I've actually been waiting by the phone for a call from TED for years. And in fact, in 2000, I was ready to talk about eBay, but no call. In 2003, I was ready to do a talk about the Skoll Foundation and social entrepreneurship. No call. In 2004, I started Participant Productions and we had a really good first year, and no call. And finally, I get a call last year, and then I have to go up after J.J. Abrams. (Laughter) You've got a cruel sense of humor, TED. (Laughter)
Pour tout vous dire cela fait des années que j’attends près du téléphone un coup de fil de TED. En fait, en 2000, j’étais prêt à parler de Ebay...Mais pas d’appel. En 2003, j’étais prêt à parler de la fondation Skoll et de l’entreprenariat social. Pas d’appel.♫ En 2004, j’ai lancé Participant Productions et nous avons eu une très bonne année, et, pas d’appel. Et pour finir je reçois un coup de fil l’année dernière et maintenant je dois prendre le micro après J.J. Abrams. (Rires) Vous avez vraiment un sens de l’humour cruel, TED. (Rires)
When I first moved to Hollywood from Silicon Valley, I had some misgivings. But I found that there were some advantages to being in Hollywood. (Laughter) And, in fact, some advantages to owning your own media company. And I also found that Hollywood and Silicon Valley have a lot more in common than I would have dreamed. Hollywood has its sex symbols, and the Valley has its sex symbols. (Laughter) Hollywood has its rivalries, and the Valley has its rivalries. Hollywood gathers around power tables, and the Valley gathers around power tables. So it turned out there was a lot more in common than I would have dreamed.
Quand j’ai quitté la Silicon Valley pour vivre à Hollywood, ce ne fut pas sans appréhension. Or, j’ai trouvé qu’il y avait certains avantages à être à Hollywood. (Rires) Et que c’était plutôt bien de diriger sa propre société media. J’ai aussi découvert que Los Angeles et la Silicon Valley ont même encore plus en commun que dans mes meilleurs rêves. Hollywood a ses icônes sexuelles et la Vallée a ses icônes sexuelles (Rires) Hollywood a ses rivalités et la Vallée a ses rivalités. Hollywood se réunit autour de table de décideurs et la Vallée se réunit autour de tables de décideurs. Donc, il s’avère qu’il y a beaucoup plus en commun que je n’aurais osé le rêver.
But I'm actually here today to tell a story. And part of it is a personal story. When Chris invited me to speak, he said, people think of you as a bit of an enigma, and they want to know what drives you a bit. And what really drives me is a vision of the future that I think we all share. It's a world of peace and prosperity and sustainability. And when we heard a lot of the presentations over the last couple of days, Ed Wilson and the pictures of James Nachtwey, I think we all realized how far we have to go to get to this new version of humanity that I like to call "Humanity 2.0." And it's also something that resides in each of us, to close what I think are the two big calamities in the world today.
Une histoire en partie autobiographique. Une histoire en partie autobiographique. Quand Chris m’a invité à venir vous parler, il m’a dit que les gens me voyaient un peu comme une énigme et voulaient savoir ce qui me motivait au fonds. Ce qui me motive, c’est une vision du futur que, je pense, nous partageons tous un peu. C’est un monde de paix, de prospérité et de développement durable. . Et après tout ce que nous avons entendu, pendant ces deux jours de présentation, Ed Wilson et les photos de James Nachtwey, pense que nous prenons tous conscience de la distance qu’il nous reste à parcourir pour atteindre cette humanité que j’aime appeler « Humanité 2.0 ». Et nous portons en nous ce qui nous permettra de mettre fin aux deux grandes calamités de ce monde actuel.
One is the gap in opportunity -- this gap that President Clinton last night called uneven, unfair and unsustainable -- and, out of that, comes poverty and illiteracy and disease and all these evils that we see around us. But perhaps the other, bigger gap is what we call the hope gap. And someone, at some point, came up with this very bad idea that an ordinary individual couldn't make a difference in the world. And I think that's just a horrible thing. And so chapter one really begins today, with all of us, because within each of us is the power to equal those opportunity gaps and to close the hope gaps. And if the men and women of TED can't make a difference in the world, I don't know who can.
Le premier est le fossé de perspectives, ce gap que le Président Clinton a qualifié hier soir de « inégal, injuste et non durable » et qui entraîne pauvreté, analphabétisme et maladie et tous ces maux que nous voyons autour de nous. Mais peut-être l’autre mal crucial est ce que j’appellerai le fossé de l’espoir. Un jour quelqu’un a eu cette mauvaise idée qu’un individu ordinaire ne pouvait pas faire une différence dans ce monde. Et je pense que c’est une idée abominable. Aussi, le Chapitre Un commence vraiment aujourd’hui, avec nous tous, car nous avons en chacun de nous le pouvoir d’égaliser ces fossés de perspectives et de niveler les fossés d’espoir. Et si les hommes et femmes de TED ne peuvent pas amener de changements sur cette terre, qui le peut? ne peuvent pas amener de changements sur cette terre, qui le peut.
And for me, a lot of this started when I was younger and my family used to go camping in upstate New York. And there really wasn't much to do there for the summer, except get beaten up by my sister or read books. And so I used to read authors like James Michener and James Clavell and Ayn Rand. And their stories made the world seem a very small and interconnected place. And it struck me that if I could write stories that were about this world as being small and interconnected, that maybe I could get people interested in the issues that affected us all, and maybe engage them to make a difference.
Pour moi, cela a surtout commencé dans ma jeunesse, lorsque nous allions en famille camper dans l’état de New York. Il n’y avait vraiment pas grand chose à faire pendant l’été là-bas, à part me faire taper dessus par ma sœur et lire. Aussi, je me suis mis à lire des auteurs comme James Michener, James Clavell et Ayn Rand. Et leurs histoires m’ont donné l’impression d’un monde tout petit et très interconnecté. Et je me suis dis que, en ecrivant des histoires de ce monde petit et interconnecté je pourrais peut-être faire réfléchir les gens sur des problèmes universels. Et les inciter à faire une différence.
I didn't think that was necessarily the best way to make a living, so I decided to go on a path to become financially independent, so I could write these stories as quickly as I could. I then had a bit of a wake-up call when I was 14. And my dad came home one day and announced that he had cancer, and it looked pretty bad. And what he said was, he wasn't so much afraid that he might die, but that he hadn't done the things that he wanted to with his life. And knock on wood, he's still alive today, many years later. But for a young man that made a real impression on me, that one never knows how much time one really has. So I set out in a hurry. I studied engineering. I started a couple of businesses that I thought would be the ticket to financial freedom.
Je savais bien que ce ne serait pas le meilleur moyen de subvenir à mes besoins, donc j’ai décidé de choisir une voie financièrement plus fiable, pour me permettre de pouvoir écrire ces histoires au plus vite. Mais à 14 ans, un événement chamboula un peu mes beaux rêves. Mon père rentre un soir en nous annonçant qu’il a un cancer avec un mauvais pronostic. Et il conclut qu’il n’avait pas vraiment peur de la mort, mais de ne pas avoir le temps d’accomplir tout ce qu’il voulait accomplir. Et, je touche du bois, il est encore vivant à ce jour, des années plus tard. Mais pour un jeune de mon âge, cela m’a laissé une marque profonde: on ne sait jamais combien de temps il nous reste à vivre. Alors je me suis mis à courir. J’ai fait des études d’ingénieur. J’ai démarré quelques entreprises qui me semblaient être les clés de l’indépendance financière.
One of those businesses was a computer rental business called Micros on the Move, which is very well named, because people kept stealing the computers. (Laughter) So I figured I needed to learn a little bit more about business, so I went to Stanford Business School and studied there. And while I was there, I made friends with a fellow named Pierre Omidyar, who is here today. And Pierre, I apologize for this. This is a photo from the old days. And just after I'd graduated, Pierre came to me with this idea to help people buy and sell things online with each other. And with the wisdom of my Stanford degree, I said, "Pierre, what a stupid idea." (Laughter) And needless to say, I was right. (Laughter)
Une de ces idées consistait à prêter des ordinateurs, sous le nom de «Micros on the Move», ce qui était très bien choisi puisque les ordinateurs n’arrêtaient pas de se faire voler. (Rires) Donc, j’ai conclu que je devais apprendre un petit peu plus en gestion d’entreprises et je suis allé étudier à la Stanford Business School. C’est là que j’ai rencontré Pierre Omidyar, qui est ici présent aujourd’hui. Pierre, toutes mes excuses, si cette photo date un peu, elle est du bon vieux temps. Juste après ma graduation, Pierre m’a approché avec l’idée de vendre en ligne de particulier à particulier. Et avec toutes mes nouvelles connaissances de diplômé de Stanford, je lui réponds «Pierre, c’est une idée stupide ». (Rires) Et la suite a bien prouvé que j’avais raison. (Rires)
But right after that, Pierre -- in '96, Pierre and I left our full-time jobs to build eBay as a company. And the rest of that story, you know. The company went public two years later and is today one of the best known companies in the world. Hundreds of millions of people use it in hundreds of countries, and so on. But for me, personally, it was a real change. I went from living in a house with five guys in Palo Alto and living off their leftovers, to all of a sudden having all kinds of resources. And I wanted to figure out how I could take the blessing of these resources and share it with the world.
Mais peu de temps après, nous avons tous les deux quitté nos emplois à plein temps pour établir eBay en tant qu’entreprise. Et vous connaissez la suite de cette histoire. . L’entreprise entrait en bourse deux ans plus tard et est à ce jour une des entreprises les plus connues au monde. Des centaines de millions de personnes l’utilisent dans des centaines de pays, et ainsi de suite. Mais, pour moi, sur le plan personnel, ce fut un réel changement. Je suis passé d’une vie dans une maison partagée avec quatre autres gars a Palo Alto et vivant de restes dans le frigidaire à une vie abondante de ressources. Et je me demandais comment profiter de ces ressources inespérées tout en les partageant avec le reste du monde.
And around that time, I met John Gardner, who is a remarkable man. He was the architect of the Great Society programs under Lyndon Johnson in the 1960s. And I asked him what he felt was the best thing I could do, or anyone could do, to make a difference in the long-term issues facing humanity. And John said, "Bet on good people doing good things. Bet on good people doing good things." And that really resonated with me.
C’est à cette période que j’ai rencontré John Gardner, un homme remarquable. Il était l’architecte des programmes de la « Grande Société » sous Lyndon Johnson dans les années 60. Alors, je lui ai demandé ce qu’il pensait être la meilleure chose que moi ou tout autre personne puisse faire, pour faire une différence, quant aux problèmes de l’humanité, à long terme. Et sa réponse fut : « Parie sur de bonnes âmes faisant de bonnes actions ». « Parie sur de bonnes âmes faisant de bonnes actions ». Et cela m’a bien plu.
I started a foundation to bet on these good people doing good things. These leading, innovative, nonprofit folks, who are using business skills in a very leveraged way to solve social problems. People today we call social entrepreneurs. And to put a face on it, people like Muhammad Yunus, who started the Grameen Bank, has lifted 100 million people plus out of poverty around the world, won the Nobel Peace Prize. But there's also a lot of people that you don't know. Folks like Ann Cotton, who started a group called CAMFED in Africa, because she felt girls' education was lagging. And she started it about 10 years ago, and today, she educates over a quarter million African girls. And somebody like Dr. Victoria Hale, who started the world's first nonprofit pharmaceutical company, and whose first drug will be fighting visceral leishmaniasis, also known as black fever. And by 2010, she hopes to eliminate this disease, which is really a scourge in the developing world. And so this is one way to bet on good people doing good things.
J’ai aussitôt créé une fondation pour parier sur de bonnes âmes faisant de bonnes choses. Ces leaders innovants du milieu associatif, qui utilisent les compétences du milieu des affaires de façon très influente pour résoudre des problèmes sociaux. Ces gens que nous appelons actuellement des entrepreneurs sociaux. Pour mettre un visage sur ce terme, je citerai Mohammed Yunus, qui, grâce à sa Grameen Bank, a sorti de la misère plus de 100 millions de personnes, ce qui lui a valu le Prix Nobel de la Paix. Et il y a aussi beaucoup de personnes inconnues, telles qu’Ann Cotton, qui a lancé le groupe CAMFED en Afrique pour favoriser l’éducation des filles. Elle a commencé il y a 10 ans et aujourd’hui elle éduque plus de 250 000 filles africaines. Et quelqu’un comme Dr Victoria Hale, qui a lancé la première entreprise pharmaceutique au monde à but non lucratif. Et dont le premier médicament luttera contre la leishmaniose viscérale, aussi connue sous le nom de fièvre noire. D’ici 2010, elle espère bien éradiquer cette maladie, réel fléau dans les pays en voie de développement. Et ça, ça c’est un moyen de parier sur de bonnes âmes faisant de bonnes choses.
And a lot of this comes together in a philosophy of change that I find really is powerful. It's what we call, "Invest, connect and celebrate." And invest: if you see good people doing good things, invest in them. Invest in their organizations, or in business. Invest in these folks. Connecting them together through conferences -- like a TED -- brings so many powerful connections, or through the World Forum on Social Entrepreneurship that my foundation does at Oxford every year. And celebrate them: tell their stories, because not only are there good people doing good work, but their stories can help close these gaps of hope.
Et beaucoup de ces initiatives se retrouvent dans une philosophie de changement je trouve particulièrement puissante. Ce que nous appelons « Investir, connecter et célébrer ». Investir. Si vous voyez de bonnes âmes faisant de bonnes choses. Investissez dans leurs actions. Investissez dans leurs organisations. Ou dans leurs entreprises. Investissez dans ces personnes. Les mettre en contact à travers des conférences, telles que TED, permet tant de connections bénéfiques. De même au Forum mondial Skoll sur l’entreprenariat social que ma fondation organise tous les ans à Oxford. Les célébrer, raconter leurs histoires, parce que non seulement il y a de bonnes âmes qui font de bonnes choses, mais leurs histoires peuvent aider à réduire ces fossés d’espoir.
And it was this last part of the mission, the celebrate part, that really got me back to thinking when I was a kid and wanted to tell stories to get people involved in the issues that affect us all. And a light bulb went off, which was, first, that I didn't actually have to do the writing myself, I could find writers. And then the next light bulb was, better than just writing, what about film and TV, to get out to people in a big way? And I thought about the films that inspired me, films like "Gandhi" and "Schindler's List." And I wondered who was doing these kinds of films today. And there really wasn't a specific company that was focused on the public interest.
Et c’est la dernière partie de cette mission, la célébration, qui m’a ramené à l’époque où enfant, voulais raconter des histoires pour faire réfléchir les gens sur des problèmes universels. Et j’eus une idée lumineuse, ma première, que je n’avais pas à écrire moi-même, que je pouvais tout simplement trouver des écrivains. Puis, j’eus une deuxième idée lumineuse, que mieux qu’un livre, un film ou la télévision pouvait toucher encore plus de monde. Et j’ai pensé aux films qui m’avaient beaucoup inspiré, tels que « Gandhi » et « la liste de Schindler ». Et je me demandais qui faisait ce genre de films de nos jours. Et je ne pouvais pas penser à une compagnie en particulier spécialisée dans l’intérêt général.
So, in 2003, I started to make my way around Los Angeles to talk about the idea of a pro-social media company and I was met with a lot of encouragement. One of the lines of encouragement that I heard over and over was, "The streets of Hollywood are littered with the carcasses of people like you, who think you're going to come to this town and make movies." And then of course, there was the other adage. "The surest way to become a millionaire is to start by being a billionaire and go into the movie business." (Laughter)
Donc en 2003, j’ai commencé à circuler dans Los Angeles parler de mon idée de monter une compagnie de films sociaux et j’ai rencontré beaucoup d’encouragements. L’un des encouragements les plus entendus se résume à « Les rues d’Hollywood sont jonchées de cadavres de personnes de votre espèce, qui pensent pouvoir simplement venir dans cette ville et faire un film. » Et bien sûr, l’autre adage, « la manière la plus fiable pour devenir millionnaire est de commencer par être milliardaire et de se lancer dans l’industrie cinématographique. » (Rires)
Undeterred, in January of 2004, I started Participant Productions with the vision to be a global media company focused on the public interest. And our mission is to produce entertainment that creates and inspires social change. And we don't just want people to see our movies and say, that was fun, and forget about it. We want them to actually get involved in the issues. In 2005, we launched our first slate of films, "Murder Ball," "North Country," "Syriana" and "Good Night and Good Luck." And much to my surprise, they were noticed.
Sans me décourager, en janvier 2004, j’ai lancé Participant Productions avec pour ambition d’en faire une société cinématographique à vocation sociale et globale. Notre mission est de produire du divertissement qui induit et inspire des changements de société. Nous ne voulons pas que les gens voient nos films, se disent que c’était une bonne distraction et les oublient aussitôt. Nous espérons que les gens s’impliqueront sur ses sujets. En 2005, nous avons lancé notre premier cru de films, « Murder Ball », « North country », « Syriana » and « Good night and Good Luck ». Et à ma grande surprise, ils ont été remarqués.
We ended up with 11 Oscar nominations for these films. And it turned out to be a pretty good year for this guy. Perhaps more importantly, tens of thousands of people joined the advocacy programs and the activism programs that we created to go around the movies. And we had an online component of that, our community sect called Participate.net. But with our social sector partners, like the ACLU and PBS and the Sierra Club and the NRDC, once people saw the film, there was actually something they could do to make a difference.
Nous avons recueilli 11 nominations aux Oscar pour ces films. Et on peut dire que ça a été plutôt une bonne année pour ce gars. Peut-être plus important est le fait que des dizaines de milliers de personnes ont rejoint les programmes de pression et d’activisme social créés autour de ces films. Et nous avons ajouté un élément en ligne, un secteur communautaire appelé Participate.net. Et avec nos partenaires du secteur social, tels que ACLU, PBS, le Sierra Club et le NRDC, une fois que les gens avaient vu le film, il y avait un mouvement auquel ils pouvaient participer pour faire une différence.
One of these films in particular, called "North Country," was actually kind of a box office disaster. But it was a film that starred Charlize Theron and it was about women's rights, women's empowerment, domestic violence and so on. And we released the film at the same time that the Congress was debating the renewal of the Violence Against Women Act. And with screenings on the Hill, and discussions, and with our social sector partners, like the National Organization of Women, the film was widely credited with influencing the successful renewal of the act. And that to me, spoke volumes, because it's -- the film started about a true-life story about a woman who was harassed, sued her employer, led to a landmark case that led to the Equal Opportunity Act, and the Violence Against Women Act and others. And then the movie about this person doing these things, then led to this greater renewal. And so again, it goes back to betting on good people doing good things.
Un de ces films en particulier, intitulé « North Country » a été en fait un peu un désastre sur le plan des ventes. Mais c’était un film avec Charlize Theron sur les droits des femmes, sur l’autonomisation des femmes, la violence domestique, etc. Et nous avons lancé le film au moment où le Congrès américain débattait pour le renouvellement de la Loi Violence Against Women. Avec des projections à Washington et des discussions, la participation de nos partenaires du secteur social comme la National Organization of Women, le film a été reconnu comme un facteur déterminant dans le renouvellement de la Loi. Et pour moi cela est d’autant plus important que le film était basé sur une histoire vécue. Il parle d’une femme qui a été harassée et a poursuivi en justice son employeur, qui a conduit à un procès qui a fait histoire et a eu pour conséquence la Loi Equal Opportunity Act, la Loi Violence Against Women et d’autres. Et puis ce film au sujet des actions de cette femme a provoqué un réveil de conscience. A nouveau, cela nous renvoie à l’idée du pari sur les bonnes âmes qui font de bonnes actions.
Speaking of which, our fellow TEDster, Al -- I first saw Al do his slide show presentation on global warming in May of 2005. At that point, I thought I knew something about global warming. I thought it was a 30 to 50 year problem. And after we saw his slide show, it became clear that it was much more urgent. And so right afterwards, I met backstage with Al, and with Lawrence Bender, who was there, and Laurie David, and Davis Guggenheim, who was running documentaries for Participant at the time. And with Al's blessing, we decided on the spot to turn it into a film, because we felt that we could get the message out there far more quickly than having Al go around the world, speaking to audiences of 100 or 200 at a time.
En parlant de bonne âme, notre collègue à TED, Al, je l’ai rencontré pour la première fois lors d’une présentation de son montage diapo en mai 2005 sur le réchauffement climatique. At cette époque, je pensais m’y connaître en matière de réchauffement climatique. Je pensais que ce serait un problème dans les 30 à 50 ans. En voyant son montage, c’est devenu évident que le problème était bien plus urgent que ça. Donc, dès la dernière diapo, nous sommes aller voir Al sur scène avec Lawrence Bender, Laurie David and Davis Guggenheim, qui tournait en ce temps des documentaires pour Participant. Et grâce à la bienveillance d’Al, nous avons décidé sur le champ d’en faire un film, espérant pouvoir toucher plus rapidement une plus grande audience que Al faisant des conférences à travers le monde à des audiences de 100 ou 200 personnes à la fois.
And you know, there's another adage in Hollywood, that nobody knows nothing about anything. And I really thought this was going to be a straight-to-PBS charitable initiative. And so it was a great shock to all of us when the film really captured the public interest, and today is mandatory viewing in schools in England and Scotland, and most of Scandinavia. We've sent 50,000 DVDs to high school teachers in the U.S. and it's really changed the debate on global warming. It was also a pretty good year for this guy. We now call Al the George Clooney of global warming. (Laughter)
Et vous savez, il y a un autre adage à Hollywood, que personne ne connait rien sur rien. Et j’ai pensé que cette aventure ne serait qu’une initiative charitable, du direct à PBS. Donc, ce fut un grand choc pour nous tous quand le film devint un succès dans les salles, et est maintenant obligatoire dans les écoles en Angleterre et en Ecosse et dans une grande partie de Scandinavie. Nous avons envoyé 50 000 DVD aux enseignants des lycées aux US et cela a complètement changé le discours sur le réchauffement climatique. Ça a été aussi une bonne année pour cet homme. Nous l’appelons maintenant Al, le George Clooney du réchauffement climatique. (Rires).
And for Participant, this is just the start. Everything we do looks at the major issues in the world. And we have 10 films in production right now, and dozens others in development. I'll quickly talk about a few coming up. One is "Charlie Wilson's War," with Tom Hanks and Julia Roberts. And it's the true story of Congressman Charlie Wilson, and how he funded the Taliban to fight the Russians in Afghanistan. And we're also doing a movie called "The Kite Runner," based on the book "The Kite Runner," also about Afghanistan. And we think once people see these films, they'll have a much better understanding of that part of the world and the Middle East in general.
Quant à Participant, ce n’est que le début. Tout ce que nous faisons touche à des sujets essentiels pour l’humanité toute entière. Nous avons actuellement 10 films en cours et des douzaines en développement. Je vais rapidement en citer quelques-uns. L’un s’appelle « Charlie Wilson’s war » avec Tom Hanks et Julia Roberts. C’est l’histoire vécue du Congressman Charlie Wilson et comment il a financé le Taliban pour battre les russes en Afghanistan. Et nous avons aussi le film « Kite Runner » basé sur le livre « The Kite Runner », parlant aussi de l’Afghanistan. Et nous pensons qu’une fois que les gens auront vu ces films, ils comprendront mieux cette partie du monde . et le Moyen-Orient en général
We premiered a film called "The Chicago 10" at Sundance this year. It's based on the protesters at the Democratic Convention in 1968, Abby Hoffman and crew, and, again, a story about a small group of individuals who did make change in the world. And a documentary that we're doing on Jimmy Carter and his Mid-East peace efforts over the years. And in particular, we've been following him on his recent book tour, which, as many of you know, has been very non-controversial -- (Laughter) -- which is really bad for getting people to come see a movie.
Nous avons présenté en avant-première le film « Chicago 10 » au festival de Sundance cette année. C’est basé sur les contestataires de la Convention démocratique en 1968, Abby Hoffman et sa troupe. Et nous revenons à nouveau à un petit groupe d’individus qui ont entraîné des changements importants dans le monde. Et un documentaire sur Jimmy Carter et ses efforts pendant des années pour la paix en Moyen Orient. Nous l’avons particulièrement suivi lors de sa tournée promotionnelle pour son livre, dont nombre d’entre vous savent qu’elle s’est déroulée sans polémique du tout, (Rires) ce qui est très mauvais pour inciter le public à aller voir un film.
In closing, I'd like to say that everybody has the opportunity to make change in their own way. And all the people in this room have done so through their business lives, or their philanthropic work, or their other interests. And one thing that I've learned is that there's never one right way to make change. One can do it as a tech person, or as a finance person, or a nonprofit person, or as an entertainment person, but every one of us is all of those things and more.
Pour conclure, je voudrais dire que chacun a la possibilité de participer au changement à son niveau. Et toutes les personnes présentes dans cette salle y contribuent, que ce soit par leur travail, leur philanthropie, ou d’autres moyens. Et une des choses que j’ai appris est qu’il n’y a pas une seule manière juste de contribuer au changement. Un pourra le faire en travaillant comme technicien, un autre comme financier ou en faisant du bénévolat ou en divertissant les foules, mais chacun d’entre nous est toutes ces choses à la fois et même plus.
And I believe if we do these things, we can close the opportunity gaps, we can close the hope gaps. And I can imagine, if we do this, the headlines in 10 years might read something like these: "New AIDS Cases in Africa Fall to Zero," "U.S. Imports its Last Barrel of Oil" -- (Applause) -- "Israelis and Palestinians Celebrate 10 Years of Peaceful Coexistence." (Applause) And I like this one, "Snow Has Returned to Kilimanjaro." (Laughter) And finally, an eBay listing for one well-traveled slide show, now obsolete, museum piece. Please contact Al Gore. And I believe that, working together, we can make all of these things happen. And I want to thank you all for having me here today. It's been a real honor. Thank you. (Applause) Oh, thank you.
Et je crois foncièrement que si nous faisons ces choses, nous pourrons réduire le fossé de perspectives. Nous pouvons aussi réduire le fossé d’espoir. Et j’imagine que si nous le faisons les grands titres de journaux diront « Les nouveaux cas de SIDA tombent à 0 en Afrique », « Les US importent leur dernier baril de pétrole », (Applaudissements) « Israéliens et palestiniens célèbrent 10 ans de coexistence pacifique » (Applaudissements) Et j’aime particulièrement celui-ci « La neige est retombée sur le Kilimanjaro ». (Rires) Et finalement, « vous pouvez acheter sur eBay une véritable pièce de musée, un montage diapo qui a fait le tour du monde, complètement dépassé » contactez Al Gore. Et je crois que, en travaillant tous ensemble, nous pouvons faire avancer les choses. Et je vous remercie tous de m’avoir invité à venir vous parler ici aujourd’hui. C’est un grand honneur. Merci. (Applaudissements) Vraiment, merci.