We need to build a weather service for water. Yet, until we collectively demand accountability, the incentives to fund it will not exist.
Nous devons créer un service météorologique pour l'eau. Jusqu'à ce que, collectivement, nous exigions des comptes, il n'y aura pas d'incitations à le financer.
The first time I spoke at a conference was here at TED, eight years ago. Fresh out of grad school, little did I know that in those few minutes onstage, I was framing the questions I was going to be asked for the next decade. And, like too many 20-somethings, I expected to solve the world's problems -- more specifically, the world's water problems -- with my technology. I had a lot to learn.
Ma première intervention à une conférence, c'était à TED, il y a huit ans. Je sortais de l'université, j'ignorais qu'en ces quelques minutes sur scène, je définissais les questions que l'on allait me poser durant la décennie suivante. Comme beaucoup de gens dans la vingtaine, je m'attendais à résoudre les problèmes mondiaux -- plus spécifiquement, les problèmes mondiaux liés à l'eau -- avec mes technologies. J'avais tant à apprendre.
It was seductive, believing that our biggest water quality problems persist because they're so hard to identify. And I presumed that we just needed simpler, faster and more affordable sensors. I was wrong. While it's true that managing tomorrow's water risk is going to require better data and more technology, today we're barely using the little water data that we have. Our biggest water problems persist because of what we don't do and the problems we fail to acknowledge. There's actually little question about what today's water data is telling us to do as a species: we need to conserve more, and we need to pollute less. But today's data is not going to help us forecast the emerging risks facing businesses and markets. It's rapidly becoming useless for that. It used to carry more value, but it's never actually told us with any real accuracy how much water we have or what's in it.
C'était séduisant de croire que nos plus gros problèmes de qualité de l'eau persistaient car ils étaient si difficiles à identifier. Je supposais que nous n'avions besoin que de capteurs plus simples, rapides et abordables. J'avais tort. S'il est vrai que gérer les risques de demain liés à l'eau nécessitera de meilleures données et plus de technologie, aujourd'hui, on utilise à peine le peu de données qu'on a sur l'eau. Nos plus gros problèmes liés à l'eau persistent à cause de ce qu'on ne fait pas et des problèmes qu'on ne reconnaît pas. Il y a peu de doutes sur ce que les données actuelles sur l'eau nous demande en tant qu'espèce : nous devons plus économiser et nous devons moins polluer. Mais les données actuelles n'aideront pas à prévoir les nouveaux risques pour les entreprises et les marchés. Elles deviennent vite inutiles dans ce domaine. Elles avaient plus de valeur mais elles ne nous ont jamais indiqué avec grande précision notre quantité d'eau ou ce qu'elle contient.
Let's consider the past decade of water usage statistics from each of the G20 nations. Now, what these numbers do not tell you is that none of these countries directly measures how much water they use. These are all estimates, and they're based on outdated models that don't consider the climate crisis, nor do they consider its impact on water.
Considérons les statistiques sur l'utilisation de l'eau de la dernière décennie pour chacune des nations du G20. Ce que ces chiffres ne vous disent pas, c'est qu'aucun de ces pays ne mesure directement son utilisation de l'eau. Ce sont des estimations et elles s'appuient sur des modèles dépassés qui ne considèrent pas la crise climatique ou son incidence sur l'eau.
In 2015, Chennai, India's sixth-largest city, was hit with the worst floods it had seen in a century. Today, its water reservoirs are nearly dry. It took three years to get here, three years of subaverage rainfall. Now, that's faster than most nations tabulate their national water data, including the US. And although there were forecasts that predicted severe shortages of water in Chennai, none of them could actually help us pinpoint exactly when or where this was going to happen. This is a new type of water problem, because the rate at which every aspect of our water cycle changes is accelerating. As a recent UN warning this month revealed, we are now facing one new climate emergency every single week.
En 2015, Chennai, la sixième plus grosse ville indienne, a été touchée par les pires inondations qu'elle ait vues depuis un siècle. Aujourd'hui, ses réservoirs d'eau sont presque vides. Il a fallu trois ans pour en arriver là avec des précipitations plus faibles que la moyenne. C'est plus rapide que la compilation des données sur l'eau de la majorité des nations, y compris les États-Unis. Même s'il y avait des estimations prédisant de graves pénuries d'eau à Chennai, aucune d'entre elles ne pouvait nous aider à identifier exactement quand ni où cela allait se produire. C'est un nouveau genre de problème lié à l'eau car le rythme de tous les aspects des changements de notre cycle de l'eau est en train de s'accélérer. Comme un avertissement de l'ONU de ce mois-ci l'a révélé, nous sommes confrontés, chaque semaine, à une nouvelle urgence climatique.
There are greater uncertainties ahead for water quality. It's rare in most countries for most water bodies to be tested for more than a handful of contaminants in a year. Instead of testing, we use what's called the "dilution model" to manage pollution. Now, imagine I took an Olympic-sized swimming pool, I filled it with fresh water and I added one drop of mercury. That would dilute down to one part per billion mercury, which is well within what the World Health Organization considers safe. But if there was any unforeseen drop in how much water was available -- less groundwater, less stream flow, less water in the pool -- less dilution would take place, and things would get more toxic. So this is how most countries are managing pollution. They use this model to tell them how much pollution is safe. And it has clear weaknesses, but it worked well enough when we had abundant water and consistent weather patterns. Now that we don't, we're going to need to invest and develop new data-collection strategies. But before we do that, we have to start acting on the data we already have.
Il y a de plus grandes incertitudes sur la qualité de l'eau à venir. C'est rare dans la plupart des pays que les étendues d'eau soient testées pour plus d'une poignée de contaminants par an. Au lieu de tester, nous utilisons le « modèle de dilution » pour gérer la pollution. Imaginez que je prenne une piscine olympique, que je la remplisse d'eau fraîche et y j'ajoute une goutte de mercure. Cela se diluerait et représenterait un millionième de mercure, ce qui est bien inférieur à ce que l'OMS considère sans danger. Mais s'il y avait une baisse imprévue de la quantité d'eau disponible -- moins d'eaux souterraines, d'écoulements, moins d'eau dans la piscine -- il y aurait moins de dilution et les choses deviendraient plus toxiques. Voici comment la plupart des pays gèrent la pollution. Ils utilisent ce modèle pour leur dire quelle pollution est sans danger. Il y a là de claires vulnérabilités mais cela a assez bien marché avec une eau abondante et des régimes climatiques réguliers. Maintenant que ce n'est plus le cas, nous allons devoir investir et développer de nouvelles stratégies de collecte de données. Avant de faire cela, nous devons commencer à agir avec les données que nous avons.
This is a jet fuel fire. As many of you may be aware, jet fuel emissions play an enormous role in climate change. What you might not be aware of is that the US Department of Defense is the world's largest consumer of jet fuel. And when they consume jet fuel, they mandate the use of the firefighting foam pictured here, which contains a class of chemicals called PFAS. Nobody uses more of this foam than the US Department of Defense, and every time it's used, PFAS finds its way into our water systems. Globally, militaries have been using this foam since the 1970s. We know PFAS causes cancer, birth defects, and it's now so pervasive in the environment that we seem to find it in nearly every living thing we test, including us. But so far, the US Department of Defense has not been held accountable for PFAS contamination, nor has it been held liable. And although there's an effort underway to phase out these firefighting foams, they're not embracing safer, effective alternatives. They're actually using other PFAS molecules, which may, for all we know, carry worse health consequences.
Voici un incendie de carburéacteur. Comme vous le savez peut-être, les émissions du kérosène ont un rôle dans le changement climatique. Vous ne savez peut-être pas que le département américain de la défense est le plus gros consommateur mondial de kérosène. Quand il consomme du kérosène, il mandate l'utilisation d'une mousse extinctrice, comme sur cette image, contenant des produits chimiques : les tensioactifs fluorés. Personne n'utilise cette mousse à part le département américain de la défense et à chaque utilisation, ces tensioactifs vont jusqu'à nos réseaux d'eau. Dans le monde, les armées utilisent cette mousse depuis les années 70. Les tensioactifs fluorés entraînent cancers et malformations congénitales et sont si omniprésents dans l'environnement que nous les trouvons dans presque tous les organisme vivants que nous testons, nous y compris. Mais jusqu'ici, le département américain de la défense n'a pas été tenu responsable pour la contamination aux tensioactifs fluorés ni poursuivi. Même s'il y a un actuellement un effort pour éliminer ces mousses extinctrices, ils n'adoptent pas d'alternatives plus sûres ou efficaces. Ils utilisent d'autres molécules de tensioactifs fluorés qui pourraient avoir de pires conséquences sur la santé.
So today, government accountability is eroding to the point of elimination, and the risk of liability from water pollution is vanishing. What types of incentives does this create for investing in our water future? Over the past decade, the average early stage global investment in early stage water technology companies has totaled less than 30 million dollars every year. That's 0.12 percent of global venture capital for early stage companies. And public spending is not going up nearly fast enough. And a closer look at it reveals that water is not a priority. In 2014, the US federal government was spending 11 dollars per citizen on water infrastructure, versus 251 dollars on IT infrastructure. So when we don't use the data we have, we don't encourage investment in new technologies, we don't encourage more data collection and we certainly don't encourage investment in securing a water future.
Aujourd'hui, la responsabilité du gouvernement s'érode, et le risque de responsabilité pour la pollution de l'eau disparaît. Quel genre de motivations cela crée-t-il pour investir dans l'avenir de notre eau ? Au cours de la dernière décennie, l'investissement initial mondial moyen dans les entreprises des technologies de l'eau était de moins de 30 millions de dollars par an au total. C'est 0,12% du capital de risque mondial pour les entreprises en amorçage. Les dépenses publiques n'augmentent pas assez vite. Un examen plus approfondi révèle que l'eau n'est pas une priorité. En 2014, le gouvernement américain dépensait 11 dollars par citoyen pour l'infrastructure hydraulique, contre 251 dollars pour l'infrastructure informatique. Quand nous n'utilisons pas les données que nous avons, nous n'encourageons pas l'investissement dans les nouvelles technologies, ni plus de collectes de données et certainement pas l'investissement pour assurer l'avenir de l'eau.
So are we doomed? Part of what I'm still learning is how to balance the doom and the urgency with things we can do, because Greta Thunberg and the Extinction Rebellion don't want our hope -- they want us to act.
Sommes-nous condamnés ? En partie, j'apprends toujours comment contrebalancer la tragique destinée et l'urgence par des choses que nous pouvons faire, parce que Greta Thunberg et l'Extinction Rebellion ne veulent pas de notre espoir, mais de nos actions.
So what can we do? It's hard to imagine life without a weather service, but before modern weather forecasting, we had no commercial air travel, it was common for ships to be lost at sea, and a single storm could produce a food shortage. Once we had radio and telegraph networks, all that was necessary to solve these problems was tracking the movement of storms. And that laid the foundation for a global data collection effort, one that every household and every business depends upon today. And this was as much the result of coordinated and consistent data collection as it was the result of producing a culture that saw greater value in openly assessing and sharing everything that it could find out and discover about the risks we face.
Que pouvons-nous faire ? Il est difficile d'imaginer la vie sans un service météorologique, mais avant les prévisions météorologiques modernes, nous n'avions pas de transport aérien commercial, il était courant que des bateaux soient perdus en mer et une seule tempête pouvait entraîner une pénurie alimentaire. Avec les réseaux radiophoniques et télégraphiques, tout ce qui était nécessaire pour résoudre ces problèmes était de suivre le mouvement des tempêtes. Cela a établi les fondations d'un effort mondial de collecte de données dont dépendent aujourd'hui tous les foyers et toutes les entreprises. C'est autant le résultat d'une collecte de données coordonnée et régulière que le résultat de l'établissement d'une culture qui voyait une grande valeur dans l'évaluation ouverte et le partage de tout ce qu'elle pouvait découvrir quant aux risques auxquels nous sommes confrontés.
A global weather service for water would help us forecast water shortages. It could help us implement rationing well before reservoirs run dry. It could help us detect contamination before it spreads. It could protect our supply chains, secure our food supplies, and, perhaps most importantly, it would enable the precise estimation of risk necessary to insure against it.
Un service météorologique mondial pour l'eau pourrait nous aider à prévoir les pénuries d'eau. Il pourrait nous aider à mettre en place un rationnement bien avant que les réservoirs ne s'assèchent, à détecter une contamination avant qu'elle ne se répande, à protéger nos chaînes d'approvisionnement, à assurer l'approvisionnement alimentaire et peut-être le plus important, il nous permettrait de faire une estimation précise du risque nécessaire pour nous en prémunir.
We know we can do this because we've already done it with weather. But it's going to require resources. We need to encourage greater investment in water. Investors, venture capitalists: a portion of your funds and portfolios should be dedicated to water. Nothing is more valuable and, after all, businesses are going to need to understand water risks in order to remain competitive in the world we are entering. Aside from venture capital, there are also lots of promising government programs that encourage economic development through tax incentives.
Nous savons que nous pouvons le faire, nous l'avons fait avec la météo. Mais cela va nécessiter des ressources. Nous devons encourager plus d'investissement dans l'eau. Investisseurs, investisseurs en capital-risque : une part de vos fonds et portefeuilles devrait être dédiée à l'eau. Rien n'a plus de valeur et les entreprises auront besoin de comprendre les risques liés à l'eau afin de demeurer compétitives dans le monde vers lequel nous allons. À part le capital-risque, il y a beaucoup de programmes gouvernementaux prometteurs qui encouragent le développement économique via des avantages fiscaux.
A new option in the US that my company is using is called "opportunity zones." They offer favorable tax treatment for investing capital gains in designated distressed and low-income areas. Now, these are areas that are also facing staggering water risk, so this creates crucial incentives to work directly with the communities who need help most.
Une nouvelle option aux États-Unis que mon entreprise utilise : les « zones d'opportunité ». Ils offrent un traitement fiscal avantageux pour l'investissement des plus-values dans des zones déterminées en détresse et à faibles revenus. Ce sont des zones également confrontées à d'énormes risques liés à l'eau donc cela établit des incitations cruciales pour travailler avec les communautés qui ont le plus besoin d'aide.
And if you're not looking to make this type of investment but you own land in the US, did you know that you can leverage your land to conserve water quality permanently with a conservation easement? You can assign the perpetual right to a local land trust to conserve your land and set specific water quality goals. And if you meet those goals, you can be rewarded with a substantial tax discount every year.
Si vous ne cherchez pas à faire ce genre d'investissement mais possédez du terrain, saviez-vous que vous pouvez mettre votre terrain à profit pour préserver de façon permanente la qualité de l'eau avec une servitude environnementale ? Vous pouvez donner le droit perpétuel à une fiducie foncière locale de préserver votre terrain et établir des objectifs de qualité de l'eau. Si vous atteignez ces objectifs, vous pouvez être récompensé avec un important rabais fiscal chaque année.
How many areas could our global community protect through these and other programs? They're powerful because they offer the access to real property necessary to lay the foundation for a global weather service for water. But this can only work if we use these programs as they are intended and not as mere vehicles for tax evasion. When the conservation easement was established, nobody could anticipate how ingrained in environmental movements corporate polluters would become. And we've become accustomed to companies talking about the climate crisis while doing nothing about it. This has undermined the legacy and the impact of these programs, but it also makes them ripe for reclamation. Why not use conservation easements as they were intended, to set and reach ambitious conservation goals? Why not create opportunities in opportunity zones? Because fundamentally, water security requires accountability. Accountability is not corporate polluters sponsoring environmental groups and museums. Those are conflicts of interest.
Combien de zones notre communauté mondiale pourrait-elle protéger via ces programmes et d'autres ? Ils sont formidables car ils offrent l'accès à une vraie propriété nécessaire pour établir les fondations d'un service météorologique mondial pour l'eau. Cela ne peut marcher que si nous utilisons ces programmes pour ce pour quoi ils sont prévus et pas comme de simples vecteurs de fraude fiscale. Quand la servitude environnementale a été créée, personne ne pouvait anticiper que les entreprises pollueuses soient si ancrées dans les mouvements environnementaux. Nous sommes habitués à ce que les entreprises parlent de la crise environnementale sans rien y faire. Cela a sapé l'héritage et l'influence de ces programmes mais les a aussi préparés à une réhabilitation. Pourquoi ne pas utiliser les servitudes environnementales comme prévu, pour établir et atteindre des objectifs de conservation ambitieux ? Pourquoi ne pas créer des opportunités dans des zones sans opportunités ? Car fondamentalement, la sécurité de l'eau nécessite une responsabilisation. La responsabilisation, ce ne sont pas des entreprises pollueuses sponsorisant des groupes environnementaux et des musées. C'est un conflit d'intérêts.
(Applause)
(Applaudissements)
Accountability is: making the risk of liability too expensive to continue polluting and wasting our water. We can't keep settling for words. It's time to act. And where better to start than with our biggest polluters, particularly the US Department of Defense, which is taxpayer-funded. Who and what are we protecting when US soldiers, their families and the people who live near US military bases abroad are all drinking toxic water? Global security can no longer remain at odds with protecting our planet or our collective health. Our survival depends on it.
La responsabilisation, c'est : rendre trop cher l'engagement de sa responsabilité pour que l'on continue à polluer et gaspiller notre eau. Nous ne pouvons plus nous contenter de mots. Il est temps d'agir. Quel meilleur point de départ que nos plus gros pollueurs, en particulier le département américain de la défense, qui est financé par les contribuables. Qui et que protégeons-nous quand les soldats américains, leurs familles et les gens vivant à l'étranger près de bases militaires américaines boivent tous de l'eau toxique ? La sécurité mondiale ne peut plus être en opposition avec la protection de notre planète ou de notre santé collective. Notre survie en dépend.
Similarly, agriculture in most countries depends on taxpayer-funded subsidies that are paid to farmers to secure and stabilize food supplies. These incentives are a crucial leverage point for us, because agriculture is responsible for consuming 70 percent of all the water we use every year. Fertilizer and pesticide runoff are the two biggest sources of water pollution. Let's restructure these subsidies to demand better water efficiency and less pollution.
De façon similaire, l'agriculture dépend souvent de subventions financées par les contribuables et payées aux fermiers pour assurer et stabiliser l'approvisionnement alimentaire. Ces aides sont un point de levier crucial pour nous car l'agriculture est responsable de 70% de notre consommation annuelle d'eau. Le ruissellement des engrais et des pesticides sont les deux plus grosses sources de pollution de l'eau. Restructurons ces subventions pour exiger une meilleure efficacité hydrique et moins de pollution.
(Applause)
(Applaudissements)
Finally: we can't expect progress if we're unwilling to confront the conflicts of interest that suppress science, that undermine innovation and that discourage transparency. It is in the public interest to measure and to share everything we can learn and discover about the risks we face in water. Reality does not exist until it's measured. It doesn't just take technology to measure it. It takes our collective will.
Finalement : impossible d'attendre des progrès en n'étant pas prêts à confronter les conflits d'intérêts qui répriment la science, qui sapent l'innovation et qui découragent la transparence. Il est dans l'intérêt public de mesurer et partager tout ce que nous apprenons et découvrons sur les risques liés à l'eau. La réalité n'existe pas tant qu'elle n'est pas mesurée. La technologie ne suffit pas à la mesurer. Il nous faut de la volonté collective.
Thank you.
Merci.
(Applause)
(Applaudissements)