So today, I want us to reflect on the demise of guys. Guys are flaming out academically; they're wiping out socially with girls and sexually with women. Other than that, there's not much of a problem. So what's the data? So the data on dropping out is amazing. Boys are 30 percent more likely than girls to drop out of school. In Canada, five boys drop out for every three girls. Girls outperform boys now at every level, from elementary school to graduate school. There's a 10 percent differential between getting BA's and all graduate programs, with guys falling behind girls. Two-thirds of all students in special ed. remedial programs are guys. And as you all know, boys are five times more likely than girls to be labeled as having attention deficit disorder -- and therefore we drug them with Ritalin.
Aujourd'hui, je voudrais que nous réfléchissions sur la disparition des hommes. Les hommes sont en déclin académiquement; ils sont mauvais socialement avec les filles et sexuellement avec les femmes. À part cela, il n'y a pas de problème. Donc quelles sont les données ? Le taux d'abandon académique est incroyable. Les garçons ont 30 pour cent plus de risques que les filles d'abandonner les études. Au Canada, il y a cinq garçons qui abandonnent les études, pour trois filles. Les filles surpassent les garçons maintenant à tous les niveaux, de l'école primaire à l'université. Il y a près de 10 pour cent de différence pour l'obtention de la licence et des troisièmes cycles, les garçons étant loin derrière les filles. Deux tiers des élèves qui suivent des programmes de rattrapage sont des hommes. Et comme vous le savez tous, les garçons sont cinq fois plus susceptibles que les filles d'être étiquetés comme hyperactifs -- c'est pour cela qu'on les drogue avec du Ritalin.
What's the evidence of wiping out? First, it's a new fear of intimacy. Intimacy means physical, emotional connection with somebody else -- and especially with somebody of the opposite sex who gives off ambiguous, contradictory, phosphorescent signals. (Laughter) And every year there's research done on self-reported shyness among college students. And we're seeing a steady increase among males. And this is two kinds. It's a social awkwardness. The old shyness was a fear of rejection. It's a social awkwardness like you're a stranger in a foreign land. They don't know what to say, they don't know what to do, especially one-on-one [with the] opposite sex. They don't know the language of face contact, the non-verbal and verbal set of rules that enable you to comfortably talk to somebody else, listen to somebody else.
Quelles sont les preuves de ce déclin? Il y a d'abord cette nouvelle peur de l'intimité. L'intimité, c'est à dire un lien physique, émotionnel avec quelqu'un -- et surtout avec quelqu'un de sexe opposé qui émet des signaux ambigus, contradictoires, phosphorescents. (Rires) Et chaque année il ya des recherches concernant des étudiants d'université qui se proclament timides. Et on observe une augmentation constante parmi les hommes. Et cette timidité est de deux sortes. Il y a la malaise en société. La vieille timidité était une peur du rejet. Celle que l'on ressent en tant qu'étranger en pays étranger. Ils ne savent pas quoi dire, ils ne savent pas quoi faire, surtout en tête-à-tête avec le sexe opposé. Ils ne savent pas lire les expressions du visage, Les règles verbales et non-verbales qui vous permettent de facilement parler avec quelqu'un, d'écouter quelqu'un.
There's something I'm developing here called social intensity syndrome, which tries to account for why guys really prefer male bonding over female mating. It turns out, from earliest childhood, boys, and then men, prefer the company of guys -- physical company. And there's actually a cortical arousal we're looking at, because guys have been with guys in teams, in clubs, in gangs, in fraternities, especially in the military, and then in pubs. And this peaks at Super Bowl Sunday when guys would rather be in a bar with strangers, watching a totally overdressed Aaron Rodgers of the Green Bay Packers, rather than Jennifer Lopez totally naked in the bedroom. The problem is they now prefer [the] asynchronistic Internet world to the spontaneous interaction in social relationships.
Je voudrais développer un concept qu'on appelle le syndrome de l'intensité sociale, qui tente d'expliquer pourquoi les hommes préfèrent l'amitié entre hommes à l'accouplement avec une femme. Il s'avère que dès la petite enfance, les garçons, puis les hommes, préfèrent la compagnie des hommes -- la compagnie physique. En fait, c'est une stimulation du cortex que nous examinons, parce que les hommes sont avec des hommes dans des équipes, dans des clubs, dans des bandes, dans des fraternités, particulièrement dans l'armée, et puis dans des pubs. Et cela culmine lors du dimanche du Super Bowl quand les hommes préféreraient plutôt être dans un bar avec des étrangers, à regarder Aaron Rodgers des Green Bay Packers tout habillé, que Jennifer Lopez toute nue dans leur chambre. Le problème est qu'ils préfèrent maintenant le monde de l'Internet asynchrone à l'interaction spontanée des relations sociales.
What are the causes? Well, it's an unintended consequence. I think it's excessive Internet use in general, excessive video gaming, excessive new access to pornography. The problem is these are arousal addictions. Drug addiction, you simply want more. Arousal addiction, you want different. Drugs, you want more of the same -- different. So you need the novelty in order for the arousal to be sustained.
Quelles sont les causes ? Eh bien, c'est une conséquence non voulue. Je crois que c'est l'utilisation excessive d'Internet en général, celle des jeux vidéo et le nouvel accès à la pornographie. Le problème, ce sont toutes ces dépendances et stimulations. Quand vous êtes toxicomane, vous en voulez tout simplement plus. Quand vous êtes dépendant à l'excitation, vous en voulez toujours des différentes. Les drogues, on en veut plus de la même sorte -- différent. On a alors besoin de nouveauté pour que l'excitation soit alimentée.
And the problem is the industry is supplying it. Jane McGonigal told us last year that by the time a boy is 21, he's played 10,000 hours of video games, most of that in isolation. As you remember, Cindy Gallop said men don't know the difference between making love and doing porn. The average boy now watches 50 porn video clips a week. And there's some guy watching a hundred, obviously. (Laughter) And the porn industry is the fastest growing industry in America -- 15 billion annually. For every 400 movies made in Hollywood, there are 11,000 now made porn videos.
Et le problème est que c'est l'industrie qui en fournit. Jane McGonigal nous a dit l'année dernière qu'à 21 ans un garçon, aura joué 10,000 heures de jeux vidéo, la plupart du temps seul. Si vous vous souvenez, Cindy Callop a dit que les hommes ne connaissent pas la différence entre faire l'amour et la pornographie. Aujourd'hui en moyenne, un garçon regarde 50 clips pornographiques par semaine. Et il y a des hommes qui en regardent une centaine, évidemment. (Rires) L'industrie pornographique est l'industrie avec la plus forte croissance aux Etats-Unis -- 15 milliards de dollars par an. Pour 400 films réalisés à Hollywood, il y a 11 000 vidéos pornographiques réalisées.
So the effect, very quickly, is it's a new kind of arousal. Boys' brains are being digitally rewired in a totally new way for change, novelty, excitement and constant arousal. That means they're totally out of sync in traditional classes, which are analog, static, interactively passive. They're also totally out of sync in romantic relationships, which build gradually and subtly.
Très rapidement, la conséquence est cette nouvelle forme d'excitation. Les cerveaux des garçons sont formatés d'une manière totalement nouvelle pour le changement, la nouveauté, l'enthousiasme et l'excitation constante. Ce qui veut dire qu'ils sont totalement désynchronisés en cours, qui sont analogiques, statiques, et avec des interactions actives. Ils sont totalement désynchronisés dans les relations amoureuses, qui se construisent progressivement et en douceur.
So what's the solution? It's not my job. I'm here to alarm. It's your job to solve.
Quelle est la solution ? Ce n'est pas mon travail. Je suis ici pour alerter. C'est à vous de résoudre ce problème.
(Laughter)
(Rires)
(Applause)
(Applaudissements)
But who should care? The only people who should care about this is parents of boys and girls, educators, gamers, filmmakers and women who would like a real man who they can talk to, who can dance, who can make love slowly and contribute to the evolutionary pressures to keep our species above banana slugs. No offense to banana slug owners. Thank you.
Mais qui devrait s'en préoccuper ? Les seules personnes qui devraient se préoccuper de ceci sont les parents, les enseignants, les joueurs, les cinéastes et les femmes qui voudraient un vrai homme avec qui elles peuvent parler, avec qui elles peuvent danser, qui prennent le temps de faire l'amour et contribuent aux pressions évolutionnaires pour garder notre espèce au dessus du niveau des limaces. Avec tout le respect que j'ai aux propriétaires de limaces domestiques. Merci.
(Applause)
(Applaudissements)