So I'm here to tell you a story of success from Africa. A year and a half ago, four of the five people who are full time members at Ushahidi, which means "testimony" in Swahili, were TED Fellows. A year ago in Kenya we had post-election violence. And in that time we prototyped and built, in about three days, a system that would allow anybody with a mobile phone to send in information and reports on what was happening around them. We took what we knew about Africa, the default device, the mobile phone, as our common denominator, and went from there. We got reports like this. This is just a couple of them from January 17th, last year. And our system was rudimentary. It was very basic. It was a mash-up that used data that we collected from people, and we put it on our map.
Je suis donc ici pour vous raconter une histoire de réussite en Afrique. Il y a un an et demi, quatre des cinq personnes qui sont membres à temps plein d'Ushahidi, mot qui signifie "témoignage" en swahili, étaient des membres de TED. Il y a un an, au Kenya, nous avons vécu des violences post-électorales. Et à cette époque, nous avons conçu et construit en trois jours environ, un système qui permettrait à quiconque ayant un téléphone mobile d'envoyer des informations et des comptes-rendus sur ce qui se passait autour d'eux. Nous avons pris ce que nous savions de l'Afrique, l'appareil par défaut, le téléphone mobile, comme notre dénominateur commun, et nous sommes partis de là. Nous avons reçu des comptes-rendus de ce genre. Ce sont seulement deux ou trois de ces comptes-rendus à partir du 17 janvier, l'année dernière. Et notre système était rudimentaire. Il était très basique. Il s'agissait d'une application composite (`mash-up`) qui utilisait des données que nous avons recueillies auprès de personnes et que nous avons mises sur notre carte.
But then we decided we needed to do something more. We needed to take what we had built and create a platform out of it so that it could be used elsewhere in the world. And so there is a team of developers from all over Africa, who are part of this team now -- from Ghana, from Malawi, from Kenya. There is even some from the U.S. We're building for smartphones, so that it can be used in the developed world, as well as the developing world.
Mais ensuite, nous avons décidé qu'il nous fallait faire quelque chose de plus. Nous devions prendre ce que nous avions construit et créer à partir de là une plate-forme de sorte qu'on puisse l'utiliser ailleurs dans le monde. Et donc il y a une équipe de développeurs de toute l'Afrique, qui font partie de cette équipe maintenant, du Ghana, du Malawi, du Kenya. Il y en a même certains des Etats-Unis Nous construisons pour les smartphones, de sorte qu'on puisse l'utiliser dans le monde développé, aussi bien que dans le monde en développement.
We are realizing that this is true. If it works in Africa then it will work anywhere. And so we build for it in Africa first and then we move to the edges. It's now been deployed in the Democratic Republic of the Congo. It's being used by NGOs all over East Africa, small NGOs doing their own little projects. Just this last month it was deployed by Al Jazeera in Gaza. But that's actually not what I'm here to talk about.
Nous nous rendons compte que ceci est vrai. Si ça marche en Afrique, ça marchera n'importe où. Et donc nous construisons d'abord en Afrque et ensuite nous élargissons aux pays voisins. Ce système est en cours de déploiement dans la République Démocratique du Congo. Les ONG l'utilisent dans toute l'Afrique de l'Est. Les petites ONG font leurs propres petits projets. Rien que le mois dernier, il a été déployé par Al Jazeera à Gaza. Mais en fait je ne suis pas ici pour vous parler de ça.
I'm here to talk about the next big thing, because what we're finding out is that we have this capacity to report eyewitness accounts of what's going on in real time. We're seeing this in events like Mumbai recently, where it's so much easier to report now than it is to consume it. There is so much information; what do you do? This is the Twitter reports for over three days just covering Mumbai. How do you decide what is important? What is the veracity level of what you're looking at? So what we find is that there is this great deal of wasted crisis information because there is just too much information for us to actually do anything with right now. And what we're actually really concerned with is this first three hours. What we are looking at is the first three hours. How do we deal with that information that is coming in? You can't understand what is actually happening. On the ground and around the world people are still curious, and trying to figure out what is going on. But they don't know.
Je suis ici pour vous parler du prochain grand évènement parce que ce que nous découvrons c'est que nous avons cette capacité à rendre compte des témoignages directs de ce qui se passe, en temps réel. Nous le voyons lors d'évènements comme ce qui s'est passé à Bombay récemment. Quand il est tellement plus facile de rendre compte maintenant que de consommer l'information. Il y a tellement d'informations, que faire ? Voici les messages Twitter pendant plus de trois jours rien que pour la couverture des évènements de Bombay. Comment décider de ce qui est important ? Quel est le niveau de véracité de ce que l'on voit ? Donc ce que nous trouvons c'est qu'il y a cette grande quantité d'informations de crise perdues parce qu'il y a simplement trop d'informations pour qu'on puisse réellement en faire quelle chose à l'heure actuelle. Ce qui nous intéresse vraiment en fait ce sont les trois premières heures. Ce que nous regardons ce sont les trois premières heures. Comment traiter ces informations qui arrivent ? On ne peut pas comprendre ce qui se passe vraiment. Sur le terrain et dans le monde, les gens sont toujours curieux et essaient de comprendre ce qui se passe. Mais ils ne savent pas.
So what we built of course, Ushahidi, is crowdsourcing this information. You see this with Twitter, too. You get this information overload. So you've got a lot of information. That's great. But now what? So we think that there is something interesting we can do here. And we have a small team who is working on this. We think that we can actually create a crowdsourced filter. Take the crowd and apply them to the information. And by rating it and by rating the different people who submit information, we can get refined results and weighted results. So that we have a better understanding of the probability of something being true or not. This is the kind of innovation that is, quite frankly -- it's interesting that it's coming from Africa. It's coming from places that you wouldn't expect. From young, smart developers. And it's a community around it that has decided to build this. So, thank you very much. And we are very happy to be part of the TED family. (Applause)
Ce que nous créons bien sûr, Ushahidi, c'est le crowdsourcing, la foule-traitance de cette information. On voit ça avec Twitter aussi. On a ce trop plein d'information. Donc on a toutes ces informations. C'est super. Et maintenant ? Donc nous pensons qu'on peut faire quelque chose d'intéressant ici. Et nous avons une petite équipe qui travaille là-dessus. Nous pensons que nous pouvons réellement créer un filtre de crowdsourcing. Prenez la foule et donnez-lui les informations à traiter. Et en les évaluant et en évaluant les différentes personnes qui soumettent les informations nous obtenons des résultats affinés et des résultats pondérés. Ce qui nous permet de mieux comprendre la probabilité que quelque chose soit vrai ou pas. C'est le genre d'innovation qui est, très franchement -- il est intéressant que ça vienne d'Afrique. Ça vient de là où on ne s'y attend pas. De jeunes et intelligents développeurs. Et c'est une communauté locale qui a décidé de construire ça. Et donc, merci beaucoup. Et nous sommes heureux de faire partie de la famille TED. (Applaudissements)