It's easy to imagine a world without labor unions. We're essentially living in that world now. And we are worse off as a result. Few of you probably belong to unions, but almost all of you benefit from them. It was unions that brought us the weekend. More importantly, unions built the middle class by ensuring that workers had the incomes to support families, to buy homes and cars, and to dream that their children could do better than they could. It was union power and advocacy that helped us win Social Security and health insurance upon which almost all of us depend.
Il est facile d’imaginer un monde sans syndicats. Nous vivons globalement dans ce monde aujourd’hui. Et notre situation s’en trouve aggravée. Peu d’entre vous sont sûrement membres d’un syndicat, mais presque tout le monde en profite. Ce sont les syndicats qui ont permis les weekends. Encore mieux, les syndicats ont fondé la classe moyenne en assurant que les travailleurs gagnent assez pour soutenir leur famille, acheter une maison et une voiture, et rêver que leurs enfants puissent faire mieux qu’eux. C’est l’union du pouvoir et du plaidoyer qui est derrière la Sécurité Sociale et l’assurance santé dont nous dépendons tous.
In the 1950s, 33 percent of private-sector workers belonged to unions. Big labor stood proudly beside big business and big government. No more. Today, only six percent of private sector workers are members of unions. With their decline in numbers came a decline in political and economic power. And the result? A significant increase in inequality. A significant deterioration in the possibility of a middle life -- A middle class lifestyle for this generation or the next. And a receding chance to own a home or afford retirement.
Dans les années 1950, 33% des travailleurs du secteur privé appartenaient à des syndicats. Les grands syndicats n’enviaient rien aux grandes entreprises ou au gouvernement. C’est fini. Aujourd’hui, seulement 6% des travailleurs du privé sont membres d’un syndicat. Leur déclin entraîne un déclin du pouvoir politique et économique. Et le résultat ? Une augmentation significative des inégalités. Une détérioration significative de la possibilité d’une vie moyenne ; un mode vie moyen pour cette génération ou la suivante. Et une chance réduite de posséder une maison ou obtenir une retraite.
We need unions to regain the power so that we can regain what we have lost, build a better future and help forge democracies that are built on a decent social contract between citizens and government and among citizens themselves. Yes, we need unions today as much as ever.
Nous avons besoin des syndicats pour regagner le pouvoir pour regagner ce que nous avons perdu, construire un meilleur futur et contribuer à former des démocraties construites sur un contrat social décent entre citoyens et gouvernement et entre les citoyens eux-mêmes. Oui, nous avons plus que jamais besoin des syndicats.
As a professor of political science, and someone who has studied labor unions for a long time, I can tell you that one of the most important things that unions do is to counterbalance the power of corporations. They even the playing field. Yes, we need unions. But we need better and different unions that are more attuned to the 21st century.
Je suis professeur de sciences politiques, et j’ai étudié les syndicats pendant longtemps. Je peux vous dire que l’une des tâches les plus importantes des syndicats est de contrebalancer le pouvoir des entreprises. Ils égalisent le terrain de jeu. Nous avons besoin des syndicats. Mais nous avons besoin de syndicats meilleurs et différents qui sont plus adaptés au XXIème siècle.
Let's picture the world before unions. Small children toiling all day and even into the night in noisy, polluted factories. Or immigrant women workers jumping from a burning sweatshop because the fire escapes were locked so that they could not take breaks. That was New York City in 1911, that's Bangladesh now.
Parlons du monde avant les syndicats. Des petits enfants jouant toute la journée et la nuit dans des usines bruyantes et polluées. Des travailleuses immigrées s’échappant d’un atelier de misère en feu car les issues de secours étaient fermées pour qu’elles ne prennent pas de pauses. On parle de New York City en 1911, le Bangladesh aujourd’hui.
But unions changed that by winning protections for workers. They transformed lives. They enabled even the worst off to achieve the American dream. Consider the longshore workers, those who load and unload ships. In the morning, the boss came and yelled all along the shore -- thus the name longshore. They pleaded for the scarce jobs, just as migrant day laborers do today at places like Lowe's and Home Depot. It was humiliating, degrading. But when the unions won the right to organize and won contracts, the wharf rats became lords of the dock. They became middle class. They could marry. They could support families, they could send their children to college, they had health insurance and benefits. They had dignity, respect. They were full American citizens. Unions enabled others to attain the American dream by raising wages generally and by reducing wage disparities between men and women and among the races.
Mais les syndicats ont changé ça en remportant la protection des travailleurs. Ils ont transformé des vies. Ils ont permis aux plus démunis d’atteindre le rêve américain. Par exemple les dockers, ceux qui chargent et déchargent les bateaux. Un matin, leur chef est arrivé et a crié sur les docks ; d’où le nom dockers. Ils se battaient pour les rares emplois comme ce que font les travailleurs immigrés à Lowe’s ou Home Depot. Mais c’était humiliant, dégradant. Mais quand les syndicats obtinrent le droit de conclure des contrats, les rats devinrent les maîtres des docks. Ils devinrent la classe moyenne. Ils purent se marier, soutenir leur famille, envoyer leurs enfants à l’université, avoir une assurance santé. Ils avaient une dignité, du respect. Ils étaient des citoyens américains accomplis. Les syndicats ont permis à d’autres d’atteindre le rêve américain en augmentant les salaires et en réduisant l’écart salarial entre hommes et femmes et entre les ethnies.
My research has shown me that with every transformation in the economy, the technology, the way we work, there has been an evolution in the labor movement. Craft unions, think construction work or even beer making, emerged from medieval guilds. With the rise of industry -- auto, steel -- new forms of organization emerged. When white collar workers in offices, in government, in health care in professions, won voice and representation, yet another kind of union developed. In my mind, in my ears, is Dolly Parton singing "9 to 5", inspired by a real-life union of that name. When you hear that song, thank the unions for a decent working day.
Mes recherches ont montré qu’avec chaque transformation économique, technologique de la manière dont nous travaillons, il y a eu une évolution des mouvements syndicaux. Les syndicats d’artisans, que ce soit la construction ou la fabrication de la bière, ont émergé des guildes médiévales. Avec la montée de l’industrie ; la voiture, l’acier ; de nouvelles formes d’organisation ont émergé. Quand des employés de bureau à cols blancs du gouvernement, de la santé, des professions libérales, ont gagné de la voix et de la représentation, un autre type de syndicat s’est développé. Dans ma tête, mes oreilles, j’entends 9-5 de Dolly Parton, inspirée du syndicat éponyme réel. Quand vous entendez cette musique, remerciez les syndicats pour votre journée de travaille décente.
History shows that unions helped people get dignity, rise out of poverty, inhibit workplace dangers and harassment and improve health and well-being of us all. These are not yesterday's problems. Workers of today still need and want unions. An MIT survey revealed that 50 percent of the non-union workforce would join a union if given a chance.
L’histoire montre que les syndicats ont aidé des gens à être dignes, à sortir de la pauvreté, à éviter le harcèlement et les dangers du lieu de travail et à améliorer notre santé et notre bien-être à tous. Ce ne sont pas des problèmes passés. Les travailleurs d’aujourd’hui ont toujours besoin de syndicats. Une enquête du MIT a révélé que 50 % de la force ouvrière non-syndiquée rejoindrait un syndicat si possible.
So, Margaret, if unions are so great, why are they in such serious decline? Because the odds are stacked against them. Many of you have read about the Amazon warehouse workers who failed to win a union representation election in Alabama. They failed because of concerted employer opposition. Indeed, there are many employers and politicians who are preventing the reform of labor laws passed nearly a century ago in another era and another economy. These are laws that inhibit agriculture and domestic workers from organizing, largely Black and brown workers. They make it hard for workers in the gig economy to organize, those we call forth with our apps: rideshare, delivery service, specialized tasks. There are employers and politicians who are pushing states to pass “right-to-work” laws: laws that abolish the requirement that those who are covered by union contracts have to pay union dues. This effectively kills the unions. Many workers in 27 states do not have to pay for the benefits the unions provide for them. States that include Michigan, Indiana and Wisconsin, former union strongholds. And society loses big. A recent study revealed that in right-to-work law states, there is slower economic growth, higher consumer debt, lower wages, worse health outcomes and lower civic participation than in states without such laws on the books.
Donc, Margaret, si les syndicats sont biens, pourquoi déclinent-ils tellement ? Car tout se ligue contre eux. Beaucoup d’entre vous ont entendu parler des travailleurs Amazon qui ont échoué à élire leur représentant syndical en Alabama. Ils ont échoué à cause de l’opposition réfléchie de leur employeur. En effet, il y a plusieurs employés et politiques qui empêchent des réformes d’un droit du travail passé d’un siècle et issu d’une autre économie. Ce sont des lois qui empêchent les travailleurs agricoles et domestiques de s’organiser, surtout des travailleurs noirs et métisses. Ils empêchent les travailleurs de la grande économie de s’organiser, ce que nous appelons sur nos applications : covoiturage, service de livraison, tâches spécialisées. Ce sont des employés et des politiques qui poussent les Etats à faire passer des lois sur le droit du travail : des lois qui abolissent la condition que ceux couverts par un syndicat doivent payer une adhésion. Cela tue efficacement les syndicats. Beaucoup de travailleurs des 27 Etats n’ont pas besoin de payer les bénéfices obtenus grâce aux syndicats. Des Etats comme le Michigan, l’Indiana et le Wisconsin, d’anciens bastions syndicaux. Et la société a beaucoup perdu. Une étude récente a révélé que les Etats ayant une loi sur le droit au travail, ont une plus faible croissance économique, une dette de consommation plus élevée, des salaires plus bas, des résultats sanitaires moins bons et une participation civique plus faible que dans les Etats sans ce type de loi.
But it's not just employers and politicians that are holding unions back. Unions are a cause of some of their own problems. Some unions are extremely bureaucratic, stifling debate and innovation. Some union leaders are corrupt. Rigging elections, paying themselves humongous salaries, even when they represent very low-income workers. And some commit felonies. Jimmy Hoffa is the notorious example of a labor leader who went to prison. But just this year, several high-ranking officials in the United Auto Workers were sentenced for embezzlement. Now, many critics, possibly some of you, blame unions for inflation. When wages go up, consumer prices go up. True enough, but so does the standard of living for workers. And we as taxpayers benefit from higher standards of living by workers. The pandemic gave us the term "essential workers." If those in grocery, warehousing, food processing, delivery, had strong unions, indeed any unions at all, there would have been no need for federal programs for those who have jobs to feed their families and prevent evictions.
Mais ce ne sont pas seulement les employeurs et les politiques qui repoussent les syndicats. Les syndicats sont une des causes de leurs problèmes. Certains syndicats sont très bureaucratiques, refusent le débat et l’innovation. Certains responsables syndicaux sont corrompus. Elections truquées, énormes salaires, même s’ils représentent les travailleurs à faibles revenus. Et certains commettent des délits. Jimmy Hoffa est un exemple notoire d’un responsable syndical ayant été en prison. Mais rien que cette année, plusieurs officiers de haut-rang dans l’Union des Travailleurs Automobiles ont été condamnés pour détournement de fonds. Plusieurs personnes, peut-être certains d’entre vous, désignent les syndicats responsables de l’inflation. Quand les salaires augmentent, les prix du consommateur augmentent. C’est vrai, mais aussi les standards de vie des travailleurs. En tant que payeurs de taxes, nous bénéficions des meilleurs standards de vie des travailleurs. La pandémie a fait naître le terme de « travailleurs essentiels ». Si les magasins, l’entreposage, l’alimentation, la livraison, avaient des syndicats forts, rien qu’un syndicat tout court, il n’y aurait pas eu besoin de programmes fédéraux pour ceux ayant un job gagne-pain.
Now there are many reasons for union decline, including structural ones. The decline in union jobs in manufacturing. But a major reason is public lack of awareness, even misinformation about the value of unions. Well before President Reagan fired the striking air controllers in 1981, there has been concerted and continuous opposition by employers and politicians to undermine unions. Employers no longer suppress unions by hiring private armies, like US Steel, Ford and the coal companies did. Now they hire very high-priced consulting firms to do that work. Elected officials may no longer call out the police and the National Guard to cart labor organizers off to jail. Now they pass legislation that restricts union organizing and power. But workers are beginning to fight back as the headlines reveal. They are building solidarity across racial, ethnic, religious, partisan divides. Martin Luther King [Jr.] exhorted us to enwrap ourselves in a single garment of destiny. I have observed several unions that I've studied build expanded and inclusive communities of fate in which large numbers of others recognize that their destinies are entwined despite differences and distances. This doesn't always happen, but it can and it must.
Il y a plein de raisons au déclin des syndicats, dont des raisons structurelles. Le déclin des postes syndicaux dans les usines. Mais une raison majeure est le manque de conscience des gens à ce sujet, et la désinformation sur la valeur des syndicats. Avant que le Président Reagan licencie les contrôleurs aériens en grève en 1981, il y avait eu une opposition réfléchie et continue des employeurs et des politiques pour décrédibiliser les syndicats. Les employeurs ne suppriment plus les syndicats en engageant des armées privées, comme l’ont fait des entreprises de charbon, ou US Steel, Ford. Ils engagent des boîtes de consulting très onéreuses pour le faire. Des élus n’ont plus besoin d’appeler la police et la Garde Nationale pour envoyer les responsables syndicaux en prison. Ils passent des lois qui restreignent leur organisation et leur pouvoir. Mais les travailleurs commencent à se rebeller maintenant qu’on en parle. Ils sont solidaires, peu importe les divisions raciales, ethniques, religieuses ou partisanes. Martin Luther King Jr. nous exhortait à nous envelopper dans le seul vêtement du destin. J’ai observé plusieurs syndicats que j’ai étudiés, j’ai construit des communautés étendues et inclusives dans lesquelles un grand nombre d’autres reconnaissent que leurs destinées sont entremêlées malgré les différences et la distance. Cela n’arrive pas toujours, mais cela peut et doit être le cas.
If you took my class, or gave me another hour, I could give you numerous examples. We need as employees and citizens to build solidarity through communities of fate that crosses geographies and differences. But to do that, we need to reimagine labor unions for now. The labor movement must evolve as it has in the past, even producing possibly alt unions, alternatives to unions. Alternatives to traditional unions. Workers in gig professions, tech, don't necessarily want a traditional union, but they do want influence over their wages, working conditions and even the policies of their companies. And they are reimagining old approaches and coming up with new ones in order to build worker voice and power. Some are reconfiguring worker cooperatives: employee-owned businesses, in which the workers determine wages, working conditions and distribution of profits. This is not a pipe dream. Mondragon in Spain has over 80,000 employee owners, takes in over 13 billion dollars a year and redistributes its profits to build worker skills and capacities among its member cooperatives. A newer approach is to use platform technologies to teach workers their rights.
Si vous prenez mon cours, ou si vous me donner une heure, je pourrais vous donner plein d’exemples. En tant qu’employés et citoyens, nous avons besoin de créer de la solidarité entre les communautés qui dépassent les géographies et les différences. Mais pour ce faire, nous devons réimaginer les syndicats pour de bon. Le mouvement syndical doit évoluer comme par le passé, même en produisant éventuellement des syndicats alternatifs. Des alternatives aux syndicats traditionnels. Les travailleurs des professions libérales, de la technologie n’ont pas forcément besoin d’un syndicat traditionnel, mais ils veulent influencer leurs salaires, leurs conditions de travail, et même les politiques de leur entreprise. Ils ré-imaginent de vieilles approches et débarquent avec des nouvelles pour construire la voix et le pouvoir des travailleurs. D’autres reconfigurent les coopératives ouvrières : des entreprises détenues par des employés, dans lesquelles les travailleurs déterminent les salaires, les conditions de travail, et la distribution des profits. Ce n’est pas une utopie. Mondragon, en Espagne, a plus de 80 000 employés propriétaires, cela rapporte plus de 10 millions de dollars par an, et ce profit est redistribué pour renforcer les compétences des travailleurs au sein des coopératives. Une nouvelle approche est d’utiliser la technologie des plateformes pour faire connaître leurs droits aux travailleurs.
In our global, hyperconnected and socially isolating world, platforms such as coworker.org or Unit recognize and address the fact that there is a mobile workforce that no longer has water coolers or lunch rooms around which to gather and strategize. These platforms provide workers with a way to share experiences, access organizing resources and build networks at scale across geographies and employers. Coworker.org had a huge win with Alphabet, the parent company of Google, a giant among tech firms. Alphabet workers recognize that they are part of a community of fate that crosses large distances. They have been protesting Google's contracts with the Pentagon and with immigration authorities. They have normal run-of-the-mill economic union demands, but they also have the political demand that they should have a say over company policies that affect them and us.
Dans notre monde globalisé, hyperconnecté et socialement isolé, les plateformes comme coworker.org ou Unit reconnaissent et parle du fait qu’il y a une force de travail mobile qui n’a plus de fontaines à eau ou de salle de pause dans lesquelles se regrouper et former une stratégie. Ces plateformes offrent aux travailleurs un moyen de partager leurs expériences, accéder à des ressources organisationnelles et construire des réseaux à grande échelle à travers les pays et les employeurs. Coworker.org a très bien fontionné avec Alphabet, la maison-mère de Google, un géant technologique. Les travailleurs d’Alphabet reconnaissent qu’ils font partie d’une communauté qui traverse de grandes distances. Ils ont protesté contre les contrats de Google avec le Pentagone et avec les autorités d’immigration. Ils ont des demandes économiques syndicales normales et habituelles, mais ils ont aussi la demande politique d’avoir un mot à dire sur les politiques de l’enteprise qui les affectent.
Now, whatever you thought of unions in the past, I hope -- I hope that these examples have revealed to you what they can be today and for tomorrow. Unions once significantly reduced income inequality, the gap between the rich and the poor. They can again. These graph lines came together when unions rose. I'd like to see those lines permanently converge and inequality reduced once and for all.
Peu importe ce que vous pensiez des syndicats par le passé, j’espère -- j’espère que ces exemples vous ont révélé ce qu’ils peuvent être aujourd’hui ou demain. Les syndicats ont significativement réduit les inégalités salariales, l’écart entre les riches et les pauvres. Ils le peuvent à nouveau. Ces lignes sont apparues quand les syndicats ont émergé. J’aimerais voir ces lignes converger de manière permanente et les inégalités réduire pour de bon.
Billionaires are building rockets to explore outer space. This is so exciting, but equally exciting are the workers who are providing the goods and services on which those billionaires [and] we all depend, exploring new ways to gain power and voice. If even some of these explorations succeed, workers will gain dignity, economic security and the power to challenge employers and politicians. The result? The resuscitation of the middle class and a far more equitable society.
Les millionnaires construisent des fusée pour explorer l’espace. C’est tellement excitant, mais ce qui est tout aussi existant sont les travailleurs, offrant les biens et services dont les millionnaires et nous dépendons, qui explorent de nouveaux moyens de gagner du pouvoir et de la voix. Si certaines de ces explorations réussissent, les travailleurs gagneront de la dignité, de la sécurité économique et le pouvoir de défier les employeurs et les politiciens. Le résultat ? La résurrection de la classe moyenne et une société bien plus équitable.
Thank you.
Merci.
(Applause)
(Applaudissements)