There was a time in my life when everything seemed perfect. Everywhere I went, I felt at home. Everyone I met, I felt I knew them for as long as I could remember. And I want to share with you how I came to that place and what I've learned since I left it.
Il fut un temps dans ma vie où tout semblait parfait. Où que j'aille, je me sentais chez moi. Il me semblait que je connaissais depuis toujours les gens que je rencontrais. Je veux vous dire comment j'en suis arrivé là et ce que j'ai appris depuis que j'en suis parti.
This is where it began. And it raises an existential question, which is, if I'm having this experience of complete connection and full consciousness, why am I not visible in the photograph, and where is this time and place? This is Los Angeles, California, where I live. This is a police photo. That's actually my car. We're less than a mile from one of the largest hospitals in Los Angeles, called Cedars-Sinai. And the situation is that a car full of paramedics on their way home from the hospital after work have run across the wreckage, and they've advised the police that there were no survivors inside the car, that the driver's dead, that I'm dead. And the police are waiting for the fire department to arrive to cut apart the vehicle to extract the body of the driver. And when they do, they find that behind the glass, they find me. And my skull's crushed and my collar bone is crushed; all but two of my ribs, my pelvis and both arms -- they're all crushed, but there is still a pulse. And they get me to that nearby hospital, Cedars-Sinai, where that night I receive, because of my internal bleeding, 45 units of blood -- which means full replacements of all the blood in me -- before they're able to staunch the flow. I'm put on full life support, and I have a massive stroke, and my brain drops into a coma.
Voici où cela a commencé. Cela a soulevé une question existentielle : si je vis cette expérience de connexion totale et de pleine conscience, pourquoi ne suis-je pas visible sur la photo, et quel est cet endroit, à quel moment ? C'est à Los Angeles, en Californie, où je vis. C'est une photo de la police. C'est ma voiture. Nous sommes à moins de 2 km de l'un des plus grands hôpitaux de Los Angeles, appelé Cedars-Sinai. Ce qui se passe, c'est qu'une voiture pleine d'infirmiers, qui avaient quitté l'hôpital après leur travail et rentraient chez eux est tombée sur l'épave, et ils ont averti la police qu'il n'y avait pas de survivants à l'intérieur de la voiture, que le conducteur était mort, que j'étais mort. La police attend que les pompiers arrivent pour découper le véhicule afin d'extraire le corps du conducteur. En faisant cela, derrière le pare-brise, ils me trouvent -- mon crâne et ma clavicule sont écrasés, ainsi que toutes mes côtes, sauf deux, mon bassin et mes deux bras. Tout est cassé, mais il y a encore un pouls. Ils me conduisent à cet hôpital proche, Cedars-Sinai, où je reçois cette nuit-là, à cause de mon hémorragie interne, 45 unités de sang -- c'est-à-dire le remplacement complet de tout mon sang -- avant de parvenir à endiguer le saignement. Je suis mis sous assistance totale, et je fais un AVC massif, mon cerveau plonge dans le coma.
Now comas are measured on a scale from 15 down to three. Fifteen is a mild coma. Three is the deepest. And if you look, you'll see that there's only one way you can score three. It's essentially there's no sign of life from outside at all. I spent more than a month in a Glasgow Coma Scale three, and it is inside that deepest level of coma, on the rim between my life and my death, that I'm experiencing the full connection and full consciousness of inner space.
Les comas sont évalués sur une échelle de 15 à 3. 15 est un coma léger. 3 est le plus profond. Vous voyez qu'il n'y a qu'une seule façon d'atteindre le niveau 3. En gros, c'est lorsqu'on n'observe plus aucun signe de vie. J'ai passé plus d'un mois dans un coma de niveau 3 sur l'échelle de Glasgow, et c'est dans ce profond niveau de coma, à la lisière entre la vie et la mort, que je fais l'expérience de la connexion totale et de la pleine conscience de l'espace intérieur.
From my family looking in from outside, what they're trying to figure out is a different kind of existential question, which is, how far is it going to be possible to bridge from the comatose potential mind that they're looking at to an actual mind, which I define simply as the functioning of the brain that is remaining inside my head. Now to put this into a broader context, I want you to imagine that you are an eternal alien watching the Earth from outer space, and your favorite show on intergalactic satellite television is the Earth channel, and your favorite show is the Human Show. And the reason I think it would be so interesting to you is because consciousness is so interesting. It's so unpredictable and so fragile.
Pour ma famille qui regarde de l'extérieur, ce qu'ils cherchent à comprendre est une autre sorte de question existentielle : jusqu'où sera-t-il possible de combler le vide entre l'esprit virtuel comateux qu'ils observent et un esprit réel, que je définis simplement comme le fonctionnement du cerveau qui reste à l'intérieur de ma tête ? Pour mettre cette question dans une perspective plus large, je veux que vous imaginiez être un extraterrestre immortel qui observe la Terre depuis l'Espace, et votre émission favorite sur le satellite intergalactique est la chaîne de la Terre, et votre programme favori est le spectacle humain. Et ce pourquoi je pense que cela vous intéresserait tant est que la conscience est tellement intéressante, et si imprévisible, et si fragile.
And this is how we began. We all began in the Awash Valley in Ethiopia. The show began with tremendous special effects, because there were catastrophic climate shifts -- which sort of sounds interesting as a parallel to today. Because of the Earth tilting on its axis and those catastrophic climate shifts, we had to figure out how to find better food, and we had to learn -- there's Lucy; that's how we all began -- we had to learn how to crack open animal bones, use tools to do that, to feed on the marrow, to grow our brains more. So we actually grew our consciousness in response to this global threat.
Voilà comment nous avons commencé. Nous avons tous commencé dans la vallée de l'Awash, en Éthiopie. L'émission a commencé avec d'immenses effets spéciaux, parce qu'il y avait des changements climatiques catastrophiques -- ce qui paraît intéressant comparé à aujourd'hui. À cause de l'inclinaison de la Terre sur son axe, et de ces changements climatiques catastrophiques, nous avons dû chercher comment trouver de la meilleure nourriture, et nous avons dû apprendre -- voici Lucy ; c'est comme ça que nous avons commencé -- nous avons dû apprendre à fendre des os d'animaux, utiliser des outils pour cela, pour se nourrir de la moelle, pour accroître davantage nos cerveaux. Nous avons fait évolué notre conscience en réponse à cette menace universelle.
Now you also continue to watch as consciousness evolved to the point that here in India, in Madhya Pradesh, there's one of the two oldest known pieces of rock art found. It's a cupule that took 40 to 50,000 blows with a stone tool to create, and it's the first known expression of art on the planet. And the reason it connects us with consciousness today is that all of us still today, the very first shape we draw as a child is a circle. And then the next thing we do is we put a dot in the center of the circle. We create an eye -- and the eye that evolves through all of our history. There's the Egyptian god Horus, which symbolizes prosperity, wisdom and health. And that comes down right way to the present with the dollar bill in the United States, which has on it an eye of providence.
Vous continuez à regarder alors que la conscience a évolué au point qu'ici en Inde, à Madhya Pradesh, se trouve l'une des deux plus vielles pierres sculptées retrouvées. C'est une pierre à cupules qui a demandé 40 à 50 000 coups de pierre, et c'est l'une des premières formes d'expression d'art connues sur la planète. La raison pour laquelle elle nous relie à la conscience aujourd'hui est que, lorsque nous sommes enfants, la toute première forme que nous dessinons est un cercle. La chose que l'on fait ensuite, c'est que l'on met un point au centre du cercle. Nous créons un œil -- et l’œil évolue à travers toute notre histoire. Il y a le dieu égyptien Horus, qui symbolise la prospérité, la sagesse, et la santé. Et jusqu'à aujourd'hui, où nous avons le billet d'un dollar des États-Unis, sur lequel figure l’œil de la Providence.
So watching all of this show from outer space, you think we get it, we understand that the most precious resource on the blue planet is our consciousness. Because it's the first thing we draw; we surround ourselves with images of it; it's probably the most common image on the planet. But we don't. We take our consciousness for granted. While I was producing in Los Angeles, I never thought about it for a second. Until it was stripped from me, I never thought about it. And what I've learned since that event and during my recovery is that consciousness is under threat on this planet in ways it's never been under threat before. These are just some examples.
En regardant ce spectacle depuis l'Espace, vous pensez que nous comprenons que la ressource la plus précieuse sur la planète bleue est notre conscience. Parce que c'est la première chose que l'on dessine ; nous nous entourons de ses représentations ; c'est probablement l'image la plus répandue sur la planète. Mais ce n'est pas le cas. Nous prenons notre conscience pour acquise. Quand j'étais producteur à Los Angeles, je n'y pensais pas une seconde. Avant que je n'en sois dépouillé, je n'y pensais jamais. Ce que j'ai appris depuis cet accident, et pendant ma convalescence, c'est que la conscience est en danger sur cette planète comme elle ne l'a jamais été auparavant. Ce ne sont que quelques exemples.
And the reason I'm so honored to be here to talk today in India is because India has the sad distinction of being the head injury capital of the world. That statistic is so sad. There is no more drastic and sudden gap created between potential and actual mind than a severe head injury. Each one can entail up to a decade of rehabilitation, which means that India, unless something changes, is accumulating a need for millennia of rehabilitation. What you find in the United States is an injury every 20 seconds -- that's one and a half million every year -- stroke every 40 seconds, Alzheimer's disease, every 70 seconds somebody succumbs to that. All of these represent gaps between potential mind and actual mind.
La raison pour laquelle je suis si honoré d'être ici pour vous parler aujourd'hui en Inde est que l'Inde détient le triste record d'être la capitale du monde du traumatisme crânien. C'est une triste statistique. Il n'y a pas de fossé plus radical et soudain entre l'esprit virtuel et l'esprit réel que celui créé par un traumatisme crânien grave. Ils peuvent entraîner jusqu'à dix ans de rééducation, ce qui veut dire que l'Inde, à moins d'un changement, accumule un besoin de rééducation sur des millénaires. Ce que vous trouvez aux États-Unis, c'est un traumatisme toutes les 20 secondes -- 1,5 millions par an -- un AVC toutes les 40 secondes, une personne succombe de la maladie d'Alzheimer toutes les 70 secondes. Tout cela représente des écarts entre l'esprit virtuel et l'esprit réel.
And here are some of the other categories, if you look at the whole planet. The World Health Organization tells us that depression is the number one disease on Earth in terms of years lived with disability. We find that the number two source of disability is depression in the age group of 15 to 44. Our children are becoming depressed at an alarming rate. I discovered during my recovery the third leading cause of death amongst teenagers is suicide. If you look at some of these other items -- concussions. Half of E.R. admissions from adolescents are for concussions. If I talk about migraine, 40 percent of the population suffer episodic headaches. Fifteen percent suffer migraines that wipe them out for days on end.
Voilà d'autres catégories, si vous regardez toute la planète. L'Organisation Mondiale pour la Santé nous dit que la dépression est la première maladie sur Terre en termes d'années vécues avec ce handicap. Nous découvrons que la deuxième source d'incapacité est la dépression dans la tranche d'âge de 15 à 44 ans. Nos enfants deviennent déprimés à un rythme alarmant. Pendant ma convalescence, j'ai découvert que la troisième cause principale de décès chez les adolescents est le suicide. Si vous regardez certaines de ces autres données, les commotions : la moitié des adolescents admis aux urgences le sont pour des commotions cérébrales. Si je parle de la migraine, 40% de la population souffrent de maux de tête épisodiques. 15% souffrent de migraines qui anéantissent les gens pendant des journées entières.
All of this is leading -- computer addiction, just to cover that: the most frequent thing we do is use digital devices. The average teenager sends 3,300 texts every [month]. We're talking about a society that is retreating into depression and disassociation when we are potentially confronting the next great catastrophic climate shift. So what you'd be wondering, watching the Human Show, is are we going to confront and address the catastrophic climate shift that may be heading our way by growing our consciousness, or are we going to continue to retreat?
Tout ceci entraîne -- l'addiction aux ordinateurs. parlons-en : ce que l'on fait le plus souvent, c'est utiliser des appareils numériques. L'adolescent moyen envoie 3 300 sms par mois. Il s'agit d'une société que se replie dans la dépression et la dissociation alors que nous faisons potentiellement face au prochain grand changement climatique catastrophique. Ce que vous vous demanderiez en regardant le spectacle humain, c'est : allons-nous affronter et aborder le changement climatique catastrophique qui vient vers nous en développant notre conscience, ou allons-nous continuer à nous replier ?
And that then might lead you to watch an episode one day of Cedars-Sinai medical center and a consideration of the difference between potential mind and actual mind. This is a dense array EEG MRI tracking 156 channels of information. It's not my EEG at Cedars; it's your EEG tonight and last night. It's the what our minds do every night to digest the day and to prepare to bridge from the potential mind when we're asleep to the actual mind when we awaken the following morning. This is how I was when I returned from the hospital after nearly four months. The horseshoe shape you can see on my skull is where they operated and went inside my brain to do the surgeries they needed to do to rescue my life. But if you look into the eye of consciousness, that single eye you can see, I'm looking down, but let me tell you how I felt at that point. I didn't feel empty; I felt everything simultaneously. I felt empty and full, hot and cold, euphoric and depressed because the brain is the world's first fully functional quantum computer; it can occupy multiple states at the same time. And with all the internal regulators of my brain damaged, I felt everything simultaneously.
Cela pourrait vous amener à regarder un épisode un jour du centre médical de Cedars-Sinai et à envisager la différence entre l'esprit virtuel et l'esprit réel. C'est un électroencéphalogramme qui suit 156 chaînes d'information. Ce n'est pas mon électroencéphalogramme de Cedars ; c'est le vôtre de cette nuit et de la nuit dernière. C'est ce que nos esprits font toutes les nuits pour assimiler la journée et se préparer à faire le lien entre l'esprit virtuel quand nous dormons et l'esprit réel quand nous nous réveillons le matin suivant. J'étais comme ça à mon retour de l'hôpital après près de quatre mois. La forme en fer à cheval que vous pouvez voir sur mon crâne, c'est là qu'ils ont opéré à l'intérieur de mon cerveau pour faire les interventions nécessaires pour me sauver la vie. Mais si vous regardez dans l’œil de la conscience, cet œil unique œil que vous pouvez voir, je regarde en bas, mais laissez-moi vous dire ce que je ressentais à ce moment-là. Je ne me sentais pas vide ; je ressentais tout en même temps. Je me sentais vide et entier, chaud et froid, euphorique et déprimé. Parce que le cerveau est le premier ordinateur quantique pleinement opérationnel au monde, il peut occuper plusieurs états au même moment. Comme tous les régulateurs internes de mon cerveau étaient endommagés, je ressentais tout en même temps.
But let's swivel around and look at me frontally. This is now flash-forward to the point in time where I've been discharged by the health system. Look into those eyes. I'm not able to focus those eyes. I'm not able to follow a line of text in a book. But the system has moved me on because, as my family started to discover, there is no long-term concept in the health care system. Neurological damage, 10 years of rehab, requires a long-term perspective.
Mais pivotons et regardons moi de face. Avançons jusqu'au moment dans le temps où j'ai été congédié par le système de santé. Regardez ces yeux. Je ne suis pas capable de fixer ces yeux. Je ne suis pas capable de suivre une ligne de texte d'un livre. Mais le système m'a laissé de côté parce que, comme ma famille commençait à le découvrir, il n'y a pas de concept à long terme dans le système des soins de santé. Les dégâts neurologiques, 10 ans de rééducation, demandent une vision à long terme.
But let's take a look behind my eyes. This is a gamma radiation spec scan that uses gamma radiation to map three-dimensional function within the brain. It requires a laboratory to see it in three dimension, but in two dimensions I think you can see the beautiful symmetry and illumination of a normal mind at work. Here's my brain. That is the consequence of more than a third of the right side of my brain being destroyed by the stroke. So my family, as we moved forward and discovered that the health care system had moved us by, had to try to find solutions and answers. And during that process -- it took many years -- one of the doctors said that my recovery, my degree of advance, since the amount of head injury I'd suffered, was miraculous. And that was when I started to write a book, because I didn't think it was miraculous. I thought there were miraculous elements, but I also didn't think it was right that one should have to struggle and search for answers when this is a pandemic within our society.
Regardons au-delà de mes yeux. C'est une image par tomographie d'émission monophotonique, qui utilise les rayonnements gammas, pour cartographier les fonctions tridimensionnelles du cerveau. Il faut un laboratoire pour la voir en trois dimensions, mais je pense qu'en deux dimensions vous pouvez voir la belle symétrie et les couleurs d'un esprit normal en marche. Voici mon cerveau. C'est la conséquence de la destruction de plus d'un tiers de mon cerveau droit lors de l'AVC. Ma famille, alors que nous allions de l'avant et que nous découvrions que le système de santé nous avait mis de côté, devait essayer de trouver des solutions et des réponses. Au cours de ce processus, qui a pris de longues années, un des médecins a dit que mon rétablissement, mon degré de progrès, depuis l'important traumatisme crânien que j'avais subi, était miraculeux. C'était alors que j'ai commencé à écrire un livre, parce que je ne pensais pas que c'était miraculeux. Je pensais qu'il y avait des éléments miraculeux, mais je ne pensais pas qu'il était juste qu'une personne doive se démener et chercher des réponses quand il s'agit d'une pandémie au sein de notre société.
So from this experience of my recovery, I want to share four particular aspects -- I call them the four C's of consciousness -- that helped me grow my potential mind back towards the actual mind that I work with every day. The first C is cognitive training. Unlike the smashed glass of my car, plasticity of the brain means that there was always a possibility, with treatment, to train the brain so that you can regain and raise your level of awareness and consciousness. Plasticity means that there was always hope for our reason -- hope for our ability to rebuild that function. Indeed, the mind can redefine itself, and this is demonstrated by two specialists called Hagen and Silva back in the 1970's. The global perspective is that up to 30 percent of children in school have learning weaknesses that are not self-correcting, but with appropriate treatment, they can be screened for and detected and corrected and avoid their academic failure. But what I discovered is it's almost impossible to find anyone who provides that treatment or care.
De cette expérience de ma convalescence, je veux partager quatre aspects -- je les appelle les quatre C de la conscience, qui m'ont aidé à développer mon esprit virtuel pour qu'il revienne vers l'esprit réel avec lequel je travaille tous les jours. Le premier C est l'entraînement cognitif. Contrairement au pare-brise fracassé de ma voiture, la plasticité du cerveau signifie qu'il y avait toujours une possibilité avec un traitement d'entraîner le cerveau pour que vous puissiez retrouver et augmenter votre niveau de sensibilité et de conscience. La plasticité signifie qu'il y avait toujours de l'espoir pour notre raison -- de l'espoir pour notre capacité à reconstruire cette fonction. En effet, l'esprit peut se redéfinir lui-même, ce qui a été démontré par deux spécialistes, appelés Hagen et Silva, dans les années 1970. La vision générale est que jusqu'à 30% des enfants à l'école ont des faiblesses d'apprentissage qui ne se corrigent pas toutes seules, mais avec le traitement approprié, elles peuvent être dépistées, détectées, et corrigées, pour éviter l'échec scolaire. Mais j'ai découvert qu'il est presque impossible de trouver quiconque qui fournisse ce traitement ou ces soins.
Here's what my neuropsychologist provided for me when I actually found somebody who could apply it. I'm not a doctor, so I'm not going to talk about the various subtests. Let's just talk about full-scale I.Q. Full-scale I.Q. is the mental processing -- how fast you can acquire information, retain it and retrieve it -- that is essential for success in life today. And you can see here there are three columns. Untestable -- that's when I'm in my coma. And then I creep up to the point that I get a score of 79, which is just below average. In the health care system, if you touch average, you're done. That's when I was discharged from the system. What does average I.Q. really mean? It meant that when I was given two and a half hours to take a test that anyone here would take in 50 minutes, I might score an F. This is a very, very low level in order to be kicked out of the health care system. Then I underwent cognitive training. And let me show you what happened to the right-hand column when I did my cognitive training over a period of time. This is not supposed to occur. I.Q. is supposed to stabilize and solidify at the age of eight.
Voici ce que mon neuropsychologue m'a fourni quand j'ai trouvé quelqu'un qui pouvait s'en charger. Je ne suis pas médecin, donc je ne parlerai pas des divers subtests. Parlons plutôt du Q.I. général Le Q.I. général est le procédé mental -- à quelle vitesse vous pouvez acquérir des informations, les garder et les retrouver -- c'est essentiel pour réussir dans la vie aujourd'hui. Vous pouvez voir ici qu'il y a trois colonnes. Invérifiable -- c'est lorsque je suis dans le coma. Puis je me hisse jusqu'à atteindre le score de 79, ce qui est juste en-dessous de la moyenne. Dans le système des soins de santé, si vous êtes dans la moyenne, vous êtes fini. C'est le moment où on m'a fait sortir du système. Qu'est-ce que le Q.I. moyen signifie vraiment ? Il signifiait que si on me donnait deux heures et demi pour faire un test que n'importe qui ici ferait en 50 minutes, j'aurais probablement un F. C'est un niveau très bas pour être expulsé du système de soins. Puis j'ai subi l'entraînement cognitif. Laissez-moi vous montrer ce qui s'est passé dans la colonne de droite quand j'ai suivi mon entraînement cognitif pendant certain un temps. Ça n'est pas censé se produire. Le Q.I. est censé se stabiliser et se consolider à l'âge de huit ans.
Now the Journal of the National Medical Association gave my memoir a full clinical review, which is very unusual. I'm not a doctor. I have no medical background whatsoever. But they felt the evidences that there was important, valuable information in the book, and they commented about it when they gave the full peer review to it. But they asked one question. They said, "Is this repeatable?" That was a fair question because my memoir was simply how I found solutions that worked for me.
Le Journal of the National Medical Association a fait une relecture clinique complète de mon mémoire, ce qui est très inhabituel. Je ne suis pas médecin. Je n'ai pas aucune formation médicale d'aucune sorte. Mais ils sentaient que les preuves -- qu'il y avait des informations importantes et précieuses dans le livre, et ils l'ont commenté lorsqu'ils l'ont soumis à l'examen collégial. Mais ils ont posé une question. Ils ont dit : « Est-ce reproductible ? » C'était une question honnête parce que mon mémoire ne traitait que des solutions que j'avais trouvées pour moi.
The answer is yes, and for the first time, it's my pleasure to be able to share two examples. Here's somebody, what they did as they went through cognitive training at ages seven and 11. And here's another person in, call it, high school and college. And this person is particularly interesting. I won't go into the intrascatter that's in the subtests, but they still had a neurologic issue. But that person could be identified as having a learning disability. And with accommodation, they went on to college and had a full life in terms of their opportunities.
La réponse est oui, et pour la première fois, j'ai le plaisir de pouvoir partager deux exemples. Voilà les résultats de quelqu'un en entraînement cognitif à l'âge de 7 et de 11 ans. Voilà une autre personne, au lycée et à l'université. Cette personne est particulièrement intéressante. Je passerai les détails des subtests, mais elle avait des problèmes neurologiques. Mais on pouvait déceler chez cette personne un trouble d'apprentissage. En s'adaptant, ils sont allés à l'université, et ont eu une vie remplie d'opportunités.
Second aspect: I still had crushing migraine headaches. Two elements that worked for me here are -- the first is 90 percent, I learned, of head and neck pain is through muscular-skeletal imbalance. The craniomandibular system is critical to that. And when I underwent it and found solutions, this is the interrelationship between the TMJ and the teeth. Up to 30 percent of the population have a disorder, disease or dysfunction in the jaw that affects the entire body. I was fortunate to find a dentist who applied this entire universe of technology you're about to see to establish that if he repositioned my jaw, the headaches pretty much resolved, but that then my teeth weren't in the right place. He then held my jaw in the right position while orthodontically he put my teeth into correct alignment. So my teeth actually hold my jaw in the correct position. This affected my entire body.
Second aspect : j'avais toujours des migraines aiguës. Deux éléments qui m'ont aidé pour ça : d'abord, 90% des douleurs à la tête et au cou sont dues à un déséquilibre musculosquelettique. Le système crânio-mandibulaire y a un rôle crucial. Lorsque j'ai passé cela en revue et que j'ai trouvé des solutions -- voici la corrélation entre l'articulation temporo-mandibulaire et la dent. Jusqu'à 30% de la population souffre de dysfonctionnement ou de maladie de la mâchoire qui affecte tout le corps. J'ai eu la chance de trouver un dentiste qui appliquait l'univers entier de la technologie que vous allez voir pour établir que s'il repositionnait ma mâchoire, les maux de têtes étaient assez bien résolus, mais ensuite mes dents n'étaient pas bien placées. Il a alors maintenu ma mâchoire dans la bonne position tout en alignant correctement mes dents par l'orthodontie. Mes dents tenaient donc ma mâchoire dans la bonne position. Cela affecta tout le reste de mon corps.
If that sounds like a very, very strange thing to say and rather a bold statement -- How can the jaw affect the entire body? -- let me simply point out to you, if I ask you tomorrow to put one grain of sand between your teeth and go for a nice long walk, how far would you last before you had to remove that grain of sand? That tiny misalignment. Bear in mind, there are no nerves in the teeth. That's why the same between the before and after that this shows, it's hard to see the difference. Now just trying putting a few grains of sand between your teeth and see the difference it makes. I still had migraine headaches.
Si cela paraît être une chose très étrange à dire, et une déclaration audacieuse, (Comment la mâchoire peut-elle affecter tout le corps ?) permettez-moi de vous faire simplement remarquer que si je vous demande demain de mettre un grain de sable entre vos dents et de partir faire une belle et longue promenade, jusqu'où tiendrez-vous avant d'avoir à enlever ce grain de sable ? Ce minuscule écart d'alignement. Gardez en tête qu'il n'y a aucun nerf dans les dents. C'est pourquoi je sens la même chose avant et après ; il est difficile de faire la différence. Mais essayez de mettre quelques grains de sable entre vos dents et voyez la différence. J'avais toujours des migraines.
The next issue that resolved was that, if 90 percent of head and neck pain is caused by imbalance, the other 10 percent, largely -- if you set aside aneurysms, brain cancer and hormonal issues -- is the circulation. Imagine the blood flowing through your body -- I was told at UCLA Medical Center -- as one sealed system. There's a big pipe with the blood flowing through it, and around that pipe are the nerves drawing their nutrient supply from the blood. That's basically it. If you press on a hose pipe in a sealed system, it bulges someplace else. If that some place else where it bulges is inside the biggest nerve in your body, your brain, you get a vascular migraine. This is a level of pain that's only known to other people who suffer vascular migraines. Using this technology, this is mapping in three dimensions. This is an MRI MRA MRV, a volumetric MRI. Using this technology, the specialists at UCLA Medical Center were able to identify where that compression in the hose pipe was occurring. A vascular surgeon removed most of the first rib on both sides of my body. And in the following months and years, I felt the neurological flow of life itself returning.
L'autre problème résolu était que, si 90% des douleurs à la tête et au cou étaient causées par un déséquilibre, les 10% restants, largement, si on écarte les anévrismes, les cancers du cerveau, et les problèmes hormonaux, viennent de la circulation. Imaginez le sang qui s'écoule à travers votre corps, comme on me l'a dit au centre médical de UCLA, comme un système fermé. Il y a un gros tuyau par lequel le sang passe. Autour de ce tuyau se trouvent les nerfs qui puisent l'apport en nutriments dans le sang. C'est essentiellement ça. Si vous appuyez sur un tuyau d'arrosage dans un système fermé, il enfle à un autre endroit. Si cet autre endroit qui gonfle se trouve à l'intérieur du plus gros nerf de votre corps, votre cerveau, vous avez une migraine vasculaire. C'est un degré de douleur connu seulement des autres personnes souffrant de migraines vasculaires. En utilisant cette technologie -- voici la cartographie en trois dimensions. C'est une IRM/ARM/VRM, un IRM volumétrique. En utilisant cette technologie, les spécialistes du Centre médical de UCLA ont pu identifier l'endroit où se trouvait la compression dans le tuyau d'arrosage. Un chirurgien vasculaire a enlevé une bonne partie de la première côte des deux côtés de mon corps. Dans les mois et les années qui ont suivi, j'ai senti le flux neurologique de la vie revenir.
Communication, the next C. This is critical. All consciousness is about communication. And here, by great fortune, one of my father's clients had a husband who worked at the Alfred Mann Foundation for Scientific Research. Alfred Mann is a brilliant physicist and innovator who's fascinated with bridging gaps in consciousness, whether to restore hearing to the deaf, vision to the blind or movement to the paralyzed. And I'm just going to give you an example today of movement to the paralyzed. I've brought with me, from Southern California, the FM device. This is it being held in the hand. It weighs less than a gram. So two of them implanted in the body would weigh less than a dime. Five of them would still weigh less than a rupee coin.
La communication, le C suivant. C'est crucial. La conscience, c'est la communication. Ici, par une très grande chance, une des clientes de mon père avait un mari qui travaillait à la Fondation Alfred Mann pour la recherche scientifique. Alfred Mann est un brillant physicien et un innovateur qui est fasciné par le fait de combler les lacunes dans la conscience, que ce soit pour rétablir l'ouïe chez un sourd, la vision chez un aveugle, ou le mouvement chez un paralysé. Aujourd'hui, je vais vous donner un exemple de mouvement chez un paralysé. J'ai apporté avec moi, depuis la Californie du Sud, l'appareil FM. Le voici, il tient dans la main, Il pèse moins d'un gramme. Deux appareils implantés dans le corps pèseraient moins qu'une pièce de dix centimes. Cinq de ces appareils pèseraient toujours moins qu'une roupie indienne.
Where does it go inside the body? It has been simulated and tested to endure in the body corrosion-free for over 80 years. So it goes in and it stays there. Here are the implantation sites. The concept that they're working towards -- and they have working prototypes -- is that we placed it throughout the motor points of the body where they're needed. The main unit will then go inside the brain. An FM device in the cortex of the brain, the motor cortex, will send signals in real time to the motor points in the relevant muscles so that the person will be able to move their arm, let's say, in real time, if they've lost control of their arm. And other FM devices implanted in fingertips, on contacting a surface, will send a message back to the sensory cortex of the brain, so that the person feels a sense of touch. Is this science fiction? No, because I'm wearing the first application of this technology. I don't have the ability to control my left foot. A radio device is controlling every step I take, and a sensor picks up my foot for me every time I walk.
Où cela va-t-il dans le corps ? Il a été testé pour résister à la corrosion dans le corps pendant 80 ans. Donc on le place et il reste là. Voici les sites d'implantation. Le concept sur lequel ils travaillent, avec des prototypes qui fonctionnent, est de les placer sur tous les points moteurs du corps où ils sont nécessaires. L'unité principale se loge dans le cerveau. Un microsimulateur fonctionnel dans le cortex du cerveau, le cortex moteur, enverra des signaux en temps réel aux points moteurs dans les muscles appropriés, pour que la personne soit capable de bouger ses bras, en temps réel, si elle en a perdu le contrôle. D'autres microsimulateurs fonctionnels implantés au bout des doigts, lors du contact avec une surface, enverront un message au cortex sensoriel du cerveau, pour que la personne ressente la sensation du toucher. Est-ce de la science-fiction ? Non. Parce que je porte la première application de cette technologie. Je n'ai pas la capacité de contrôler mon pied gauche. Un appareil radio contrôle chacun de mes pas. Un capteur lève mon pied pour moi à chaque fois que je marche.
And in closing, I want to share the personal reason why this meant so much to me and changed the direction of my life. In my coma, one of the presences I sensed was someone I felt was a protector. And when I came out of my coma, I recognized my family, but I didn't remember my own past. Gradually, I remembered the protector was my wife. And I whispered the good news through my broken jaw, which was wired shut, to my night nurse. And the following morning, my mother came to explain that I'd not always been in this bed, in this room, that I'd been working in film and television and that I had been in a crash and that, yes, I was married, but Marcy had been killed instantly in the crash. And during my time in coma, she had been laid to rest in her hometown of Phoenix. Now in the dark years that followed, I had to work out what remained for me if everything that made today special was gone. And as I discovered these threats to consciousness and how they are surrounding the world and enveloping the lives of more and more people every day, I discovered what truly remained. I believe that we can overcome the threats to our consciousness, that the Human Show can stay on the air for millennia to come. I believe that we can all rise and shine.
Pour terminer, je veux partager la raison personnelle pour laquelle cela signifiait tant pour moi et pour laquelle cela changeait la direction de ma vie. Dans mon coma, l'une des présences que j'ai perçues était quelqu'un que je ressentais comme un protecteur. Quand je suis sorti du coma, j'ai reconnu ma famille, mais je ne me rappelais pas de mon propre passé. Peu à peu, je me suis rappelé que le protecteur était ma femme. Et j'ai murmuré la bonne nouvelle à travers ma mâchoire cassée, fermée par une suture, à mon infirmière de nuit. Le matin suivant, ma mère est venue m'expliquer que je n'avais pas toujours été dans ce lit, dans cette pièce, que j'avais travaillé pour le cinéma et la télévision et que j'avais subi un accident et que, oui, j'étais marié, mais Marcy avait été tuée instantanément lors du crash. Pendant que j'étais dans le coma, elle avait été enterrée dans sa ville natale de Phoenix. Dans les années sombres qui ont suivi, je devais trouver ce qui me restait si tout ce qui rendait le quotidien spécial était parti. Et en découvrant ces menaces qui pèsent sur la conscience et comment elles encerclent le monde et enveloppent les vies de plus en plus de gens tous les jours, j'ai découvert ce qui subsistait vraiment. Je crois que l'on peut surmonter ces menaces faites à notre conscience, que le spectacle de l'homme peut rester à l'antenne pour les millénaires à venir. Je crois que nous pouvons tous nous élever et briller.
Thank you very much.
Merci beaucoup.
(Applause)
(Applaudissements)
Lakshmi Pratury: Just stay for a second. Just stay here for a second.
Lakshmi Pratury : Restez un moment.
(Applause)
(Applaudissements)
You know, when I heard Simon's -- please sit down; I just want to talk to him for a second -- when I read his book, I went to LA to meet him. And so I was sitting in this restaurant, waiting for a man to come by who obviously would have some difficulty ... I don't know what I had in my mind. And he was walking around. I didn't expect that person that I was going to meet to be him. And then we met and we talked, and I'm like, he doesn't look like somebody who was built out of nothing. And then I was amazed at what role technology played in your recovery. And we have his book outside in the bookshop. The thing that amazed me is the painstaking detail with which he has written every hospital he has been to, every treatment he got, every near-miss he had, and how accidentally he stumbled upon innovations. So I think this one detail went past people really quick. Tell a little bit about what you're wearing on your leg.
Vous savez, quand j'ai entendu Simon -- s'il vous plaît, asseyez-vous, je veux juste lui parler une seconde -- quand j'ai lu son livre, je suis allé à Los Angeles pour le rencontrer. J'étais assise dans ce restaurant, à attendre qu'il arrive, pensant qu'il aurait vraisemblablement quelques difficultés... Je ne sais pas à quoi je pensais. Et il se promenait à côté. Je ne m'attendais pas à ce que la personne que j'allais rencontrer soit cet homme. Puis nous nous sommes rencontrés et nous avons parlé, et je me dis qu'il ne ressemble pas à quelqu'un qui s'est construit à partir de rien. Puis j'étais fascinée par le rôle que la technologie avait joué dans votre rétablissement. Nous avons son livre dehors à la librairie. La chose qui m'a fascinée est le soin du détail avec lequel il a écrit sur tous les hôpitaux dans lesquels il est allé, sur tous les traitements qu'il a reçus, sur toutes les mésaventures qu'il a rencontrées, et sur la façon sont il est tombé par hasard sur des innovations. Je pense que ce petit détail est passé très rapidement pour les gens. Dites-nous un peu ce que vous portez sur votre jambe.
Simon Lewis: I knew when I was timing this that there wouldn't be time for me to do anything about -- Well this is it. This is the control unit. And this records every single step I've taken for, ooh, five or six years now. And if I do this, probably the mic won't hear it. That little chirp followed by two chirps is now switched on. When I press it again, it'll chirp three times, and that'll mean that it's armed and ready to go. And that's my friend. I mean, I charge it every night. And it works. It works. And what I would love to add because I didn't have time ...
Simon Lewis : Je savais en me chronométrant que je n'aurais pas le temps d'en parler. Eh bien, voilà. c'est l'unité de contrôle. Elle enregistre chacun des pas que je fais depuis cinq ou six maintenant. Si je fais ça, le micro ne l'entendra probablement pas. Ce petit bip suivi par deux bips. C'est allumé. Quand j'appuie encore une fois, il bippera trois fois, ça veut dire qu'il est activé et prêt à fonctionner. C'est mon ami. Je veux dire, je le recharge toutes les nuits. Et ça marche. Ça fonctionne. Ce que j'aimerais ajouter parce que je n'avais pas le temps...
What does it do? Well actually, I'll show you down here. This down here, if the camera can see that, that is a small antenna. Underneath my heel, there is a sensor that detects when my foot leaves the ground -- what's called the heel lift. This thing blinks all the time; I'll leave it out, so you might be able to see it. But this is blinking all the time. It's sending signals in real time. And if you walk faster, if I walk faster, it detects what's called the time interval, which is the interval between each heel lift. And it accelerates the amount and level of the stimulation. The other things they've worked on -- I didn't have time to say this in my talk -- is they've restored functional hearing to thousands of deaf people.
Qu'est-ce que ça fait ? En fait, je vais vous montrer par ici. Ici, si la caméra peut le voir, c'est une petite antenne. Sous mon talon, il y a un capteur qui détecte lorsque mon pied quitte le sol -- lors de la montée du talon. Ce truc clignote tout le temps. Je vais le sortir pour que vous puissiez le voir. Mais ça clignote tout le temps. Ça envoie des signaux en temps réel. Si vous marchez plus vite, si je marche plus vite, il détecte l'intervalle de temps entre chaque montée de talon. Et il accélère la quantité et le niveau de stimulation L'autre chose sur laquelle ils travaillent -- je n'avais pas le temps d'en parler -- est la reconstitution d'une audition fonctionnelle pour des milliers de personnes sourdes.
I could tell you the story: this was going to be an abandoned technology, but Alfred Mann met the doctor who was going to retire, [Dr. Schindler.] And he was going to retire -- all the technology was going to be lost, because not a single medical manufacturer would take it on because it was a small issue. But there's millions of deaf people in the world, and the Cochlear implant has given hearing to thousands of deaf people now. It works. And the other thing is they're working on artificial retinas for the blind. And this, this is the implantable generation. Because what I didn't say in my talk is this is actually exoskeletal. I should clarify that. Because the first generation is exoskeletal, it's wrapped around the leg, around the affected limb. I must tell you, they're an amazing -- there's a hundred people who work in that building -- engineers, scientists, and other team members -- all the time.
Je pourrais vous raconter l'histoire : la technologie allait être abandonnée, mais Alfred Mann a rencontré le médecin qui allait prendre sa retraite, le Dr Schindler. Il allait prendre sa retraite -- toute la technologie allait être perdue, car pas un seul équipementier médical ne s'en emparerait parce que c'était un petit problème. Mais il y a des millions de personnes sourdes dans le monde, et l'implant cochléaire a rendu l'audition à des milliers de personnes sourdes maintenant. Il fonctionne. Ils travaillent aussi sur les rétines artificielles pour les aveugles. C'est la génération qu'on implante. Parce que ce que je n'ai pas dit dans mon intervention est que ceci est en fait exosquelettique. Je devrais clarifier ce point. La première génération est exosquelettique, c'est enveloppé autour de la jambe, autour du membre affecté. Je dois vous dire, il y a une centaine de personnes fascinantes qui travaillent dans ce bâtiment -- des ingénieurs, des scientifiques, et d'autres membres de l'équipe -- tout le temps.
Alfred Mann has set up this foundation to advance this research because he saw there's no way venture capital would come in for something like this. The audience is too small. You'd think, there's plenty of paralyzed people in the world, but the audience is too small, and the amount of research, the time it takes, the FDA clearances, the payback time is too long for V.C. to be interested. So he saw a need and he stepped in. He's a very, very remarkable man. He's done a lot of very cutting-edge science.
Alfred Mann a mis en place sa fondation pour faire avancer cette recherche parce qu'il a vu qu'il n'y avait aucun moyen pour qu'une entreprise se risque là-dedans. La cible est trop petite. Vous penseriez qu'il y a plein de personnes paralysées dans le monde, mais la cible est trop petite, et la quantité de recherches, le temps que cela prend, les autorisations de la FDA, le temps d'amortissement est trop long pour que les entreprises de capital risque s'y intéressent. Il a donc vu un besoin et il est intervenu. C'est un homme vraiment remarquable. Il a fait beaucoup de science d'avant-garde.
LP: So when you get a chance, spend some time with Simon. Thank you. Thank you.
LP : Quand vous avez l'occasion, passez donc un peu de temps avec Simon. Merci. Merci.
(Applause)
(Applaudissements)