So, I want to start out with this beautiful picture from my childhood. I love the science fiction movies. Here it is: "This Island Earth." And leave it to Hollywood to get it just right. Two-and-a-half years in the making. (Laughter) I mean, even the creationists give us 6,000, but Hollywood goes to the chase. And in this movie, we see what we think is out there: flying saucers and aliens. Every world has an alien, and every alien world has a flying saucer, and they move about with great speed. Aliens.
Alors, je voudrais commencer avec cette magnifique image de ma jeunesse. J'adore les films de science-fiction. Le voilà: "Les Survivants de l'infini." Et faites confiance à Hollywood pour que ça soit bien fait. Deux ans et demi de réalisation. (Rires) Enfin je veux dire, même les créationnistes nous en donnent 6000, mais Hollywood va droit au but. Et dans ce film, nous voyons les choses qu'on imagine là-haut: soucoupes volantes et extraterrestres. Chaque monde comporte un extraterrestre, et chaque monde extraterrestre possède une soucoupe volante, et ils se déplacent à grande vitesse. Les extraterrestres !
Well, Don Brownlee, my friend, and I finally got to the point where we got tired of turning on the TV and seeing the spaceships and seeing the aliens every night, and tried to write a counter-argument to it, and put out what does it really take for an Earth to be habitable, for a planet to be an Earth, to have a place where you could probably get not just life, but complexity, which requires a huge amount of evolution, and therefore constancy of conditions. So, in 2000 we wrote "Rare Earth." In 2003, we then asked, let's not think about where Earths are in space, but how long has Earth been Earth? If you go back two billion years, you're not on an Earth-like planet any more. What we call an Earth-like planet is actually a very short interval of time.
Et bien, Don Brownlee, mon ami, et moi en sommes finalement arriver au point d'en avoir marre d'allumer la télé et de voir les vaisseaux spatiaux et de voir les extraterrestres tous les soirs, et avons essayé d'écrire un contre-argument, et d'énoncer tout ce qu'il faut vraiment pour qu'une Terre soit habitable, pour qu'une planète soit une Terre, pour avoir un endroit où vous pourriez probablement avoir non seulement la vie, mais aussi la complexité, qui nécessite un degré avancé d’évolution, et par conséquent une stabilité des conditions. Alors, en 2000, nous avons écrit "Rare Earth." En 2003, nous nous sommes alors demandés, ne réfléchissons pas à où les Terres se trouvent dans l'espace, mais à depuis combien de temps la Terre a-t-elle été la Terre? Si vous revenez il y a deux milliards d'années, vous n'êtes plus sur une planète de type terrestre. Ce qu'on appelle une planète de type terrestre occupe en fait un laps de temps très court
Well, "Rare Earth" actually taught me an awful lot about meeting the public. Right after, I got an invitation to go to a science fiction convention, and with all great earnestness walked in. David Brin was going to debate me on this, and as I walked in, the crowd of a hundred started booing lustily. I had a girl who came up who said, "My dad says you're the devil." You cannot take people's aliens away from them and expect to be anybody's friends. Well, the second part of that, soon after -- and I was talking to Paul Allen; I saw him in the audience, and I handed him a copy of "Rare Earth." And Jill Tarter was there, and she turned to me, and she looked at me just like that girl in "The Exorcist." It was, "It burns! It burns!" Because SETI doesn't want to hear this. SETI wants there to be stuff out there. I really applaud the SETI efforts, but we have not heard anything yet. And I really do think we have to start thinking about what's a good planet and what isn't.
Et bien, "Rare Earth" en fait m'apprit énormément beaucoup de choses à propos du contact avec le public. Juste après, j'ai eu une invitation pour une convention de science-fiction, et j'y allai très sérieusement. David Brin allait débattre avec moi sur ça, et au moment d’entrer, une foule d'une centaine de personnes commença à me huer vigoureusement. Une fille est venue me voir et m’a dit: "Mon père dit que vous êtes le diable." Vous ne pouvez pas priver les gens de leurs extraterrestres et rester fréquentable Bien, la seconde partie de cela, peu après -- et j'étais en train de parler à Paul Allen; je l'avais vu dans le public, et je lui avais donné une copie de "Rare Earth." et Jill Tarter était là, et elle s'est tourné vers moi, puis elle me fixa comme cette fille dans "l'exorciste." C'était, "brûle en enfer! Brûle!" Parce que la SETI (la recherche d'une intelligence extraterrestre) ne veut pas entendre ça. la SETI (la recherche d'une intelligence extraterrestre) veut qu'il y ait des choses là-haut. Je félicite sincèrement les efforts de la SETI, mais nous n'avons rien entendu pour le moment. Et je pense vraiment que nous devons commencer à penser à ce qui est une bonne planète et ce qui ne l'est pas.
Now, I throw this slide up because it indicates to me that, even if SETI does hear something, can we figure out what they said? Because this was a slide that was passed between the two major intelligences on Earth -- a Mac to a PC -- and it can't even get the letters right -- (Laughter) -- so how are we going to talk to the aliens? And if they're 50 light years away, and we call them up, and you blah, blah, blah, blah, blah, and then 50 years later it comes back and they say, Please repeat? I mean, there we are.
Maintenant, j'affiche cette diapositive parce que elle m'indique que, même si la SETI entend quelque chose, pouvons nous arriver à comprendre ce qu'ils disent ? Parce que cela est une diapositive qui fut transferrée entre les deux intelligences terriennes majeures -- d'un Mac à un PC -- et on n'est même pas capable d'afficher les lettres correctement -- (Rires) -- Alors comment allons-nous parler aux extraterrestres ? Et si ils sont à 50 années lumières de chez nous, et que nous les appelons et on blah, blah, blah, blah, et alors 50 ans après ça revient et ils disent, vous pourriez répéter s'il vous plait? Enfin, on en est là.
Our planet is a good planet because it can keep water. Mars is a bad planet, but it's still good enough for us to go there and to live on its surface if we're protected. But Venus is a very bad -- the worst -- planet. Even though it's Earth-like, and even though early in its history it may very well have harbored Earth-like life, it soon succumbed to runaway greenhouse -- that's an 800 degrees [Fahrenheit] surface -- because of rampant carbon dioxide.
Notre planète est une bonne planète parce qu'elle peut garder l'eau. Mars est une mauvaise planète, mais c'est toujours assez bien pour qu'on aille voir là-bas et vivre sur sa surface si on est protégé. Mais Venus est une très mauvaise -- la pire -- planète. Même si c'est une planète de type terrestre, quand bien même tôt dans son histoire elle a très bien pu abriter une vie de type terrestre, elle a vite succombé à un emballement de l'effet de serre -- c'est une surface à 800 degrés centigrades -- à cause d'un dioxyde de carbone galopant.
Well, we know from astrobiology that we can really now predict what's going to happen to our particular planet. We are right now in the beautiful Oreo of existence -- of at least life on Planet Earth -- following the first horrible microbial age. In the Cambrian explosion, life emerged from the swamps, complexity arose, and from what we can tell, we're halfway through. We have as much time for animals to exist on this planet as they have been here now, till we hit the second microbial age. And that will happen, paradoxically -- everything you hear about global warming -- when we hit CO2 down to 10 parts per million, we are no longer going to have to have plants that are allowed to have any photosynthesis, and there go animals. So, after that we probably have seven billion years. The Sun increases in its intensity, in its brightness, and finally, at about 12 billion years after it first started, the Earth is consumed by a large Sun, and this is what's left. So, a planet like us is going to have an age and an old age, and we are in its golden summer age right now.
Et bien, nous savons de l'exobiologie que nous pouvons maintenant vraiment prédire ce qui va arriver à notre planète. Nous sommes maintenant dans le magnifique Oreo (biscuit américain) de l'existence ou du moins de la vie sur la planète Terre, suivant l'horrible premier âge microbien. Pendant l'explosion Cambrienne, la vie émergea des marécages, la complexité naquit, et pour ce qu'on peut dire, nous sommes à moitié chemin. Les animaux ont encore à vivre sur cette planète autant de temps que ce qu’ils ont déjà vécu jusqu’ici jusqu'à ce qu'on rencontre le second âge microbien. Et cela arrivera, paradoxalement -- tout ce que vous entendez à propos du réchauffement climatique -- quand nous rabaissons le seuil de CO2 à 10 unités par million, nous ne pourrons plus avoir de plantes qui peuvent effectuer la photosynthèse, and après vient le tour des animaux. Et après cela nous aurons encore probablement 7 milliards d’années devant nous Le Soleil augmente d'intensité, et de clarté, et en fin de compte, autour de 12 milliards d'années après le commencement, la Terre est consumée par un grand Soleil, et voilà ce qui reste. Alors, une planète comme la nôtre va avoir un âge et un âge ancien, et nous sommes dans la période de l'été doré aujourd'hui.
But there's two fates to everything, isn't there? Now, a lot of you are going to die of old age, but some of you, horribly enough, are going to die in an accident. And that's the fate of a planet, too. Earth, if we're lucky enough -- if it doesn't get hit by a Hale-Bopp, or gets blasted by some supernova nearby in the next seven billion years -- we'll find under your feet. But what about accidental death? Well, paleontologists for the last 200 years have been charting death. It's strange -- extinction as a concept wasn't even thought about until Baron Cuvier in France found this first mastodon. He couldn't match it up to any bones on the planet, and he said, Aha! It's extinct. And very soon after, the fossil record started yielding a very good idea of how many plants and animals there have been since complex life really began to leave a very interesting fossil record. In that complex record of fossils, there were times when lots of stuff seemed to be dying out very quickly, and the father/mother geologists called these "mass extinctions."
Mais il y a deux destins pour tout, n'est ce pas? De nos jours, beaucoup d'entre vous vont mourir de vieillesse, mais certains d'entre vous, assez horriblement, vont mourir dans un accident. Et c'est aussi le destin de la planète. La Terre, si nous sommes assez chanceux -- si elle n'est pas percutée par une comète Hale-Bopp, ou explosée par quelque supernova à proximité dans les prochaines sept milliards d'années -- nous continuerons à la trouver sous nos pieds. Et la mort accidentelle alors ? Et bien, pendant les 200 dernières années, les paléontologues ont cartographié la mort. C'est bizarre -- l'extinction comme concept n'était même pas encore pensé jusqu'à ce que Baron Cuvier trouve son premier mastodonte en France. Il ne pouvait le faire correspondre à aucuns os sur la planète, et il dit, Aha! C'est disparu. Et très peu de temps après, les enregistrements de fossiles commencèrent à donner une très bonne approximation de combien de plantes et d'animaux il y avait eu depuis que la vie complexe a vraiment commencer à laisser de très intéressantes traces fossilisées. Dans cet enregistrement complexe de fossiles, à certaines périodes beaucoup d'espèces semblaient mourir très rapidement, et les pionniers de la géologie appelèrent cela "extinctions massives."
All along it was thought to be either an act of God or perhaps long, slow climate change, and that really changed in 1980, in this rocky outcrop near Gubbio, where Walter Alvarez, trying to figure out what was the time difference between these white rocks, which held creatures of the Cretaceous period, and the pink rocks above, which held Tertiary fossils. How long did it take to go from one system to the next? And what they found was something unexpected. They found in this gap, in between, a very thin clay layer, and that clay layer -- this very thin red layer here -- is filled with iridium. And not just iridium; it's filled with glassy spherules, and it's filled with quartz grains that have been subjected to enormous pressure: shock quartz.
On a longtemps pris cela pour une catastrophe naturelle ou peut être pour un long et lent changement climatique, et cela changea vraiment en 1980, dans cet affleurement rocheux proche de Gubbio, où Walter Alvarez, essayant de trouver quel était l'intervalle temporel entre ces roches blanches, qui retenait des créatures du crétacé, et les roches roses au dessus, qui contenaient des fossiles du Tertiaire. Combien de temps a-t-il fallu pour aller d'un système au suivant? Et ce qu'il trouvèrent fut quelque chose d'inattendu. Ils trouvèrent dans cet intervalle, entre les deux, une très fine couche d'argile, et cette couche d'argile -- cette très fine couche rouge là -- est truffée d'iridium. Et pas que de l'iridium; il est rempli de sphérules translucides, et cela est rempli de grains de quartz qui ont été soumis à une pression énorme: quartz condensé.
Now, in this slide the white is chalk, and this chalk was deposited in a warm ocean. The chalk itself's composed by plankton which has fallen down from the sea surface onto the sea floor, so that 90 percent of the sediment here is skeleton of living stuff, and then you have that millimeter-thick red layer, and then you have black rock. And the black rock is the sediment on the sea bottom in the absence of plankton. And that's what happens in an asteroid catastrophe, because that's what this was, of course. This is the famous K-T. A 10-kilometer body hit the planet. The effects of it spread this very thin impact layer all over the planet, and we had very quickly the death of the dinosaurs, the death of these beautiful ammonites, Leconteiceras here, and Celaeceras over here, and so much else.
Ici, dans cette diapositive la couleur blanche est de la craie, et cette craie fut déposée dans un océan chaud. La craie elle même est composée de plancton qui a coulé de la surface jusqu'au fond de la mer, donc 90 pour cent des sédiments ici sont des squelettes d'êtres vivants, et après vous avez cette couche rouge épaisse d'un millimètre, et après vous avez de la roche noire. Et la roche noire est le sédiment au fond de la mer en absence de plancton. Et c’est ce que l’on observe lors qu’un astéroïde cause une catastrophe parce que c'est ce que cela était, bien sûr. C'est la fameuse extinction Crétacé-tertiaire (K-T). Un corps de 10 kilomètres percuta la planète. L'impact créa une onde de choc qui se propagea sur toute la planète, et cela précipita très rapidement la mort des dinosaures, la mort de ces magnifiques ammonites, Leconteiceras ici, et Celaeceras là-bas, et tellement d'autres.
I mean, it must be true, because we've had two Hollywood blockbusters since that time, and this paradigm, from 1980 to about 2000, totally changed how we geologists thought about catastrophes. Prior to that, uniformitarianism was the dominant paradigm: the fact that if anything happens on the planet in the past, there are present-day processes that will explain it. But we haven't witnessed a big asteroid impact, so this is a type of neo-catastrophism, and it took about 20 years for the scientific establishment to finally come to grips: yes, we were hit; and yes, the effects of that hit caused a major mass extinction.
Enfin je veux dire, ça doit être vrai, parce que nous avons eu deux superproductions Hollywoodiennes depuis ce temps là, et ce paradigme, de 1980 à environ 2000, changea totalement la façon dont les géologues pensaient les catastrophes. Avant cela, l'uniformitarisme était le paradigme dominant: le fait que si quoi que ce soit est arrivé sur la planète par le passé", il y a des processus actuels qui l'expliqueront. Mais nous n'avons pas observé un gros impact d'astéroïde, donc c'est un type de néo-catastrophisme, et les autorités scientifiques mirent environ 20 ans pour finalement réaliser que, oui, nous avons été percutés; et oui, les effets de cet impact causèrent une extinction de masse majeure.
Well, there are five major mass extinctions over the last 500 million years, called the Big Five. They range from 450 million years ago to the last, the K-T, number four, but the biggest of all was the P, or the Permian extinction, sometimes called the mother of all mass extinctions. And every one of these has been subsequently blamed on large-body impact. But is this true?
Et bien, il y a eu cinq extinctions massives majeures dans les dernières 500 millions d'années, appelées les Cinq Grandes. Elles varient de la plus ancienne, il y a 450 millions d'années à la dernière, le K-T, numéro quatre, mais la plus grosse de tous les temps fut la P, ou l'extinction du Permien, parfois appelée la mère de toutes les extinctions de masse. Et chacune d'entre elles a été par la suite tenue pour responsable à cause de l'impact d'un corps important. Mais est-ce vrai?
The most recent, the Permian, was thought to have been an impact because of this beautiful structure on the right. This is a Buckminsterfullerene, a carbon-60. Because it looks like those terrible geodesic domes of my late beloved '60s, they're called "buckyballs." This evidence was used to suggest that at the end of the Permian, 250 million years ago, a comet hit us. And when the comet hits, the pressure produces the buckyballs, and it captures bits of the comet. Helium-3: very rare on the surface of the Earth, very common in space.
La plus récente, celle du Permien, semblait être un impact à cause de sa magnifique structure sur la droite. Voilà Buckminsterfullerène, un carbone-60, parce qu'il ressemble aux terribles dômes géodésiques de la fin de mes années 60 adorées. Ils sont appelés "buckyballs." Cette preuve était utilisée pour suggérer que à la fin du Permien, il y a 250 millions d'années, une comète nous heurta. Et quand la comète frappe, la pression produit les "buckyballs", et cela capture des morceaux de la comète. Helium-3: très rare sur la surface de la Terre, très commun dans l'espace.
But is this true? In 1990, working on the K-T extinction for 10 years, I moved to South Africa to begin work twice a year in the great Karoo desert. I was so lucky to watch the change of that South Africa into the new South Africa as I went year by year. And I worked on this Permian extinction, camping by this Boer graveyard for months at a time. And the fossils are extraordinary. You know, you're gazing upon your very distant ancestors. These are mammal-like reptiles. They are culturally invisible. We do not make movies about these. This is a Gorgonopsian, or a Gorgon. That's an 18-inch long skull of an animal that was probably seven or eight feet, sprawled like a lizard, probably had a head like a lion. This is the top carnivore, the T-Rex of its time. But there's lots of stuff. This is my poor son, Patrick. (Laughter) This is called paleontological child abuse. Hold still, you're the scale. (Laughter)
Mais est ce vrai? En 1990, travaillant sur l'extinction du K-T depuis 10 ans, J'ai déménagé en Afrique du Sud pour commencer à travailler deux fois par an dans le formidable désert du Karoo. J’eus beaucoup de chance d'être témoin du changement de cette Afrique du Sud en une nouvelle Afrique du Sud au fil des années. Et j'ai travaillé sur l'extinction du Permien, campant des mois entiers aux alentours de ce cimetière Boer. Et les fossiles sont extraordinaires. Voyez, vous contemplez vos très lointains ancêtres. Ce sont des reptilo-mammifères. Ils sont culturellement invisibles. Nous ne faisons pas de films à leur sujet. Voilà un Gorgonopsien ou une Gorgone. C'est le crâne long de 45 centimètres d'un animal qui faisait probablement deux mètres ou deux mètres cinquante, étendu comme un lézard, qui avait surement une tête ressemblant à celle du lion. C'est le top du carnivore, le T-Rex de son époque. Mais il y a beaucoup de choses. Voilà mon pauvre fils, Patrick. (Rires) Cela s'appelle de la maltraitance paléontologique des enfants. Tiens toi tranquille, tu es l'échelle de mesure. (Rires)
There was big stuff back then. Fifty-five species of mammal-like reptiles. The age of mammals had well and truly started 250 million years ago ... ... and then a catastrophe happened. And what happens next is the age of dinosaurs. It was all a mistake; it should have never happened. But it did. Now, luckily, this Thrinaxodon, the size of a robin egg here: this is a skull I've discovered just before taking this picture -- there's a pen for scale; it's really tiny -- this is in the Lower Triassic, after the mass extinction has finished. You can see the eye socket and you can see the little teeth in the front. If that does not survive, I'm not the thing giving this talk. Something else is, because if that doesn't survive, we are not here; there are no mammals. It's that close; one species ekes through.
Il y avait de grandes choses à l'époque. 55 espèces de reptilo-mammifères. L'âge des mammifères avait bel et bien commençé il y 250 millions d'années ... ... et ensuite une catastrophe se produisit. Et ce qui arrive après est l'âge des dinosaures. C'était une erreur complète; ça n'aurait jamais du arriver. Mais cela arriva. Maintenant, heureusement, ce Thrinaxodon, la taille d'un oeuf de merle ici: c'est un crâne que j'ai découvert juste avant de prendre cette photo -- il y a un stylo pour se rendre compte de l'échelle; c'est vraiment tout petit -- c'est au Trias Inférieur, après que l'extinction de masse se soit terminée. Vous pouvez voir l'orbite de l'oeil et vous pouvez observer de petites dents sur le devant. Si cette chose n’avait pas survécue, je ne serais pas là pour donner cette conférence. Quelque chose d'autre le ferait, parce si elle ne survit pas, nous ne sommes pas là; il n'y a pas de mammifères. C'est aussi simple que ça; une espèce survit.
Well, can we say anything about the pattern of who survives and who doesn't? Here's sort of the end of that 10 years of work. The ranges of stuff -- the red line is the mass extinction. But we've got survivors and things that get through, and it turns out the things that get through preferentially are cold bloods. Warm-blooded animals take a huge hit at this time. The survivors that do get through produce this world of crocodile-like creatures. There's no dinosaurs yet; just this slow, saurian, scaly, nasty, swampy place with a couple of tiny mammals hiding in the fringes. And there they would hide for 160 million years, until liberated by that K-T asteroid.
Bien, nous pouvons dire tout ce que nous voulons sur la tendance à survivre ou non? Voilà en quelque sorte l'achèvement de ces 10 années de travail. L'éventail des choses -- la ligne rouge est l'extinction massive. Mais nous avons des survivants et des choses qui sont passées à travers les mailles du filet, et il s'avère que les choses ayant survécu sont majoritairement des sang-froids. Les animaux à sang chaud prenne un grand coup à ce moment là. Les survivants ayant vraiment survécu produisent ce monde de créatures crocodiliennes. Il n'y a pas encore de dinosaures; Juste ce marécage pour de vilains sauriens lents et couverts d’écailles avec deux ou trois petits mammifères camouflés en périphérie. Et ils se cachèrent là pendant 160 millions d'années, "jusqu'à ce qu'ils soient libérés par l'astéroïde K-T.
So, if not impact, what? And the what, I think, is that we returned, over and over again, to the Pre-Cambrian world, that first microbial age, and the microbes are still out there. They hate we animals. They really want their world back. And they've tried over and over and over again. This suggests to me that life causing these mass extinctions because it did is inherently anti-Gaian. This whole Gaia idea, that life makes the world better for itself -- anybody been on a freeway on a Friday afternoon in Los Angeles believing in the Gaia theory? No.
Alors, sans l'existence d'un impact, quoi d'autre? Et le quoi d'autre, je pense, est qu'on est retourné, encore et encore, au monde Précambrien, ce premier âge microbien, et les microbes sont toujours là-bas. Ils nous détestent, nous, les animaux Ils veulent vraiment retrouver leur monde. Et ils ont essayé encore, encore et encore. Cela m'a fait penser que, la forme de vie responsable de ces extinctions de masse, car elle les a réellement causées, est par nature contraire aux théories de Gaïa. Toute cette idée de Gaïa, selon laquelle la vie améliore le monde pour elle-même -- Quelqu'un qui croit à la Théorie Gaïa n'a probablement jamais été sur l'autoroute à Los Angeles, un vendredi après-midi.
So, I really suspect there's an alternative, and that life does actually try to do itself in -- not consciously, but just because it does. And here's the weapon, it seems, that it did so over the last 500 million years. There are microbes which, through their metabolism, produce hydrogen sulfide, and they do so in large amounts. Hydrogen sulfide is very fatal to we humans. As small as 200 parts per million will kill you. You only have to go to the Black Sea and a few other places -- some lakes -- and get down, and you'll find that the water itself turns purple. It turns purple from the presence of numerous microbes which have to have sunlight and have to have hydrogen sulfide, and we can detect their presence today -- we can see them -- but we can also detect their presence in the past.
Alors, je soupçonne vraiment qu'il y ait une alternative, et que la vie essaye vraiment de se supprimer elle-même -- pas consciemment, mais juste parce c'est comme ça. Et voilà l'arme, il semblerait, qu'elle a utilisée pendant les 500 derniers millions d'années. Ce sont des microbes qui, grâce à leur métabolisme, produisent du sulfure d'hydrogène, et ils le produisent en grande quantité. Le sulfure d'hydrogène est absolument mortel pour nous les humains. Aussi peu 200 unités par million vous tueraient. Il vous suffit d'aller jusqu'à la Mer Noire et en quelques autres endroits et de vous baisser, et vous verrez que même l'eau vire au mauve. Elle devient violette à cause de la présence de nombreux microbes qui doivent capter la lumière du soleil et du sulfure d'hydrogène, et nous pouvons déceler leur présence aujourd'hui -- nous pouvons les voir -- mais nous pouvons également détecter leur présence dans le passé.
And the last three years have seen an enormous breakthrough in a brand-new field. I am almost extinct -- I'm a paleontologist who collects fossils. But the new wave of paleontologists -- my graduate students -- collect biomarkers. They take the sediment itself, they extract the oil from it, and from that they can produce compounds which turn out to be very specific to particular microbial groups. It's because lipids are so tough, they can get preserved in sediment and last the hundreds of millions of years necessary, and be extracted and tell us who was there.
Et les trois dernières années ont été témoins d'une gigantesque percée dans un tout nouveau domaine. Je suis presque éteint -- Je suis un paléontologiste qui ramasse des fossiles. Mais la nouvelle vague de paléontologistes -- mes étudiants diplômés -- ramassent des biomarqueurs. Ils prennent directement le sédiment, ils en extraient l'essence, et peuvent produire des composés à partir de ça qui s'avèrent être très caractéristiques à un groupe de microbes particulier. C'est parce que les lipides sont si robustes, ils peuvent être préservé dans le sédiment et durer les centaines de millions d'années nécessaires, et être extrait pour nous dire qui était là.
And we know who was there. At the end of the Permian, at many of these mass extinction boundaries, this is what we find: isorenieratene. It's very specific. It can only occur if the surface of the ocean has no oxygen, and is totally saturated with hydrogen sulfide -- enough, for instance, to come out of solution. This led Lee Kump, and others from Penn State and my group, to propose what I call the Kump Hypothesis: many of the mass extinctions were caused by lowering oxygen, by high CO2. And the worst effect of global warming, it turns out: hydrogen sulfide being produced out of the oceans.
Et nous savons qui était là. A la fin du Permien, à la limite de beaucoup de ces extinctions massives, voilà ce qu'on trouve: isorenieratene. C'est très spécifique. Cela ne peut arriver que si la surface de l'océan ne contient pas d'oxygène et est totalement saturée de sulfure d'hydrogène -- assez, par exemple, pour ne pas rester en solution. Cela mena Lee Kump, d’autres à Penn State University et mon groupe, à proposer ce que j'appelle l'hypothèse de Kump: beaucoup de ces extinctions massives furent causées par une diminution de l'oxygène, à cause d'un taux élevé de CO2. Et la pire conséquence du réchauffement climatique, se révèle être celle ci: le sulfure d'hydrogène produit par les océans.
Well, what's the source of this? In this particular case, the source over and over has been flood basalts. This is a view of the Earth now, if we extract a lot of it. And each of these looks like a hydrogen bomb; actually, the effects are even worse. This is when deep-Earth material comes to the surface, spreads out over the surface of the planet. Well, it's not the lava that kills anything, it's the carbon dioxide that comes out with it. This isn't Volvos; this is volcanoes. But carbon dioxide is carbon dioxide.
Et bien, quelle en est la source? Dans ce cas particulier, la source encore et toujours fut les coulées de laves basaltiques. Voilà une vue de la Terre aujourd'hui, si nous extrapolons beaucoup. Et chacune de ces choses ressemble à une bombe à hydrogène; en fait, les effets sont encore pires. Voilà ce qui se passe quand des matériaux des profondeurs de la Terre remontent à la surface, et se répandent sur la surface de la planète. Bien, ce n'est pas la lave qui tue tout. C'est le dioxyde de carbone qui s'en échappe. Ce n'est pas des Volvos; ce sont des volcans. Mais le dioxyde de carbone reste du dioxyde de carbone.
So, these are new data Rob Berner and I -- from Yale -- put together, and what we try to do now is track the amount of carbon dioxide in the entire rock record -- and we can do this from a variety of means -- and put all the red lines here, when these -- what I call greenhouse mass extinctions -- took place. And there's two things that are really evident here to me, is that these extinctions take place when CO2 is going up. But the second thing that's not shown on here: the Earth has never had any ice on it when we've had 1,000 parts per million CO2. We are at 380 and climbing. We should be up to a thousand in three centuries at the most, but my friend David Battisti in Seattle says he thinks a 100 years. So, there goes the ice caps, and there comes 240 feet of sea level rise. I live in a view house now; I'm going to have waterfront.
Alors, celle-ci sont des nouvelles données que Rob Berner et moi avons établies, et ce que nous essayons de faire maintenant est de repérer la quantité de dioxyde de carbone dans l'ensemble des roches enregistrées-- et nous pouvons faire cela avec beaucoup de façon différentes -- et mettre toutes les lignes rouges ici, quand celles ci -- ce que j'appelle les extinctions massives de serre -- se produisent. Et il y a deux choses ici qui m'apparaissent vraiment évidentes, c'est que ces extinctions se sont produites quand le CO2 augmente. Mais la deuxième chose qui n'est pas montrée ici: la Terre n'a jamais eu de glace sur sa surface quand nous avions mille unités par million de CO2. Nous sommes à 380 et cela augmente. Nous devrions atteindre les mille dans trois siècles maximum, mais mon ami David Battisti à Seattle penche plutôt pour une centaine d'années. Alors, ensuite viennent les calottes glaciaires, puis une montée du niveau de la mer de 73 mètres. Je vis dans une maison avec une vue en ce moment; Je vais avoir un front de mer.
All right, what's the consequence? The oceans probably turn purple. And we think this is the reason that complexity took so long to take place on planet Earth. We had these hydrogen sulfide oceans for a very great long period. They stop complex life from existing. We know hydrogen sulfide is erupting presently a few places on the planet. And I throw this slide in -- this is me, actually, two months ago -- and I throw this slide in because here is my favorite animal, chambered nautilus. It's been on this planet since the animals first started -- 500 million years. This is a tracking experiment, and any of you scuba divers, if you want to get involved in one of the coolest projects ever, this is off the Great Barrier Reef. And as we speak now, these nautilus are tracking out their behaviors to us.
D'accord, quelles sont les conséquences? Les océans deviennent probablement violets. Et nous pensons que c'est la raison pour laquelle la complexité a pris si longtemps pour s'installer sur la planète Terre. Nous avions ce sulfure d'hydrogène dans les océans pendant une très longue période. Ils empêchent les formes de vie complexes d'exister. Nous savons que le sulfure d'hydrogène apparaît dans quelques endroits sur la planète. Et j'affiche cette diapositive -- c'est moi, en fait, il y a deux mois -- Et j'affiche cette diapositive parce que voilà mon animal favori, le nautilus pompilius. Il a été sur cette planète depuis la première apparition animale -- 500 millions d'années. C'est une expérience de repérage, et n'importe lequel d'entre vous les plongeurs, si vous voulez prendre part à l'un des projets les plus cools de tous les temps, c'est au large de la Grande Barrière de Corail. Et pendant que nous parlons, ces nautilus sont en train de nous révéler leur comportement.
But the thing about this is that every once in a while we divers can run into trouble, so I'm going to do a little thought experiment here. This is a Great White Shark that ate some of my traps. We pulled it up; up it comes. So, it's out there with me at night. So, I'm swimming along, and it takes off my leg. I'm 80 miles from shore, what's going to happen to me? Well now, I die. Five years from now, this is what I hope happens to me: I'm taken back to the boat, I'm given a gas mask: 80 parts per million hydrogen sulfide. I'm then thrown in an ice pond, I'm cooled 15 degrees lower and I could be taken to a critical care hospital. And the reason I could do that is because we mammals have gone through a series of these hydrogen sulfide events, and our bodies have adapted. And we can now use this as what I think will be a major medical breakthrough.
Mais la chose à ce propos est que de temps en temps, nous les plongeurs pouvons avoir des soucis, alors je vais faire une petite expérience imaginaire. Ceci est un Grand Requin Blanc qui a avalé quelques uns de mes pièges. Nous le hissons à board; le voilà. Alors, c'est là dehors, de nuit, avec moi. Alors, je suis en train de nager, et il m'arrache la jambe. Je suis à 128 kilomètres du rivage, qu'est ce qui va m'arriver? Bien maintenant, je meurs. Il y a 5 ans, voilà ce que j'espérais qu'il m'arrive: Je suis ramené sur le bateau, on me donne un masque à gaz: 80 unités par million de sulfure d'hydrogène. Je suis alors jeté dans un bassin de glace, je suis refroidi de 15 degrés et je pourrais être amené au service de réanimation d'un hôpital. Et la raison pour laquelle je pourrais faire cela est parce que nous les mammifères avons traversé une série de ces catastrophes impliquant le sulfure d'hydrogène, et nos corps se sont adaptés. Et nous pouvons maintenant utiliser ça pour créer ce qui, je pense, serait une percée médicale majeure.
This is Mark Roth. He was funded by DARPA. Tried to figure out how to save Americans after battlefield injuries. He bleeds out pigs. He puts in 80 parts per million hydrogen sulfide -- the same stuff that survived these past mass extinctions -- and he turns a mammal into a reptile. "I believe we are seeing in this response the result of mammals and reptiles having undergone a series of exposures to H2S." I got this email from him two years ago; he said, "I think I've got an answer to some of your questions." So, he now has taken mice down for as many as four hours, sometimes six hours, and these are brand-new data he sent me on the way over here. On the top, now, that is a temperature record of a mouse who has gone through -- the dotted line, the temperatures. So, the temperature starts at 25 centigrade, and down it goes, down it goes. Six hours later, up goes the temperature. Now, the same mouse is given 80 parts per million hydrogen sulfide in this solid graph, and look what happens to its temperature. Its temperature drops. It goes down to 15 degrees centigrade from 35, and comes out of this perfectly fine.
C'est Mark Roth. Il était financé par DARPA. Il essaya de trouver comment sauver les Américains ayant subit des blessure de guerre. Il saigne des cochons. Il introduit 80 unités par million de sulfure d'hydrogène -- la même chose qui a survécu à ces précédentes extinctions massives -- et il transforme un mammifère en reptile. "Je crois que nous voyons dans cette réaction le résultat du fait que des mammifères et des reptiles ont subi une série d'expositions au H2S." J'ai reçu cet email venant de lui il y a 2 ans; Il me dit, "je pense que j'ai une réponse à certaines de tes questions." Il utilise ici des souris pendant environ quatre heures, parfois même six heures, et celles-ci sont de toutes nouvelles données que j'ai reçues en venant ici Au sommet, maintenant, c'est la température record d'une souris témoin -- la ligne en pointillés, les températures. Alors, la température commence à 25° centigrade, et voilà que ça descend, encore et encore. Six heures plus tard, voilà la température qui remonte. Maintenant, on a injecté à la même souris 80 unités par million de sulfure d'hydrogène dans ce graphique, et regardez ce qui arrive à sa température. Sa température chute. Elle descend à de 35 à 15 degrés centigrade, et ressort de là parfaitement intacte.
Here is a way we can get people to critical care. Here's how we can bring people cold enough to last till we get critical care. Now, you're all thinking, yeah, what about the brain tissue? And so this is one of the great challenges that is going to happen. You're in an accident. You've got two choices: you're going to die, or you're going to take the hydrogen sulfide and, say, 75 percent of you is saved, mentally. What are you going to do? Do we all have to have a little button saying, Let me die? This is coming towards us, and I think this is going to be a revolution. We're going to save lives, but there's going to be a cost to it.
Voilà une façon de traiter les gens en réanimation. Voilà comment nous pouvons refroidir les gens suffisamment pour qu'ils tiennent le coup jusqu'à la réanimation. Maintenant, vous être tous en train de penser, oui, mais les tissus cérébraux? Et voilà donc l'un des grands défis à venir. Vous avez un accident. Vous avez deux choix: vous allez mourir, ou vous allez prendre le sulfure d'hydrogène et, disons, 75 pour cent de vos capacités cérébrales seront sauvées. Qu'allez vous faire? Devons nous tous avoir un petit bouton sur lequel est écrit, laissez moi mourir? Cela s'en vient, et je pense que ça va être une révolution. Nous allons sauver des vies, mais il va y avoir un coût à cela.
The new view of mass extinctions is, yes, we were hit, and, yes, we have to think about the long term, because we will get hit again. But there's a far worse danger confronting us. We can easily go back to the hydrogen sulfide world. Give us a few millennia -- and we humans should last those few millennia -- will it happen again? If we continue, it'll happen again. How many of us flew here? How many of us have gone through our entire Kyoto quota just for flying this year? How many of you have exceeded it? Yeah, I've certainly exceeded it. We have a huge problem facing us as a species. We have to beat this. I want to be able to go back to this reef. Thank you.
La nouvelle vision des extinctions massives est, oui, nous avons été touchés, et, oui, nous devons penser pour le long terme, car nous serons touchés de nouveau. mais il y a un bien pire danger qui nous menace. Nous pouvons facilement revenir au monde du sulfure d'hydrogène. Donnez-nous quelques millénaires -- et nous les humains devrions perdurer ces quelques millénaires -- cela arrivera-t-il encore? Si nous continuons, cela arrivera à nouveau. Combien d'entre nous avons volé pour venir ici? Comment d'entre nous avons dépassé la totalité de notre quota de Kyoto juste du fait de vos voyages en avion de cette année? Combien d'entre vous l'avez outrepassé? Oui, je l'ai certainement dépassé. Nous avons un énorme problème qui nous concerne en tant qu'espèce. Nous devons vaincre cela. Je veux être capable de revenir sur ce récif. Merci.
(Applause)
(Applaudissements)
Chris Anderson: I've just got one question for you, Peter. Am I understanding you right, that what you're saying here is that we have in our own bodies a biochemical response to hydrogen sulfide that in your mind proves that there have been past mass extinctions due to climate change?
Chris Anderson: Je n'aurais qu'une question pour vous, Peter. Si je vous comprends bien, ce que vous êtes en train de dire est que nous avons dans nos propres corps une réaction biochimique au sulfure d'hydrogène qui selon vous prouve qu'il y ait eu des extinctions massives par le passé à cause du changement climatique?
Peter Ward: Yeah, every single cell in us can produce minute quantities of hydrogen sulfide in great crises. This is what Roth has found out. So, what we're looking at now: does it leave a signal? Does it leave a signal in bone or in plant? And we go back to the fossil record and we could try to detect how many of these have happened in the past.
Peter Ward: Oui, chaque petite cellule de notre corps peut produire des quantités infimes de sulfure d'hydrogène en cas de crise. C'est ce que Roth a trouvé. Alors, ce que cherchons nous maintenant: cela laisse-t-il une trace ? Cela laisse-t-il une trace dans l'os ou dans la plante ? Et nous retournons aux enregistrements de fossiles et nous pourrions essayer de détecter combien se sont déroulés dans le passé.
CA: It's simultaneously an incredible medical technique, but also a terrifying ...
CA : C'est simultanément une technique médicale incroyable, mais aussi une terrifiante ...
PW: Blessing and curse.
PW: bénédiction et fléau.