Cancer. Many of us have lost family, friends or loved ones to this horrible disease. I know there are some of you in the audience who are cancer survivors, or who are fighting cancer at this moment. My heart goes out to you. While this word often conjures up emotions of sadness and anger and fear, I bring you good news from the front lines of cancer research. The fact is, we are starting to win the war on cancer. In fact, we lie at the intersection of the three of the most exciting developments within cancer research.
Le cancer. Beaucoup d'entre nous ont perdu des amis ou des êtres chers à cause de cette horrible maladie. Je sais qu'il y a certains d'entre vous qui ont survécu au cancer, ou qui se battent contre le cancer en ce moment. Je suis de tout coeur avec vous. Si ce mot évoque souvent la tristesse, la colère et la peur, je vous apporte de bonnes nouvelles des premières lignes de la recherche. Le fait est que l'on commence à gagner la lutte contre le cancer. En fait, on se situe à la croisée de trois développements majeurs dans la recherche contre le cancer.
The first is cancer genomics. The genome is a composition of all the genetic information encoded by DNA in an organism. In cancers, changes in the DNA called mutations are what drive these cancers to go out of control. Around 10 years ago, I was part of the team at Johns Hopkins that first mapped the mutations of cancers. We did this first for colorectal, breast, pancreatic and brain cancers. And since then, there have been over 90 projects in 70 countries all over the world, working to understand the genetic basis of these diseases. Today, tens of thousands of cancers are understood down to exquisite molecular detail.
Le premier est le cancer génomique. Le génome est la composition de toute l'information génétique encodée par l'ADN dans un organisme. Dans un cancer, les changements dans l'ADN sont appelés mutations et font que le cancer devienne hors de contrôle. Il y a environ 10 ans, j'ai fait partie de l'équipe à Johns Hopkins qui a été la première à cartographier les mutations du cancer. Nous l'avons fait pour le cancer colorectal, le cancer du sein, du pancréas et du cerveau. Et depuis, il y a eu plus de 90 projets dans 70 pays partout dans le monde, qui travaillent à comprendre la base génétique de cette maladie. Aujourd'hui, des dizaines de milliers de cancers sont expliqués jusqu'à un niveau exquis de détail moléculaire.
The second revolution is precision medicine, also known as "personalized medicine." Instead of one-size-fits-all methods to be able to treat cancers, there is a whole new class of drugs that are able to target cancers based on their unique genetic profile. Today, there are a host of these tailor-made drugs, called targeted therapies, available to physicians even today to be able to personalize their therapy for their patients, and many others are in development.
La seconde révolution est la médecine de précision, dite aussi « médecine personnalisée ». Au lieu d'utiliser des méthodes génériques pour traiter les cancers, il y a une nouvelle classe de médicaments capable de cibler les cancers basés sur leur profil génétique unique. Aujourd'hui, il y a une multitude de ces médicaments sur mesure, appelés thérapies ciblées, déjà accessibles aux médecins aujourd'hui qui permettent de personnaliser leurs thérapies pour leurs patients, et bien d'autres sont en train d'être développées.
The third exciting revolution is immunotherapy, and this is really exciting. Scientists have been able to leverage the immune system in the fight against cancer. For example, there have been ways where we find the off switches of cancer, and new drugs have been able to turn the immune system back on, to be able to fight cancer. In addition, there are ways where you can take away immune cells from the body, train them, engineer them and put them back into the body to fight cancer. Almost sounds like science fiction, doesn't it?
La troisième révolution passionnante est l'immunothérapie, et elle est fascinante. Des scientifiques ont réussi à influencer le système immunitaire dans le combat contre le cancer. Par exemple, il y a eu des techniques où l'on trouve le bouton off du cancer et que de nouveaux médicaments réactivent le système immunitaire, afin que celui-ci combatte le cancer. De plus, il y a des techniques où l'on peut retirer des cellules immunitaires du corps, les entraîner, les façonner et les replacer dans le corps pour combattre le cancer. On dirait de la science-fiction, n'est-ce pas ?
While I was a researcher at the National Cancer Institute, I had the privilege of working with some of the pioneers of this field and watched the development firsthand. It's been pretty amazing. Today, over 600 clinical trials are open, actively recruiting patients to explore all aspects in immunotherapy.
Quand j'étais chercheur à l'Institut National du Cancer, j'ai eu le privilège de travailler avec certains pionniers dans ce domaine et j'ai vu la révolution de mes propres yeux. C'était vraiment incroyable. Aujourd'hui, plus de 600 essais cliniques sont en cours, recrutant des patients pour explorer tous les aspects de l'immunothérapie.
While these three exciting revolutions are ongoing, unfortunately, this is only the beginning, and there are still many, many challenges. Let me illustrate with a patient. Here is a patient with a skin cancer called melanoma. It's horrible; the cancer has gone everywhere. However, scientists were able to map the mutations of this cancer and give a specific treatment that targets one of the mutations. And the result is almost miraculous. Tumors almost seem to melt away. Unfortunately, this is not the end of the story. A few months later, this picture is taken. The tumor has come back. The question is: Why? The answer is tumor heterogeneity. Let me explain.
Tandis que ces trois passionnantes révolutions sont en cours, ce n'est malheureusement que le début, il faut encore faire face à de nombreux défis. Laissez-moi vous l'illustrer avec un patient. Voici un patient avec un cancer de la peau, appelé mélanome. C'est horrible: le cancer s'est répandu dans tout le corps. Cependant, les scientifiques ont pu cartographier les mutations de ce cancer et établir un traitement spécifique qui cible l'une des mutations. Le résultat est presque miraculeux. On a l'impression que les tumeurs disparaissent. Malheureusement, ce n'est pas la fin de l'histoire. Plusieurs mois après, cette photo a été prise. Le tumeur est revenue. La question est : pourquoi? La réponse est dans l’hétérogénéité de la tumeur. Laissez-moi m'expliquer.
Even a cancer as small as one centimeter in diameter harbors over a hundred million different cells. While genetically similar, there are small differences in these different cancers that make them differently prone to different drugs. So even if you have a drug that's highly effective, that kills almost all the cells, there is a chance that there's a small population that's resistant to the drug. This ultimately is the population that comes back, and takes over the patient.
Même un cancer faisant un centimètre de diamètre héberge des centaines de cellules différentes. Même s'ils sont génétiquement similaires, ces cancers présentent de petites différences qui les fait réagir différemment aux divers médicaments. Donc, même si vous avez un médicament très efficace, qui tue presque toutes les cellules, il existe une possibilité qu'une petite population soit résistante à ce médicament. Au bout du compte, c'est cette population qui revient, et qui prend le dessus sur le patient.
So then the question is: What do we do with this information? Well, the key, then, is to apply all these exciting advancements in cancer therapy earlier, as soon as we can, before these resistance clones emerge. The key to cancer and curing cancer is early detection. And we intuitively know this. Finding cancer early results in better outcomes, and the numbers show this as well. For example, in ovarian cancer, if you detect cancer in stage four, only 17 percent of the women survive at five years. However, if you are able to detect this cancer as early as stage one, over 92 percent of women will survive. But the sad fact is, only 15 percent of women are detected at stage one, whereas the vast majority, 70 percent, are detected in stages three and four.
On peut poser la question : que faire avec cette information? Eh bien, la clé est d'appliquer au plus tôt ces découvertes passionnantes dans la thérapie du cancer, dès que l'on peut, avant que ces clones résistants émergent. La clé pour soigner le cancer est le dépistage précoce. Et nous le savons de façon intuitive. Le dépistage précoce permet d'obtenir de meilleurs résultats, et les chiffres le démontrent. Par exemple, pour le cancer des ovaires, si on le dépiste au stade 4, seules 17% des femmes survivent au-delà de 5 ans. Mais, si on arrive à détecter le cancer lorsqu'il est au stade 1, plus de 92% des femmes survivront. Malheureusement, seuls 15% des femmes sont dépistées au premier stade, alors que la grande majorité, 70%, est dépistée au stade 3 et 4.
We desperately need better detection mechanisms for cancers. The current best ways to screen cancer fall into one of three categories. First is medical procedures, which is like colonoscopy for colon cancer. Second is protein biomarkers, like PSA for prostate cancer. Or third, imaging techniques, such as mammography for breast cancer. Medical procedures are the gold standard; however, they are highly invasive and require a large infrastructure to implement. Protein markers, while effective in some populations, are not very specific in some circumstances, resulting in high numbers of false positives, which then results in unnecessary work-ups and unnecessary procedures. Imaging methods, while useful in some populations, expose patients to harmful radiation. In addition, it is not applicable to all patients. For example, mammography has problems in women with dense breasts.
Nous avons besoin de meilleures techniques pour dépister le cancer. Il existe actuellement 3 moyens afin de dépister au mieux le cancer. Premièrement, il y a les procedures médicales, c'est-à-dire la coloscopie pour le cancer du côlon. Deuxièmement, les biomarqueurs de protéine, comme le PSA pour le cancer de la prostate. Ou troisièmement, l'imagerie médicale, comme la mammographie pour le cancer du sein. Les procédures médicales sont la référence absolue ; cependant, elles sont très invasives et demandent de grandes infrastructures pour être mises en place. Les marqueurs de protéine, même si efficaces pour certaines personnes, ne sont pas assez précis dans certaines circonstances, ce qui donne de grands nombres de faux positifs, qui conduisent à des examens et des procédures inutiles. L'imagerie médicale, bien qu'utile pour certaines personnes, expose les patients à des radiations nocives. En plus, elle ne convient pas à tout patient. Par exemple, la mammographie n'est pas adaptée pour les tissus mammaires denses.
So what we need is a method that is noninvasive, that is light in infrastructure, that is highly specific, that also does not have false positives, does not use any radiation and is applicable to large populations. Even more importantly, we need a method to be able to detect cancers before they're 100 million cells in size. Does such a technology exist? Well, I wouldn't be up here giving a talk if it didn't.
Ainsi, nous avons besoin d'une méthode non-invasive, dont l'infrastructure est légère, qui est très précise, et qui ne produit pas de faux positifs, qui n'utilise pas de radiation, et qui est applicable à la majorité de la population. Et surtout, nous avons besoin d'une méthode qui puisse dépister les cancers avant qu'ils dépassent la taille de 100 millions de cellules. Est-ce qu'une technique pareille existe ? Eh bien, je ne serais pas là à faire ce discours si ce n'était pas le cas.
I'm excited to tell you about this latest technology we've developed. Central to our technology is a simple blood test. The blood circulatory system, while seemingly mundane, is essential for you to survive, providing oxygen and nutrients to your cells, and removing waste and carbon dioxide. Here's a key biological insight: Cancer cells grow and die faster than normal cells, and when they die, DNA is shed into the blood system. Since we know the signatures of these cancer cells from all the different cancer genome sequencing projects, we can look for those signals in the blood to be able to detect these cancers early. So instead of waiting for cancers to be large enough to cause symptoms, or for them to be dense enough to show up on imaging, or for them to be prominent enough for you to be able to visualize on medical procedures, we can start looking for cancers while they are relatively pretty small, by looking for these small amounts of DNA in the blood.
Je suis heureux de vous parler de la technique que nous avons développée. Le coeur de notre technique réside en un simple test sanguin. Le système de circulation sanguine, même s'il paraît banal, est essentiel à votre survie, en fournissant oxygène et nutriments à vos cellules, et en éliminant les déchets et le dioxyde de carbone. Voici une vision biologique importante : les cellules cancéreuses grandissent et meurent plus vite que les cellules normales, et quand elles meurent, leur ADN se répand dans le système cardiovasculaire. Puisqu'on connaît les signatures de ces cellules cancéreuses grâce aux différents projets de séquençage des génomes du cancer, nous pouvons chercher ces signaux dans le sang afin de dépister ces cancers au plus tôt. Au lieu d'attendre que les cancers soient assez grands pour causer des symptômes, ou assez denses pour être visible sur l'imagerie, ou assez visibles pour qu'ils puissent être vus lors de procédures médicales, nous pouvons commencer à chercher les cancers encore relativement petits, en cherchant ces petites quantités d'ADN dans le sang.
So let me tell you how we do this. First, like I said, we start off with a simple blood test -- no radiation, no complicated equipment -- a simple blood test. Then the blood is shipped to us, and what we do is extract the DNA out of it. While your body is mostly healthy cells, most of the DNA that's detected will be from healthy cells. However, there will be a small amount, less than one percent, that comes from the cancer cells. Then we use molecular biology methods to be able to enrich this DNA for areas of the genome which are known to be associated with cancer, based on the information from the cancer genomics projects. We're able to then put this DNA into DNA-sequencing machines and are able to digitize the DNA into A's, C's, T's and G's and have this final readout. Ultimately, we have information of billions of letters that output from this run. We then apply statistical and computational methods to be able to find the small signal that's present, indicative of the small amount of cancer DNA in the blood.
Laissez-moi expliquer comment on fait. Premièrement, nous commençons avec une simple prise de sang -- pas de radiation, pas d'équipement compliqué -- une simple prise de sang. Ensuite, le sang nous est envoyé, et nous extrayons l'ADN de ce test sanguin. Alors que le corps est composé de cellules en bonne santé, la plupart de l'ADN détecté proviendra de cellules en bonne santé. Il y aura quand-même une petite partie, moins d'1%, qui proviendra des cellules cancéreuses. Ensuite on utilise des méthodes de biologie moléculaire afin d'enrichir cet ADN pour les endroits du génome qui sont connus pour être associées au cancer, selon les informations des projets des génomes du cancer. Ensuite, nous mettons cet ADN dans les machines de séquençage et nous pouvons numériser l'ADN en A, C, T et G afin d'avoir la lecture finale. Pour finir, nous avons des information de milliards de lettres qui ressortent de cette série. Ensuit, nous appliquons des méthodes statistiques et informatiques afin de trouver le petit signal présent, qui indique une petite quantité d'ADN du cancer dans le sang.
So does this actually work in patients? Well, because there's no way of really predicting right now which patients will get cancer, we use the next best population: cancers in remission; specifically, lung cancer. The sad fact is, even with the best drugs that we have today, most lung cancers come back. The key, then, is to see whether we're able to detect these recurrences of cancers earlier than with standard methods.
Alors, est-ce que ça fonctionne réellement avec des patients ? Eh bien, comme il n'est vraiment possible de prévoir maintenant quels patients attraperont le cancer, nous utilisons ceux qui s'en rapprochent le plus : les cancers en remission ; et plus spécifiquement, le cancer du poumon. Malheureusement, même avec les meilleurs médicaments d'aujourd'hui, la plupart des cancers du poumon reviennent. L'élément important est de voir si nous sommes capables de dépister ces cancers récurrents plus tôt qu'avec des méthodes standard.
We just finished a major trial with Professor Charles Swanton at University College London, examining this. Let me walk you through an example of one patient. Here's an example of one patient who undergoes surgery at time point zero, and then undergoes chemotherapy. Then the patient is under remission. He is monitored using clinical exams and imaging methods. Around day 450, unfortunately, the cancer comes back. The question is: Are we able to catch this earlier? During this whole time, we've been collecting blood serially to be able to measure the amount of ctDNA in the blood. So at the initial time point, as expected, there's a high level of cancer DNA in the blood. However, this goes away to zero in subsequent time points and remains negligible after subsequent points. However, around day 340, we see the rise of cancer DNA in the blood, and eventually, it goes up higher for days 400 and 450.
Nous venons de terminer un essai majeur avec le professeur Charles Swanton à l'University College de Londres, à ce sujet. Laissez-moi vous montrer un exemple avec un patient. C'est l'exemple d'un patient qui recourt à la chirurgie à un moment donné, et doit ensuite recourir à la chimiothérapie. Ensuite, le patient se trouve en rémission. Il est surveillé à l'aide d'examens cliniques et de l'imagerie médicale. Autour du 450ème jour, malheureusement, le cancer revient. La question est : est-on capables de le dépister avant ? Pendant tout ce temps, nous avons collecté continuellement du sang afin de mesurer la quantité de ADNct dans le sang. Donc, au point de départ, comme prévu, il y a un grand niveau d'ADN cancéreux dans le sang. Cependant, il disparaît ensuite et reste négligeable après plusieurs mesures . Cependant, autour du 340ème jour, nous voyons la montée de l'ADN cancéreux dans le sang, et pour finir, il remonte entre le 400 et le 450ème jour.
Here's the key, if you've missed it: At day 340, we see the rise in the cancer DNA in the blood. That means we are catching this cancer over a hundred days earlier than traditional methods. This is a hundred days earlier where we can give therapies, a hundred days earlier where we can do surgical interventions, or even a hundred days less for the cancer to grow or a hundred days less for resistance to occur. For some patients, this hundred days means the matter of life and death. We're really excited about this information.
Voilà la clé de l'histoire, si vous l'avez manquée : au 340ème jour, nous voyons la montée de l'ADN cancéreux dans le sang. Cela signifie qu'on dépiste ce cancer plus d'une centaine de jours avant les méthodes traditionnelles. C'est cent jours plus tôt, où l'on peut donner des médicaments, cent jours plut tôt, où l'on peut faire de la chirurgie, ou même cent jours de moins, où le cancer ne grandit pas ou cent jours de moins, où la résistance se produit. Pour certains patients, ces cent jours sont une question de vie ou de mort. Nous sommes vraiment heureux de cette information.
Because of this assignment, we've done additional studies now in other cancers, including breast cancer, lung cancer and ovarian cancer, and I can't wait to see how much earlier we can find these cancers.
Grâce à tout cela, nous avons fait des recherches additionnelles sur d'autres cancers, y compris le cancer du sein, du poumon et des ovaires, et je suis impatient de voir avec combien d'avance nous dépisterons ces cancers
Ultimately, I have a dream, a dream of two vials of blood, and that, in the future, as part of all of our standard physical exams, we'll have two vials of blood drawn. And from these two vials of blood we will be able to compare the DNA from all known signatures of cancer, and hopefully then detect cancers months to even years earlier. Even with the therapies we have currently, this could mean that millions of lives could be saved. And if you add on to that recent advancements in immunotherapy and targeted therapies, the end of cancer is in sight.
Pour finir, j'ai un rêve, un rêve de deux fioles de sang, et qu'un jour, dans le futur, dans tous nos examens médicaux standard, on nous prendra deux fioles de sang. Et à partir de ces deux fioles de sang, nous pourrons comparer l'ADN de toutes les signatures des cancers, et dépister les cancers des mois, voire des années plus tôt. Même avec les thérapies que nous avons actuellement, cela signifie que des millions de vies pourraient être sauvées. Si vous ajouter à cela les récentes avancées en immunothérapie, et en thérapies ciblées, la fin du cancer est proche.
The next time you hear the word "cancer," I want you to add to the emotions: hope. Hold on. Cancer researchers all around the world are working feverishly to beat this disease, and tremendous progress is being made.
La prochaine fois que vous entendrez le mot « cancer », j'aimerais que vous ajoutiez le mot : espoir. Ayez confiance. Les oncologues du monde entier travaillent avec ferveur afin de battre cette maladie, et des progrès incroyables sont en cours.
This is the beginning of the end. We will win the war on cancer. And to me, this is amazing news.
C'est le début de la fin. Nous gagnerons la guerre contre le cancer. Et pour moi, c'est une nouvelle incroyable.
Thank you.
Merci.
(Applause)
(Applaudissements)