I can't help but this wish: to think about when you're a little kid, and all your friends ask you, "If a genie could give you one wish in the world, what would it be?" And I always answered, "Well, I'd want the wish to have the wisdom to know exactly what to wish for." Well, then you'd be screwed, because you'd know what to wish for, and you'd use up your wish, and now, since we only have one wish -- unlike last year they had three wishes -- I'm not going to wish for that.
Concernant le souhait que je dois exprimer, je ne peux pas m'empêcher de penser à quand on est enfant et que tous vos amis vous demandent quel vœu on ferait si un génie vous demandais -- vous accordait un seul voeu à faire, quel serait-il? Et j'ai toujours répondu, "Eh bien, je souhaiterais savoir, avoir la sagesse de savoir exactement quel doit âtre mon souhait". A ce moment là, vous vous seriez fait avoir, parce que vous sauriez quoi faire comme voeu et vous n'auriez plus de vœu. Et comme nous n'avons droit qu'à un seul voeu, à part l'an dernier où ils en avaient trois, je ne vais pas l'utiliser pour ça.
So let's get to what I would like, which is world peace. And I know what you're thinking: You're thinking, "The poor girl up there, she thinks she's at a beauty pageant. She's not. She's at the TED Prize." (Laughter) But I really do think it makes sense. And I think that the first step to world peace is for people to meet each other. I've met a lot of different people over the years, and I've filmed some of them, from a dotcom executive in New York who wanted to take over the world, to a military press officer in Qatar, who would rather not take over the world. If you've seen the film "Control Room" that was sent out, you'd understand a little bit why. (Applause) Thank you. Wow! Some of you watched it. That's great. That's great.
Donc venons-en à ce que j'aimerais, qui est la paix dans le monde. Et je me doute de ce que vous pensez. Vous pensez, cette pauvre fille là, elle pense qu'elle est à un concours de beauté Mais ce n'est pas le cas. Elle est au prix TED. Mais, vraiment, je pense que ce que je souhaite est sensé et je pense que la première chose à faire pour avoir la paix dans le monde est de faire en sorte que les gens se rencontrent. J'ai rencontré beaucoup de personnes très différentes dans ma vie et j'en ai filmé certaines depuis le cadre d'une start-up Internet à New York, qui voulait conquérir le monde jusqu'à l'agent de presse militaire au Qatar qui préférerait ne pas conquérir le monde. Si vous avez vu le film "Salle de contrôle", qui a été émis, vous comprendriez mieux pourquoi. Merci. (Applaudissements). Whoua! Certains d'entre vous l'ont vu. C'est génial. C'est génial.
So basically what I'd like to talk about today is a way for people to travel, to meet people in a different way than -- because you can't travel all over the world at the same time. And a long time ago -- well, about 40 years ago -- my mom had an exchange student. And I'm going to show you slides of the exchange student. This is Donna. This is Donna at the Statue of Liberty. This is my mother and aunt teaching Donna how to ride a bike. This is Donna eating ice cream. And this is Donna teaching my aunt how to do a Filipino dance. I really think as the world is getting smaller, it becomes more and more important that we learn each other's dance moves, that we meet each other, we get to know each other, we are able to figure out a way to cross borders, to understand each other, to understand people's hopes and dreams, what makes them laugh and cry. And I know that we can't all do exchange programs, and I can't force everybody to travel; I've already talked about that to Chris and Amy, and they said that there's a problem with this: You can't force people, free will. And I totally support that, so we're not forcing people to travel. But I'd like to talk about another way to travel that doesn't require a ship or an airplane, and just requires a movie camera, a projector and a screen. And that's what I'm going to talk to you about today.
Voilà, ce dont je souhaiterais parler aujourd'hui, c'est une façon que les gens ont de voyager de rencontrer les gens différemment, parce que vous ne pouvez pas voyager aux quatre coins du globe en même temps. Et il y a longtemps, il y a environ 40 ans, ma mère avait un correspondant étranger. Et je vais vous montrer les photos de ce correspondant étranger. Voici Donna. Voici Donna avec la statue de la liberté. Voici ma mère et ma tante qui montrent à Donna comment faire du vélo. Voici Donna qui mange de la glace. Et voici Donna qui montre à ma tante une danse philippine. Et maintenant que le monde se rétrécit, je pense qu'il est de plus en plus important de connaître les pas de danse des autres, de se rencontrer, d'essayer de se connaître, d'imaginer un moyen pour dépasser les barrières, pour se comprendre, pour comprendre les espoirs et rêves de chacun, pour comprendre ce qui fait rire ou pleurer les autres. Et je sais que nous ne pouvons pas tous faire des programmes d'échanges, ou avoir des correspondants étrangers, et je ne peux forcer tout le monde à voyager. J'ai déjà discuté de ça avec Chris et Amy, et ils m'ont dit que ça posait un problème. Vous ne pouvez pas forcer les gens, et je suis entièrement d'accord avec ça. Donc nous ne forçons pas les gens à voyager. Mais j'aimerais évoquer une autre façon de voyager qui ne nécessite aucun bateau, ou avion et qui ne nécessite qu'une caméra vidéo , un projecteur et un écran. Et c'est ce dont je vais vous parler aujourd'hui.
I was asked that I speak a little bit about where I personally come from, and Cameron, I don't know how you managed to get out of that one, but I think that building bridges is important to me because of where I come from. I'm the daughter of an American mother and an Egyptian-Lebanese-Syrian father. So I'm the living product of two cultures coming together. No pun intended. (Laughter) And I've also been called, as an Egyptian-Lebanese-Syrian American with a Persian name, the "Middle East Peace Crisis."
On m'a demandé de raconter un petit peu d'où je viens et Cameron, je ne sais pas comment tu as fait pour te sortir de là, mais je pense que construire des ponts est important pour moi, en raison d'où je viens. Je suis la fille d'une mère américaine et d'un père libanais, syrien et égyptien. Donc je suis le produit de deux cultures qui se rencontrent. Sans mauvais jeux de mots. Et on m'a aussi appelée -- en tant qu'égyptienne, libanaise, syrienne, américaine, avec un nom perse, Crise de la Paix au Moyen Orient. Donc peut-être que le fait de commencer à prendre des photos était un moyen pour moi
So maybe me starting to take pictures was some kind of way to bring both sides of my family together -- a way to take the worlds with me, a way to tell stories visually. It all kind of started that way, but I think that I really realized the power of the image when I first went to the garbage-collecting village in Egypt, when I was about 16. My mother took me there. She's somebody who believes strongly in community service, and decided that this was something that I needed to do. And so I went there and I met some amazing women there. There was a center there, where they were teaching people how to read and write, and get vaccinations against the many diseases you can get from sorting through garbage. And I began teaching there. I taught English, and I met some incredible women there. I met people that live seven people to a room, barely can afford their evening meal, yet lived with this strength of spirit and sense of humor and just incredible qualities.
de rapprocher ces deux pans de ma famille un moyen d'emporter les mondes avec moi, et de raconter visuellement des histoires . Tout a, plus ou moins, commencé de cette façon, Mais je pense que j'ai réellement commencé à réaliser le pouvoir qu'avait une image lorsque je suis allée pour la première fois dans un village de collecte de déchets en Egypte. Quand j'avais environ 16 ans, ma mère m'a amenée là bas. C'est une femme qui croit beaucoup dans le service communautaire et elle avait décidé que c'était quelque chose que je devais faire et donc je suis allée dans ce lieu, et j'y ai découvert des femmes impressionnantes. Il y avait des personnes là bas dans un centre qui apprenaient aux autres à écrire et à lire, qui vaccinaient contre de nombreuses maladies que l'on peut attraper quand on trie des détritus. Et j'ai commencé à enseigner là bas. J'ai enseigné l'anglais, et j'ai découvert des femmes extraordinaires. J'ai rencontré des gens qui vivaient à sept dans une pièce, et qui pouvaient difficilement se payer leur repas du soir, et qui pourtant vivaient avec force d'esprit et sens de l'humour. Et juste d'incroyables qualités.
I got drawn into this community and I began to take pictures there. I took pictures of weddings and older family members -- things that they wanted memories of. About two years after I started taking these pictures, the UN Conference on Population and Development asked me to show them at the conference. So I was 18; I was very excited. It was my first exhibit of photographs and they were all put up there, and after about two days, they all came down except for three. People were very upset, very angry that I was showing these dirty sides of Cairo, and why didn't I cut the dead donkey out of the frame? And as I sat there, I got very depressed. I looked at this big empty wall with three lonely photographs that were, you know, very pretty photographs and I was like, "I failed at this." But I was looking at this intense emotion and intense feeling that had come out of people just seeing these photographs. Here I was, this 18-year-old pipsqueak that nobody listened to, and all of a sudden, I put these photographs on the wall, and there were arguments, and they had to be taken down. And I saw the power of the image, and it was incredible. And I think the most important reaction that I saw there was actually from people that would never have gone to the garbage village themselves, that would never have seen that the human spirit could thrive in such difficult circumstances. And I think it was at that point that I decided I wanted to use photography and film to somehow bridge gaps, to bridge cultures, bring people together, cross borders. And so that's what really kind of started me off.
Je me suis plongée dans cette communauté et j'ai commencé à y prendre des photos. J'ai photographié des mariages, et des personnes âgées dans des familles, des choses dont les gens voulaient des souvenirs. Deux ans après avoir pris ces photos, la conférence du Caire (Conférence de l'ONU sur la population et le développement) m'a demandé de les montrer lors de cet événement. J'avais 18 ans, j'étais très excitée. C'était ma première exposition, et toutes les photos ont été mises là, et après deux jours, elles avaient toutes été retirées sauf trois. Les gens étaient très vexés, très en colère que je montre ces côtés sombres du Caire, pourquoi donc est-ce que je ne retirais pas l'âne mort du cadre? Et lorsque je me suis assise, je me suis sentie complètement anéantie, J'ai regardé ce grand mur vide, avec, vous savez, trois pauvres photographies, vous savez, de très belles photographies et là j'ai pensé, j'ai échoué. Mais j'observais cette intense émotion et ce sentiment intense que les gens ont ressenti à la simple vue de ces photographies. Je veux dire, j'étais là, petite fille chétive de 18 ans que personne n'écoutait et soudainement, j'avais placé ces photos sur ce mur, et il y avait eu controverse, et les photos avaient dû être retirées. Et j'ai pu voir la puissance de l'image. Et c'était incroyable. Et je pense que la chose la plus importante que j'ai vu là c'était en fait la réaction de gens qui n'auraient jamais été dans cette zone de déchets et qui ne verraient jamais que l'esprit humain pouvait s'épanouir dans des circonstances aussi difficiles. Et je pense que c'est à partir de ce moment que j'ai décidé que je voulais utiliser la photographie et la vidéo pour d'une certaine manière rapprocher les différences, les cultures, rapprocher les gens, traverser les frontières. Et donc c'est vraiment ce qui m'a lancé. J'ai travaillé un temps à MTV, et j'ai réalisé un film appelé Startup.com
Did a stint at MTV, made a film called "Startup.com," and I've done a couple of music films. But in 2003, when the war in Iraq was about to start, it was a very surreal feeling for me, because before the war started, there was kind of this media war that was going on. And I was watching television in New York, and there seemed to be just one point of view that was coming across, and the coverage went from the US State Department to embedded troops. And what was coming across on the news was that there was going to be this clean war and precision bombings, and the Iraqis would be greeting the Americans as liberators, and throwing flowers at their feet in the streets of Baghdad. And I knew that there was a completely other story that was taking place in the Middle East, where my parents were. I knew that there was a completely other story being told, and I was thinking, "How are people supposed to communicate with each other when they're getting completely different messages, and nobody knows what the other's being told? How are people supposed to have any kind of common understanding or know how to move together into the future? So I knew that I had to go there. I just wanted to be in the center. I had no plan. I had no funding. I didn't even have a camera at the time -- I had somebody bring it there, because I wanted to get access to Al Jazeera, George Bush's favorite channel, and a place which I was very curious about because it's disliked by many governments across the Arab world, and also called the mouthpiece of Osama Bin Laden by some people in the US government.
puis, dans les années 2000, j'ai réalisé quelques films musicaux. Mais en 2003, quand la guerre en Iraq était sur le point d'éclater, j'ai eu le sentiment, et ce sentiment était quelque peu surréaliste pour moi, parce qu'avant que la guerre ne commence, une sorte de guerre médiatique se déroulait. J'étais en train de regarder la télévision à New York, et il semblait que seul un son de corde était diffusé, et qu'il venait -- les reportages du département d'Etat américain étaient destinés aux troupes et ce dont on avait l'impression avec les informations, c'était que cette guerre allait être propre, avec des frappes chirurgicales et que les Irakiens accueilleraient les Américains en libérateurs et qu'ils leur poseraient des fleurs à leurs pieds dans les rues de Baghdad. Et je savais qu'en réalité, l'histoire était tout autre, qui se déroulait au Moyen Orient, où mes parents se trouvaient. Je savais que c'était une histoire très différente qui était racontée et je me disais, comment est-ce que les gens peuvent-ils communiquer avec les autres, alors qu'ils reçoivent des messages très différents et que personne ne sait ce qu'on raconte à l'autre? Comment les gens peuvent-ils avoir un la moindre compréhension commune? ou savoir comment agir ensemble dans le futur? Donc j'ai su qu'il fallait que j'aille là bas. Je voulais juste être au centre. Je n'avais pas de plan. Je n'avais pas d'argent. Je n'avais même pas de caméra à l'époque. J'en ai fait venir une parce que je voulais avoir accès à Al Jazeera, la chaîne préférée de G.W.Bush et un endroit dont j'étais particulièrement curieuse parce que de nombreux gouvernements du monde arabe le détestent et que certaines personnes du gouvernement américain surnommait le porte-parole d'Ousama Bin Laden.
So I was thinking, this station that's hated by so many people has to be doing something right. I've got to go see what this is all about. And I also wanted to go see Central Command, which was 10 minutes away. And that way, I could get access to how this news was being created -- on the Arab side, reaching the Arab world, and on the US and Western side, reaching the US.
Donc, je pensais, cette chaîne détestée par tant de personnes, doit être en train de faire quelque chose de bien. Je dois voir ce qu'il en est. Et je voulais aussi voir le centre de commande, qui se trouvait à 10 minutes de là, et ainsi, je pouvais savoir comment ces informations étaient créées du côté arabe s'adressant au monde arabe, et du côté américain et occidental s'adressant aux Etats-Unis.
And when I went there and sat there, and met these people that were in the center of it, and sat with these characters, I met some surprising, very complex people. And I'd like to share with you a little bit of that experience of when you sit with somebody and you film them, and you listen to them, and you allow them more than a five-second sound bite. The amazing complexity of people emerges.
Et lorsque je me suis rendue dans ce pays, et que je me suis installée là bas et que j'ai rencontré ces personnes qui étaient au centre de tout ça, et que j'ai discuté avec ces personnages, j'ai rencontré des gens surprenants, des personnes très complexes. Et j'ai envie de partager avec vous un petit peu de cette expérience de quand on s'assoit auprès de quelqu'un et qu'on le filme, et qu'on l'écoute, et qu'on lui accorde plus de 5 secondes de temps de parole, alors l'incroyable complexité de cette personne émerge.
Samir Khader: Business as usual. Iraq, and then Iraq, and then Iraq. But between us, if I'm offered a job with Fox, I'll take it. To change the Arab nightmare into the American dream. I still have that dream. Maybe I will never be able to do it, but I have plans for my children. When they finish high school, I will send them to America to study there. I will pay for their study. And they will stay there. Josh Rushing: The night they showed the POWs and the dead soldiers -- Al Jazeera showed them -- it was powerful, because America doesn't show those kinds of images. Most of the news in America won't show really gory images and this showed American soldiers in uniform, strewn about a floor, a cold tile floor. And it was revolting. It was absolutely revolting. It made me sick at my stomach. And then what hit me was, the night before, there had been some kind of bombing in Basra, and Al Jazeera had shown images of the people. And they were equally, if not more, horrifying -- the images were. And I remember having seen it in the Al Jazeera office, and thought to myself, "Wow, that's gross. That's bad." And then going away, and probably eating dinner or something. And it didn't affect me as much. So, the impact that had on me -- me realizing that I just saw people on the other side, and those people in the Al Jazeera office must have felt the way I was feeling that night, and it upset me on a profound level that I wasn't as bothered as much the night before. It makes me hate war. But it doesn't make me believe that we're in a world that can live without war yet.
Sameer Khader: la routine. Irak, puis Irak, et enfin Irak. Mais entre nous, si on m'offre un poste chez Fox, je le prends. Pour changer le cauchemard arabe en rêve américain. J'en rêve toujours Peut-être que je ne pourrai jamais le faire. Mais j'ai des projets pour mes enfants. Quand ils finiront leur lycée, je les enverrai aux Etats-Unis pour qu'ils puissent étudier là-bas. Je paierai leurs études. Et ils resteront là-bas. Josh Rushing: La nuit où ils ont montré les prisonniers de guerres et les soldats morts, Al Jazeera a montré ces images, ce fut très puissant parce que les Etats-Unis ne montrent pas ce genre d'images. La plupart des informations aux Etats-Unis ne montre pas d'images très sanglantes celles-ci montraient des soldats américains en uniforme éparpillés sur le sol, un sol froid de carreaux. Et c'était révoltant, absolument révoltant. Ça m'a rendu malade. Et ce qui m'a marqué, c'était que la nuit précédente il y avait eu un bombardement à Basra, et Al Jazeera avait montré des images de ces gens. Et ces image-là étaient tout aussi horribles, voire plus, que ne l'étaient celles-ci. Et je me souviens avoir vu ces images dans les bureaux d'Al Jazeera et m'être dit, "Whoa, c'est choquant. C'est terrible". Puis, je suis parti et je suis sans doute aller dîner ou faire quelque chose. Et ça ne m' a pas affecté plus que cela. Donc, l'impact que ça a eu sur moi, a été de réaliser que je voyais juste des gens de l'autre côté et les gens des bureaux d'Al Jazeera ont du ressentir ce que j'avais ressenti cette nuit-là. Et ça m'a profondément bouleversé, plus que je n'ai été bouleversé la nuit précédente. Cela m'a fait détester la guerre. Mais cela ne me fait pas encore croire que nous sommes dans un monde où l'on pourrait vivre sans guerre. Jehame Noujaim: J'étais très émue par la façon dont le film a été reçu,
Jehane Noujaim: I was overwhelmed by the response of the film. We didn't know whether it would be able to get out there. We had no funding for it. We were incredibly lucky that it got picked up. And when we showed the film in both the United States and the Arab world, we had such incredible reactions. It was amazing to see how people were moved by this film. In the Arab world -- and it's not really by the film, it's by the characters -- I mean, Josh Rushing was this incredibly complex person who was thinking about things. And when I showed the film in the Middle East, people wanted to meet Josh. He kind of redefined us as an American population. People started to ask me, "Where is this guy now?" Al Jazeera offered him a job. (Laughter) And Samir, on the other hand, was also quite an interesting character for the Arab world to see, because it brought out the complexities of this love-hate relationship that the Arab world has with the West.
car nous ne savions pas s'il pourrait sortir là bas. Nous n'avions pas de subventions pour cela. Nous eu une chance incroyable que ce film soit sélectionné, et quand nous avons fait visionner le film à la fois aux USA et dans les pays arabes, nous avons eu des réactions tellement incroyables C'était impressionnant de voir combien les gens étaient émus par ce film. Dans les pays arabes, ce n'est pas tant le film qui a ému, mais les personnages. Je veux dire, Josh Rushing était cette personne incroyablement complexe qui réfléchissait aux choses. Puis, j'ai fait visionner ce film au Moyen Orient et les gens ont dit qu'ils souhaitaient rencontrer Josh. D'une certaine façon, ils nous a redéfini comme une population américaine. Les gens ont commencé à me demander, mais où est cet homme maintenant? Al Jazeera lui a offert un emploi. Et d'un autre côté, Sameer, vous savez, était également un personnage assez intéressant à voir pour les pays arabes parce qu'il illustrait toutes les complexités de cette relation d'amour et de haine que le monde arabe entretient avec l'Occident.
In the United States, I was blown away by the motivations, the positive motivations of the American people when they'd see this film. You know, we're criticized abroad for believing we're the saviors of the world in some way, but the flip side of it is that, actually, when people do see what is happening abroad and people's reactions to some of our policy abroad, we feel this power, that we need to -- we feel like we have to get the power to change things. And I saw this with audiences. This woman came up to me after the screening and said, "You know, I know this is crazy. I saw the bombs being loaded on the planes, I saw the military going out to war, but you don't understand people's anger towards us until you see the people in the hospitals and the victims of the war, and how do we get out of this bubble?
Aux Etats-Unis, j'ai été frappée par les motivations, les motivations positives des citoyens américains, quand ils ont vu le film. Vous savez, nous sommes critiqués à l'extérieur parce que nous nous sentons, parce que nous coyons que nous sommes les sauveurs du monde dans une certaine manière, mais la contrepartie de ceci est que, quand les personnes voient ce qui se passe à l'étranger et voient les réactions que les gens ont par rapport à notre politique extérieure, nous pensons que cette puissance, nous avons l'impression que nous devons avoir le courage de changer les choses. Et je me suis rendue compte de ceci auprès du public Cette femme est venue me voir après la projection et m'a dit: "vous savez, je sais que c'est fou, mais j'ai vu les bombes chargées dans les avions, j'ai vu les militaires sortir partir pour la guerre. Mais on ne comprend pas la colère que les gens ont contre nous tant qu'on ne voit pas les personnes dans les hôpitaux et les victimes de guerre, et comment nous sortir de cette bulle? Comment comprendre ce que l'autre pense?
How do we understand what the other person is thinking?" Now, I don't know whether a film can change the world. But I know the power of it, I know that it starts people thinking about how to change the world.
Maintenant, je ne sais pas si un film peut changer le monde, mais je sais que ça commence, je connais la puissance, je sais que ça fait réfléchir les gens sur comment changer le monde.
Now, I'm not a philosopher, so I feel like I shouldn't go into great depth on this, but let film speak for itself and take you to this other world. Because I believe that film has the ability to take you across borders, I'd like you to just sit back and experience for a couple of minutes being taken into another world. And these couple clips take you inside of two of the most difficult conflicts that we're faced with today. [The last 48 hours of two Palestinian suicide bombers.] [Paradise Now]
Maintenant, je ne suis pas philosophe, donc je pense que je ne devrais pas approfondir là-dessus mais plutôt vous montrer, laissons le film parler de lui-même et vous emmener dans cet autre monde. Parce que je crois qu'un film peut vous faire traverser des frontières. J'aimerais que vous vous asseyiez, et que vous vous laissiez pendant quelques minutes, emmener dans un autre monde. Et ces quelques séquences vous emmènent au coeur de deux des plus difficiles conflits auxquels nous sont confrontés aujourd'hui.
[Man: As long as there is injustice, someone must make a sacrifice!]
Homme 1 : à partir du moment où il y a de l'injustice, quelqu'un doit faire un sacrifice!
[Woman: That's no sacrifice, that's revenge!] [If you kill, there's no difference between victim and occupier.]
Femme 1 : Ce n'est pas un sacrifice, C'est une vengeance! Si vous tuez, il n'y a pas de différence entre victime et occupant.
[Man: If we had airplanes, we wouldn't need martyrs, that's the difference.]
Homme 1 : si vous avions des avions, nous n'aurions pas besoin de martyrs, c'est la différence.
[Woman: The difference is that the Israeli military is still stronger.]
Femme : La différence c'est que l'armée israelienne est toujours plus forte.
[Man: Then let us be equal in death.] [We still have Paradise.]
Homme: Alors, soyons égaux devant la mort. Nous avons toujours le Paradis.
[Woman: There is no Paradise! It only exists in your head!]
Femme: Il n'y a pas de Paradis! Ca n'existe que dans votre tête!
[Man: God forbid!] [May God forgive you.] [If you were not Abu Azzam's daughter ...] [Anyway, I'd rather have Paradise in my head than live in this hell!] [In this life, we're dead anyway.]
Homme: Dieu vous pardonne, dieu vous pardonne! Que dieu vous pardonne. Si vous n'étiez pas la sœur d'Abu Azzam… De toute façon, je préfèrerais encore avoir le paradis dans ma tête que vivre dans cet enfer! Dans cette vie, nous sommes morts de toute façon.
[One only chooses bitterness when the alternative is even bitterer.]
Homme: Nous choisissons l'amertume seulement si l'alternative est encore plus amère.
[Woman: And what about us? The ones who remain?] [Will we win that way?] [Don't you see what you're doing is destroying us?] [And that you give Israel an alibi to carry on?]
Femme: Et nous? Ceux qui restent? Gagnerons-nous de cette façon? Ne voyez-vous pas que ce que vous faites est en train de nous détruire? Et que vous prenez Israel comme alibi pour continuer?
[Man: So with no alibi, Israel will stop?]
Homme: Donc, sans alibi, Israel arrêterait?
[Woman: Perhaps. We have to turn it into a moral war.]
Femme: Peut-être. Nous devons faire de cette guerre une guerre morale.
[Man: How, if Israel has no morals?]
homme: Et comment faire, si Israel n'a pas de morale?
[Woman: Be careful!] [And the real people building peace through non-violence] [Encounter Point] Video: (Ambulance siren) [Tel Aviv, Israel 1996]
Femme: Fais attention!
[Tzvika: My wife Ayelet called me and said, ] ["There was a suicide bombing in Tel Aviv."]
George: Ma femme Ayelet m'a appelé et m'a dit: "Il y a eu un attentat suicide à Tel Aviv".
[Ayelet: What do you know about the casualties?] [Tzvika off-screen: We're looking for three girls.]
Ayelet: Qu'est-ce que vous savez sur les blessés? Nous recherchons trois filles.
[We have no information.]
George: Nous n'avons aucune information.
[Ayelet: One is wounded here, but we haven't heard from the other three.]
Ayelet : Une est blessée ici, mais nous n'avons pas entendu parlé des trois autres.
[Tzvika: I said, "OK, that's Bat-Chen, that's my daughter.] [Are you sure she is dead?"] [They said yes.] Video: (Police siren and shouting over megaphone) [Bethlehem, Occupied Palestinian Territories, 2003]
George: J'ai dit "OK, c'est Bat-Chen, c'est ma fille". "Etes-vous sûre qu'elle est morte?" Ils ont dit que oui.
[George: On that day, at around 6:30] [I was driving with my wife and daughters to the supermarket.] [When we got to here ...] [we saw three Israeli military jeeps parked on the side of the road.] [When we passed by the first jeep ...] [they opened fire on us.] [And my 12-year-old daughter Christine] [was killed in the shooting.] [Bereaved Families Forum, Jerusalem]
Tzika: Ce jour-là, vers 6,30, je conduisais ma femme et mes filles au supermarché. Quand nous sommes arrivé là bas…. nous avons vu trois jeeps militaires israeliennes garées de l'autre côté de la rue. Quand nous avons dépassé la première jeep, ils ont ouvert le feu sur nous. Et ma fille de 12 ans Christine a été tuée dans la fusillade.
[Tzvika: I'm the headmaster for all parts.]
Tzvika: Je suis le directeur ici.
[George: But there is a teacher that is in charge?] [Tzvika: Yes, I have assistants.] [I deal with children all the time.] [One year after their daughters' deaths both Tzvika and George join the forum]
George: Mais y a-t-il un professeur qui est responsable? Tzika: Oui, j'ai des assistants. Je travaille avec des enfants tout le temps.
[George: At first, I thought it was a strange idea.] [But after thinking logically about it, ] [I didn't find any reason why not to meet them] [and let them know of our suffering.]
Tzika: Au début, je pensais que c'était une idée bizarre. Mais après avoir réfléchi logiquement là-dessus, je n'ai trouvé aucune raison pour ne pas les rencontrer et leur faire comprendre notre souffrance.
[Tzvika: There were many things that touched me.] [We see that there are Palestinians who suffered a lot, who lost children,] [and still believe in the peace process and in reconciliation.] [If we who lost what is most precious can talk to each other,] [and look forward to a better future,] [then everyone else must do so, too.] [From South Africa: A Revolution Through Music] [Amandla] (Music)
George : De nombreuses choses m'ont touché. Nous voyons qu'il y a des palestiniens qui souffrent beaucoup, qui ont perdu leurs enfants, et qui continuent à croire dans le processus de paix et la réconciliation. Si nous, qui avons perdu ce qui est le plus précieux, pouvons parler ensemble, et aller vers un meilleur futur, alors tout le monde devrait faire la même chose également.
(Video) Man: Song is something that we communicated with people who otherwise would not have understood where we're coming from. You could give them a long political speech, they would still not understand. But I tell you, when you finish that song, people will be like, "Damn, I know where you niggas are coming from. I know where you guys are coming from. Death unto apartheid!"
Homme: La chanson est quelque chose que nous avons échangé avec les gens qui sans ça n'auraient pas compris d'où nous venons. Vous pouvez leur faire un long discours politique ils ne comprendraient toujours pas. Mais, je vous dis, quand vous finissez cette chanson, les gens se diront "Mon dieu, je sais d'où vous venez, vous les noirs. Je sais d'où vous venez Mort à l'apartheid!"
Narrator: It's about the liberation struggle. It's about those children who took to the streets -- fighting, screaming, "Free Nelson Mandela!" It's about those unions who put down their tools and demanded freedom. Yes. Yes! (Music and singing) (Singing) Freedom! (Applause)
Narrateur: C'est à propos de la lutte pour la libération Ça parle de ces enfants qui sont allés dans les rues, en se battant, en criant, "Libérez Nelson Mandela!". Ça parle de ces syndicats qui ont posé leurs outils et qui ont exigé la liberté. Oui! Oui! Liberté! Jehane Noujaim: Je pense que tout le monde a ressenti en étant assis dans une salle de cinéma,
Jehane Noujaim: I think everybody's had that feeling of sitting in a theater, in a dark room, with other strangers, watching a very powerful film, and they felt that feeling of transformation. And what I'd like to talk about is how can we use that feeling to actually create a movement through film? I've been listening to the talks in the conference, and Robert Wright said yesterday that if we have an appreciation for another person's humanity, then they will have an appreciation for ours. And that's what this is about. It's about connecting people through film, getting these independent voices out there. Now, Josh Rushing actually ended up leaving the military and taking a job with Al Jazeera. (Laughter) So his feeling is that he's at Al Jazeera International because he feels like he can actually use media to bridge the gap between East and West. And that's an amazing thing. But I've been trying to think about ways to give power to these independent voices, to give power to the filmmakers, to give power to people who are trying to use film for change. And there are incredible organizations that are out there doing this already. There's Witness, that you heard from earlier. There's Just Vision, that are working with Palestinians and Israelis who are working together for peace, and documenting that process and getting interviews out there and using this film to take to Congress to show that it's a powerful tool, to show that this is a woman who's had her daughter killed in an attack, and she believes that there are peaceful ways to solve this. There's Working Films and there's Current TV, which is an incredible platform for people around the world to be able to put their -- (Applause) Yeah, it's amazing. I've watched it and I'm blown away by it and its potential to bring voices from around the world -- independent voices from around the world -- and create a truly democratic, global television.
dans une salle sombre avec d'autres inconnus, qu'ils étaient en train de regarder un film très puissant, et qu'ils avaient le sentiment de vivre une transformation. Et ce dont je parle, c'est.... ce dont j'aimerais discuter, c'est comment nous pourrions utiliser ce sentiment pourvraiment créer un mouvement à partir du film? Il y a, je veux dire, j'ai écouté les présentations de quelques conférences, and Robert Wright a dit hier que si nous pouvons apprécier l'humanisme d'une autre personne, alors ils peuvent apprécier le nôtre. Et c'est ce dont on parle. Il s'agit de connecter des personnes à travers un film, de faire que ces voix indépendantes s'élèvent d'ici. Maintenant, Josh Rushing a effectivement quitté l'armée et travaille chez Al Jazeera, donc son sentiment est qu'il est sur Al Jazeera International parce qu' il pense qu'il peut effectivement utiliser ce moyen de communication pour combler les différences entre l'Orient et l'Occident. Et c'est impressionnant. Mais j'ai commencé à réfléchir à des moyens de donner du pouvoir à ces voix indépendantes, de donner du pouvoir à ces réalisateurs, de donner du pouvoir à ces personnes qui essaient de se servir de ce film pour changer les choses. Et il y a des organisations incroyables qui sont là-bas, et qui font déjà ça. Il y a Witness, dont vous avez entendu parlé avant. Il y a Just Vision, qui travaillent avec les palestiniens et les israeliens qui travaillent ensemble pour la paix, et qui documentent ce processus, et qui procèdent à des interviews et qui utilisent ce film pour amener le Congrès à dire que c'est un outil puissant, pour montrer que c'est une femme dont la fille est morte dans une attaque, et que cette femme pense qu'il existe des moyens pacifiques de résoudre ceci. Il y a Working Films et Current TV, qui est une plate-forme incroyable qui permet aux gens du monde entier, de mettre leur, oui c'est génial. J'ai vu ceci et je suis juste, je suis impressionnée par ce potentiel de rassembler les voix du monde entier des voix indépendantes du monde entier, et de créer une vraie télévision démocratique et mondiale.
So what can we do to create a platform for these organizations, to create some momentum, to get everybody in the world involved in this movement? I'd like for us to imagine for a second. Imagine a day when you have everyone coming together from around the world. You have towns and villages and theaters -- all from around the world, getting together, and sitting in the dark, and sharing a communal experience of watching a film, or a couple of films, together. Watching a film which maybe highlights a character that is fighting to live, or just a character that defies stereotypes, makes a joke, sings a song. Comedies, documentaries, shorts. This amazing power can be used to change people and to bond people together; to cross borders, and have people feel like they're having a communal experience. So if you imagine this day when all around the world, you have theaters and places where we project films. If you imagine projecting from Times Square to Tahrir Square in Cairo, the same film in Ramallah, the same film in Jerusalem. You know, we've been talking to a friend of mine about using the side of the Great Pyramid and the Great Wall of China. It's endless what you can imagine, in terms of where you can project films and where you can have this communal experience. And I believe that this one day, if we can create it, this one day can create momentum for all of these independent voices. There isn't an organization which is connecting the independent voices of the world to get out there, and yet I'm hearing throughout this conference that the biggest challenge in our future is understanding the other, and having mutual respect for the other and crossing borders. And if film can do that, and if we can get all of these different locations in the world to watch these films together -- this could be an incredible day.
Que pouvons-nous faire pour créer une plate-forme pour que ces organisations, créent une certaine impulsion, pour que tous les gens du monde soient impliqués dans ce mouvement? J'aimerais imaginer l'espace d'une seconde, imaginons un jour, où tous les gens du monde se rassemblent. Vous avez des villages, des villes et des cinémas de tous les coins du monde qui se rassemblent, et s'asseyent dans l'obscurité, et partagent l'expérience communautaire de regarder un film, ou plusieurs films, ensemble. Regarder un film qui peut peut-être mettre en lumière un personnage qui se bat pour vivre, ou juste un personnage qui défie les stéréotypes, qui plaisante, qui chante une chanson. Des comédies, des documentaires, des court-métrages. Cette puissance étonnante peut être utilisée pour changer les gens et pour créer des liens entre eux, pour franchir les frontières et pour faire en sorte que les gens sentent qu'ils vivent une expérience commune. Donc si vous imaginez ce jour où partout dans le monde, vous avez des cinémas aux quatre coins du monde, où nous projetons des films. Si vous imaginez projeter des films depuis Times Square jusqu'à Tahir Square, au Caire, le même film à Ramallah, le même film à Jérusalem. Vous savez, nous pouvons même utiliser, nous en avons parlé à un de mes amis un côté de la Grande Pyramide et de la grande muraille de Chine. Voilà, ce que vous pouvez imaginer est sans fin, les endroits où l'on peut projeter des films où l'on peut développer une expérience communautaire. Et je crois que si un jour, si nous pouvons créer ce moment, ce jour-là pourra créer une impulsion pour toutes ces voix indépendantes. Il n'y a pas un seul endroit, il n'y a pas une seule organisation qui connecte les voies indépendantes du monde pour aller là-bas, et pourtant j'entends à travers cette conférence que le plus grand danger de notre avenir est (le manque) de compréhension de l'autre et d'avoir un respect mutuel pour l'autre, et pour franchir les frontières. Et si un film peut faire ça, si nous pouvons avoir tous ces différents endroits dans le monde pour regarder les films ensemble, ce pourrait être un jour incroyable.
So we've already made a partnership, set up through somebody from the TED community, John Camen, who introduced me to Steven Apkon, from the Jacob Burns Film Center. And we started calling up everybody. And in the last week, there have been so many people that have responded to us, from as close as Palo Alto, to Mongolia and to India. There are people that want to be a part of this global day of film; to be able to provide a platform for independent voices and independent films to get out there. Now, we've thought about a name for this day, and I'd like to share this with you. Now, the most amazing part of this whole process has been sharing ideas and wishes, and so I invite you to give brainstorms onto how does this day echo into the future? How do we use technology to make this day echo into the future, so that we can build community and have these communities working together, through the Internet? There was a time, many, many years ago, when all of the continents were stuck together. And we call that landmass Pangea. So what we'd like to call this day of film is Pangea Cinema Day. And if you just imagine that all of these people in these towns would be watching, then I think that we can actually really make a movement towards people understanding each other better.
Donc nous avons déjà créé un partenariat, développé à travers TED, quelqu'un de la communauté TED, John Camen, m'a présentée à Steven Apkon, de Jacob Burns Film Center. Et nous avons commencé à prévenir tout le monde. Et la semaine dernière, il y a eu tellement de gens qui nous ont répondu depuis Palo Alto, en passant par la Mongolie, jusqu'en Inde. Il y a des gens qui veulent faire partie de cette journée mondiale du film et qui veulent être capable de fournir une plate-forme pour que des voix indépendantes et pour que des films indépendants sortent de là. Maintenant, nous avons pensé à un nom pour ce jour, et j'aimerais le partager avec vous. Le moment le plus étonnant de tout ce processus a été de partager de idées et des désirs, et donc je vous invite à réfléchir sur comment faire comment ce jour peut-il avoir un écho dans notre avenir? Comment pouvons-nous utiliser la technologie pour faire que ce jour ait un écho dans notre avenir, de façon à ce que l'on construise une communauté et que nous fassions que ces communautés travaillent ensemble, par Internet? Il y eut un jour, il y eut une époque, il y a bien des années, où tous les continents formaient un bloc. Et on appelait cette masse Pangée. C'est pour cela que nous aimerions appeler la journée du film Journée du Cinéma Pangée. Et si vous imaginez juste que tout ces gens dans ces villes regarderaient, alors je pense que nous pouvons vraiment faire un mouvement de façon à ce que les gens se connaissent mieux les uns les autres.
I know that it's very intangible, touching people's hearts and souls, but the only way that I know how to do it, the only way that I know how to reach out to somebody's heart and soul all across the world, is by showing them a film. And I know that there are independent filmmakers and films out there that can really make this happen. And that's my wish. I guess I'm supposed to give you my one-sentence wish, but we're way out of time.
Je sais que c'est vraiment intangible, de toucher les cœurs et les âmes des gens, mais c'est la seule façon que je connaisse qui nous permette de faire ceci, la seule façon que je connaisse pour parvenir à atteindre le cœur et l'âme de quelqu'un est de leur montrer un film. Et je sais qu'il y a des réalisateurs indépendants et des films qui pourraient faire en sorte que ça se produise. Et le voilà mon vœu. Donc je pense qu'il faut que je vous énonce ma phrase avec mon vœu, mais je pense que nous n'avons plus le temps pour cela.
Chris Anderson: That is an incredible wish. Pangea Cinema: The day the world comes together.
Chris Anderson: C'est un vœu incroyable. Pangea Cinema - le jour où le monde se rassemble.
JN: It's more tangible than world peace, and it's certainly more immediate. But it would be the day that the world comes together through film, the power of film.
JN: C'est plus tangible que la paix dans le monde, et certainement plus immédiat. Mais ce serait le jour où le monde se rassemblerait à travers un film, la puissance d'un film.
CA: Ladies and gentlemen, Jehane Noujaim.
CA: Mesdames et Messieurs, Jehane Noujaim.