Chris has been so nice. I don't know how you keep it up, Chris, I really don't. So nice, all week. He's the kind of man you could say to, "Chris, I'm really sorry, I've crashed your car. And it gets worse, I crashed it into your house. Your house has caught fire. And what's more, your wife has just run off with your best friend."
Chris s'est montré si gentil. Je ne sais vraiment pas comment tu tiens Chris. Si gentil, toute la semaine. C'est le genre d'homme à qui on pourrait dire, "Chris, je suis vraiment désolé, j'ai embouti ta voiture. Et il y a pire, je l'ai emboutie dans ta maison. Ta maison a pris feu. Et en plus, ta femme vient de s'enfuir avec ton meilleur ami."
And you know that Chris would say, "Thank you." (Laughter) "Thank you for sharing, that's really interesting." (Laughter) "Thank you for taking me to a place that I didn't know existed. Thank you." (Laughter)
Et vous savez que Chris dirait, "Merci." (Rires) "Merci d'avoir partagé cela avec nous, c'est vraiment intéressant." (Rires) "Merci de m'avoir emmené dans un endroit que je ne connaissais pas. Merci." (Rires)
One of the -- (Applause) Thank you for inviting us. One of the things about appearing later on in the TED week is that, gradually, as the days go by, all the other speakers cover most of what you were going to say. (Laughter) Nuclear fusion, I had about 10 minutes on that. Spectroscopy, that was another one. Parallel universes. And so this morning I thought, "Oh well, I'll just do a card trick." (Laughter) That one's gone as well. And today is Emmanuel's day, I think we've agreed that, already, haven't we? Emmanuel? Absolutely. (Applause) I was planning on finishing on a dance ... (Laughter) So, that's going to look pretty shabby now.
Une des -- (Applaudissements) Merci de nous avoir invités. Une des choses intéressantes dans le fait d'apparaître plus tard dans la semaine à TED est que, graduellement, au fil des jours, tous les autres intervenants ont couvert la majeure partie de ce que vous alliez dire. (Rires) La fusion nucléaire, j'avais environ 10 minutes là-dessus. La spectroscopie, j'avais ça aussi. Les univers parallèles. Et donc ce matin j'ai pensé, "Et puis flûte, je ferai juste un tour de cartes." (Rires) Et ça aussi c'est déjà fait. Et aujourd'hui c'est le jour d'Emmanuel, Je pense que nous sommes d'accord là-dessus, non ? Emmanuel ? Absolument. (Applaudissements) Je pensais finir sur une dance... (Rires) Donc, ça aura l'air plutôt réchauffé maintenant.
So, what I thought I'd do is -- in honor of Emmanuel -- is, what I can do is to launch today the first TED Global auction. If I could start, this is the Enigma decoding machine. (Laughter) Who will start me with $1,000? Anyone?
Donc, ce que j'ai pensé faire -- en l'honneur d'Emmanuel -- c'est, ce que je peux faire c'est lancer aujourd'hui les premières enchères TED Global. Si vous le permettez, voici la machine de déchiffrement Enigma. (Rires) Qui me dit 1 000 dollars ? Personne ?
Thank you. Bruno's face, just then, he said, "No, don't go through this. Don't, please don't. Don't go through this. Don't do it." (Laughter)
Merci. Le visage de Bruno, là tout de suite, il a dit, "Non, ne fais pas ça. S'il te plait, non. Ne fais pas ça. Ne le fais pas. (Rires)
I'm worried. When I first got the invitation, they said somewhere in the thing, they said, "15 minutes to change the world, your moment onstage." 15 minutes to change the world. I don't know about you, it takes me 15 minutes to change a plug. (Laughter) So, the idea of changing the world is really quite an extraordinary one. Well, of course now we know we don't have to change a plug, now we've seen that wonderful demonstration of the wireless electric -- fantastic. You know, it inspires us. 300 years ago he'd have been burnt at the stake for that. (Laughter) And now it's an idea. (Laughter) It's great. It's fantastic. But you do meet some fantastic people, people who look at the world in a totally different way.
Je suis inquiet. Au début, quand j'ai eu l'invitation, ils ont dit un truc du genre, ils ont dit, "15 minutes pour changer le monde, votre moment sur scène." 15 minutes pour changer le monde. Je ne sais pas vous, ça me prend 15 minutes pour changer une prise. (Rires) Donc, l'idée de changer le monde c'est vraiment une idée extraordinaire. Bien sûr maintenant nous savons que nous n'avons pas à changer une prise, maintenant que nous avons vu cette merveilleuse démonstration de l'électricité sans fil -- fantastique. Vous savez, ça nous inspire. Il y a 300 ans on l'aurait brûlé sur un bûcher pour ça. (Rires) Et aujourd'hui c'est une idée. (Rires) C'est génial. C'est fantastique. Mais on rencontre vraiment des gens fantastiques, des gens qui voient le monde d'une façon totalement différente.
Yesterday, David Deutsch, another one who covered most of what I was going to say. (Laughter) But when you think of the world in that way, it does make going to Starbucks a whole new experience, don't you think? I mean, he must walk in and they will say, "Would you like a macchiato, or a latte, or an Americano, or a cappuccino?" And he'll say, "You're offering me things that are infinitely variable." (Laughter) "How can your coffee be true?" (Laughter) And they will say, "Would you mind if I serve the next customer?" (Laughter)
Hier, David Deutsch, encore un qui qui a couvert la majeure partie de ce que j'allais dire. (Rires) Mais quand on voit le monde comme ça, aller chez Starbucks est vraiment une nouvelle expérience, vous ne trouvez pas ? Je veux dire, il doit entrer et on lui dira, "Voulez-vous un macchiato, ou un latte, ou un Americano, ou un cappuccino ?" Et il dira, "Vous me proposez des choses qui sont infiniment variables." (Rires) "Comment votre café peut-il être réel ?" (Rires) Et ils diront, "Ça vous dérange si je sers le client suivant ?" (Rires)
And Elaine Morgan yesterday, wasn't she wonderful? Fantastic. Really good. Her talk about the aquatic ape, and the link, of course, the link between Darwinism and the fact that we are all naked beneath this -- we're not hirsute and we can swim rather well. And she said, you know, she's 90. She's running out of time, she said. And she's desperate to find more evidence for the link. And I think, "I'm sitting next to Lewis Pugh." (Laughter) This man has swum around the North Pole, what more evidence do you want? (Laughter) And there he is. (Applause) That's how TED brings these connections together.
Et Elaine Morgan hier, n'était-elle pas merveilleuse ? Fantastique. Vraiment bon. Sa conférence sur le singe aquatique, et le lien, bien sûr, le lien entre le Darwinisme et le fait que nous sommes tous nus, que nous ne sommes pas hirsutes et savons nager plutôt bien. Et elle a dit, vous voyez, elle a dit à 90 ans que ses jours sont comptés. Et elle veut absolument trouver plus de preuves de ce lien. Et je pense, "Je suis assis à côté de Lewis Pugh." (Rires) Cet homme a fait le tour du Pôle Nord à la nage, que vous faut-il de plus comme preuve ? (Rires) Et le voici. (Applaudissements) C'est de cette manière que TED rassemble ces connections.
I wasn't here on Tuesday. I didn't actually see Gordon Brown's job application -- um, sorry. (Laughter) I'm so sorry. (Applause) I'm so sorry. No, no. (Applause) No, no, ahh ... (Applause) (As Brown): "Global problems require Scottish solutions." (Laughter) The problem I have is because Gordon Brown, he comes onstage and he looks for all the world like a man who's just taken the head off a bear suit.
Je n'étais pas là Mardi. De fait, je n'ai pas assisté à l’entretien d’embauche de Gordon Brown, désolé. (Rires) Je suis désolé. (Applaudissements) Je suis tellement désolé. Non, non. (Applaudissements) Non, non, ahh ... (Applaudissements) (Avec la voix de Brown) : "Les problèmes mondiaux ont besoin de solutions écossaises." (Rires) le problème qui se pose à moi, c'est que Gordon Brown vient sur scène et il cherche du regard tout le monde comme un homme qui vient juste de retirer la tête de son costume d'ours.
(As Brown): "Hello, can I tell you what happened in the woods back there? Uh, no." (Laughter) "I'm sorry. I've only got 18 minutes, 18 minutes to talk about saving the world, saving the planet, global institutions. Our work on climate change, I've only got 18 minutes, unfortunately I'm not able to tell you about all the wonderful things we're doing to promote the climate change agenda in Great Britain, like the third runway we're planning at Heathrow Airport ..." (Laughter) "The large coal-fired power station we're building at King's North, and of course the exciting news that only today, only this week, Britain's only manufacturer of wind turbines has been forced to close. No time, unfortunately, to mention those." (Applause) "British jobs for Scottish people ... No." (Laughter) "Christian principles, Christian values. Thou shalt not kill, thou shalt not steal, thou shalt not covet thy neighbor's wife." (Laughter) "Although to be honest, when I was at Number 11 that was never going to be a problem." (Laughter)
(Avec la voix de Brown): "Bonjour, est-ce que je peux vous raconter ce qui s'est passé là-bas dans les bois ? heu, non." (Rires) "Je suis désolé. Je n'ai que 18 minutes, 18 minutes pour vous parler de sauver le monde, sauver la planète, les institutions mondiales. Notre travail sur le changement climatique, je n'ai que 18 minutes, malheureusement je ne suis pas en mesure de vous parler de toutes ces choses merveilleuses que nous faisons pour la promotion de l'agenda sur le changement climatique en Grande- Bretagne, comme la troisième piste d'atterrissage prévue à l'aéroport d'Heathrow ..." (Rires) "La grande centrale électrique au charbon que nous sommes en train de construire à King's North. et bien sûr les nouvelles excitantes selon lesquelles seulement aujourd'hui, seulement cette semaine, le seul fabriquant d'éoliennes de Grande-Bretagne a dû fermer ses portes. Pas le temps, malheureusement, de mentionner tout cela." (Applaudissements) "Des emplois britanniques pour des écossais ... Non." (Rires) "Des principes chrétiens, des valeurs chrétiennes. Tu ne tueras point, tu ne voleras point, tu ne convoiteras pas la femme de ton voisin." (Rires) "Bien que soyons honnêtes, quand j'étais au numéro 11, le problème ne s'est jamais posé." (Rires)
(As Tony Blair): "Yeah, alright, come on, eh. Alright Gordon, come on, eh. I just, can I just say a few things about, first about Cherie, because she's a wonderful lady, my wife, with a wonderful smile. That reminds me, I must post that letter." (Laughter) "I just think, you know, what people forget, Gordon and I, we always got on perfectly well. Alright, it was never exactly 'Brokeback Mountain.'" (Laughter) "You know, I wrote to him, just before I left office. I said, 'Can I rely on your support for the next month?' And he wrote back. He said, 'No, you can't.' Which kind of surprised me, because I'd never seen 'can't' spelled that way before." (Laughter)
(Avec la voix de Tony Blair): "Oui, bon, ça va, hein. C'est bon Gordon, ça va, hein. Je, est-ce que je peux juste dire quelques mots d'abord au sujet de Sherie, parce que c'est une femme merveilleuse, ma femme, avec un merveilleux sourire. Ce qui me rappelle que je dois poster cette lettre." (Rires) "Je pense, vous savez, à ce que les gens oublient, Gordon et moi, nous nous sommes toujours bien entendus. Bien, ça n'a jamais été tout à fait "Brokeback Mountain." (Rires) "Vous savez, je lui ai écrit, juste avant de quitter ma fonction, j'ai dit, 'Puis-je compter sur ton soutien, pour le mois prochain ?' Et il a répondu. Il a dit, "Non, pas question." Ce qui m'a surpris, parce que je n'avais jamais vu 'pas question' orthographié de cette façon avant." (Rires)
Another thing Gordon could have mentioned in his speech to the Mansion House in 2002 -- that was to the building; the people weren't listening. But the people, when talking about the finance industry, he said, "What you as the city of London have done for financial services, we, as a government, hope to do for the economy as a whole." (Laughter) When you think what's happened to financial services, and you see what's happened to the economy, you think, "Well, there is a man who delivers on his promises." (Laughter)
Une autre chose que Gordon aurait pu mentionner dans son discours à la Mairie de Londres en 2002 -- adressé au bâtiment; les gens n'écoutaient pas. Mais aux gens, lorsqu'il a parlé du monde de la finance, il a dit, "Ce que vous en tant que ville de Londres avez fait pour les services financiers, nous, en tant que gouvernement, espérons faire pour l'économie dans son ensemble." (Rires) Quand on pense à ce qui est arrivé aux services financiers, et qu'on voit ce qui est arrivé à l'économie, on se dit, "Et bien, voilà un homme qui tient ses promesses." (Rires)
But we're in a new world now. We're in a completely new world. This is the first time that I can remember, where if you get a letter from the bank manager about a loan, you don't know if you're borrowing money from him, or if he's borrowing money from you. Am I right?
Mais nous sommes dans un monde nouveau à présent. Nous sommes dans un monde totalement nouveau. C'est la première fois pour autant que je me souvienne, que si on reçoit une lettre d'un banquier à propos d'un prêt, on ne sait pas si on lui emprunte de l'argent, ou si c'est lui qui vous en emprunte. Je me trompe ?
These extraordinary things, Icelandic Internet accounts. Did anyone here have an Icelandic Internet account? Why would you do that? Why would -- It's like one step up from replying to one of those emails from Nigeria, isn't it? (Laughter) Asking for your bank details. And, you know, Iceland, it was never going to cut it. It didn't have that kind of collateral. What does it have? It has fish, that's all. That's why the Prime Minister went on television. He said, "This has left us all with a very big haddock." (Laughter)
Ces choses extraordinaires, les comptes internet islandais. Est-ce qu'il y en a parmi vous qui ont un compte internet islandais ? Pourquoi faire ça ? Pourquoi -- C'est à peine pire que de répondre à un de ces emails venant du Nigeria, non ? (Rires) Qui vous demande vos coordonnées bancaires. Et, vous savez, l'Islande, c'était mal parti. Ils n'avaient pas les garanties nécessaires. Qu'est-ce qu'ils ont? Ils ont du poisson, c'est tout. C'est pour ça que le premier ministre a fait une allocution télévisée. Il a dit, "Tout cela nous a mis dans une sacrée brandade." (Rires)
A lot of what I do -- I have to try and make sense of things before I can make nonsense of them. And making sense of the financial crisis is very, very difficult. Luckily, somebody like George Bush was really helpful. He summed it up, really, at a dinner. He was speaking at a dinner, he said, "Wall Street got drunk." (Laughter) "And now it's got a hangover." And that's, you know, that's something -- (Applause) And that's something we can relate to. It's certainly something he can relate to. (Laughter)
Une bonne partie de ce que je fais -- je dois essayer de comprendre les choses avant de m’en moquer pour faire rire. Et comprendre la crise financière est très très difficile. Heureusement, quelqu'un comme George Bush m'a beaucoup aidé. Il l'a résumée, en fait, lors d'un dîner. Il prenait la parole lors d'un dîner, il a dit, "Wall Street a pris une cuite." (Rires) "Et maintenant elle a la gueule de bois." Et ça, vous savez, c'est quelque chose -- (Applaudissements) Et ça, ça nous parle. Et c'est certainement quelque chose qui lui parle. (Rires)
And the other one, of course, is Donald Rumsfeld, who said, "There are the known knowns, the things we know we know. And then you got the known unknowns, the things we know we don't know. And then you got the unknown unknowns, those are the things we don't know we don't know." And being English, when I first heard that I thought, "What a load of cock." And then, you're now, well, actually, that's what this is about.
Et l'autre, bien sûr, c'est Donald Rumsfeld, qui a dit, "Il y a les certitudes connues, les choses que nous savons que nous savons. Et puis il y a les incertitudes connues, les choses que nous savons que nous ne savons pas. Et ensuite il y a les incertitudes inconnues, ce sont les choses que nous ne savons pas que nous ne savons pas." Et étant anglais, quand j'ai entendu ce point de vue la première fois, je me suis dit, " Quel tas de conneries." Et ensuite, vous voyez, en fait, c'est tout à fait ça.
This whole, what Ben Bernanke has said, the chaotic unwinding of the world's financial system, it's about -- they don't know, they didn't know what they were doing. In 2006, the head of the American Mortgage Bankers Association said, quote, "As we can clearly see, no seismic occurrence is about to overwhelm the U.S. economy." Now, there is a man on top of his job. (Laughter) And when the crisis was happening, the head of quantitative equities at Lehman Brothers said, "Events which models predicted would happen once every 10,000 years happened every day for three days."
Tout ce truc, ce que Ben Bernanke a dit, le défilement chaotique du système financier mondial, ça revient à -- ils ne savent pas, ils ne savaient pas ce qu'ils faisaient. En 2006, le directeur de l'association des Banques d'hypothèques américaines, a dit, je cite, " Comme nous pouvons le voir clairement, aucun cataclysme imminent ne viendra à bout de l'économie américaine." Maintenant, voilà un homme qui connait son boulot. (Rires) Et quand la crise est arrivée, le directeur des actions quantitatives chez Lehman Brothers a dit, " Les évènements prévus par les modèles pour survenir une fois tous les 10 000 ans sont survenus tous les jours pendant 3 jours."
So, it's extraordinary. It's a new world that's very, very difficult to make sense of. But we have a new hope. We have a new man. America has now elected its first openly black President. (Laughter) Wonderful news. Not only that, he's left-handed. Have you noticed this? How many people here are left-handed? You see, a lot of the people that I most admire, they're great artists, great designers, great thinkers, they're left-handed. And somebody said to me last night, you know, being left-handed, you have to learn to write without smudging the ink. And somebody was talking about metaphors on Monday. And I thought, what a wonderful metaphor, isn't it? An American President who has to write without smudging the ink.
Et donc c'est extraordinaire. C'est un monde nouveau qu'il est très, très difficile de comprendre. Mais nous avons un nouvel espoir. Nous avons un nouvel homme. L'Amérique a élu son premier président ouvertement noir. (Rires) Merveilleuse nouvelle. Non seulement ça, il est gaucher. Vous avez remarqué ? Combien de gens ici sont gauchers ? Vous voyez, beaucoup des gens que j'admire le plus, qu'ils soient de grands artistes, de grands concepteurs, de grands penseurs, sont gauchers. Et quelqu'un m'a dit hier soir, vous savez, être gaucher, on doit apprendre à écrire sans barbouiller l'encre. Et quelqu'un parlait de métaphores lundi dernier. Et j'ai pensé, quelle merveilleuse métaphore, n'est-ce pas ? Un président américain qui est obligé d'écrire sans barbouiller l'encre.
You like that one? As opposed to you could see George Bush, well, what's the metaphor there? I think it would be something out of the aquatic ape thing, wouldn't it? "Well, you know I'm sorry about that. I'm right-handed but I seem to have smudged that ink as well." (Laughter) But, you know, he's gone. Now he's gone. That's eight years of American History, eight minutes of my act, just gone like that.
Elle vous plaît celle-là ? Comparé à voir George Bush, et bien, quelle est la métaphore ici ? Je pense que ce serait quelque chose en rapport avec le singe aquatique, non ? "Et bien, vous savez, j'en suis désolé. Je suis droitier mais il semble que j'ai barbouillé l'encre quand même." (Rires) Mais vous savez, il est parti. Maintenant, il est parti. C'est huit ans d'histoire de l'Amérique, huit minutes de mon spectacle, simplement partis, comme ça.
"You know, it's the end of an error [sic]. I happen to believe it was a great error. I know folks said to me they believe it was one of the greatest errors in the history of the United States. But we proved them wrong in Iraq. They said there was no link between Iraq and Al Qaeda. There is now." (Laughter) "But I have a message for the suicide bombers, for those people who've blown themselves up." (Laughter) "We're going to find you." (Laughter) "We're going to make sure you don't do it again." (Laughter)
"Vous savez, c'est la fin d'une erreur [sic]. il se trouve que je crois que c'était une grande erreur. Je connais des gens qui m'ont dit que c'était une des plus grandes erreurs dans l'histoire des Etats-Unis. Mais on leur a prouvé le contraire en Iraq. Ils ont dit qu'il n'y avait pas de lien entre l'Iraq et Al Qaida Il y en a un maintenant." (Rires) "Mais j'ai un message pour les terroristes suicidaires, pour ces gens qui se sont fait sauter." (Rires) "On va vous trouver." (Rires) "Et on va s'assurer que vous ne recommencerez pas." (Rires)
But now he's gone, and it's great to see one of the -- arguably one of the worst speech makers in American history, now given way to one of the greatest, in Obama. You were there, maybe, on the night of his victory. And he spoke to the crowd in Chicago, he said, "If there is anyone out there who still doubts that America is a place where all things are possible ..." I can't do the whole thing because it would take too long, it really would. (Laughter) But you get the picture. And then it goes to the inauguration. And he and the Chief Justice, they trip over each other, they get their words wrong and they screw the thing up. And there is George Bush sitting there going, "Heh heh heh heh ..." (Laughter) "Not so easy is it? Heh heh heh." (Laughter)
Mais maintenant il est parti, et c'est bien de voir un des -- on peut dire un des pires orateurs dans l'histoire de l'Amérique, laisser la place à un des plus grands, Obama. Vous étiez peut-être là, le soir de sa victoire. Et il s'est adressé à la foule à Chicago, il a dit, "S'il y a quelqu'un ici qui doute encore que l'Amérique est un endroit où tout est possible..." Je ne pas vous le faire en entier parce que serait trop long, vraiment. (Rires) Mais vous voyez ce que je veux dire. Et ensuite on passe à l'investiture. Et lui et le président de la Cour Suprême, ils s'emmêlent les pinceaux, ils n'utilisent pas les bons mots et ils fichent tout en l'air. Et, il y a George Bush assis là, qui se dit, "hé hé hé hé ..." (Rires) "pas si facile, n'est-ce pas ? Hé hé hé." (Rires)
But the interesting thing is, Gordon Brown was talking about Cicero, who said, people would listen to a speech, they said, "Great speech." And then they'd listen to Demosthenes, and they'd say, "Let's march." And we all want to believe in President Obama. It's rather like that line in the film "As Good As it Gets." Do you remember that film with Helen Hunt and Jack Nicholson, and Helen Hunt says to Jack Nicholson, "What do you see in me?" And Jack Nicholson just says, "You make me want to be a better man."
Mais ce qui est intéressant, c'est Gordon Brown parlant de Cicéron, qui a dit, les gens écoutaient un discours, ils disaient, "Bien parlé." Et ensuite ils écoutaient Démosthène, et ils disaient, " En avant." Et nous voulons tous croire en Obama, maintenant élu. C'est un peu comme cette réplique du film "Pour le meilleur et pour le pire." Vous vous souvenez de ce film avec Helen Hunt et Jack Nicholson, et Helen Hunt dit à Jack Nicholson, " Qu'est-ce que tu vois en moi ?" Et Jack Nicholson dit simplement, " Tu me donnes envie d'être un homme meilleur."
And you want a leader who inspires and challenges and makes you want to be a better citizen. Right? But at the moment, it's a Cicero thing. We like what Barack Obama says, but we don't do anything about it. So he comes over to this country, and he says, "We need a big fiscal stimulus." And everyone goes, "Great!" He leaves the country and the French and the Germans go, "No, no, forget about that, absolutely not." Nothing happens. He goes to Strasburg. He says, "We need more boots on the ground in Afghanistan." And everyone goes, "Great idea." He leaves, people go, "No no no, we're not going to do that. 5,000 maximum, and no rockets. No, no, not going to do it." He goes to Prague, he says, "We believe in a nuclear-free world."
Et vous voulez un dirigeant qui inspire et qui relève les défis et qui vous donne envie d'être un meilleur citoyen, pas vrai ? Mais en ce moment on est dans la phase Cicéron. Nous aimons ce que Barak Obama dit, mais nous n'en faisons rien. Et donc il vient dans ce pays, et il dit, "Nous avons besoin d'une grande impulsion fiscale." Et tout le monde dit "Génial!" Il quitte le pays et les français et les allemands disent, "Non, non, oubliez ça, absolument pas." Rien ne se passe. Il va à Strasbourg. Il dit, "il nous faut plus de soldats en Afghanistan." Et tout le monde dit "Idée géniale." Il part, les gens disent, "non, non, non, on ne fera pas ça. 5000 maximum, et pas de roquettes, non, on ne fera pas ça." Il va à Prague, il dit, " Nous croyons à un monde sans nucléaire."
And it's great to have an American president who can say the word "nuclear," let's just point that out first. Do you remember that? George Bush, "A nu-ca-ler." Sorry, what? "A nu-ca-ler." (Laughter) Could you say "avuncular"? "Avunclear." (Laughter) Thank you very much.
Et c'est super d'avoir un président américain qui peut prononcer le mot "nucléaire" commençons par remarquer cela. Vous vous en souvenez? George Bush, "nu-ca-ler." pardon? "nu-ca-ler." (Rires) Pouvez-vous dire "avunculaire"? "Aunclaire." (Rires) Merci beaucoup.
But he says, "We want a nuclear-free world." And that day, North Korea, that very day, North Korea is just seeing if it can just get one over Japan -- (Laughter) -- and land it before ...
Mais il dit, "nous voulons un monde sans nucléaire." Et ce jour-là, la Corée du Nord, ce jour-là précisément, La Corée du Nord essaye de voir si elle peut en balancer une au dessus du Japon -- (Rires) et la faire atterrir avant ...
So, where do we look for inspiration? We've still got Bill Clinton. "Travels the world." (Laughs) "I believe, I believe it was President Dwight D. Eisenhower who said ..." (Laughter) "Tell a lie; it was Diana Ross ..." (Laughter) "... who said, reach out and touch ..." (Laughter) "... somebody's gla -- hand." (Laughter) "Make this world a better place, if you can. I just think that's important. I really do. And I was hoping Hillary would get to the White House, because she'd have been out of our home for four years. And I, you know." (Laughter) "So, when that didn't work out I had to make a few arrangements, let me tell you." (Laughter)
Alors, où se tourner pour trouver de l'inspiration ? Il nous reste Bill Clinton. "Parcourt le monde." (Rires) "Je crois, Je crois que c'est le président Dwight D. Eisenhower qui a dit..." (Rires) "Dire un mensonge ; c'était Diana Ross..." (Rires) "... qui a dit, tend la main et touche ..." (Rires) "... la b -- main de quelqu'un." (Rires) "Fais de ce monde un monde meilleur, si tu le peux. Je pense que c'est important, je le pense vraiment. Et j'espérais qu'Hillary arriverait à la Maison Blanche, parce qu'elle aurait été loin de la maison pendant quatre ans. Et moi, vous savez." (Rires) "Et donc, quand ça n'a pas marché, j'ai dû prendre quelques dispositions, croyez-moi." (Rires)
So, there's him. In Britain we have Prince Charles: "And the environment is so important, all we can do. My wife gets fed up with me constantly trying to push emissions up her agenda." (Laughter)
Et donc, le voici. En Angleterre nous avons le Prince Charles. "Et l'environnement est si important, tout ce que nous pouvons faire. Ma femme en a assez que j'essaye constamment de lui faire mettre ses émissions à l'ordre du jour. (Rires)
Or, any South Africans, we have Mandela to inspire. Mandela, the great man Mandela. He's been honored with a statue now. The previous highest honor he had in Britain was a visit from the team from Ground Force, a gardening program. "So, Nelson, how would you like a nice water feature?" "Ahh, listen to me Mr. Titchmarsh." (Laughter) "I was held in prison for nearly 30 years on an island in the middle of the ocean. Why would I need a bloody water feature?" (Laughter)
Ou n'importe quel africain du sud, nous avons Mandela pour nous inspirer. Mandela, ce grand homme Mandela. On lui a rendu hommage avec une statue. Avant ça, le plus grand honneur que nous pouvions faire en Grande-Bretagne c'était une visite d'une équipe de l'émission de jardinage Ground Force. " Alors Nelson, que diriez-vous d'un arrangement aquatique ?" "Ahhh, écoutez-moi Monsieur Titchmarsh." (Rires) " J'ai passé presque 30 ans en prison sur une île au milieu de l'océan. Pourquoi voudrais-je d'un foutu arrangement aquatique ?" (Rires)
Very quickly: I wasn't quite sure how to end this talk and then yesterday that man came up with a wonderful quote from the "Japanese Essays on Idleness" which said it's nice to have something which is unfinished because it implies there is still room for growth. Thank you very much indeed. (Applause)
Très rapidement : je n'étais pas sûr de comment finir cette allocution et puis hier cet homme a dit cette merveilleuse citation des "Essais japonais sur l'oisiveté" qui disait c'est agréable d'avoir quelque chose d'inachevé parce que cela laisse la possibilité de développer. Merci beaucoup. (Applaudissements)