I have spent the past few years putting myself into situations that are usually very difficult and at the same time somewhat dangerous. I went to prison -- difficult. I worked in a coal mine -- dangerous. I filmed in war zones -- difficult and dangerous. And I spent 30 days eating nothing but this -- fun in the beginning, little difficult in the middle, very dangerous in the end. In fact, most of my career, I've been immersing myself into seemingly horrible situations for the whole goal of trying to examine societal issues in a way that make them engaging, that make them interesting, that hopefully break them down in a way that make them entertaining and accessible to an audience. So when I knew I was coming here to do a TED Talk that was going to look at the world of branding and sponsorship, I knew I would want to do something a little different.
J'ai passé ces dernières années à me mettre dans des situations qui sont en général très difficiles et en même temps quelque peu dangereuses. J'ai fait de la prison -- difficile. J'ai travaillé dans une mine de charbon -- dangereux. J'ai filmé dans des zones de guerre -- difficile et dangereux. Et j'ai passé 30 jours sans rien manger d'autre que ça -- amusant au début, un peu difficile à la moitié, très dangereux à la fin. En fait, la plus grande partie de ma carrière, je me suis plongé dans des situations apparemment horribles dans le seul but d'essayer d'examiner des problèmes sociétaux d'une manière qui les rende engageants et intéressants, en espérant les décomposer de manière à les rendre ludiques et accessibles à un public. Alors, quand j'ai su que je venais ici pour faire une conférence TED qui allait se concentrer sur le monde des marques et du parrainage, Je savais que je voudrais faire quelque chose un peu différent.
So as some of you may or may not have heard, a couple weeks ago, I took out an ad on eBay. I sent out some Facebook messages, some Twitter messages, and I gave people the opportunity to buy the naming rights to my 2011 TED Talk. (Laughter) That's right, some lucky individual, corporation, for-profit or non-profit, was going to get the once-in-a-lifetime opportunity -- because I'm sure Chris Anderson will never let it happen again -- (Laughter) to buy the naming rights to the talk you're watching right now, that at the time didn't have a title, didn't really have a lot of content and didn't really give much hint as to what the subject matter would actually be. So what you were getting was this: Your name here presents: My TED Talk that you have no idea what the subject is and, depending on the content, could ultimately blow up in your face, especially if I make you or your company look stupid for doing it. But that being said, it's a very good media opportunity. (Laughter) You know how many people watch these TED Talks? It's a lot. That's just a working title, by the way. (Laughter) So even with that caveat, I knew that someone would buy the naming rights.
Alors comme certains d'entre vous ont peut-être entendu ou pas, il y a quelques semaines, j'ai pris une annonce sur Ebay. J'ai envoyé des messages sur Facebook, des messages Twitter, et j'ai donné aux gens la possibilité d'acheter les droits d'appellation pour ma conférence TED 2011. (Rires) C'est vrai, un individu chanceux, une corportation, à but lucratif ou à but non lucratif, allait avoir la chance de toute une vie - parce que je suis sûr que Chris Anderson ne laissera pas cela se reproduire - (Rires) pour acheter les droits d'appellation de la conversation que vous regardez en ce moment, qui à l'époque, n'avait pas de titre, n'avait pas vraiment beaucoup de contenu et n'avait pas vraiment donné beaucoup d'indices quand à ce que serait le sujet. Alors, ce que vous aviez était ceci : ici votre nom présente: ma conférence TED dont vous n'avez pas idée du sujet et, en fonction du contenu, pourrait finalement vous exploser au visage, surtout si je vous donne l'air stupide, vous ou votre entreprise de l'avoir fait. Mais cela étant dit, c'est une très bonne opportunité médiatique. (Rires) Vous savez combien de personnes regardent ces conférence TED? C'est beaucoup. C'est juste un titre de travail, soit dit en passant. (Rires) Ainsi, même avec cet avertissement, je savais que quelqu'un allait acheter les droits d'appellation.
Now if you'd have asked me that a year ago, I wouldn't have been able to tell you that with any certainty. But in the new project that I'm working on, my new film, we examine the world of marketing, advertising. And as I said earlier, I put myself in some pretty horrible situations over the years, but nothing could prepare me, nothing could ready me, for anything as difficult or as dangerous as going into the rooms with these guys. (Laughter) You see, I had this idea for a movie.
Maintenant, si vous m'aviez demandé ça il y a un an, je n'aurais pas été en mesure de vous dire cela avec certitude. Mais dans le nouveau projet sur lequel je travaille, sur mon nouveau film, nous examinons le monde du marketing, de la publicité. Et comme je l'ai dit plus tôt, je me suis mis dans des situations assez horrible au fil des ans, mais rien ne pouvait me préparer, à quoi ce soit d'aussi difficile ou dangereux que d'aller dans les salles avec ces gars-là. (Rires) Vous voyez, j'avais cette idée pour un film.
(Video) Morgan Spurlock: What I want to do is make a film all about product placement, marketing and advertising, where the entire film is funded by product placement, marketing and advertising. So the movie will be called "The Greatest Movie Ever Sold." So what happens in "The Greatest Movie Ever Sold," is that everything from top to bottom, from start to finish, is branded from beginning to end -- from the above-the-title sponsor that you'll see in the movie, which is brand X. Now this brand, the Qualcomm Stadium, the Staples Center ... these people will be married to the film in perpetuity -- forever. And so the film explores this whole idea -- (Michael Kassan: It's redundant.) It's what? (MK: It's redundant.) In perpetuity, forever? I'm a redundant person. (MK: I'm just saying.) That was more for emphasis. It was, "In perpetuity. Forever." But not only are we going to have the brand X title sponsor, but we're going to make sure we sell out every category we can in the film. So maybe we sell a shoe and it becomes the greatest shoe you ever wore ... the greatest car you ever drove from "The Greatest Movie Ever Sold," the greatest drink you've ever had, courtesy of "The Greatest Movie Ever Sold."
(Vidéo) Morgan Spurlock : Ce que je veux faire, c'est faire un film à propos du placement de produit, du marketing et de la publicité, où le film est entièrement financé par le placement de produits, le marketing et la publicité. Donc le film, s'appellera "The Movie Greatest Ever Sold." [Le plus grand films jamais vendu] Donc ce qui se passe dans "Le plus grand film jamais vendu", c'est que tout de haut en bas, du début à la fin, porte le nom d'une marque du début à la fin - du sponsor au-dessus du titre, que vous verrez dans le film, qui est la marque X. Maintenant, cette marque, le Stade Qualcomm, le Staples Center ... ces gens-là seront mariés au film pour l'éternité - pour toujours. Et donc le film explore cette idée - (Michael Kassan : Il est superflu.) Il est quoi? (MK : Il est superflu.) Pour l'éternité, pour toujours? Je suis une personne superflue. (MK : Je dis simplement.) C'était plus pour insister. C'était, "Pour l'éternité. A jamais." Mais non seulement nous allons avoir le commanditaire en titre de marque X, mais nous allons nous assurer que nous épuisons toutes les catégories que nous pouvons dans le film. Alors nous vendons peut-être une chaussure et elle devient la plus grande chaussure que vous ayez jamais portée ... la plus grande voiture que vous jamais conduite de "Le plus grand film jamais vendu, la plus grande boisson que vous avez jamais eu, avec la permission de "Le plus grand film jamais vendu."
Xavier Kochhar: So the idea is, beyond just showing that brands are a part of your life, but actually get them to finance the film? (MS: Get them to finance the film.)
Xavier Kochhar: L'idée est donc, au-delà de montrer seulement que les marques font partie de votre vie, mais en fait de les amener à financer le film? (MS: Faites-les financer le film.)
MS: And actually we show the whole process of how does it work. The goal of this whole film is transparency. You're going to see the whole thing take place in this movie. So that's the whole concept, the whole film, start to finish. And I would love for CEG to help make it happen.
MS: Et effectivement nous montrons tout le processus de comment ça marche. Le but de ce film est la transparence. Vous allez voir que tout se déroule dans ce film. Donc, c'est tout le concept, l'ensemble du film, du début à la fin. Et je voudrais bien que CEG aide à ce que ça se fasse.
Robert Friedman: You know it's funny, because when I first hear it, it is the ultimate respect for an audience.
Robert Friedman: Vous savez, c'est drôle, parce que quand j'entends ça pour la première fois, c'est le respect ultime pour un public.
Guy: I don't know how receptive people are going to be to it, though.
Guy: Je ne sais pas comment les gens le recevront par contre
XK: Do you have a perspective -- I don't want to use "angle" because that has a negative connotation -- but do you know how this is going to play out? (MS: No idea.)
XK: Avez-vous un point de vue - Je ne veux pas utiliser "angle" parce que cela porte une connotation négative - mais savez-vous comment cela va se passer? (MS: Aucune idée.)
David Cohn: How much money does it take to do this?
David Cohn: Combien d'argent faut-il pour cela?
MS: 1.5 million. (DC: Okay.)
MS: 1,5 millions. (DC: Très bien.)
John Kamen: I think that you're going to have a hard time meeting with them, but I think it's certainly worth pursuing a couple big, really obvious brands.
John Kamen: Je pense que vous allez avoir du mal à les rencontrer, mais je pense que ça vaut certainement la peine de poursuivre quelques grandes marques vraiment évidentes.
XK: Who knows, maybe by the time your film comes out, we look like a bunch of blithering idiots.
XK: Qui sait, peut-être au moment où votre film sortira, on aura l'air d'une bande de crétins.
MS: What do you think the response is going to be?
MS: Que pensez-vous de la réponse va être?
Stuart Ruderfer: The responses mostly will be "no."
Stuart Ruderfer: Les réponses seront la plupart du temps «non».
MS: But is it a tough sell because of the film or a tough sell because of me?
MS: Mais est-ce difficile à vendre à cause du film ou difficile à vendre à cause de moi?
JK: Both.
JK: Les deux.
MS: ... Meaning not so optimistic. So, sir, can you help me? I need help.
MS: ... ce qui veut dire pas tellement optimistes. Alors, monsieur, pouvez-vous m'aider? J'ai besoin d'aide.
MK: I can help you.
MK: Je peux vous aider.
MS: Okay. (MK: Good.) Awesome.
MS: D'accord. (MK: Très bien.) Super.
MK: We've gotta figure out which brands.
MK: Nous devons déterminer quelles marques.
MS: Yeah. (MK: That's the challenge.) When you look at the people you deal with ..
MS: Oui. (MK: C'est le problème.) Quand vous regardez les gens avec qui vous traitez ..
MK: We've got some places we can go. (MS: Okay.) Turn the camera off.
MK: Nous avons certains endroits où nous pouvons aller. (MS: Très bien.) Arrêtez la caméra.
MS: I thought "Turn the camera off" meant, "Let's have an off-the-record conversation." Turns out it really means, "We want nothing to do with your movie."
MS: J'ai pensé que "arrêtez la caméra" signifiait ayons une conversation privée. Il s'avère que cela signifie plutôt "Nous ne voulons rien à voir avec votre film."
MS: And just like that, one by one, all of these companies suddenly disappeared. None of them wanted anything to do with this movie. I was amazed. They wanted absolutely nothing to do with this project. And I was blown away, because I thought the whole concept, the idea of advertising, was to get your product out in front of as many people as possible, to get as many people to see it as possible. Especially in today's world, this intersection of new media and old media and the fractured media landscape, isn't the idea to get that new buzz-worthy delivery vehicle that's going to get that message to the masses? No, that's what I thought.
MS: Et comme ça, une par une, Toutes ces entreprises ont soudainement disparu. Aucune d'elles ne voulait rien à voir avec ce film. J'étais stupéfait. Ils voulaient absolument ne rien avoir à faire avec ce projet. Et j'étais époustouflé, car je pensais que tout le concept, l'idée de la publicité, a été d'amener votre produit devant le plus grand nombre de gens possible, pour que le plus de gens possible le voient. Surtout dans le monde d'aujourd'hui, cette intersection des nouveaux médias et des anciens médias et le paysage médiatique fracturé , n'est pas l'idée d'obtenir ce nouveau véhicule de livraison qui mérite un buzz qui va faire passer ce message aux masses. Non, c'est ce que je pensais.
But the problem was, you see, my idea had one fatal flaw, and that flaw was this. Actually no, that was not the flaw whatsoever. That wouldn't have been a problem at all. This would have been fine. But what this image represents was the problem. See, when you do a Google image search for transparency, this is --- (Laughter) (Applause) This is one of the first images that comes up. So I like the way you roll, Sergey Brin. No. (Laughter) This is was the problem: transparency -- free from pretense or deceit; easily detected or seen through; readily understood; characterized by visibility or accessibility of information, especially concerning business practices -- that last line being probably the biggest problem. You see, we hear a lot about transparency these days. Our politicians say it, our president says it, even our CEO's say it. But suddenly when it comes down to becoming a reality, something suddenly changes. But why? Well, transparency is scary -- (Roar) like that odd, still-screaming bear. (Laughter) It's unpredictable -- (Music) (Laughter) like this odd country road. And it's also very risky. (Laughter) What else is risky? Eating an entire bowl of Cool Whip. (Laughter) That's very risky.
Mais le problème, voyez-vous, mon idée comportait une erreur fatale, et cette erreur était la suivante : En fait non, ce n'était pas du tout l'erreur. Cela n'aurait pas été un problème. Cela aurait été bien. Mais ce que cette image représente était le problème. Vous voyez, quand vous cherchez 'transparence' avec Google Images, c'est --- (Rires) (Applaudissements) C'est l'une des premières images qui apparait. Donc, j'aime la façon dont vous roulez, Sergey Brin. Non (Rires) C'est là le problème: la transparence - sans prétention ni tromperie; on la détecte facilement ou on voit à travers; facile à comprendre; caractérisée par la visibilité ou l'accessibilité de l'information, en particulier en ce qui concerne les pratiques commerciales - cette dernière ligne étant probablement le plus gros problème. Vous voyez, nous entendons beaucoup parler de transparence de nos jours. Nos politiciens le disent, notre président le dit, même notre PDG le dit. Mais tout à coup quand il s'agit d'en faire une réalité, quelque chose change brusquement. Mais pourquoi? Eh bien, la transparence fait peur - (Rugissement) comme cet étrange ours qui crie encore. (Rires) Elle est imprévisible - (Musique) (Rires) comme cette route de campagne bizarre. Et c'est aussi très risqué. (Rires) Qu'y a-t-il d'autre est risqué? Manger un bol entier de crème fouettée. (Rires) C'est très risqué.
Now when I started talking to companies and telling them that we wanted to tell this story, and they said, "No, we want you to tell a story. We want you to tell a story, but we just want to tell our story." See, when I was a kid and my father would catch me in some sort of a lie -- and there he is giving me the look he often gave me -- he would say, "Son, there's three sides to every story. There's your story, there's my story and there's the real story." Now you see, with this film, we wanted to tell the real story. But with only one company, one agency willing to help me -- and that's only because I knew John Bond and Richard Kirshenbaum for years -- I realized that I would have to go on my own, I'd have to cut out the middleman and go to the companies myself with all of my team. So what you suddenly started to realize -- or what I started to realize -- is that when you started having conversations with these companies, the idea of understanding your brand is a universal problem.
Maintenant, quand j'ai commencé à parler à des sociétés et je leur ai dit que nous voulions raconter cette histoire, et ils ont dit: «Non, nous voulons que vous racontiez une histoire. Nous voulons que vous racontiez une histoire, mais nous voulons juste raconter notre histoire. " Vous voyez, quand j'étais enfant et que mon père m’attrapait en train de mentir - il me jetait le regard qu'il m'a souvent jeté -- il disait, "Mon fils, il y a trois côtés à chaque histoire. Il y a ton histoire, il y a mon histoire, et il y a la vraie histoire. " Maintenant vous voyez, avec ce film, nous avons voulu raconter la véritable histoire. Mais avec une seule compagnie, un organisme prêt à m'aider - et c'est seulement parce que je connaissais John Bond et Richard Kirshenbaum depuis des années - j'ai réalisé que je devais me débrouiller seul, je devais éliminer les intermédiaires et aller vers les entreprises moi-même avec tous les membres de mon équipe. Alors, ce que vous avez soudainement commencé à réaliser - ou ce que j'ai commencé à réaliser - c'est que, lorsque vous avez commencé à discuter avec ces entreprises, l'idée de comprendre votre marque est un problème universel.
(Video) MS: I have friends who make great big, giant Hollywood films, and I have friends who make little independent films like I make. And the friends of mine who make big, giant Hollywood movies say the reason their films are so successful is because of the brand partners that they have. And then my friends who make small independent films say, "Well, how are we supposed to compete with these big, giant Hollywood movies?" And the movie is called "The Greatest Movie Ever Sold." So how specifically will we see Ban in the film? Any time I'm ready to go, any time I open up my medicine cabinet, you will see Ban deodorant. While anytime I do an interview with someone, I can say, "Are you fresh enough for this interview? Are you ready? You look a little nervous. I want to help you calm down. So maybe you should put some one before the interview." So we'll offer one of these fabulous scents. Whether it's a "Floral Fusion" or a "Paradise Winds," they'll have their chance. We will have them geared for both male or female -- solid, roll-on or stick, whatever it may be. That's the two-cent tour. So now I can answer any of your questions and give you the five-cent tour.
(Vidéo) MS: J'ai des amis qui font des films Hollywoodiens à très gros budget, et j'ai des amis qui font des petits films indépendants, comme moi. Et mes amis qui font de gros films à Hollywood disent que la raison du succès de leurs films c'est grâce à leurs partenaires de marques Et puis mes amis qui font des petits films indépendants disent : "Eh bien, comment sommes-nous censés faire concurrence à ces grands films d'Hollywood ? " Et le film s'appelle "Le plus grand film jamais vendu." Alors, comment allons-nous voir en particulier Ban dans le film? Chaque fois que je suis prêt, chaque fois que j'ouvre mon armoire à pharmacie, vous pourrez voir le déodorant Ban. A chaque fois que je m'entretiens avec quelqu'un, Je peux dire, "Êtes-vous suffisamment frais pour cette interview? Êtes-vous prêt? Vous avez l'air un peu nerveux. Je veux aider à vous calmer. Alors peut-être vous devriez mettre quelque chose avant l'interview. " Donc, nous allons offrir un de ces parfums fabuleux. Qu'il s'agisse d'un "Fusion Florale" ou un "Vents Paradisiaques", ils auront leur chance. Nous les avons adaptés pour homme ou femme -- solide, roll-on, ou stick, n'importe. C'est la tournée à deux centimes. Alors maintenant, je peux répondre à toutes vos questions et vous donner la tournée à cinq centimes.
Karen Frank: We are a smaller brand. Much like you talked about being a smaller movie, we're very much a challenger brand. So we don't have the budgets that other brands have. So doing things like this -- you know, remind people about Ban -- is kind of why were interested in it.
Karen Frank: Nous sommes une petite marque. Tout comme vous avez parlé d'être un petit film, nous sommes plutôt une marque challenger. Donc, nous n'avons pas les budgets que les autres marques ont. Donc, faire des choses comme cela - vous savez, rappeler Ban aux gens - est en quelque sorte la raison pour laquelle ça nous intéresse.
MS: What are the words that you would use to describe Ban? Ban is blank.
MS: Quels sont les mots que vous utiliseriez pour décrire Ban? Ban est vide.
KF: That's a great question.
KF: C'est une excellente question.
(Laughter)
(Rires)
Woman: Superior technology.
Femme: Une technologie supérieure.
MS: Technology's not the way you want to describe something somebody's putting in their armpit.
MS: la technologie n'est pas la manière de décrire quelque chose que quelqu'un se met sous l'aisselle.
Man: We talk about bold, fresh. I think "fresh" is a great word that really spins this category into the positive, versus "fights odor and wetness." It keeps you fresh. How do we keep you fresher longer -- better freshness, more freshness, three times fresher. Things like that that are more of that positive benefit.
Man: Nous parlons d'audace, de fraîcheur. Je pense que «frais» est un bon mot qui emmène vraiment cette catégorie dans le positif, par opposition à «combat l'odeur et l'humidité." Il vous garde frais. Comment pouvons-nous vous garder frais plus longtemps - une meilleure fraîcheur, plus de fraîcheur, trois fois plus frais. Des choses comme ça qui apportent plus d'aspect positif.
MS: And that's a multi-million dollar corporation. What about me? What about a regular guy? I need to go talk to the man on the street, the people who are like me, the regular Joes. They need to tell me about my brand.
MS: Et c'est une société de plusieurs millions de dollars. Et moi? Qu'en est-il d'un gars ordinaire? J'ai besoin d'aller parler à l'homme de la rue, les gens qui sont comme moi, le monsieur tout le monde. Ils doivent me parler de ma marque.
(Video) MS: How would you guys describe your brand?
(Vidéo) MS: Comment décririez-vous votre marque?
Man: Um, my brand? I don't know. I like really nice clothes.
Man: Euh, ma marque? Je ne sais pas. J'aime les vêtements vraiment sympa.
Woman: 80's revival meets skater-punk, unless it's laundry day.
Femme: le retour des années 80 rencontre le skater-punk, sauf si c'est jour de lessive.
MS: All right, what is brand Gerry?
MS: Très bien, qu'est-ce que la marque Gerry?
Gerry: Unique. (MS: Unique.)
Gerry: Unique. (MS: Unique.)
Man: I guess what kind of genre, style I am would be like dark glamor. I like a lot of black colors, a lot of grays and stuff like that. But usually I have an accessory, like sunglasses, or I like crystal and things like that too.
Man: Je suppose quel genre, quel style je suis serait comme glamour sombre. J'aime beaucoup le noir, beaucoup de gris et des trucs comme ça. Mais généralement, j'ai un accessoire, comme des lunettes de soleil, ou je comme du cristal et des trucs comme ça aussi.
Woman: If Dan were a brand, he might be a classic convertible Mercedes Benz.
Femme: Si Dan était une marque, il pourrait être un cabriolet classique Mercedes Benz.
Man 2: The brand that I am is, I would call it casual fly.
Man 2: La marque que je suis est, je l'appellerais, vol décontracté.
Woman 2: Part hippie, part yogi, part Brooklyn girl -- I don't know.
Femme 2: un peu hippie , un peu yogi , un peu fille de Brooklyn - Je ne sais pas.
Man 3: I'm the pet guy. I sell pet toys all over the country, all over the world. So I guess that's my brand. In my warped little industry, that's my brand.
Man 3: Je suis le gars des animaux de compagnie. Je vends des jouets pour animaux de compagnie dans tout le pays, partout dans le monde. Donc, je suppose que c'est ma marque. Dans mon secteur d'activité un peu déformé, c'est ma marque.
Man 4: My brand is FedEx because I deliver the goods.
Man 4: Ma marque c'est FedEx parce que je livre des marchandises.
Man 5: Failed writer-alcoholic brand. Is that something?
Man 5: une marque écrivain raté alcoolique. ça marche ça?
Lawyer: I'm a lawyer brand.
Avocat: Je suis une marque d'avocat.
Tom: I'm Tom.
Tom: Je suis Tom.
MS: Well we can't all be brand Tom, but I do often find myself at the intersection of dark glamor and casual fly.
MS: Eh bien nous ne pouvons pas tous être de la marque Tom, mais je me retrouve souvent au croisement de glamour sombre et vol décontracté.
(Laughter)
(Rires)
And what I realized is I needed an expert. I needed somebody who could get inside my head, somebody who could really help me understand what they call your "brand personality." And so I found a company called Olson Zaltman in Pittsburg. They've helped companies like Nestle, Febreze, Hallmark discover that brand personality. If they could do it for them, surely they could do it for me.
Et ce que j'ai réalisé, c'est que j'avais besoin d'un expert. J'avais besoin de quelqu'un qui pourrait pénétrer à l'intérieur de ma tête, quelqu'un qui pourrait vraiment m'aider à comprendre ce qu'on appelle votre "personnalité de marque." Et donc j'ai trouvé une compagnie appelée Olson Zaltman à Pittsburg. Ils ont aidé des entreprises comme Nestlé, Febreze, Hallmark à découvrir leur personnalité de marque. S'ils pouvaient le faire pour eux, ils pouvaient certainement le faire pour moi.
(Video) Abigail: You brought your pictures, right?
(Vidéo) Abigail: Vous avez apporté vos photos, n'est-ce pas?
MS: I did. The very first picture is a picture of my family.
MS: Oui. La toute première image est une photo de ma famille.
A: So tell me a little bit how it relates to your thoughts and feelings about who you are.
A: Alors dites-moi un peu comment cela se rapporte à vos pensées et vos sentiments à propos de qui vous êtes.
MS: These are the people who shape the way I look at the world.
MS: Ce sont les gens qui façonnent la manière dont je regarde le monde.
A: Tell me about this world.
A: Parlez-moi de ce monde.
MS: This world? I think your world is the world that you live in -- like people who are around you, your friends, your family, the way you live your life, the job you do. All those things stemmed and started from one place, and for me they stemmed and started with my family in West Virginia.
MS: Ce monde? Je pense que votre monde est le monde où vous vivez - comme les gens qui sont autour de vous, vos amis, votre famille, la façon dont vous vivez votre vie, le travail que vous faites. Toutes ces choses découlent et ont commencé en un lieu, et pour moi elles découlent et ont commencé avec ma famille à l'ouest de la Virginie.
A: What's the next one you want to talk about?
A: De laquelle voulez-vous parler ensuite?
MS: The next one: This was the best day ever.
MS: La prochaine: Cela a été le plus beau jour de ma vie.
A: How does this relate to your thoughts and feelings about who you are?
A: Quel est le lien avec vos pensées et vos sentiments à propos de qui vous êtes?
MS: It's like, who do I want to be? I like things that are different. I like things that are weird. I like weird things.
MS: C'est comme qui est-ce que je veux être. J'aime les choses qui sont différentes. J'aime les choses qui sont bizarres. J'aime les choses bizarres.
A: Tell me about the "why" phase -- what does that do for us? What is the machete? What pupa stage are you in now? Why is it important to reboot? What does the red represent? Tell me a little bit about that part. ... A little more about you that is not who you are. What are some other metamorphoses that you've had? ... Doesn't have to be fear. What kind of roller coaster are you on?
A: Parlez-moi de la phase «pourquoi» - qu'est-ce que c'est pour nous? Quelle est la machette? Dans quel stade de cocon êtes-vous maintenant? Pourquoi est-il important pour redémarrer? Qu'est-ce que le rouge représente? Parlez-moi un peu de cette partie. ... Un peu plus sur vous qui ne soit pas qui vous êtes. Quelles sont les autres métamorphoses que vous avez connues? ... Ne doit pas être craint. Sur quel type de montagnes russes êtes-vous?
MS: EEEEEE! (A: Thank you.) No, thank you.
MS: EEEEEE! (A: Merci.) Non, merci.
A: Thanks for you patience. (MS: Great job.)
R: Merci pour votre patience. (MS: Excellent travail.)
A: Yeah. (MS: Thanks a lot.) All right.
A: Oui. (MS:. Merci beaucoup) Très bien.
MS: Yeah, I don't know what's going to come of this. There was a whole lot of crazy going on in there.
MS: Oui, je ne sais pas ce qui va sortir de là. Il y avait un tas de folie là-dedans.
Lindsay Zaltman: The first thing we saw was this idea that you had two distinct, but complementary sides to your brand personality -- the Morgan Spurlock brand is a mindful/play brand. Those are juxtaposed very nicely together. And I think there's almost a paradox with those. And I think some companies will just focus on one of their strengths or the other instead of focusing on both. Most companies tend to -- and it's human nature -- to avoid things that they're not sure of, avoid fear, those elements, and you really embrace those, and you actually turn them into positives for you, and it's a neat thing to see. What other brands are like that? The first on here is the classic, Apple. And you can see here too, Target, Wii, Mini from the Mini Coopers, and JetBlue. Now there's playful brands and mindful brands, those things that have come and gone, but a playful, mindful brand is a pretty powerful thing.
Lindsay Zaltman: La première chose que j'ai vue c'était cette idée que vous aviez deux côtés distincts, mais complémentaires, à votre personnalité de marque - la marque Morgan Spurlock est une marque ludique et consciente. Ces deux côtés se juxtaposent très bien ensemble. Et je pense qu'il y a presque un paradoxe. Et je pense que certaines entreprises se concentreront sur un ou l'autre de leurs points forts au lieu de se concentrer sur les deux à la fois. La plupart des entreprises ont tendance à - et c'est la nature humaine - à éviter les choses dont elles ne sont pas sûres, éviter la peur, ces éléments, et vous les avez vraiment saisis, et vous les transformez en aspects positifs pour vous, et c'est intéressant à voir. Quelles autres marques sont comme ça? La première ici, c'est le classique, Apple. Et vous pouvez voir ici aussi, Target, Wii, Mini de Mini Coopers , et JetBlue. Maintenant, il y a les marques ludiques et les marques soucieuses, ces choses qui vont et viennent, mais une marque ludique, soucieuse est une chose très puissante.
MS: A playful, mindful brand. What is your brand? If somebody asked you to describe your brand identity, your brand personality, what would you be? Are you an up attribute? Are you something that gets the blood flowing? Or are you more of a down attribute? Are you something that's a little more calm, reserved, conservative? Up attributes are things like being playful, being fresh like the Fresh Prince, contemporary, adventurous, edgy or daring like Errol Flynn, nimble or agile, profane, domineering, magical or mystical like Gandalf. Or are you more of a down attribute? Are you mindful, sophisticated like 007? Are you established, traditional, nurturing, protective, empathetic like the Oprah? Are you reliable, stable, familiar, safe, secure, sacred, contemplative or wise like the Dalai Lama or Yoda?
MS: Une marque ludique, soucieuse. Quelle est votre marque? Si on vous demandait de décrire votre identité de marque, votre personnalité de la marque, que seriez-vous? Etes vous une attitude dynamique? Êtes-vous quelque chose qui fait circuler le sang? Ou êtes-vous plus d'un attitude passive? Êtes-vous quelque chose qui est un peu plus calme et réservé, prudent? Les attributs dynamiques sont des choses comme être ludique, être culotté comme le Prince de Bel Air, contemporain, aventureux, nerveux ou audacieux comme Errol Flynn, souple ou agile, profane, dominateur, magique ou mystique comme Gandalf. Ou êtes-vous plutôt d'un attribut passif? Êtes-vous soucieux, sophistiqué comme 007? Êtes-vous bien établie, traditionnelle, attentionnée, protectrice, empathique comme Oprah? Êtes-vous fiable, stable, familier, sûr, sécuritaire, sacré, contemplatif ou sage comme le Dalaï Lama ou Yoda?
Over the course of this film, we had 500-plus companies who were up and down companies saying, "no," they didn't want any part of this project. They wanted nothing to do with this film, mainly because they would have no control, they would have no control over the final product. But we did get 17 brand partners who were willing to relinquish that control, who wanted to be in business with someone as mindful and as playful as myself and who ultimately empowered us to tell stories that normally we wouldn't be able to tell -- stories that an advertiser would normally never get behind.
Au cours de ce film, nous avons eu plus de 500 entreprises qui ont été des entreprises verticales disant "non", ils ne voulaient pas faire partie de ce projet. Ils ne voulaient rien à voir avec ce film, surtout parce qu'ils n'avaient aucun contrôle, ils n'avaient aucun contrôle sur le produit final. Mais nous avons obtenu 17 partenaires de marque qui étaient prêts à renoncer à ce contrôle, qui voulait faire affaire avec quelqu'un d'aussi attentif et aussi joueur que moi, et qui, finalement, nous ont permis de raconter des histoires que, normalement, nous ne serions pas en mesure de raconter -- des histoires dont l'annonceur normalement ne voit jamais l'envcers.
They enabled us to tell the story about neuromarketing, as we got into telling the story in this film about how now they're using MRI's to target the desire centers of your brain for both commercials as well as movie marketing. We went to San Paulo where they have banned outdoor advertising. In the entire city for the past five years, there's no billboards, there's no posters, there's no flyers, nothing. (Applause) And we went to school districts where now companies are making their way into cash-strapped schools all across America. What's incredible for me is the projects that I've gotten the most feedback out of, or I've had the most success in, are ones where I've interacted with things directly.
Ils nous ont permis de raconter l'histoire du neuromarketing, à mesure que nous racontions l'histoire dans ce film sur la façon dont ils utilisent maintenant l'IRM pour cibler les centres de désir de votre cerveau à la fois pour les publicités et pour le marketing vidéo. Nous sommes allés à San Paulo, où ils ont interdit la publicité extérieure. Dans toute la ville ces cinq dernières années, il n'y a pas de panneaux d'affichage, il n'y a pas d'affiches, il n'y a pas prospectus, rien. (Applaudissements) Et nous sommes allés dans les districts scolaires où maintenant les entreprises font leur chemin dans les écoles à court d'argent à travers l'Amérique. Ce qui est incroyable pour moi, c'est que les projets pour lesquels j'ai eu le plus de retour, ou avec lesquels j'ai eu le plus de succès, sont ceux où j'ai interagi avec les choses directement.
And that's what these brands did. They cut out the middleman, they cut out their agencies and said, "Maybe these agencies don't have my best interest in mind. I'm going to deal directly with the artist. I'm going to work with him to create something different, something that's going to get people thinking, that's going to challenge the way we look at the world."
Et c'est ce que ces marques ont fait. ils ont éliminé les intermédiaires, ils ont supprimé leurs agences et dit, peut-être que ces agences ne se préoccupent pas de mon intérêt. Je vais traiter directement avec l'artiste. Je vais travailler avec lui pour créer quelque chose de différent, quelque chose qui va faire réfléchir les gens, qui va remettre en question le regard que nous avons sur le monde.
And how has that been for them? Has it been successful? Well, since the film premiered at the Sundance Film Festival, let's take a look. According to Burrelles, the movie premiered in January, and since then -- and this isn't even the whole thing -- we've had 900 million media impressions for this film. That's literally covering just like a two and a half-week period. That's only online -- no print, no TV. The film hasn't even been distributed yet. It's not even online. It's not even streaming. It's not even been out into other foreign countries yet. So ultimately, this film has already started to gain a lot of momentum. And not bad for a project that almost every ad agency we talked to advised their clients not to take part.
Et comment c'était pour eux? Est-ce que c'était un succès? Eh bien, puisque le film a été présenté au Festival du film de Sundance, jetons un coup d'oeil. Selon Burrelles le film a été projeté pour la première fois en Janvier, et depuis lors - et ce n'est même pas tout - nous avons eu 900 millions d'impressions du public pour ce film. Ça couvre littéralement deux semaines et demie. C'est seulement en ligne - pas d'impression, pas de télévision. Le film n'a même pas encore été distribué. Ce n'est même pas en ligne. Ce n'est même pas en streaming. Ce n'est même pas sorti dans d'autres pays étrangers pour le moment. Donc, finalement, ce film a déjà commencé à prendre beaucoup d'élan. Et pas mal pour un projet pour lequel, presque chaque agence de publicité à qui nous avons parlé a conseillé à ses clients de ne pas prendre part.
What I always believe is that if you take chances, if you take risks, that in those risks will come opportunity. I believe that when you push people away from that, you're pushing them more towards failure. I believe that when you train your employees to be risk averse, then you're preparing your whole company to be reward challenged. I feel like that what has to happen moving forward is we need to encourage people to take risks. We need to encourage people to not be afraid of opportunities that may scare them. Ultimately, moving forward, I think we have to embrace fear. We've got to put that bear in a cage. (Laughter) Embrace fear. Embrace risk. One big spoonful at a time, we have to embrace risk.
Ce que je crois toujours est que, si vous tentez votre chance, si vous prenez des risques, que ces risques amèneront des opportunités. Je crois que lorsque vous éloignez les gens de cela, vous les poussez plus vers l'échec. Je crois que, lorsque vous formez vos employés à ne pas prendre de risques, alors vous préparez votre entreprise dans son ensemble à ne pas être récompensée. J'ai l'impression que ce qui doit arriver en allant de l'avant c'est que nous devons encourager les gens à prendre des risques. Nous devons encourager les gens à ne pas avoir peur des opportunités qui peuvent leur faire peur. En fin de compte, en avançant, je pense que nous devons embrasser la peur. Nous devons mettre cet ours en cage. (Rires) Embrassez la peur. Embrassez le risque. Une grosse cuillerée à la fois, nous devons embrasser le risque.
And ultimately, we have to embrace transparency. Today, more than ever, a little honesty is going to go a long way. And that being said, through honesty and transparency, my entire talk, "Embrace Transparency," has been brought to you by my good friends at EMC, who for $7,100 bought the naming rights on eBay. (Applause) EMC: Turning big data into big opportunity for organizations all over the world. EMC presents: "Embrace Transparency."
Et finalement, nous devons embrasser la transparence. Aujourd'hui, plus que jamais, un peu d'honnêteté va allerloin. Et cela étant dit, à travers l'honnêteté et la transparence, ma conférence entière, "Embrassez la transparence», a été mis à votre disposition par mes bons amis de chez EMC, qui, pour 7100 dollars, ont acheté les droits d'appellation sur Ebay. (Applaudissements) EMC: Transformer de grandes données en grande opportunité pour les organisations du monde entier. EMC présente "Embrasser la transparence."
Thank you very much, guys.
Merci beaucoup, les gars.
(Applause)
(Applaudissements)
June Cohen: So, Morgan, in the name of transparency, what exactly happened to that $7,100? MS: That is a fantastic question. I have in my pocket a check made out to the parent organization to the TED organization, the Sapling Foundation -- a check for $7,100 to be applied toward my attendance for next year's TED.
June Cohen: Donc, Morgan, au nom de la transparence, qu'est-il vraiment arrivé à ces 7 100 dollars? MS: C'est une question fantastique. J'ai dans ma poche un chèque à l'ordre de l'organisation mère de TED, la Fondation Sapling - un chèque de 7100 dollars destiné à couvrir ma présence à TED de l'année prochaine.
(Laughter)
(Rires)
(Applause)
(Applaudissements)