In 2008, something incredible happened: a man was cured of HIV. In over 70 million HIV cases, that was a first and, so far, a last. We don't yet understand exactly how he was cured. We can cure people of various diseases, such as malaria and hepatitis C, so why can't we cure HIV? Well, first let's examine how HIV infects people and progresses into AIDS.
En 2008, il s'est passé une chose incroyable : un homme a guéri du VIH. Sur plus de 70 millions de cas, c'était le premier, et, jusqu'à présent, le dernier. On ne comprend pas exactement comment il a été guéri. On peut guérir les gens de diverses maladies, comme le paludisme ou l'hépatite C, alors pourquoi ne peut-on pas guérir du VIH ? Examinons tout d'abord comment le VIH infecte les gens et évolue vers le SIDA.
HIV spreads through exchanges of bodily fluids. Unprotected sex and contaminated needles are the leading cause of transmission. It, fortunately, cannot spread through air, water, or casual contact. Individuals of any age, sexual orientation, gender and race can contract HIV.
Le VIH se propage par les échanges de fluides corporels. La transmission se fait principalement par des relations sexuelles non protégées et des aiguilles contaminées. Heureusement, le virus ne se propage pas par l'air et l'eau, ni par simple contact. Des individus de tout âge, de genre, d'ethnie, de toute orientation sexuelle, peuvent contracter le VIH.
Once inside the body, HIV infects cells that are part of the immune system. It particularly targets helper T cells, which help defend the body against bacterial and fungal infections. HIV is a retrovirus, which means it can write its genetic code into the genome of infected cells, co-opting them into making more copies of itself.
Une fois dans le corps, le VIH infecte les cellules qui font partie du système immunitaire. Il vise particulièrement les lymphocytes T auxiliaires, qui aident à défendre le corps contre les infections bactériennes et fongiques. Le VIH est un rétrovirus, ce qui veut dire qu'il peut écrire son code génétique dans le génome des cellules infectées, les obligeant à fabriquer des copies de lui-même.
During the first stage of HIV infection, the virus replicates within helper T cells, destroying many of them in the process. During this stage, patients often experience flu-like symptoms, but are typically not yet in mortal danger. However, for a period ranging from a few months to several years, during which time the patient may look and feel completely healthy, the virus continues to replicate and destroy T cells. When T cell counts drop too low, patients are in serious danger of contracting deadly infections that healthy immune systems can normally handle. This stage of HIV infection is known as AIDS.
Durant la première phase de l'infection par le VIH, le virus se réplique à l'intérieur des lymphocytes T auxiliaires, et en détruit un bon nombre au cours du processus. A ce stade, les patients souffrent souvent de symptômes d'apparence grippale, mais en général, ne risquent pas de mourir. Cependant, au cours d'une période de quelques mois à plusieurs années, durant laquelle le patient peut sembler et se sentir en parfaite santé, le virus continue à se répliquer et à détruire les lymphocytes T. Quand leur nombre descend trop bas, les patients sont en grand danger de contracter des infections mortelles que des systèmes immunitaires sains peuvent gérer en temps normal. Ce stade de l'infection VIH est connu comme le SIDA.
The good news is there are drugs that are highly effective at managing levels of HIV and preventing T cell counts from getting low enough for the disease to progress to AIDS. With antiretroviral therapy, most HIV-positive people can expect to live long and healthy lives, and are much less likely to infect others.
La bonne nouvelle, c'est qu'il y a des médicaments très efficaces pour contrôler les niveaux de VIH et empêcher une baisse du nombre de lymphocytes T qui permettrait à la maladie d'évoluer en SIDA. Grâce à la thérapie antirétrovirale, la plupart des séropositifs peuvent espérer vivre longtemps et en bonne santé, et ont beaucoup moins de chances d'infecter d'autres gens.
However, there are two major catches. One is that HIV-positive patients must keep taking their drugs for the rest of their lives. Without them, the virus can make a deadly comeback.
Cependant, il y a là deux bémols majeurs. Le premier est que les patients séropositifs doivent continuer à prendre leurs médicaments toute leur vie. Sans eux, le virus peut faire un retour mortel.
So, how do these drugs work? The most commonly prescribed ones prevent the viral genome from being copied and incorporated into a host cell's DNA. Other drugs prevent the virus from maturing or assembling, causing HIV to be unable to infect new cells in the body.
Alors, comment ces médicaments opèrent-ils ? Les plus couramment prescrits empêchent le génome viral d'être copié, et incorporé dans l'ADN d'une cellule hôte. D'autres médicaments empêchent le virus de parvenir à maturité, et donc rendent le VIH incapable d'infecter de nouvelles cellules du corps.
But HIV hides out somewhere our current drugs cannot reach it: inside the DNA of healthy T cells. Most T cells die shortly after being infected with HIV. But in a tiny percentage, the instructions for building more HIV viruses lies dormant, sometimes for years. So even if we could wipe out every HIV virus from an infected person's body, one of those T cells could activate and start spreading the virus again.
Mais le VIH se cache quelque part, hors de portée des médicaments actuels : à l'intérieur de l'ADN des lymphocytes T auxiliaires sains. La plupart meurent peu de temps après avoir été infectées par le VIH. Mais dans un faible pourcentage, les instructions permettant la production d'autres virus VIH restent latentes, quelquefois pendant des années. Ainsi, même si on pouvait débarrasser du VIH le corps d'une personne infectée, un de ces lymphocytes T pourrait s'activer et recommencer à répandre le virus.
The other major catch is that not everyone in the world has access to the therapies that could save their lives. In Sub-Saharan Africa, which accounts for over 70% of HIV patients worldwide, antiretrovirals reached only about one in three HIV-positive patients in 2012. There is no easy answer to this problem. A mix of political, economic and cultural barriers makes effective prevention and treatment difficult. And even in the U.S., HIV still claims more than 10,000 lives per year.
Le deuxième bémol majeur est le suivant : tout le monde n'a pas accès aux traitements qui pourraient leur sauver leur vie. En Afrique sub-saharienne, où l'on trouve plus de 70% des patients séropositifs du monde, seul un patient sur trois a bénéficié d'antirétroviraux en 2012. Il n'y a pas de réponse simple à ce problème. Un ensemble d'obstacles politiques, économiques et culturels rend difficiles une prévention et un traitement efficaces. Même aux États-Unis, le VIH est encore responsable de plus de 10 000 morts par an.
However, there is ample cause for hope. Researchers may be closer than ever to developing a true cure. One research approach involves using a drug to activate all cells harboring the HIV genetic information. This would both destroy those cells and flush the virus out into the open, where our current drugs are effective. Another is looking to use genetic tools to cut the HIV DNA out of cells genomes altogether.
Cependant, il y a lieu de garder espoir. Les chercheurs sont plus proches que jamais de la mise au point d'un vrai traitement. Une piste de recherche consiste à utiliser un médicament pour activer toutes les cellules abritant l'information génétique du VIH. Cela permettrait à la fois de détruire ces cellules et de débusquer le virus, là où nos medicaments actuels peuvent l'atteindre. Une autre piste vise à utiliser des outils génétiques pour couper l'ADN du VIH en le séparant complètement des génomes cellulaires.
And while one cure out of 70 million cases may seem like terrible odds, one is immeasurably better than zero. We now know that a cure is possible, and that may give us what we need to beat HIV for good.
Tandis qu'une guérison sur 70 millions de cas peut sembler une probabilité terrifiante, c'est cependant immensément préférable à la probabilité zéro. On sait maintenant qu'une guérison est possible. Cela peut nous donner ce dont nous avons besoin