It is interesting that in the United States, the most significant health-care budget goes to cardiovascular disease care, whether it's private or public. There's no comparison at all. In Africa -- where it is a major killer -- it is totally ignored.
C'est intéressant à savoir qu'aux Etats-Unis que le budget le plus important de la sécurité social (voire la santé) est consacré aux maladies cardiaques, que ce soit du privé ou du publique Il n'y a aucune comparaison. Avec beaucoup de morts en Afrique, la situation est complètement ignorée.
And that situation cannot be right. We must do something about it. A health status of a nation parallels development of that nation. 17 million people die every year from heart disease. 32 million heart attacks and strokes occur. Most of this is in developing countries, and the majority is in Africa. 85 percent of global disease burden for cardiovascular disease is in developing countries -- not in the West -- and yet 90 percent of the resources are in the West.
Et cette réalité ne peut pas être justifiée. Nous devons agir. Le niveau de santé d'une nation particulière est parallèle à son développement. 17 millions de personnes meurent chaque année à cause des maladies cardiaques. 32 millions de crises cardiaque et d'attaques d’apoplexies. Pour la plupart, ça se passe dans les pays en voie de développement, dont la majorité est en Afrique. 85 pour cent du fardeau global quant aux maladies cardiaques... se trouve dans les pays en voie de développement, et non pas dans les pays occidentaux. Toutefois, 90 pour cent des ressources se trouvent dans l'Occident.
Who is at risk? People like you. It's not just the Africans that should be concerned about that. All friends of Africa, that will have reason to be in Africa at some point in time, should be very concerned about this deplorable situation. Has anyone here wondered what will happen if you go back to your room at night, and you start getting chest pains, shortness of breath, sweating? You're having a heart attack. What are you going to do? Will you fly back to the U.S., Germany, Europe? No, you will die. 50 percent will die within 24 hours, if not treated.
Qui est en risque? Les gens comme vous. Ce n'est pas que les africains qui devraient être préoccupés par cela. Les amis d'Afrique, ceux qui auront une raison pour y aller dans l'avenir, devraient être préoccupés par cette réalité pitoyable. Est-ce qu'il y a quelqu'un dans la salle qui s'est posé la question... si vous rentrez chez vous la nuit... et vous ressentez des douleurs au thorax, vous avez du mal à respirer, vous transpirez? Vous êtes en train de subir une crise cardiaque. Que faîtes-vous? Prenez-vous l'avion vers les États-Unis, en Allemagne, en Europe? Non, vous allez mourir. 50 pour cent meurent sous 24 heures si la condition ne se fait pas traitée.
This is what's going on. In a look at the map of the U.S. -- the graph here, 10 million people here, 10 million here. By the time you get to 50, it's almost no one left in Nigeria -- life expectancy is 47. It's not because some people don't survive childhood illnesses -- they do -- but they do not survive after the time that they reach about 45 years old and 50 years old. And those are the times they're most productive. Those are the times that they should be contributing to Africa's development. But they're not there. The best way to spiral into a cycle of poverty is to kill the parents. If you cannot secure the parents, you cannot guarantee the security of the African child.
Et voilà ce qui se passe. En regardant la carte des Etats-Unis, ce graphique-ci (démontre que) 10 millions de personnes de ce côté et un autre 10 millions ici. Lorsqu'on aura atteint ses 50 ans, il n'y a presque plus personne en Nigeria. L'espérance de vie est de 47 ans. Ce n'est pas parce que des gens ne survivent pas les maladies infantiles. Ils les survivent; sauf qu'ils ne survivent pas lorsque ils ont atteint l'âge de 45 ans ou 50 ans - à peu près. L'âge à laquelle ils sont le plus productifs. L'âge à laquelle ils devraient contribuer... au développement de l'Afrique. Mais ils ne sont plus là. La meilleure façon de s'emballer vers une cycle de pauvreté est de tuer les parents. Si on ne peut pas garder les parents saufs et sains, on ne peut pas garantir la sécurité des enfants africains.
What are the risk factors? It's very well known. I'm not going to spend a lot of time on those. These are just for information: hypertension, diabetes, obesity, lack of exercise. The usual suspects. Right here in Tanzania, 30 percent of individuals have hypertension. 20 percent are getting treated. Only less than one percent are adequately treated. If we can treat hypertension alone in Africa, we'll save 250,000 lives a year. That's quite significant!
Quel sont les facteurs de risque? Ils sont bien connus. Je ne passera pas beaucoup de temps là-dessus. Alors, en but informatif: l'hypertension, la diabète, l’obésité, la manque d'activité physique sont les suspects habituels. Ici en Tanzanie, trente pour cent d'individus souffrent de l'hypertension. Vingt pour cent sont en train de se faire soigner. Moins de un pour cent se font soigné de façon adéquate. Si l'on pouvait soigner rien que l'hypertension en Afrique, on sauverait 250,000 vies par an. C'est assez important!
Easy to treat. Look at the situation in Mauritius. In eight short years -- we're here talking about HIV, malaria, which is all good. We cannot make the mistakes we've made with malaria and HIV. In eight short years, non-communicable diseases will become the leading causes of death in Africa.
C'est facile à soigner. Considérez la situation sur l'Ile Maurice. Depuis huit ans, nous sommes ici en train de discuter du VIH, le paludisme, etc. et c'est très bien. Nous ne pouvons pas faire les mêmes erreurs que nous avons fait avec le paludisme et le VIH. En seulement huit ans, les maladies incommunicables... seront la cause majeure de mortalité en Afrique.
That is something to keep in mind. We can't deal with it with situations like this. This is a typical African hospital. We can't depend on the elites -- they go to USA, Germany, U.K. for treatment. Unbelievable. You can't depend on foreign aid alone. Here is the situation: countries are turning inwards. Post-9/11, [the] United States has had a lot of trouble to deal with, their own internal issues. So, they spend their money trying to fix those problems. You can't rightly -- it's not their responsibility, it is my responsibility. I have to take care of my own problems. If they help, that's good! But that is not my expectation. These worsening indices of health care or health studies in Africa demand a new look. We cannot keep on doing things the way we've always done them. If they have not worked, we have to look for alternative solutions.
Ceci est quelque chose de tenir en compte. Nous ne pouvons pas l'aborder dans une situation comme celle-ci. Ceci est un hôpital africain typique. Nous ne pouvons pas dépendre d'un groupe d'élite... qui vont aux Etats-Unis, en Allemagne, au Royaume-Uni pour se faire soigner. Incroyable. On ne peut pas dépendre que de l'aide de l'étranger. Voici la situation: les pays deviennent protectionniste. Après le 11 septembre, les Etats-Unis ont eu beaucoup de mal... à régler ses affaires internes. Donc ils dépensent leur argent afin de régler ces problèmes. On ne peut pas compter sur eux, voire, ce n'est pas de leur responsabilité. C'est la mienne. Je dois m'occuper de mes propres problèmes. S'ils aident, c'est bien! Mais je n'y attends pas. Ces indices aggravantes des soins médicaux ou les études de santé en Afrique... exigent une nouvelle perspective. Nous ne pouvons pas continuer de faire les choses de la même façon que nous les avons toujours faites. Si elles n'ont pas fonctionné, il faut que nous cherchions d'autres solutions.
I'm here to talk to you about solutions. This has been -- what has been a difficult sign to some of us. Several years ago, we started thinking about it. Everyone knows the problem. No one knows what the solutions are. We decided that we needed to put our money where our mouth is. Everyone is ready to throw in money, in terms of free money aid to developing countries. Talk about sustainable investment, no one is interested. You can't raise money. I have done businesses in healthcare in the United States -- I live in Nashville, Tennessee, health care capital of America. [It's] very easy to raise money for health-care ventures. But start telling them, you know, we're going to try to do it in Nigeria -- everyone runs away. That is totally wrong. Those of you in the audience here, if you want to help Africa, invest money in sustainable development.
Je suis là pour vous parler de solutions. Ceci a été un mauvais signe pour certains entre nous. Il y a quelques années, nous avons commencé d'y penser. Tout le monde connaît le problème. Personne sait quelles sont les solutions. Nous avons décidé que nous avons besoin de investir. Tout le monde est prêt à contribuer... en terme d'aide pécuniaire aux les pays en voie de développement. Parler de l'investissement durable? Personne ne s'intéresse! On n'y peut pas se procurer de l'argent. J'ai déjà travaillé dans le domaine de santé aux Etats-Unis. J'habite à Nashville, Tennessee, la capitale de la sécurité social (santé) d'Amérique. C'est très facile de s'y procurer de l'argent pour les projets de santé. Mais si vous commencez de leur dire qu'en fait, nous allons essayer de le faire en Nigeria -- tout le monde fout le camp. C'est complètement injuste. Ceux entre vous dans le publique ici, si vous voulez aider l'Afrique, investissez dans le développement durable.
Let me lead you through a day in the life of the Heart Institute, so you get a glimpse of what we do, and I'll talk a little bit more about it. What we have done is to show that high-quality health care, comparable to the best anywhere in the world, can be done in a developing country environment. We have 25 positions right now -- all of them trained, board certified in the USA, Canada or Britain. We have every modality that can be done in Vanderbilt, Cleveland Clinic -- everywhere in the U.S. -- and we do it for about 10 percent of the cost that you will need to do those things in the United States. (Applause)
Permettez-moi de vous montrer une journée à l'Institut de cardiologie... afin que vous puissiez jeter un coup d'œil sur nos efforts... et j'en parlerai un peu plus. Ce que nous avons fait c'est de montrer que les soins médicaux de bonne qualité, comparable aux meilleurs n'importe ou dans le monde, peuvent se faire dans un pays en voie de développement. Nous avons 25 employés en ce moment, ils sont tous formés, certifiés aux Etats-Unis, au Canada ou en Grande-Bretagne. Nous avons chaque modalité qui peut être effectuée à Vanderbilt, La Clinique Cleveland, et partout aux Etat-Unis... et nous le faisons pour environs 10 pour cent des frais qu'on aurait besoin aux Etats-Unis afin d'accomplir les mêmes tâches. (Applaudissements)
Additionally, we have a policy that no one is ever turned away because of ability to pay. We take care of everyone. (Applause) Whether you have one dollar, two dollars -- it doesn't matter. And I will tell you how we're able to do it.
En plus, nous avons une politique que personne n'est jamais refusée à cause de sa capacité de payer. Nous soignons tout le monde. (Applaudissements) Si vous avez un dollar, deux dollars, n'importe. Je vous dirai comment nous arrivons à le faire.
We make sure that we select our equipment properly. We go for modular units. Units that have multi-modality functions have modular components. Easy to repair, and because of that, we do not take things that are not durable and cannot last. We emphasize training, and we make sure that this process is regenerative. Very soon we will all be dead and gone, but the problems will stay, unless we have people taking over from where we stopped.
Nous vérifions que nous avons bien sélectionné nos instruments. Nous préférons les unités modulaires. Les unités qui ont de fonctions multiples... qui ont des composants modulaires. Faciles à réparer, et, grâce à ça, nous ne prenons pas des choses qui ne sont pas durables et qui ne durent pas. Nous mettons l'accent sur la formation, et nous vérifions que ce processus soit régénérateur. Très bientôt nous serons tous morts, mais les problèmes resteront... si nous n'avons pas des gens pour prendre le relais.
We made sure that we produced some things ourselves. We do not buy unit doses of radiopharmaceuticals. We get the generators from the companies. We manufacture them in-house, ourselves. That keeps the costs down. So, for a radiopharmaceutical in the U.S. -- that you'll get a unit dose for 250 dollars -- when we're finished manufacturing it in-house, we come at a price of about two dollars. (Applause)
Nous avons pris soin d'assurer qu'on ait produit nous-même des fournitures. Nous n'achetons pas les unités de doses de drogues radio-pharmaceutiques. Nous procurons les générateurs des entreprises directe. Nous les produisons dans la boîte, ce qui garde les frais plus bas. Donc, quant aux radio-pharmaceutiques des Etats-Unis qu'on procure pour 250 dollars... lorsque que nous avons fini la production chez nous, on revient à un prix d'environs deux dollars. (Applaudissement)
We recognize that the only way to bridge the gap between the rich and poor countries is through education and technology. All these problems we're talking about -- if we bring development, they will all disappear. Technology is a great equalizer. How do we make it work? It's been proved: self-care is cost-effective. It extends opportunity to the rural centers, and we can use expertise in a very smart way.
Nous reconnaissons que la seule façon de combler le trou entre les pays riches et les pays pauvres est par l'éducation et la technologie. Tous ces problèmes dont on en parle, si on amène le développement, ils vont disparaître. La technologie équilibre. Comment la faire marcher? On a la preuve que les soin-médicaux en soi sont efficaces (au prix). Ça offre l'opportunité aux centres ruraux et nous pouvons utiliser l'expertise d'une façon intelligente.
This is the way our centers are set up. We currently have three locations in the Caribbean, and we're planning a fourth one. And we have now decided to go into Africa. We will be doing the West African Heart Institute in Port Harcourt, Nigeria. That project will be starting within the next few months. We hope to open in 2008-09. And we will do other centers. This model can be adapted to every disease process. All the units, all the centers, are linked through a switched hub to a central server, and all the images are populated to review stations. And we designed this telemedicine solution. It's proprietary to us, and we are happy to share what we have learned with anyone who is interested in doing it. You can still be profitable.
C'est de cette façon que nos centres sont mis en place. Nous avons actuellement trois établissement aux Caraïbes, et nous sommes entrain de planifier un quatrième. Maintenant nous avons décidé de s'installer en Afrique. Nous allons construire l'Institut de cardiologie de l'Afrique occidentale. à Port Harcourt, Nigeria. Ce projet commencera dans les prochains mois. Nous espérons l'ouvrir en 2008-09. Nous allons, en outre, construire d'autres centres. Ce modèle peut être adapté à chaque maladie. Toutes les unités, tous les centres, sont liés par un centre technologique qui les lie au serveur central. Toutes les images sont dispersées aux centres d'analyses. Nous avons adapté cette solution «télé-médicale». C'est notre propriété, et nous sommes ravis de partager ce que nous avons appris avec quiconque qui s'intéresse. On peut toujours être rentable.
We make sure that the telemedicine platform gives access to expert medical specialists anywhere in the world, just by a click of the button. I'll lead you through, to see how this happens. This is at the Heart Institute. The doctors from anywhere can log in. I can call you in Switzerland and say, "Listen, go into our system. Look at Mrs. Jones. Look at the study, tell me what you think." They'll give me that information, and we'll make the care of the patient better. The patient doesn't have to travel. He doesn't have to experience the anxiety of not knowing because of limited expertise.
Nous assurons pour que l'embase télé-médicale donne accès aux experts médicaux spécialisés n'importe où dans le monde, juste en cliquant sur un bouton. Je vais vous guider pour que vous puissiez voir comment cela se passe. Ceci se trouve à l'Institut de cardiologie. Les médecins peuvent se connecter de n'importe où. On peut vous appeler en Suisse et dire, «Écoutez, accédez à notre système. Regardez Mme. Jones. Regardez l'étude, dites-moi ce que vous en pensez» Ils me donneront ces informations, et les soins du patient seront mieux. Le patient ne doit pas se déplacer. Il n'est pas obligé de passer à travers l'angoisse de l'ignorance à cause d'une expertise limitée.
We also use [an] electronic medical record system. I'm happy to say that the things we have implemented -- 80 percent of U.S. practices do not have them, and yet the technology is there. But you know, they have that luxury. Because if you can't get it in Nashville, you can travel to Birmingham, two hours away, and you'll get it. If you can't get it in Cleveland, you can go to Cincinnati. We don't have that luxury, so we have to make it happen. When we do it, we will put the cost of care down. And we'll extend it to the rural centers and make it affordable. And everyone will get the care they deserve.
Nous nous servons aussi d'un système d'enregistrement de dossiers médicaux électroniques. Je suis ravi de dire que les choses que nous avons mises en place... que 80 pour cent de bureaux médicaux aux Etats-Unis ne les ont pas encore, malgré le fait que la technologie existe. Mais comme vous savez, ils ont cette luxe. Parce que si on ne peut pas obtenir quelque chose à Nashville, on peut aller à Birmingham, à deux heures de route, et vous l'obtenez. Si on ne peut pas l'obtenir à Cleveland, on peut aller à Cincinnati. Nous n'avons pas cette luxe, alors on le fait de nos propres mains. Lorsque on le fait, les frais médicaux diminueront. Nous allons les étaler aux centres ruraux et les rendre plus rentables. Et tout le monde aura les soins mérités.
It cannot just be technology, we recognize that. Prevention must be part of the solution -- we emphasize that. But, you know, you have to tell people what can be done. It's not possible to tell people to do what is going to be expensive, and they go home and can't do it. They need to be alive, they need to feed. We recommend exercise as the most effective, simple, easy thing to do. We have had walks every year -- every March, April. We form people into groups and make them go into challenges. Which group loses the most weight, we give them prizes. Which groups record more walking distance by pedometer, we give them prizes. We do this constantly. We encourage them to bring children. That way we start exposing the children from very early on, on what these issues are. Because once they learn it,
Ce ne peut pas être qu'une question de technologie, cela nous reconnaissons. La prévention doit faire partie de la solution. Nous mettons l'accent sur cela. Mais vous savez, il faut qu'on dise aux gens ce qu'on peut réaliser. Ce n'est pas possible d'attendre à ce que les gens fassent ce qui leur coûtera cher. et ils partiront parce qu'ils n'ont pas les moyens. Ils ont besoin de vivre, ils ont besoin de se nourrir. Nous recommandons le sport comme une des choses les plus efficaces, simples, et faciles à faire. Nous faisons des ballades chaque année, en mars et en avril. Nous faisons des groupes et les demandons de faire des défies physiques. Le groupe qui perd le plus de poids aura un prix. Le groupe qui bât le record pour la plus grande distance reçoit également un prix. Nous faisons ceci de façon constante. Nous les encourageons d'amener leurs enfants. C'est une façon de les exposer, leurs montrer dés l'enfance, à ces problématiques. Parce que à partir du moment qu'ils apprennent ces habitudes,
they will stay with it. In doing this we have created at least 100 skilled jobs in Jamaica alone, and these are physicians with expertise and special training. We have taken care of over 1,000 indigent patients that could have died, including four free pacemakers in patients with complete heart block. For those that understand cardiology, complete heart block means certain death. If you don't get this pacemaker, you will be dead. So we are pleased with that.
elles restent avec eux. A force, nous avons créé au moins cent postes en Jamaïque, et ce sont des médecins experts et spécialistes. Nous avons soigné plus que mille patients indignés qui auraient pu mourir, parmi eux, quatre ont reçu des stimulateurs cardiaque gratuits... quand ils avaient un blocage complète. Pour ceux qui comprennent la cardiologie, un blocage complète mène à la mort. Sans ce stimulateur cardiaque, le patient meurt. Donc, on en est content.
Indirectly, we have saved the government of Jamaica five million dollars from people that would have gone to Miami or Atlanta for care. And we've hopefully saved a lot of lives. By the end of this year, we would have contributed over one million dollars in indigent care. In the first four months, it's been 340,000 dollars, averaging 85,000 dollars a month. The government will not do that, because they have competing needs. They need to put resources elsewhere. But we can still do it. People say, "How can you do that?" This is how we can do that. At least 4,000 rich Jamaicans that were heading to Miami for treatment have self-confessed that they did not go to Miami because of the Heart Institute of the Caribbean. And, if they went to Miami, they will spend significantly more -- eight to 10 times more. And they feel happy spending it at home, getting the same quality of care. And for that money -- for every one patient that has the money to pay, it gives us an opportunity to take care of at least four people that do not have the resources to pay. (Applause)
De façon indirecte, le gouvernement jamaïcain a économisé cinq millions de dollars de ceux qui auraient chercher des soins médicaux à Miami ou Atlanta. Et nous espérons avoir sauvé beaucoup de vies. A la fin de cette année nous aurions contribué plus qu'un million de dollars à la cause des soins indignés. Pendant les premiers quatre mois ça fait 340,000 dollars, un moyen de 85,000 dollars par mois. Le gouvernement ne fera pas ca, parce qu'il a des intérêts en concurrence. Il doit allouer leurs ressources ailleurs. Mais nous pouvons toujours réussir. Parce que les gens disent, "Comment vous y arriver?" De cette façon, au moins 4,000 jamaïcain riches qui auraient cherché du traitement à Miami ont avoué eux-mêmes qu'ils ne sont pas parti à Miami, grâce à l'Institut de cardiologie des Caraïbes. Et s'ils seraient allés à Miami, ils auraient dépensé beaucoup plus: huit à dix fois plus. Ils se sentent mieux en dépensant l'argent chez eux, et toutefois, recevant la même qualité de soins. Avec cet argent, pour chaque patient qui a les moyens de payer, ça nous donne l'occasion de traiter au moins quatre personnes qui n'ont pas les moyens de payer. (Applaudissement)
For this to work, this progress must be sustainable. So, we emphasize training. Training is critical. We have gone further: we have formed a relationship with the University of Technology, Jamaica, where I now have an appointment. And we are starting a biomedical engineering program, so that we will train people locally, who can repair that equipment. That way we're not going to deal with obsolescence and all those kinds of issues. We're also starting ancillary health-care technology training programs -- training people in echocardiography, cardiac ultrasound, those kinds of things. Now, with that kind of training, it gives people motivation. Because now they will get a bachelors degree in medical imaging and all that kind of stuff. In the process, I want you to just hear from the trainees themselves what it has meant for them.
Pour que cela fonctionne, ce progrès doit être durable. Nous mettons l'accent sur la formation. La formation est primordiale. Nous sommes allés plus loin en développant des rapports avec l'Université de technologie en Jamaïque, où je suis actuellement embauché. Et nous lançons une formation de génie biomédicale pour qu'on puisse former des gens qui peuvent réparer l'équipement sur place. Comme ça nous n'allons pas aborder l'obsolescence et ce genre d'affaire. Nous lançons aussi des formations de la technologie médicale auxiliaire... en formant les gens en échocardiographie. Alors avec ce genre de formation, on peut motiver les gens. Car, ils auront une licence en imagerie médicale, etc. Entre temps, je veux que vous écoutiez la réponse des stagiaires eux-mêmes sur ce que ça leur aient apporté:
(Video) Dr. Jason Topping: My name is Jason Topping. I'm a senior resident in anesthesia in intensive care at the University Hospital of the West Indies. I came to the Heart Institute in 2006, as part of my elective in my anesthesia and intensive care program. I spent three months at the Heart Institute. There's been no doubt around my colleagues about the utility of the training I received here, and I think there's been an increased interest now in -- particularly in echocardiography and its use in our setting.
(Clip) Dr. Jason Topping: Je m'appelle Jason Topping, Je suis résident en anesthésiologie en soins intensifs... à l'hôpital de l'Université des Antilles. Je suis arrivé à l'Institut de cardiologie en 2006 pendant ma formation j'ai suivi une module en anesthésiologie en soins intensifs. J'ai passé trois mois à l'Institut de cardiologie. Il n'y avait aucun doute parmi mes collègues quant à l'importance de la formation que j'ai reçu ici, et je crois que il y a un intérêt accrue dans le domaine, particulièrement en échocardiographie et l'emploi de cette dernière dans notre environnement.
Sharon Lazarus: I am an echocardiographer at the Heart Institute of the Caribbean, since the past two years. I received training at this institution. I think this aspect of training in cardiology that the Heart Institute of the Caribbean has introduced in Jamaica is very important in terms of diagnosing cardiac diseases.
Sharon Lazarus: Je suis technicienne en échocardiographie à l'Institut de cardiologie des Caraïbes, depuis deux ans. J'ai reçu ma formation à cette institution. Je pense que ce domaine de la formation en cardiologie que l'Institut de cardiologie des Caraïbes a introduit en Jamaïque est très important en ce qui concerne la diagnostique des maladies du cœur.
Ernest Madu: The lesson in this is that it can be done, and it can be sustained, and you can make it possible for everyone. Who are we to decide that poor people cannot get the best care? When have you been appointed to play God? It is not my decision. My job is to make sure that every person, no matter what fate has assigned to you, will have the opportunity to get the best quality health care in life. Next stop is West African Heart Institute, that we are going to be doing in Port Harcourt, Nigeria, as I said before. We will do other centers across West Africa. We will extend the same system into other areas, like dialysis treatment. And anyone who is interested in doing it in any health care situation, we will be happy to assist you and tell you how we've done it,
Ernest Madu: La leçon est que ceci peut etre réalisé et il peut être durable et - vous pouvez la rendre accessible pour tout le monde. Qui sommes-nous de décider que les pauvres ne peuvent pas avoir accès aux meilleurs soins médicaux? Qui vous a donné la clé du ciel? Ce n'est pas ma décision. Mon boulot est de assurer que chaque personne, peu importe le destin qui vous a été donné, aura l'occasion de recevoir les meilleurs soins médicaux dans la vie. Prochaine arrête, l'Institut de cardiologie de l'Afrique occidentale que nous allons faire construire à Port Harcourt, Nigeria. Comme j'ai déjà dit, nous allons mettre en place d'autres centres à travers l'Afrique occidentale. Nous allons élargir le même système à d'autres lieux, comme la dialyse. Et quiconque s'intéresse à le faire dans n'importe quelle situation médicale, nous serons ravis de vous aider et vous montrer comment nous avons fait
and how you can do it. If we do this, we can change the face of health care in Africa. Africa has been good to us; it is time for us to give back to Africa. I am going. Those who want to come, I welcome you to come along with me. Thank you. (Applause)
et comment vous pouvez également le réaliser. Si on fait ceci, nous pouvons changer l'image des soins médicaux en Afrique. L’Afrique nous a beaucoup apporté; c'est le temps qu'on l'apporte quelque chose à elle. J'y vais. Ceux qui souhaitent venir, je vous invite à m'accompagner. Merci. Applaudissement