Successful companies don't invest in talent so the competition can hire them away. They keep their people motivated to grow with the company and inspire those around them to lean in with them. I believe that talent retention, the same tool used to grow successful companies, can be used to build great neighborhoods for the people born and raised in them.
Les entreprises qui réussissent n’investissent pas dans leurs talents pour que la concurrence les débauche. Elles cultivent la motivation de leurs employés pour un développement mutuel et inspirent leurs parties prenantes à s’engager avec le même esprit. Je suis convaincue que la rétention des talents cet outil même utilisé par les entreprises fructueuses pour se développer peut être appliqué pour développer des quartiers agréables pour y naître et grandir.
My hometown is the South Bronx in New York City,
Je viens du South Bronx, à New York.
(Cheers)
(Encouragements)
holla --
Hé oui,
(Applause)
(Applaudissements)
And it’s the kind of neighborhood that, some might say, actually has a talent repulsion strategy.
C’est le genre de quartier dont certains diront qu’il est passé maître dans la répulsion des talents.
Back in the 1980s, I walked by this crack house on the way to the subway that would take me to my high school, one of the best in the country, the Bronx High School of Science. Alright, figured there'd be at least some of you in here. Neighborhoods like mine are places where inequality is assumed by the people who live there and by everyone else on the outside looking in. These are places where the schools, public health, air and water, parks and trees, food options, career opportunities are worse than in other parts of the same town. Government subsidized rental housing and health clinics, homeless shelters, liquor stores, dollar stores predominate. Few banks, but plenty of check cashing stores or pawnshops that charge you to use the money you may have. I refer to these communities as low-status. I don’t call them poor or underprivileged because frankly, status implies something larger and deeper at work and that inequality is a well-established fact.
Dans les années 80, je marchais devant ces maisons en ruines pour aller prendre le métro qui m’amenait au lycée, un des meilleurs du pays, l’école des sciences du Bronx. J’étais sûre que certains seraient là ce soir... Dans les quartiers comme le mien, l’inégalité est un fait accompli pour les gens qui y vivent et par tous ceux qui n’y vivent pas et nous observent. Ce sont des quartiers où les écoles, la santé publique, l’air et l’eau, les parcs et les arbres, le choix alimentaire et les opportunités professionnelles sont pires que partout ailleurs dans la ville. On trouve majoritairement des HLM, des centres de soins, des refuges pour les sans-abri, des magasins d’alcool et des prêteurs sur gage. Peu de banques, mais de guichets pour encaisser les chèques ou des prêteurs sur gage qui vous font payer l’usage de votre propre argent. J’appelle ces communautés modestes. Je ne les appelle pas pauvres ou défavorisées, car sincèrement, la modestie implique quelque chose de plus large et plus profond et que l’inégalité est un fait bien établi.
Think of the communities like that near you. They're everywhere, they're inner cities, they're reservations, white Rust Belt towns and all over the world. And bright kids who grow up in them are expected to measure success by how far they get away from them. I was one of those kids, and now I’m a real estate developer and strategy consultant. And I work nationally, but the South Bronx is my research and development laboratory, where I actually practice restorative community development. And that same corner that was once a crack house is now the home of my hip hop cafe -- award-winning hip hop cafe -- excuse me, The Boogie Down Grind.
Songez à de telles communautés près de chez vous. Elles sont partout, ce sont des villes dans la ville, ce sont des réserves, des villes de la Ceinture de la rouille et ailleurs dans le monde. Et les enfants intelligents qui y grandissent voient leur réussite mesurée à l’aune des kilomètres qu’ils mettent entre eux et leur quartier. Je fais partie de ces enfants-là et je suis devenue promoteur immobilier et consultant en stratégie. Je travaille dans le pays mais le South Bronx est mon laboratoire de recherche et de développement où je mets en pratique un développement réparateur des communautés. Ce même coin de rue qui fut une maison en ruine est devenu le foyer de mon café hip hop, qui a gagné des prix, sauf fausse modestie, The Boogie Down Grind.
(Applause and cheers)
(Applaudissements et encouragements)
And it's two blocks away from the house I grew up in and around the corner from where I live right now. So I have embraced my inner capitalist and my inner socialist and my inner libertarian among a bunch of other things, however. But I'd like to talk now about how capitalism, and the spirit behind it, and it's application, that's what determines its outcomes.
Il est à deux rues de la maison de mon enfance, et à côté de là où j’habite maintenant. J’ai accueilli mon moi capitaliste, mon moi socialiste et mon moi libertaire parmi d’autres traits de ma personnalité. Mais je souhaite vous parler comment le capitalisme, l’esprit qui le sous-tend et son application, détermine les résultats.
US capitalism supported slavery. And it's supported Black Wall Streets, those communities of Black folks formerly enslaved or just one generation out of it. And where they built great businesses and wealth and communities. And the most famous of which was the town of Greenwood in Tulsa, Oklahoma. Black Wall Streets were destroyed, burned down, and the Black people in them murdered by white mobs, savagely and without consequence. Now was that capitalism's fault or some kind of white cultural flaw? Or distinction that has gone unaddressed to this day? Now, I know some people don't like hearing about it, but imagine what it feels like to experience it.
Le capitalisme américain a encouragé l’esclavage. Et il a encouragé Black Wall Streets, ces communautés de personnes noires anciennement sous le joug de l’esclavage ou leurs enfants directs. Ils y ont développé des affaires prospères, de la richesse et des communautés. La ville de Greenwood en est la plus célèbre, à Tulsa, dans l’Oklahoma. Les Black Wall Streets furent détruites, incendiées, et des personnes noires furent assassinées sauvagement par des hordes de blancs, qui n’en subirent aucune conséquence. Était-ce la faute du capitalisme ou bien celle d’un biais culturel blanc ? Ou une distinction restée latente jusqu’à aujourd’hui ? D’aucuns préfèrent certes ne pas en entendre parler, mais imaginez ce que cela fait d’être dans cette situation.
I mean, America has had a talent retention strategy or something like it in place since 1619. Slavery provided white Americans with all the benefits of that barbaric and predatory industry. And although Black Wall Streets were built on the sustainable ideals of life, liberty and the pursuit of happiness and property ownership, Black Wall Streets were destroyed because the people who built them were not white. Same system, very different outcomes.
L’Amérique a quand même une stratégie de rétention des talents, ou quelque chose de similaire, depuis 1619. L’esclavage a offert aux Américains blancs tous les bénéfices de cette industrie barbare et prédatrice. Et même si les Black Wall Streets furent bâties sur des idéaux de vie durables - la liberté, la poursuite du bonheur et la propriété privée - ces quartiers furent détruits car ceux qui les avaient construits n’étaient pas blancs. Un même système, des fruits très différents.
Citigroup estimates that the racial wealth gap in the US has actually cost us 16 trillion dollars over the last 20 years alone. Now, let's just think about that for just a moment, the money that could have gone into the economy but didn't because of systemic racism that defined who benefited from America's growth.
Des groupes civiques estiment que l’écart racial de richesse aux États-Unis nous a coûté 16 trillions de dollars ces 20 dernières années. Laissons infuser cela. De l’argent qui aurait pu être injecté dans l’économie ne le fut pas à cause du racisme systémique définissant qui peut bénéficier de la croissance de l’Amérique.
There's no need to reinvent the wheel here. If we want to make America as good as its promise, then we should apply the same tools of capitalism that built white wealth to build wealth in low-status communities. Especially --
Inutile de réinventer la roue. Si nous souhaitons que l’Amérique soit aussi bonne que sa promesse, nous devons appliquer les mêmes outils du capitalisme qui ont construit la prospérité des blancs pour faire prospérer les communautés modestes. Surtout -
(Applause)
(Applaudissements)
Especially in terms of property ownership and real estate development, because real estate development in low-status communities in the US currently takes one of two paths. You know, first, poverty maintenance, wherein you'll see things like the concentration of things, such as health clinics and government subsidized housing, excuse me, rental housing, pharmacies, philanthropic and government dollars pour in, and the nonprofit industrial complex seems to view poverty sort of as an authentic cultural attribute of the area. And thus you'll see all sorts of programs that are designed to sort of manage that poverty, but the communities do not improve. Money will be made, lots of it, but not for the local people. And in fact, one can view many of the well-intentioned programs as talent extraction, because the promising talent is encouraged to grow up and be somebody, but certainly not in their own hood.
Surtout en termes de propriété et de développement immobilier, car les développements immobiliers dans les communautés modestes américaines sont aujourd’hui de deux sortes. D’abord, il y a l’entretien de l’indigence, où l’on constate des phénomènes comme la concentration de choses comme les centres de soins, les HLM, pardon, les habitations de location, les pharmacies, le flot de subsides philanthropiques et publics, et où l’industrie des ONG semble considérer la pauvreté comme une sorte d’attribut culturel authentique de la zone. On est le témoin de toutes sortes de programmes conçus pour gérer la pauvreté, mais les communautés ne s’améliorent pas. De l’argent sera fait, beaucoup d’argent, mais pas par les personnes de ces quartiers. On pourrait même dire que de nombreux de ces programmes bien intentionnés comme l’extraction des talents, car les talents en devenir sont encouragés à grandir et devenir quelqu’un, mais certainement pas dans leur quartier.
(Applause)
(Applaudissements)
And the other type is gentrification displacement. When urban populations grow, even some politicians and even some activists will resist greater density. So you have rising demand and limited supply. And then prices go up. And gentrification generally means outsiders coming in to a community in order to build one that suits their needs and their desires, and it's not for the needs and desires of the people that are already in that community. But let's just be real, it's not always mutually exclusive, because people in those communities want nice things, too. They do. And that's why they leave whenever they can in order to experience them. So capitalism can fuel gentrification and displacement or poverty maintenance, but neither of these strategies actually help, the people in those communities live in the kind of neighborhoods that we all deserve.
L’autre sorte est l’expropriation par la gentrification. Quand la population urbaine augmente, même certains hommes politiques et activistes vont s’opposer à une plus grande densité. On aura une demande en croissance et une offre limitée. Alors, les prix augmentent. La gentrification rime souvent avec l’arrivée de nouveaux venus dans la communauté afin d’en développer une nouvelle, adaptée à leur besoins et désirs, et cela n’a rien à voir avec les besoins et désirs des citoyens de la communauté d’origine. Mais, soyons réalistes, cela ne doit pas forcément être mutuellement exclusif, car les citoyens de ces communautés souhaitent des choses sympas aussi. C’est certain. Voilà d’ailleurs pourquoi ils déménagent dès qu’ils le peuvent. Donc, le capitalisme peut nourrir la gentrification et l’expropriation autant que l’entretien de l’indigence, mais hélas, aucune de ces stratégies n’aident les personnes de ces communautés à vivre dans le quartier où nous méritons tous d’habiter.
What if we looked at low-status communities as though they were struggling companies? How would we turn them around? How would a talent retention model work on a neighborhood scale? So municipalities, they hand out corporate retention deals because they believe that the economic activity that it will produce is actually worth the subsidy that they pay out. And so we'll need to do the same thing in low-status communities for the people that were led to believe that they need to measure success by how far they get away from those places. You know, we can't really force anybody to stay, but we can nudge them with lifestyle infrastructure, the type of stuff that we learned through our own market research that people told us that they wanted. Places like cafes and bars and bookstores and farmer's markets and, you know, the places that, frankly, you probably all like to go to, too. They build positive community interactions and make people feel really cool. So another nudge would be real access to property ownership and business ownership that keeps people vested in their neighborhoods. These are like benefits, you know, and company stock options, so when the community does well, so do the residents. It's kind of like the employees of a hot start-up. So how do we make sure that these benefits and stock options get in the right hands and appreciate and value for them?
Et si nous considérions que les communautés modestes sont des entreprises en difficulté ? Comment les remettrions-nous à flot ? Comment le modèle de rétention des talents peut-il fonctionner dans un quartier ? Les villes offrent des bonnes conditions pour retenir les entreprises car elles pensent que l’activité économique qu’elles génèrent vaut la subvention qui est offerte. Nous devons faire pareil dans les communautés modestes vis-à-vis des ceux à qui on a fait croire qu’ils devaient mesurer leur succès par la distance qui les éloigne de leur quartier d’origine. On ne peut obliger personne à rester. Mais on peut les y pousser avec une infrastructure de vie, le genre de choses que les études de marché nous disent que les gens souhaitent. Des endroits comme des cafés, des bars, des librairies, un marché local, le genre d’endroits où vous aimez vous rendre, et moi aussi. Ils permettent des interactions positives dans la communauté et font que les gens se sentent cool. Un autre coup de pouce, c’est un véritable accès à la propriété immobilière, à l’entrepreneuriat, car cela engage les gens dans leur quartier. Cela agit comme des avantages, des stock-options, par exemple, et quand la communauté se porte bien, ses habitants aussi. Ils sont comme les employés d’une start-up qui a le vent en poupe. Comment garantir que ces avantages et ces stock-options arrivent dans les bonnes mains, celles qui apprécient la valeur que cela leur apporte ?
Now in the US, if you're accused of a crime and can't afford legal counsel, a public defender will be assigned to you. The same can be done for local property owners. Before a real estate transaction goes forward within a low-status community, the seller should receive quality legal and financial counsel, so they are fully aware of the value of their land and how they could maximize it through sensible refinancing, by building, you know, vertical additions for rentals and also accessory dwelling units and also using the value to do sensible refinancing, put their kids through college, build a business. You know, or maybe, you know, property owners might even be considered a protected class by the United States Securities and Exchange Commission in order to protect Black wealth in particular and other low-status community wealth from the continuing liquidation that they still deal with. Because it is common for people who do own property in low-status communities to be approached all the time for quick cash offers. These are actual solicitations that I've received at my home. These can be very enticing to people who have never been led to believe that there's any real value in their community. And the thing is, it's all legal. And real estate companies, big and small, as well as private equity, have done a very effective job of increasing wealth inequality in the US by separating financially unsavvy people from any hope of generational wealth potential. So, you know --
Aux États-Unis, si on est accusé d’un crime et qu’on ne peut se permettre un avocat, un avocat pro bono nous est commis d’office. On peut faire pareil avec les propriétaires locaux. Avant qu’une transaction immobilière soit signée dans une communauté modeste, le vendeur devrait recevoir un conseil juridique et financier de qualité afin d’être pleinement conscient de la valeur de son bien et des moyens de la maximiser avec de nouveaux financements judicieux, en construisant des étages dédiés à la location, en améliorant l’intérieur des appartements, ou en utilisant cette valeur pour trouver des sources de financement. Ça finance l’université des enfants, ça permet d’entreprendre. Vous savez, les propriétaires devraient être vus comme une classe protégée par la Commission américaine de contrôle des marchés financiers pour protéger la richesse des personnes noires en particulier, et des autres communautés modestes des liquidations qu’elles continuent d’endurer. Car c’est encore très courant que les propriétaires dans les communautés modestes soient abordés constamment pour une offre en liquide rapide. Voici des exemples de publicités que j’ai reçues à la maison. Cela peut être très attractif pour qui n’a jamais été mené à penser qu’il y a de la valeur dans sa communauté. Et c’est légal. Et les entreprises immobilières, grandes ou petites, autant que le capital privé, ont réussi à accroître les inégalités de richesse aux États-Unis en dérobant des personnes financièrement vulnérables tout espoir de prospérité. Donc -
(Applause)
(Applaudissements)
The SEC recently proposed new rules requiring businesses to report their greenhouse gas emissions in an effort to increase transparency of the risk to its investors. Maybe they should do the same thing for taxpayers. We know real estate and private equity firms can engage in predatory practices at the expense of taxpayers by privatizing the profits and socializing the costs. And this is because a business model that reduces opportunities for home ownership also creates more landless renters, exacerbates the concentration of poverty, and statistically increases poverty's ill effects, including higher rates of bad policing and incarceration and lower health and educational outcomes. Their message shut out aspiring homeowners from the American dream. It comes at a cost to all of us, and so it should come at a far greater cost to those who do business like that.
La Commission a proposé de nouvelles règles récemment exigeant des entreprises qu’elles publient leurs émissions de gaz à effet de serre dans un but de plus de transparence vis-à-vis des investisseurs. Pourquoi ne pas faire cela pour les contribuables ? Le secteur immobilier et les fonds, ce n’est pas un secret, peuvent adopter des pratiques prédatrices aux dépens des contribuables en privatisant les bénéfices et en faisant porter les coûts par la société. Parce qu’un modèle commercial qui réduit les opportunités d’accès à la propriété crée aussi plus de locataires, exacerbe la concentration de pauvreté et augmente statistiquement les impacts négatifs de la pauvreté, dont les taux élevés de délinquance et d’incarcération ainsi qu’une richesse et un niveau d’éducation moindres. Leur message exclut les aspirants propriétaires du rêve américain. Et nous en supportons tous le prix. Cela devrait naturellement coûter bien davantage à ceux qui adoptent ces pratiques commerciales.
Another issue is that some renters actually pay more in rent than they would on a mortgage. But most of us who actually need a mortgage cannot compete with the speed at which predatory speculators show up with all-cash deals. Period. A possible solution is for philanthropic organizations to buy properties at market value from those who actually choose to sell -- once they’re fully aware of what they’re selling ... and then hold them so that other folks within the communities have the time to get financing and then buy. That's a valuable cushion of time for people, and it gives people a chance to participate in the American dream. And it's a low-risk place to park capital.
Un autre problème est que certains locataires paient un loyer plus élevé qu’un remboursement d’un prêt. Mais la majorité de ceux qui ont besoin d’un prêt sont impuissants face à la rapidité des spéculateurs prédateurs. C’est tout. Une solution serait que des associations sans but lucratif acquièrent les biens à la valeur du marché quand les propriétaires veulent vendre, quand ils sont pleinement conscients de la valeur de leur bien mis en vente, et les mettent de côté pour que d’autres membres de la communauté aient le temps de trouver les financements pour les acheter. Ce tampon temporel est inestimable pour les personnes, car il leur procure la chance de faire partie du rêve américain. Et l’immobilisation de capital dans ce cas comporte peu de risque.
These are some examples of just how we can build a restorative economic approach to capitalism. It's still capitalism, but with rules and practices that favor the outcomes that we need as a nation.
Ce ne sont que quelques exemples comment développer une approche économique réparatrice du capitalisme. C’est bien du capitalisme, mais avec des règles et pratiques qui facilitent l’obtention de résultats souhaitables en tant que nation.
But folks on the ground, they are not waiting. They're absolutely not waiting. In West Oakland, California, third generation West Oaklander Noni Session leads the East Bay Permanent Real Estate Cooperative. They have recently acquired property collectively to build a permanent, affordable, mixed-use real estate development that benefits its resident owners. The cooperative offers these lunchtime learning sessions so people can fully understand things about investment and development. And their current membership includes about 500 community, investor, resident and staff owners. And they have, to date, raised five million dollars for their community, landing and housing fund.
Sur le terrain, on ne reste pas passifs. On est loin d’attendre le changement. À West Oakland, en Californie, Noni Session, citoyenne de troisième génération, dirige la coopérative immobilière East Bay Permanent. Ils ont acquis collectivement une propriété récemment pour développer un complexe permanent, abordable, et à usage mixte au service des propriétaires résidents. La coopérative organise des sessions de formation sur les temps de midi sur l’investissement et le développement. Il y a 500 membres de la communauté, des investisseurs, des résidents et salariés propriétaires. Ils ont levé jusqu’à présent cinq millions de dollars pour le fonds de leur communauté et son urbanisation.
(Applause)
(Applaudissements)
In Philadelphia, a community development program called Jumpstart, started by Ken Weinstein. He’s a commercial real estate developer, and the program provides training, mentoring and loans to aspiring local residential developers, mostly women and people of color. Since 2015, they’ve trained more than 2,500 people, more than 350 loans totaling more than 40 million dollars that have actually rehabbed more than 350 units, had been totally rehabilitated. Their respective activities actually improve the value of each other's properties. And they're reducing blight in Philly neighborhood by neighborhood, from the inside out. Jumpstart's now in more than 13 communities around the country.
À Philadelphie, Jumpstart est un programme de développement communautaire initié par Ken Weinstein, un promoteur de biens immobiliers à usage commercial. Son programme offre des formations, du mentoring et des prêts aux personnes locales qui aspirent à la propriété, majoritairement des femmes et personnes de couleur. Depuis 2015, ils ont formé plus de 2 500 personnes, octroyé plus de 350 prêts équivalents à plus de 40 millions de dollars qui ont permis de réhabiliter plus de 350 biens, on parle d’une rénovation totale. Ces activités augmentent réellement la valeur des biens des uns et des autres. Et cela diminue la dégradation de Philadelphie quartier par quartier, depuis l’intérieur. Jumpstart est composée aujourd’hui de 13 communautés dans le pays.
And Dune Lankard is a member of the Eyak tribe in Alaska. And what he's working on is securing livelihoods for aspiring Native youth and women, you know, where he's from. And he's doing it through kelp farming in ancestral native waters. Kelp is a traditional food source, number one, and it also has important commercial components in bioplastics, in pharmaceuticals. And also they use it as an additive in cow feed to reduce the methane in it. I mean, it's amazing what it could do. But he is competing against multinational companies to actually own a piece of this emerging ocean industry for his people. He's going to be up against it, but he's got to be doing this. It's so important.
Dune Lankard est un membre de la tribu Eyak en Alaska. Il veille à garantir les moyens de subsistance pour les jeunes et les femmes amérindiens de sa région natale. Il développe pour cela la culture d’algues dans les eaux ancestrales. D’abord, l’algue est une source alimentaire traditionnelle. Mais c’est aussi un composant important pour les bioplastiques et la pharmacie. On l’utilise aussi comme complément alimentaire chez les bovins ; ça réduit le méthane. Les avantages sont incroyables. Mais il se bat contre les multinationales pour avoir un morceau de cette industrie émergente pour son peuple. Il est déterminé à se battre car sa cause est si importante.
And in the South Bronx, there's this historic rail station, that brought my daddy, who was a Pullman porter, into the neighborhood where I was born and raised. Back in the 1940s, it was even harder to get a mortgage while Black. And he won 15,000 dollars in a horse race and carried it in a satchel back across the country and purchased a home near that rail station for his family. And that rail station has recently been acquired by his baby daughter, me, who is --
Dans le South Bronx, il y a une gare qui a attiré mon père, un bagagiste chez Pullman, dans le quartier où je suis née et ai grandi. Dans les années 40, c’était encore plus compliqué d’obtenir un prêt quand on est Noir. Mon père a gagné 15 000 dollars dans une course hippique, il a transporté cet argent dans une besace à travers tout le pays et a acheté une maison à proximité de la gare pour sa famille. Et cette gare vient d’être achetée par sa fille, moi, et,
(Applause and cheers)
(Applaudissements et encouragements)
transforming it into a multi-use performance venue, an event hall for music and weddings and quinceañeras and gaming tournaments. And I ...
et je la transforme en site multiusage, un hall pour les concerts et les mariages, des fêtes d’anniversaire ou des tournois de jeux. Et,
(Applause and cheers)
(Applaudissements et encouragements)
I am the manifestation of my mommy and daddy's wildest dreams.
je concrétise les rêves les plus fous de mes parents.
(Applause and cheers)
(Applaudissements et encouragements)
I'm not saying that talent retention is going to solve all the problems associated with poverty maintenance or displacement and gentrification, or solve all the wrongs of capitalism. But I know we are not going to solve any of those problems without it. We don't have to keep building monuments that honor the shameful practices that created the inequality that low status-communities experience. If we use the tools of capitalism that we have, but in a much more restorative way, we can help people in low-status communities show that you don't have to move out of our neighborhoods to live in better ones.
Je ne dis pas que la rétention des talents va résoudre tous les problèmes liés au maintien de la pauvreté, de l’expropriation et de la gentrification, ni que cela va résoudre les aspects moins reluisants du capitalisme. Mais je sais que sans cela, on ne résoudra rien. C’est inutile d’entretenir les monuments qui honorent les pratiques honteuses à la base des inégalités subies par les communautés modestes. En utilisant les outils que nous offre le capitalisme, d’une manière plus réparatrice, on peut aider les membres des communautés modestes à envisager un avenir dans lequel ils n’ont plus besoin de s’évader pour vivre dans un endroit meilleur.
Thank you.
Merci.
(Applause and cheers)
(Applaudissements et encouragements)