Les maux de la terre et des Hommes ont longtemps été la préoccupation exclusive d’un monde à part, fait d’idéal associatif et d’aspiration non profit. Ce monde de la charité, de la solidarité, des associations et des ONG. Ce monde de la philanthropie et du bénévolat. Ce monde du non profit, si mal nommé et si mal compris. Il s’est construit aux cotés de l’Etat, pour compléter son action ou compenser son inaction. Il s’est intéressé aux marges de nos sociétés, à ce qui semblait ne pas trouver sa place dans l’intérêt général. Mais ces maux sont devenus si importants, si généralisés, si préoccupants, que les marges se sont retrouvées au centre du territoire. Et alors tout a commencé à changer…