIA, ouverte, raisonnée, open source, devrait venir ici. Les renseignements dont vous avez besoin pour ça ne sont pas secrets. Ça n'est pas secret. Lisez ce grand article du New Yorker sur la façon dont nos jeunes, de 19 à 25 ans, en Irak, enseignent entre eux la manière de faire fonctionner les Admin Sys, avec Internet en salles de chat. Ils disent : « Al Qaeda pourrait nous écouter. » Ils disent « Eh bien, ils connaissent déjà ces trucs. »
(Laughter)
(Rires)
Take a gift in the left hand. These are the sunglasses that don't scare people, simple stuff. Censors and transparency, the overheads go in both directions.
Prenez un cadeau dans la main gauche. Ce sont les lunettes de soleil qui ne font pas peur aux gens, un truc simple. Les censeurs et la transparence, les frais généraux vont dans les deux directions.
Thanks.
Merci.