All right. So, like all good stories, this starts a long, long time ago when there was basically nothing. So here is a complete picture of the universe about 14-odd billion years ago. All energy is concentrated into a single point of energy. For some reason it explodes, and you begin to get these things. So you're now about 14 billion years into this. And these things expand and expand and expand into these giant galaxies, and you get trillions of them. And within these galaxies you get these enormous dust clouds. And I want you to pay particular attention to the three little prongs
Bon. Comme toutes les bonnes histoires, celle-ci commence il y a très, très longtemps quand il n'y avait quasiment rien. Voici donc une image complète de l'univers il y a environ 14 milliards d'années et des poussières. Toute l'énergie est concentrée en un seul point d'énergie. Pour une raison quelconque, il explose, et on commence à avoir ces trucs. Nous voilà donc maintenant 14 milliards d'années plus tard Et ces trucs grandissent et grandissent et grandissent pour devenir ces galaxies géantes, et on en a des milliards de milliards. Et à l'intérieur de ces galaxies, on a ces énormes nuages de poussière. Et je veux que vous fassiez particulièrement attention aux trois petites dents
in the center of this picture. If you take a close-up of those, they look like this. And what you're looking at is columns of dust where there's so much dust -- by the way, the scale of this is a trillion vertical miles -- and what's happening is there's so much dust, it comes together and it fuses and ignites a thermonuclear reaction. And so what you're watching is the birth of stars. These are stars being born out of here. When enough stars come out, they create a galaxy. This one happens to be a particularly important galaxy, because you are here. (Laughter) And as you take a close-up of this galaxy, you find a relatively normal, not particularly interesting star.
au centre de cette image. Si on en fait un gros plan, voilà à quoi elles ressemblent. Et ce que vous voyez, ce sont des colonnes de poussière dans lesquelles il y a tellement de poussière, au fait, l'échelle ici est 1600 milliards de kilomètres de haut, et ce qui se passe c'est qu'il y a tellement de poussière, qu'elle se rassemble, elle s'amalgame et déclenche une réaction thermonucléaire. Et donc ce que vous regardez est la naissance des étoiles. Il s'agit d'étoiles qui naissent à partir d'ici. Lorsque suffisamment d'étoiles sortent, elles créent une galaxie. Celle-ci se trouve être une galaxie particulièrement importante, parce que vous êtes ici. (Rires) Et quand on prend un gros plan de cette galaxie, on trouve une étoile relativement normale, pas particulièrement intéressante.
By the way, you're now about two-thirds of the way into this story. So this star doesn't even appear until about two-thirds of the way into this story. And then what happens is there's enough dust left over that it doesn't ignite into a star, it becomes a planet. And this is about a little over four billion years ago.
D'ailleurs, on en est maintenant à peu près aux deux-tiers de cette histoire. Donc cette étoile n'apparaît même pas avant environ les deux-tiers de cette histoire. Et puis ce qui se passe c'est qu'il reste assez de poussière pour qu'elle ne s'enflamme pas pour devenir une étoile, elle devient une planète. Et c'est il y a un peu plus de 4 milliards années.
And soon thereafter there's enough material left over that you get a primordial soup, and that creates life. And life starts to expand and expand and expand, until it goes kaput.
Et, peu après il reste assez de matière pour obtenir une soupe primordiale et ça crée la vie. Et la vie commence à se développer encore et encore, jusqu'à ce qu'elle soit kaput.
(Laughter)
(Rires)
Now the really strange thing is life goes kaput, not once, not twice, but five times. So almost all life on Earth is wiped out about five times. And as you're thinking about that, what happens is you get more and more complexity, more and more stuff to build new things with. And we don't appear until about 99.96 percent of the time into this story, just to put ourselves and our ancestors in perspective.
Ce qui est vraiment étrange est que la vie meure, non pas une fois, pas deux fois, mais cinq fois. Donc presque toute la vie sur terre est effacée environ cinq fois. Et quand vous y réfléchissez, ce qui se passe, c'est que vous trouvez plus de complexité, de plus en plus de trucs pour construire de nouveaux trucs Et nous n'apparaissons pas avant environ 99,96 % du temps dans cette histoire, juste pour mettre nous-mêmes et nos ancêtres en perspective.
So within that context, there's two theories of the case as to why we're all here. The first theory of the case is that's all she wrote. Under that theory, we are the be-all and end-all of all creation. And the reason for trillions of galaxies, sextillions of planets, is to create something that looks like that and something that looks like that. And that's the purpose of the universe; and then it flat-lines, it doesn't get any better.
Dans ce contexte, il y a donc deux théories pour savoir pourquoi nous sommes tous ici. La première théorie concernant ce cas est « c'est fini ». Selon cette théorie, nous sommes l'alpha et l'oméga de toute la création. Et la raison de milliers de milliards de galaxies, de sextillions de planètes, est de créer quelque chose qui ressemble à ça et quelque chose qui ressemble à ça. Et c'est le but de l'univers ; et puis il meurt, il ne va pas mieux.
(Laughter)
(Rires)
The only question you might want to ask yourself is, could that be just mildly arrogant? And if it is -- and particularly given the fact that we came very close to extinction. There were only about 2,000 of our species left. A few more weeks without rain, we would have never seen any of these.
La seule question que vous pourriez vouloir vous poser est, ce ne serait pas légèrement arrogant ? Et si c'est le cas, et surtout compte tenu du fait que nous sommes passés très près de l'extinction. Il ne restait qu'environ 2000 individus de notre espèce. Quelques semaines de plus sans pluie, on n'aurait jamais vu aucun de ces gens-là.
(Laughter)
(Rires)
(Applause)
(Applaudissements)
So maybe you have to think about a second theory if the first one isn't good enough. Second theory is: Could we upgrade? (Laughter) Well, why would one ask a question like that? Because there have been at least 29 upgrades so far of humanoids. So it turns out that we have upgraded. We've upgraded time and again and again. And it turns out that we keep discovering upgrades. We found this one last year. We found another one last month.
Peut-être alors vous devez penser à une seconde théorie si la première ne convient pas. La deuxième théorie est : pourrions-nous nous mettre à jour ? (Rires) Eh bien, pourquoi poser une question pareille ? Parce qu'il y a eu jusqu'à présent au moins 29 mises à jour des humanoïdes. Il s'avère que nous nous sommes mis à jour. Nous nous sommes mis à jour encore et encore. Et il s'avère que nous continuons de découvrir des mises à jour. Nous avons trouvé celle-là l'an dernier. Nous en avons trouvé une autre le mois dernier.
And as you're thinking about this, you might also ask the question: So why a single human species? Wouldn't it be really odd if you went to Africa and Asia and Antarctica and found exactly the same bird -- particularly given that we co-existed at the same time with at least eight other versions of humanoid at the same time on this planet? So the normal state of affairs is not to have just a Homo sapiens; the normal state of affairs is to have various versions of humans walking around.
Et quand vous y réfléchissez, vous pourriez aussi poser la question : Alors pourquoi une seule espèce humaine ? Ne serait-ce pas vraiment étrange si vous alliez en Afrique, en Asie et en Antarctique et trouviez exactement le même oiseau, étant donné en particulier que nous avons coexisté en même temps avec au moins huit autres versions d'humanoïdes en même temps sur cette planète ? La situation normale n'est donc pas d'avoir juste un Homo sapiens ; la situation normale est d'avoir différentes versions d'humains qui se baladent.
And if that is the normal state of affairs, then you might ask yourself, all right, so if we want to create something else, how big does a mutation have to be? Well Svante Paabo has the answer. The difference between humans and Neanderthal is 0.004 percent of gene code. That's how big the difference is one species to another. This explains most contemporary political debates.
Et si c'est la situation normale, vous pourriez alors vous demander, bon, donc si nous voulons créer quelque chose d'autre, de quelle ampleur doit être la mutation ? Eh bien Svante Paabo a la réponse. La différence entre les humains et les néandertaliens est de 0,004 % du code génétique. C'est l'ampleur de la différence d'une espèce à l'autre. Ça explique la plupart des débats politiques contemporains.
(Laughter)
(Rires)
But as you're thinking about this, one of the interesting things is how small these mutations are and where they take place. Difference human/Neanderthal is sperm and testis, smell and skin. And those are the specific genes that differ from one to the other. So very small changes can have a big impact.
Mais pendant que vous y réfléchissez, une des choses intéressantes est comme ces mutations sont petites et où elles ont lieu. La différence homme/néandertal est le sperme et les testicules, l'odorat et la peau. Et voilà les gènes spécifiques qui diffèrent l'un de l'autre. Donc de très petits changements peuvent avoir un impact important.
And as you're thinking about this, we're continuing to mutate. So about 10,000 years ago by the Black Sea, we had one mutation in one gene which led to blue eyes. And this is continuing and continuing and continuing.
Et pendant que vous y réfléchissez, nous continuons de muter. Il y a donc environ 10 000 ans, au bord de la mer Noire, nous avons eu une mutation dans un gène qui a conduit aux yeux bleus. Et cela continue encore et encore.
And as it continues, one of the things that's going to happen this year is we're going to discover the first 10,000 human genomes, because it's gotten cheap enough to do the gene sequencing. And when we find these, we may find differences.
Et alors que ça continue, une des choses qui va se passer cette année est que nous allons découvrir les premiers 10 000 génomes humains, parce que faire le séquençage des gènes est devenu assez bon marché. Et lorsque nous trouvons ça, nous pouvons trouver des différences.
And by the way, this is not a debate that we're ready for, because we have really misused the science in this. In the 1920s, we thought there were major differences between people. That was partly based on Francis Galton's work. He was Darwin's cousin. But the U.S., the Carnegie Institute, Stanford, American Neurological Association took this really far. That got exported and was really misused. In fact, it led to some absolutely horrendous treatment of human beings. So since the 1940s, we've been saying there are no differences, we're all identical. We're going to know at year end if that is true.
Et d'ailleurs, ce n'est pas un débat pour lequel nous sommes prêts parce que nous avons vraiment abusé de la science dans ce cas. Dans les années 1920, nous avons pensé qu'il y avait des différences importantes entre les gens. C'est en partie fondé sur les travaux de Francis Galton. C'était le cousin de Darwin. Mais les États-Unis, l'Institut Carnegie, Stanford, l'Association américaine de neurologique ont poussé ça très loin. On l'a exporté et vraiment mal utilisé. En fait, ça a conduit à des traitements absolument horribles d'êtres humains. Donc depuis les années 1940, nous avons dit qu'il n'y a aucune différence, nous sommes tous identiques. Nous allons savoir à la fin de l'année, si c'est vrai.
And as we think about that, we're actually beginning to find things like, do you have an ACE gene? Why would that matter? Because nobody's ever climbed an 8,000-meter peak without oxygen that doesn't have an ACE gene. And if you want to get more specific, how about a 577R genotype? Well it turns out that every male Olympic power athelete ever tested carries at least one of these variants.
Et pendant que nous y pensons, en fait, nous commençons à trouver des choses comme, vous avez un gène ACE ? Pourquoi donc cette question ? Parce que personne n'a jamais gravi un pic de 8000 mètres sans oxygène sans avoir un gène de l'ACE. Et si vous voulez plus de précision, qu'en est-il d'un génotype 577R ? Ainsi il s'avère que tous les sportifs masculins olympiques jamais testés sont porteurs d'au moins une de ces variantes.
If that is true, it leads to some very complicated questions for the London Olympics. Three options: Do you want the Olympics to be a showcase for really hardworking mutants? (Laughter) Option number two: Why don't we play it like golf or sailing? Because you have one and you don't have one, I'll give you a tenth of a second head start. Version number three: Because this is a naturally occurring gene and you've got it and you didn't pick the right parents, you get the right to upgrade. Three different options. If these differences are the difference between an Olympic medal and a non-Olympic medal.
Si c'est vrai, cela nous mène à des questions très complexes pour les Jeux olympiques de Londres. Trois options : Voulez-vous que les jeux soient une vitrine de mutants qui travaillent vraiment dur ? (Rires) Option numéro deux : Pourquoi ne pas jouer comme le golf ou la voile ? Parce que vous en avez un et vous n'en n'avez pas un, je vais vous donner un dixième de seconde d'avance. Version numéro de trois : Parce que c'est un gène naturel et que vous l'avez et que vous n'avez pas choisi les bons parents, vous avez droit à une mise à jour. Trois options différentes. Si ces différences sont la différence entre une médaille olympique et une médaille non olympique.
And it turns out that as we discover these things, we human beings really like to change how we look, how we act, what our bodies do. And we had about 10.2 million plastic surgeries in the United States, except that with the technologies that are coming online today, today's corrections, deletions, augmentations and enhancements are going to seem like child's play.
Et il s'avère qu'alors que nous découvrons ces choses, nous, êtres les humains aimons vraiment changer notre apparence, nos agissements, ce que notre corps fait. Et nous avons eu environ 10,2 millions de chirurgies plastiques aux États-Unis, sauf qu'avec les technologies qu'on trouve en ligne aujourd'hui, les corrections d'aujourd'hui, les suppressions, les augmentations et les améliorations vont ressembler à un jeu d'enfant.
You already saw the work by Tony Atala on TED, but this ability to start filling things like inkjet cartridges with cells are allowing us to print skin, organs and a whole series of other body parts. And as these technologies go forward, you keep seeing this, you keep seeing this, you keep seeing things -- 2000, human genome sequence -- and it seems like nothing's happening, until it does. And we may just be in some of these weeks.
Vous avez déjà vu le travail de Tony Atala à TED, mais cette capacité à commencer à remplir des choses comme les cartouches d'encre avec des cellules nous permettent d'imprimer de la peau, des organes et toute une série d'autres parties du corps. Et comme ces technologies avancent, vous continuez à voir ça, encore et encore, 2000, le séquençage du génome humain, et il semble que rien ne se passe, jusqu'à ce que ce soit le cas. Et nous vivons peut-être une semaine comme ça.
And as you're thinking about these two guys sequencing a human genome in 2000 and the Public Project sequencing the human genome in 2000, then you don't hear a lot, until you hear about an experiment last year in China, where they take skin cells from this mouse, put four chemicals on it, turn those skin cells into stem cells, let the stem cells grow and create a full copy of that mouse.
Et alors que vous pensez à ces deux gars qui séquencent un génome humain en 2000 et au Public Project de séquençage du génome humain en 2000, ensuite vous n'entendez plus parler de grand-chose, jusqu'à ce que vous entendiez parler d'une expérience l'an dernier en Chine, où ils prennent des cellules de la peau de cette souris, mettent quatre produits chimiques dessus, transforment ces cellules de peau en cellules souches, laissent pousser les cellules souches et créent une copie complète de la souris.
That's a big deal. Because in essence what it means is you can take a cell, which is a pluripotent stem cell, which is like a skier at the top of a mountain, and those two skiers become two pluripotent stem cells, four, eight, 16, and then it gets so crowded after 16 divisions that those cells have to differentiate. So they go down one side of the mountain, they go down another. And as they pick that, these become bone, and then they pick another road and these become platelets, and these become macrophages, and these become T cells. But it's really hard, once you ski down, to get back up. Unless, of course, if you have a ski lift. And what those four chemicals do is they take any cell and take it way back up the mountain so it can become any body part.
C'est énorme. Parce que pour l'essentiel cela signifie que vous pouvez prendre une cellule, qui est une cellule souche pluripotente, qui est comme un skieur au sommet d'une montagne, et ces deux skieurs deviennent deux cellules souches pluripotentes, quatre, huit, 16, et puis ça devient tellement bondé après 16 divisions que ces cellules doivent se différencier. Alors elles descendent d'un côté de la montagne, elles descendent d'un autre. Et quand elles font ce choix, celles-ci deviennent des os, et puis elles choisissent une autre route et celles-ci deviennent des plaquettes, et celles-ci deviennent des macrophages, et celles-ci deviennent des cellules T. Mais c'est vraiment difficile, une fois que vous skiez de revenir au sommet. À moins, bien sûr, que vous ayez un téléski. Et ce que font ces quatre produits chimiques c'est prendre n'importe quelle cellule et la ramener en haut de la montagne pour qu'elle puisse devenir n'importe quelle partie du corps.
And as you think of that, what it means is potentially you can rebuild a full copy of any organism out of any one of its cells. That turns out to be a big deal because now you can take, not just mouse cells, but you can human skin cells and turn them into human stem cells. And then what they did in October is they took skin cells, turned them into stem cells and began to turn them into liver cells. So in theory, you could grow any organ from any one of your cells.
Et quand vous y réfléchissez, cela signifie que potentiellement vous pouvez recréer une copie intégrale de tout organisme à partir de n'importe laquelle de ces cellules. Et c'est énorme, parce que maintenant vous pouvez prendre, non seulement les cellules de souris, mais vous pouvez prendre les cellules de la peau humaine et les transformer en cellules souches humaines. Et puis ce qu'ils ont fait en octobre c'est prendre les cellules de la peau, les transformer en cellules souches, et commencer à les transformer en cellules de foie. Ainsi, en théorie, on pourrait faire pousser n'importe quel organe à partir de n'importe laquelle de vos cellules.
Here's a second experiment: If you could photocopy your body, maybe you also want to take your mind. And one of the things you saw at TED about a year and a half ago was this guy. And he gave a wonderful technical talk. He's a professor at MIT. But in essence what he said is you can take retroviruses, which get inside brain cells of mice. You can tag them with proteins that light up when you light them. And you can map the exact pathways when a mouse sees, feels, touches, remembers, loves. And then you can take a fiber optic cable and light up some of the same things. And by the way, as you do this, you can image it in two colors, which means you can download this information as binary code directly into a computer.
Voici une seconde expérience : Si on pouvait photocopier votre corps, vous souhaiteriez peut-être également prendre votre esprit. Et l'une des choses que vous avez vues à TED il y a un an et demi environ c'était ce gars. Et il a donné une conférence technique merveilleuse. Il est professeur au MIT. Mais pour l'essentiel, ce qu'il dit est qu'on peut prendre des rétrovirus, et y mettre des cellules du cerveau de souris. On peut les marquer avec des protéines qui s'allument lorsqu'on les éclaire. Et on peut cartographier les chemins exactes quand une souris voit, sent, touche, se souvient, aime. Et puis on peut prendre un câble à fibre optique et éclairer une partie de la même chose. Et en passant, quand on fait ça, on peut en faire une image en deux couleurs, ce qui signifie qu'on peut télécharger cette information en tant que code binaire directement dans un ordinateur.
So what's the bottom line on that? Well it's not completely inconceivable that someday you'll be able to download your own memories, maybe into a new body. And maybe you can upload other people's memories as well. And this might have just one or two small ethical, political, moral implications. (Laughter) Just a thought.
Quel est le résultat ? Hé bien, il n'est pas complètement inconcevable qu'un jour on puisse télécharger ses propres souvenirs, peut-être dans un nouveau corps. Et peut-être qu'on pourra télécharger les souvenirs d'autres personnes aussi. Et cela pourrait avoir une ou deux petites répercussions éthiques, politiques et morales. (Rires) Juste une pensée.
Here's the kind of questions that are becoming interesting questions for philosophers, for governing people, for economists, for scientists. Because these technologies are moving really quickly.
Voici le genre de questions qui deviennent des questions intéressantes pour les philosophes, pour les gens qui nous gouvernent pour les économistes, pour les scientifiques. Parce que ces technologies évoluent très rapidement.
And as you think about it, let me close with an example of the brain. The first place where you would expect to see enormous evolutionary pressure today, both because of the inputs, which are becoming massive, and because of the plasticity of the organ, is the brain.
Et quand on y pense, permettez-moi de terminer avec un exemple du cerveau. Le premier endroit où vous pouvez vous attendre à voir aujourd'hui d'énormes pressions évolutives à la fois en raison des données qui deviennent massives, et à cause de la plasticité de l'organe, c'est le cerveau.
Do we have any evidence that that is happening? Well let's take a look at something like autism incidence per thousand. Here's what it looks like in 2000. Here's what it looks like in 2002, 2006, 2008. Here's the increase in less than a decade. And we still don't know why this is happening. What we do know is, potentially, the brain is reacting in a hyperactive, hyper-plastic way, and creating individuals that are like this. And this is only one of the conditions that's out there. You've also got people with who are extraordinarily smart, people who can remember everything they've seen in their lives, people who've got synesthesia, people who've got schizophrenia. You've got all kinds of stuff going on out there, and we still don't understand how and why this is happening.
Y a-t-il une preuve que c'est ce qui se passe ? Hé bien regardons quelque chose comme l'incidence de l'autisme sur mille. Voici à quoi ça ressemble en 2000. Voici à quoi ça ressemble en 2002, 2006, 2008. Voici l'augmentation en moins de dix ans. Et nous ne savons toujours pas pourquoi cela arrive. Ce que nous savons est que, potentiellement, le cerveau réagit d'une façon hyperactive, hyper-plastique, et il crée des individus qui sont comme ça. Et ce n'est qu'une des conditions qu'on trouve. Vous avez aussi des gens qui sont extraordinairement intelligents, des gens qui peuvent se souvenir de tout ce qu'ils ont vu dans leur vie, des gens qui ont la synesthésie, personnes qui ont la schizophrénie. Vous avez toutes sortes de choses qui se passent, et nous ne comprenons toujours pas comment et pourquoi ça se passe.
But one question you might want to ask is, are we seeing a rapid evolution of the brain and of how we process data? Because when you think of how much data's coming into our brains, we're trying to take in as much data in a day as people used to take in in a lifetime. And as you're thinking about this, there's four theories as to why this might be going on, plus a whole series of others. I don't have a good answer. There really needs to be more research on this.
Mais une question, que vous pouvez poser, c'est : assistons-nous à une évolution rapide du cerveau et de la façon dont nous traitons les données ? Parce que quand vous pensez à la quantité de données qui entre dans notre cerveau, nous essayons de prendre en une journée la quantité de données qu'avant les gens prenaient en toute une vie. Et quand vous y réfléchissez, Il existe quatre théories quant à pourquoi cela arrive, plus toute une série d'autres théories. Je n'ai pas une bonne réponse. Il y a vraiment besoin de plus amples recherches là-dessus.
One option is the fast food fetish. There's beginning to be some evidence that obesity and diet have something to do with gene modifications, which may or may not have an impact on how the brain of an infant works.
Une option est le fétichisme de la restauration rapide. Il commence à y avoir des preuves que l'obésité et l'alimentation ont quelque chose à voir avec les modifications de gènes, ce qui peut ou non avoir une incidence sur la façon dont le cerveau d'un nourrisson fonctionne.
A second option is the sexy geek option. These conditions are highly rare. (Laughter) (Applause) But what's beginning to happen is because these geeks are all getting together, because they are highly qualified for computer programming and it is highly remunerated, as well as other very detail-oriented tasks, that they are concentrating geographically and finding like-minded mates. So this is the assortative mating hypothesis of these genes reinforcing one another in these structures.
Une deuxième option est l'option geek sexy. Ces conditions sont très rares. (Rires) (Applaudissements) Mais ce qui commence à se produire, car ces geeks se rassemblent tous, parce qu'ils sont hautement qualifiés pour la programmation informatique et que c'est hautement rémunéré, ainsi que d'autres tâches très minutieuses, qu'ils se concentrent sur le plan géographique et trouvent des partenaires partageant les mêmes idées. C'est donc l'hypothèse d'accouplement par sélection de ces gènes, se renforçant l'un l'autre dans ces structures.
The third, is this too much information? We're trying to process so much stuff that some people get synesthetic and just have huge pipes that remember everything. Other people get hyper-sensitive to the amount of information. Other people react with various psychological conditions or reactions to this information. Or maybe it's chemicals.
La troisième, c'est trop d'informations ? Nous essayons de traiter tellement de choses que certaines personnes deviennent synesthétiques et ont juste d'énormes tuyaux qui se souviennent de tout. D'autres personnes deviennent hyper-sensibles à la quantité d'informations. D'autres réagissent par divers troubles psychologiques ou des réactions à ces informations. Ou peut-être que ce sont des produits chimiques.
But when you see an increase of that order of magnitude in a condition, either you're not measuring it right or there's something going on very quickly, and it may be evolution in real time.
Mais quand vous voyez une augmentation de cet ordre de grandeur dans une condition, soit vous mesurez mal soit il y a quelque chose qui se passe très rapidement, et c'est peut-être l'évolution en temps réel.
Here's the bottom line. What I think we are doing is we're transitioning as a species. And I didn't think this when Steve Gullans and I started writing together. I think we're transitioning into Homo evolutis that, for better or worse, is not just a hominid that's conscious of his or her environment, it's a hominid that's beginning to directly and deliberately control the evolution of its own species, of bacteria, of plants, of animals. And I think that's such an order of magnitude change that your grandkids or your great-grandkids may be a species very different from you.
Voilà le résultat. Ce que je pense que nous faisons est que nous sommes en transition en tant qu'espèce. Et je ne pensais pas ça lorsque Steve Gullans et moi avons commencé à écrire ensemble. Je pense que nous allons nous transformer en Homo evolutis qui, pour le meilleur ou pour le pire, n'est pas juste un hominidae qui est conscient de son environnement, c'est un hominidae qui commence directement et délibérément à contrôler l'évolution de sa propre espèce, des bactéries, des plantes, des animaux. Et je pense que c'est un changement d'un tel d'ordre de grandeur que vos petits-enfants ou vos arrières petits enfants seront peut-être une espèce très différente de vous.
Thank you very much.
Merci beaucoup.
(Applause)
(Applaudissements)