Rha Goddess: We are in a moment of reckoning. An epic global plague, a massive workforce peace-out and a worldwide racial awakening have revealed that current corporate structures are not living up to evolving expectations. Work is just not working for most of us, especially when it comes to women of color. And while there can be no question that the last two years have harmed us, it's also encouraged us to rethink how, where and why we work. We have an opportunity to reimagine, and women of color are ready to share and to lead. We want to bring the world of work into the 21st century so that it works for everybody. And that starts with getting real. Our data shows that one in three women are considering leaving the workforce in the next year.
Rha Goddess : Nous sommes arrivés à un moment de réflexion. Une pandémie mondiale, une grève massive de la main d’oeuvre et une prise de conscience raciale dans le monde entier ont révélé que les structures d’entreprises actuelles ne sont pas à la hauteur de l’évolution des attentes. Pour beaucoup, le travail ce n’est pas seulement travailler, surtout quand on parle de femmes de couleur. Et même s’il est évident que les deux dernières années nous ont fait du mal, elles nous ont aussi encouragés à repenser comment, où et pourquoi nous travaillons. Nous avons l’opportunité d’imaginer à nouveau, et les femmes de couleur sont prêtes à partager et à diriger. Nous voulons faire entrer le monde du travail dans le XXIème siècle pour qu’il convienne à tout le monde. Cela commence par être vrai. Nos données montrent qu’une femme sur trois pense à quitter son travail l’année prochaine.
Deepa Purushothaman: One in three.
Deepa Purushothaman : Une sur trois.
RG: And when we consider all of the backs and shoulders that we've stood on to get here, corporate America, women of color allies, are y'all ready for us to leave?
RG : Et quand on pense à tous ceux qui nous ont permis d’en arriver là, les entreprises américaines, les alliés des femmes de couleur, êtes-vous prêts à nous voir partir ?
When it comes to the world of work, I describe Deepa and I as corporate refugees. Thirty years ago, I was an only, a Black woman in the specialty chemicals industry, working for a Fortune 100 company. Now, back in those days, company cultures didn't talk about race, and glass ceilings were often impenetrable, even to the toughest set of stilettos. I got that memo early, so I left. And for the last 25 years, I've dedicated my life to supporting courageous leaders. As a coach, I help them pursue their purpose and callings in service to a more just, harmonious and sustainable world.
Quand on parle du monde du travail, je nous décris Deepa et moi comme des réfugiés d’entreprise. Il y a trente ans, j’étais la seule femme noire spécialisée dans l’industrie chimique, travaillant pour une entreprise du Fortune 100. En y repensant, les cultures d’entreprise ne parlaient pas de race, et les plafonds de verre étaient souvent impénétrables, même à la plus dure des paires de talons aiguilles. Je m’en suis vite rendu compte, alors je suis partie. Et ces dernières 25 années, j’ai dédié ma vie à soutenir les leaders courageux. En tant que coach, je les aide à poursuivre leur but et leur vocation au service d’un monde plus juste, harmonieux et durable.
DP: Rha, she calls as corporate refugees. I spent 20 years rising in corporate America, and I got my seat at the table. I was the first Indian American woman to do so in my global firm, and I sat on senior committees, influenced policy and led large parts of inclusion programming. I had a successful career, and I was on an upward trajectory when I decided to walk away from it all. Why? I was stressed. I was chronically ill, and I was questioning my larger purpose in the world. I knew I wanted to leave, but I felt responsible to the women of color coming up after me. I met Rha, she changed my life, and she became my coach. And together we started gathering women of color. To figure out if I should stay or if I should go. What we learned from these women was that their struggles were not personal. The system is broken. And we decided we would work together to learn more. And now we've started a movement to change it.
DP : Rha parle de réfugiés d’entreprise. J’ai passé 20 ans à grimper dans les entreprises américaines et j’ai eu ma place à la table. J’étais la première femme indienne d’Amérique à le faire dans mon entreprise et j’ai siégé à des comités supérieurs, influencé des politiques, et mené de grands projets de programmation inclusive. J’ai eu une carrière brillante, et j’étais au sommet de ma gloire quand j’ai décidé de m’en éloigner. Pourquoi ? J’étais stressée. J’étais malade chronique, et je me demandais quel était le sens de ma vie. Je savais que je voulais partir, mais je me sentais responsable des femmes de couleur arrivant après moi. J’ai rencontré Rha, elle a changé ma vie, et elle est devenue ma coach. Et ensemble, nous avons commencé à réunir des femmes de couleur. Pour savoir si je devais rester ou si je devais partir. Ce que ces femmes nous ont appris c’est que leur lutte n’était pas personnelle. Le système était cassé. Nous avons décidé de travailler ensemble afin d’en apprendre plus. Et nous avons démarré un mouvement pour changer cela.
RG: Since 2018, Deepa and I have interviewed thousands of women, and about six months ago we launched a data-driven research project to hear from over 1,700 women from all backgrounds about their work experiences. We wanted to have the data to support the stories we were hearing from all of the women we met. So much of the research that we see out there around women of color talks about us in the third person. We wanted to do something that enabled us to speak for ourselves. Some of the questions we asked in the research were: “How does race show up at work for you?” "Has your company created a clear plan to support your advancement?" "Who or what has been most instrumental to your success?" The results and the response have been startling.
RG : Depuis 2018, Deepa et moi avons interviewé des milliers de femmes et il y a six mois, nous avons lancé un projet de recherche basé sur des données pour écouter plus de 1700 femmes de toutes les origines parler de leur expérience professionnelle. Nous voulions avoir les données pour soutenir les histoires que nous entendions de toutes ces femmes. La plupart de la recherche menée sur les femmes de couleur parle de nous à la troisième personne. Nous voulions faire quelque chose nous permettant de parler en notre nom. Certaines des questions posées dans l’étude étaient : « Comment la race intervient pour vous au travail ? » « Votre entreprise a-t-elle créé un plan pour encourager votre promotion ? » « Qui ou quoi a été le plus utile dans votre succès ? » Les résultats et les réponses ont été surprenants.
DP: The system was not created for women of color. It doesn't show up in the same ways for us. And we all need to let go of the idea that it's a meritocracy. People everywhere are talking about being burnt out. But women of color, we're not just burnt out. We're traumatized. The weight of microaggressions, racism and hatred at work, it takes a toll on us. And it takes a toll on our companies. We need to talk about that. Our research showed that the path for women of color is very different. It shows up differently for us, as I said before. And what we saw was, first, that women of color face many more negative stereotypes in the workplace. Secondly, we have to prove ourselves more often. Seventy percent of the women of color we met said they have to prove themselves over --
DP : Le système n’a pas été créé pour les femmes de couleur. Il ne se manifeste pas de la même manière pour nous. Et nous devons abandonner l’idée de la méritocratie. Partout, les gens parlent d’être en burn out. Mais les femmes de couleur ne font pas juste un burn out. Nous sommes traumatisées. Le poids des micro-agressions, le racisme et la haine au travail, ont un grand impact sur nous, et un grand impact sur nos entreprises. Nous devons parler de ça. Notre recherche montre que le chemin pour les femmes de couleur est différent. Il se manifeste différemment, comme je l’ai dit tout à l’heure. Et la première chose qu’on a vu c’est que les femmes de couleur font face à plus de stéréotypes négatifs au travail. Ensuite, nous avons devons faire nos preuves plus souvent. 70% des femmes de couleur interrogées ont dit qu’elles devaient faire leurs preuves
RG: And over.
encore et encore.
DP: And over and over again. We get paid less. We get promoted less. And we also get hired less often. And when we do the right thing and speak up about racism at work, what we find is the system turns on us. We're actually retaliated against and very often traumatized yet again. We also heard from women of color that DE and I isn't working, in fact, it's failing. So there is a lot that has to change.
DP : Et encore, et encore. Nous sommes moins payées. Nous avons moins de promotions. Et nous sommes moins souvent embauchées. Quand nous faisons une bonne chose et parlons du racisme au travail, ce que nous voyons c’est que le système se retourne contre nous. Nous faisons l’objet de représailles et sommes souvent à nouveau traumatisées. Nous avons aussi appris que l’EDI ne fonctionne pas, en fait, ça échoue. Il y a beaucoup de choses à changer.
So that's the bad news. But we do have some good news for you. The good news is we have some ideas for you. We have some recommendations. And some of those things you can do right now to make the workplace work better for women of color. And as a result, make it work better for all of us. One of the things our research identified is that you, and when I say you, I mean companies and leaders, need to do a better job of dealing with toxic rock stars. You know, that guy puts up big numbers on the board, sells big deals, clients love him, bosses love him, but --
Voici la mauvaise nouvelle. Mais nous avons une bonne nouvelle. C’est que nous avons des idées. Des recommandations. Vous pouvez les appliquer dès maintenant. Pour améliorer le lieu de travail des femmes de couleur. Et pour chacun d’entre nous. Une chose que notre étude a identifié c’est que vous, les entreprises et les chefs doivent mieux s’occuper des stars toxiques. Ce mec qui accumule les chiffres, fait de gros deals, est adoré des clients et de son chef, mais...
RG: He's a hot mess everywhere else.
RG : C’est un désastre partout ailleurs.
(Laughter)
(Rires)
DP: You know that guy. We have them everywhere. They're in every workplace. Well, we're asking you to take action against them. When you don't, what it tells us is that performance trumps character. And when you leave them in seats of power, what you're telling us is that profits matter more than people. It's time we humanize work. And that you care about our well-being, too.
DP : Vous connaissez ce mec, Il est partout. Il est dans chaque entreprise. Nous vous demandons d’agir contre lui. Si vous ne le faites pas, cela dit que la performance prime sur le caractère. Quand vous les laissez prendre le pouvoir, cela dit que le profit l’emporte sur les gens. Il est temps d’humaniser le travail. Et de se soucier de notre bien-être aussi.
RG: Another important takeaway from the research is that women of color are corporate America’s greatest underutilized resource and yet we could be your greatest competitive advantage. We understand diversity because we've had to navigate a world that never had our success in mind. We are inherently culturally competent because we've had to be. And our lived experiences make us natural-born leaders. Imagine what it's like to be the first in your family to make a start in a new country or to be one of a few to raise three kids as a single parent while you work and go to school. Or to be an only in executive leadership in a company that employs thousands. Women of color have had to overcome so much just to be in the running, and we've been successful because of these experiences, not in spite of. Corporations, we are your innovators. Give us opportunities to lead beyond DE and I, in product development, marketing, finance and engineering. Go beyond your usual suspects. Take the time to see us and learn about our unique qualities and lived experiences. We are your truth tellers, baby,
RG : Une autre découverte de l’étude c’est que les femmes de couleur sont les ressources les moins utilisées des entreprises américaines, bien que nous soyons leur plus grand avantage compétitif. Nous comprenons la diversité car nous naviguons dans un monde qui n’a jamais pensé à notre succès. Nous sommes culturellement compétentes car nous devons l’être. Notre expérience passée fait de nous des leaders naturels. Imaginez ce que c’est d’être la première de votre famille à tout recommencer dans un nouveau pays ou d’être une des seules à élever trois enfants en étant célibataire, tout en travaillant et allant à l’école. Ou d’être chef exécutif dans une entreprise de plusieurs milliers de salariés. Les femmes de couleur ont dû surmonter tant de choses pour être inclues et nous avons réussi grâce à ces expériences, pas à cause d’elles. Entreprises, nous sommes championnes de l’innovation. Donnez-nous des opportunités d’aller au-delà de l’EDI dans le développement de produit, le marketing, la finance et l’ingénierie. Sortez des sentiers battus. Prenez le temps de nous rencontrer et de connaître nos qualités uniques et nos expériences passées. Nous sommes vos diseuses de vérité, les filles
(Deepa laughs)
(Deepa rit)
in a moment where it's time to tell the truth. If work environments don't get better, we will continue to leave. Take the time to reexamine your company values, then get in touch with the day-to-day realities of your people.
à un moment où il est temps de dire la vérité. Si l’environnement de travail ne s’améliore pas, nous continuerons de partir. Prenez le temps de réexaminer les valeurs de votre entreprise puis prenez contact avec les réalités quotidiennes de vos employés.
DP: One of the truths we also need to talk about is as women, we're not helping each other. I know that's a taboo topic to talk about, but we need to talk about it if we're going to change it. Women we speak with, when they tell us that, their voices drop, and you can feel the shame because it's so hard to talk about the fact that we don't help each other. More than half of the women of color we spoke with said that white women make them feel invisible at work. And only nine percent of the white women we interviewed are actually sponsoring a woman of color, even though 91 percent of you say you want to. Nine vs. 91, that’s a significant difference. So we're not doing as much as we can for each other and maybe not even as much as we intend to. We need to change that.
DP : L’une des vérités dont on doit aussi parler c’est, qu’en tant que femmes, on ne s’entraide pas. Je sais que c’est un sujet tabou, mais on doit en parler si on veut changer ça. Quand les femmes avec lesquelles nous parlons nous racontent ça, leur voix baisse, et vous sentez leur honte, car c’est si difficile de parler du fait que nous ne nous entraidons pas. Plus de la moitié des femmes de couleur que nous rencontrons disent que les femmes blanches les rendent invisibles au travail. Et seulement 9% des femmes blanches soutiennent réellement une femme de couleur, même si 91% d’entre vous veulent le faire. 9 contre 91, c’est une différence significative. Nous n’en faisons pas assez pour nous entraider et peut-être pas autant que nous le voulons. Nous devons changer cela.
RG: We also need to talk about power and the traditional notions of hierarchy we've all been taught to emulate. We've bought into the belief that a gain for one means a loss for another. And even if we truly don't believe that, we're under immense pressure to conform because most workplaces operate that way. As women, we tell ourselves with the best intentions, "Let's just make it to the top, and then once we get there, we'll turn around and create opportunities for others." The problem is, so many of us never seem to get there, and when we do, we become all-consumed with maintaining our seat.
RG : Nous devons aussi parler de pouvoir et des notions traditionnelles de hiérarchie que nous avons tous appris à imiter. Nous avons assimilé que le gain d’une personne signifiait la perte d’une autre. Même si nous n’y croyons pas sincèrement, nous subissons une immense pression pour nous conformer car les lieux de travail fonctionnent de cette manière. En tant que femmes, nous nous disons avec les meilleures intentions : « Atteignons le haut de la hiérarchie et une fois arrivées, créons des opportunités pour les autres ». Le problème est que tant d’entre nous n’y arrivent jamais et quand on y arrive, on se dédie à plein temps à garder notre place.
One woman of color we spoke to in the research gave us our greatest "drop the mic" moment when she said, "We're competing with other women for a seat at the table. And there’s only one broke-ass chair.” And that's the problem. The designation of one seat makes it feel more like charity than an actual recognition of our dedication and hard-won results.
Une femme de couleur à laquelle nous avons parlé nous a surpris quand elle a dit : « Nous sommes en concurrence avec d’autres femmes pour une place à la table. Et il n’y a qu’une seule sacrée place. » Et c’est le problème. La désignation d’une place nous donne plus une impression de charité que de reconnaissance réelle de notre dévouement et de nos résultats.
And we see all women grappling with this. Not just women of color. To our white sisters, it's time to become true co-conspirators because this affects all of us.
Et nous voyons toutes les femmes se confronter à ça. Pas seulement les femmes de couleur. Chères sœurs blanches, c’est le moment de devenir de vraies co-conspiratrices car cela nous affecte toutes.
(Applause)
(Applaudissements)
We can create more room. We can do this differently. Let's not just talk about it, let's be about it.
Nous pouvons créer plus de place. Nous pouvons faire ça différemment. N’en parlons pas seulement, occupons-nous-en.
Billie Jean King is phenomenal at this. She has been a champion of equity on and off the court for over 50 years, mever settling for anybody’s broke-ass anything.
Billie Jean King est très forte pour cela. Elle est la championne de l’équité depuis plus de 50 ans, elle n’a jamais cédé aux exigences de personne.
(Laughter)
(Rires)
Our collaboration with Billie Jean and the Leadership Initiative on this research is yet another example. You know, there used to be a saying: “Be more like Mike.” Well, my sisters, we are asking you (Both) to be more like Billie.
Notre collaboration avec Billie Jean et l’Initiative pour le leadership sur cette recherche en est un autre exemple. Il y avait un dicton qui disait : « Sois plus comme Mike ». Eh bien, mes sœurs, nous vous demandons (Les deux) d’être plus comme Billie.
DP: Women of color, I want to speak to you now. We need to reimagine power and leadership in our own terms. We need to know that we can do it our own way. We need to let go of the idea that success comes on certain terms and not forgive or forgo our hair, our history or where we come from. We need to know that we can lead in full voice in cultures that see us and reward us and give ourselves permission to walk away from the ones that don't. And we need to take good care of ourselves. And remember not to go this alone, this is hard, and we need our sisters.
DP : Les femmes de couleur, je veux vous parler maintenant. Nous devons réimaginer le pouvoir et le leadership dans nos propres termes. Nous avons besoin de savoir que nous pouvons le faire à notre façon. Nous devons abandonner l’idée que le succès vient à certaines conditions et ne pas pardonner ou renoncer à nos cheveux, à notre histoire ou à nos origines. Nous devons savoir que nous pouvons diriger dans des cultures qui nous voient et nous récompensent et nous donnent la permission de nous éloigner de celles qui ne le font pas. Et nous devons prendre soin de nous-mêmes. Et ne pas oublier de le faire ensemble, c’est difficile, et nous avons besoin de nos sœurs.
And we told you early on this was about getting real. Well, I want us to get real with ourselves too. Rha and I, we know we're not a monolith, that women of color have different histories and different paths to get here, and we recognize that. But we need to work together to change the status quo. As we rise, we need to take others with us. We have to do this together and let go of the idea of one seat. This has to be a collective effort. We don't just want more power in the same broken system, we want more.
Et nous vous avons dit dès le début que ça deviendrait réalité. Eh bien, je veux que nous soyons réalistes avec nous-mêmes. Rha et moi, nous savons que nous ne sommes pas un monolithe, que les femmes de couleur ont une histoire différente et des chemins différents pour y parvenir, et nous le reconnaissons. Mais nous devons travailler ensemble pour changer le statu quo. À mesure que nous grandissons, nous devons emmener les autres avec nous. Nous devons le faire ensemble et abandonner l’idée d’un siège unique. Il doit s’agir d’un effort collectif. Nous ne voulons pas seulement plus de pouvoir dans le même système brisé, nous voulons plus.
The last few years have served us some sobering truths about the workplace. But they've also given us a chance to reimagine. Women of color are tired.
Ces dernières années nous ont livré des vérités révélatrices sur le travail. Mais elles nous ont aussi donné une chance d’imaginer à nouveau. Les femmes de couleur sont fatiguées.
RG: Aren’t you tired too?
RG : N’êtes-vous pas fatigués vous aussi ?
DP: This is our moment to make work work for everyone.
DP : C’est le moment ou jamais d’œuvrer pour un travail accessible à tous.
Let's remake the table together.
Rebâtissons ensemble.
Thank you.
Merci.
RG: Thank you.
RG : Merci.
(Applause)
(Applaudissements)