You're sitting there, and it's incredibly frustrating. It's maddening. You've been sitting there for hours, filling in those little tiny circles with your No. 2 pencil -- this is a standardized test. You look up, half-erased chalkboard, you can see that perfectly written cursive alphabet, the pull-down maps, you can hear, tick, tick, tick, ticking on the wall, that industrial clock. But most importantly, you can feel that oppressive fluorescent light, that death ray over your head. Bzzzzzz. And you can't take it anymore, but you don't have to, because Miss Darling says, "OK, boys and girls, you're done." So you jump up -- I mean, there is nothing left of you but a vapor trail. You move so quickly, you slam that little molded plastic chair, and you sprint down the hallway; you go past the Lysol smell and the BO smell and the cubbies, and you push the door --
Vous êtes assis, et c'est incroyablement frustrant. C'est exaspérant. Vous êtes assis depuis des heures, à remplir ces petits cercles avec votre crayon HB, c'est un contrôle classique. Vous levez les yeux sur le tableau noir à moitié effacé, vous pouvez voir cet alphabet en cursives parfaitement calligraphié, les cartes qui se déroulent, vous pouvez entendre le tic-tac de l'horloge industrielle sur le mur. Mais plus important encore, vous sentez la lumière fluorescente oppressante, ce rayon mortel au-dessus de votre tête. Bzzzzzz. Et vous n'en pouvez plus, mais ce n'est pas grave, parce que Mlle Darling dit : « Les enfants, c'est terminé. » Alors vous vous levez... il n'y a plus de vous que de la vapeur. Vous bougez tellement vite, vous renversez cette petite chaise en plastique, et vous sprintez dans le couloir, vous passez l'odeur de javel et de sueur, et les casiers, et vous poussez la porte...
(Inhales deeply)
(Inspire profondément)
and finally, you're outside. Oh, you can feel the wind on your face, then the sun on your skin and most importantly, the big blue sky.
et enfin, vous êtes dehors. Vous pouvez sentir le vent sur votre visage, et le soleil sur votre peau, et, le plus important, le grand ciel bleu.
That is a revelation of space. Making revelations of space is what I do; I'm a designer and creative director, and that's what I do for a living. I do it for all sorts of people in all kinds of different ways, and it might seem complicated, but it's not. And over the next couple of minutes, I'm going to give you three ways that I think you can move through your world so that you, too, can make revelations of space, or at least reveal them.
C'est une révélation d'espace. Les révélations d'espace sont mon métier : je suis designer et directeur de création, et c'est comme ça que je gagne ma vie. Je le fais pour plein de gens et de plein de façons différentes, ça peut avoir l'air compliqué, mais ça ne l'est pas. Et dans les prochaines minutes, je vais vous donner trois façons de bouger à travers votre monde pour que vous aussi, vous puissiez faire des révélations d'espace.
Step one: therapy. I know, I know, I know: blah, blah, blah, New Yorker, blah, blah, blah, therapy. But seriously, therapy -- you have to know why you're doing these things, right? When I got the job of designing "Hamilton," I sat with Lin-Manuel Miranda, writer, Tommy Kail, director, and I said, "Why are we telling this 246-year-old story? What is it about the story that you want to say, and what do you want people to feel like when they experience the show?" It's important. When we get that, we move into step two: the design phase. And I'll give you some little tricks about that, but the design phase is important because we get to make these cool toys. I reach into Lin's brain, he reaches into mine, this monologue becomes a dialogue. And I make these cool toys, and I say, "Does this world look like the world that you think could be a place where we could house your show?" If the answer is yes -- and when the answer is yes -- we move into what I think is the most terrifying part, which is the execution phase. The execution phase is when we get to build this thing, and when this conversation goes from a few people to a few hundred people now translating this idea. We put it in this beautiful little thing, put it in the "Honey, I Shrunk the Kids" super-sizer machine and blow it up full-scale, and we never know if we did it right until we show up onstage and go, "Is it OK? Is it OK?"
Étape une : la thérapie. Je sais, je sais, je sais : blablabla, New-yorkais blablabla thérapie. Sérieux, la thérapie : vous devez savoir pourquoi vous faites ces choses, non ? Quand on m'a demandé de designer « Hamilton », j'ai parlé avec Lin-Manuel Miranda, l'auteur, Tommy Kail, le directeur, et j'ai dit : « Pourquoi on raconte cette histoire vieille de 246 ans ? C'est quoi dans l'histoire que vous voulez raconter, qu'est-ce que vous voulez que les gens ressentent quand ils voient le show ? » C'est important. Quand on comprend ça, on passe à la deuxième étape : le design. Et je vais vous donner des petits trucs pour ça, mais la phase de design est importante parce qu'on fait tous ses jouets cools. Je me connecte au cerveau de Lin, lui au mien, ce monologue devient un dialogue. Et je fabrique ces jouets, et je dis : « Est-ce que ce monde ressemble à l'endroit où vous pensez que votre spectacle pourrait se passer ? » Si la réponse est oui, et quand la réponse est oui, on passe à la partie que je trouve la plus terrifiante, qui est la phase d’exécution. Cette phase, c'est quand on construit cette chose, et quand cette conversation passe de quelques personnes à quelques centaines, qui traduisent maintenant cette idée. On la met dans cette belle petite chose, dans cette machine de « Chérie, j'ai rétréci les gosses » et on la fait passer à taille réelle, et on ne sait pas si on est bons jusqu'à ce qu'on se pointe sur scène : « C'est bon ? »
Here's the thing: you don't have to be Lin, you don't have to have a book that you want to turn into a show in order to do this in your real life. You're already starring in a show, by the way. It's called your life. Congratulations. (Laughter)
C'est ça, le truc : vous n'avez pas à être Lin, vous n'avez pas à avoir un livre que vous voulez transformer en show pour faire ça dans votre vraie vie. Au fait, vous êtes déjà dans un show. Il s'appelle votre vie. Félicitations. (Rires)
But seriously, Shakespeare said it: "All the world's a stage." He nailed that part. What he screwed up royally was that part where he said, "And we are merely players." It's ridiculous. We're not merely players. We are the costume designers and the lighting designers and the makeup artists in our own world, and I want to get you to think about being the set designer in your world. Because I think you can leave here if you do these three steps and a couple of little tricks, as I said, I'm going to tell you, and you can begin to change the world the way you want to. You want to do it? OK. Everybody write a show.
Shakespeare l'a dit : « Le monde entier est un théâtre. » Il a raison là-dessus. Il avait tort quand il a dit : « Et nous n'en sommes que les acteurs. » C'est ridicule : on n'est pas que ça. On est la costumière, l'éclairagiste et le maquilleur de notre monde, et je veux que vous pensiez que vous êtes le scénographe de votre monde. Parce que je pense que si vous faites, en sortant d'ici, ces trois choses et quelques petites astuces que je vais vous donner, vous pouvez commencer à changer le monde comme vous le voulez. Vous voulez le faire ? Écrivez tous un spectacle.
(Laughter)
(Rires)
No. Just kidding.
Je plaisante.
OK. Step one: therapy. Right? How are you feeling? That's what the therapist says: "How are you feeling today?" It's important to remember that, because when we design the world for you, the therapy is important. It tells you that emotion is going to become light and color. A good example of that light and color is a show I designed called "Dear Evan Hansen."
OK. Étape une : la thérapie. Ok ? Comment vous sentez-vous ? C'est ça que le psy dit : « Comment vous sentez-vous ? » C'est important de se souvenir de ça, parce que quand on designe son monde, la thérapie est importante. Elle vous dit que l'émotion va se transformer en couleur et en lumière. Un bon exemple de lumière et de couleur est un spectacle que j'ai designé, « Dear Evan Hansen ».
(Cheers)
Il existe... Oh mon dieu,
"Dear Evan Hansen" exists -- oh my God -- "Dear Evan Hansen" exists in a world of almost all light and color. So I chose a color: inky-black darkness.
il existe dans un monde fait presque uniquement de lumière et de couleur. Donc j'ai choisi une couleur : le noir profond.
(Laughter)
(Rires)
Inky-black darkness is a color the way that sadness is an emotion. And this show transforms people, but not before it wrecks people. I bet you're wondering, "How expensive could the set possibly be to transform you if you sit for two hours and 20 minutes in inky-black darkness?" The answer is: cheap! Inky-black darkness, turn the lights on at the right time. Seriously, think about leaving Miss Darling's class. Inky-black darkness gives way at the right moment, we fly away that wall and reveal a beautiful blue sky. It blows people away and it transports them, and it makes them feel hopeful. And we know this because color is emotion, and when you paint with color, you're painting with feelings.
Le noir profond est une couleur comme la tristesse est une émotion. Et ce spectacle transforme les gens, après les avoir brisés. Je suis sûr que vous vous demandez : « Combien une scène peut coûter pour vous transformer, si vous êtes assis pendant deux heures 20 dans le noir profond ? » La réponse est : pas grand-chose ! Le noir profond, allumez les lumières au bon moment. Pensez à quand vous sortez de la classe de Miss Darling. Le noir profond s'en va au bon moment, on fait s'envoler ce mur et on révèle un beau ciel bleu. Ça époustoufle les gens, et ça les transporte, et ça leur donne de l'espoir. On sait ça parce que la couleur est l'émotion, et quand vous peignez avec de la couleur, vous peignez avec vos sentiments.
So think about that emotion, the one I had you file away in your mental Rolodex. What color is it? Where in your wardrobe does it exist, and where in your home does it exist? When we design the show for you, we're going to use that color to tell you how you feel in certain times. But also, you know this exists because you put the hero in white, you put the lead character in red, you put the villain in all black. It's typecasting. You know that. So think about it.
Pensez à l'émotion que vous avez mise de côté dans votre fichier mental. De quelle couleur est-elle ? Où, dans votre penderie et votre maison, existe-elle ? Quand on conçoit le spectacle pour vous, on va utiliser cette couleur pour vous dire ce que vous ressentez. Vous savez que ça existe parce que vous mettez le héros en blanc, vous mettez le personnage principal en rouge, et le méchant en noir. C'est des stéréotypes, vous le savez. Donc réfléchissez-y.
But there's also something else that happens in the world that helps us move through the world in a safe way. They're called architectural standards. They make us not fall down and go boom. Doorknobs are all at the same height. Light switches are all at the same height. Toilet bowls are always -- thank God -- at the same height, because no one ever misses the toilet bowl. But seriously, what would happen if we started to tweak those architectural standards to get what we wanted?
Mais il y a aussi autre chose qui se passe dans le monde qui nous aide à nous y déplacer en sécurité. Ce sont les standards architecturaux. Ils nous empêchent de tomber et de se blesser. Les poignées de portes sont toutes à la même hauteur, les interrupteurs aussi, la cuvette des toilettes, dieu merci, est toujours à la même hauteur, parce que personne ne la rate jamais. Mais sérieusement, qu'est-ce qu'il se passerait si on commençait à changer ces standards pour obtenir ce qu'on veut ?
It reminds me of the stairs I made for Pee-Wee Herman. Pee-Wee Herman is a child, and his entire world is created so that we perceive Pee-Wee as a child. The architecture and the furniture and everything come to life, but nothing more important than those stairs. Those stairs are 12 inches high, so when Pee-Wee clomps up and down those stairs, he interacts with them like a kid. You can't fake that kind of interaction, and that's the exact opposite of what we ask people in opera to do. In opera, we shrink those stairs so that our main characters can glide up and down effortlessly without ever breaking their voice. You could never put an opera singer in Pee-Wee's Playhouse,
Ça me rappelle les escaliers que j'ai faits pour Pee-Wee Herman. Pee-Wee Herman est un enfant, et tout son monde est créé pour qu'on le perçoive comme un enfant. L’architecture, le mobilier, tout prend vie, mais rien n'est plus important que ces escaliers. Ces escaliers font 30 centimètres de haut, donc quand Pee-Wee court de haut en bas des escaliers, il interagit avec eux comme un enfant. On ne peut pas simuler ce genre d’interaction. Et c'est l'exact opposé de ce qu'on demande aux gens dans un opéra de faire. Dans un opéra, on rétrécit ces escaliers pour que nos personnages principaux puissent aller de haut en bas sans effort et sans casser leur voix. On ne pourrait jamais mettre un chanteur d'opéra dans la maison de Pee-Wee,
(Sings in Pee-Wee's voice) or they wouldn't be able to do their job.
(Chante avec la voix de Pee-Wee) ils ne pourraient pas faire leur boulot.
(Laughter)
(Rires)
But you couldn't put Pee-Wee in an opera set. He couldn't climb up and down those stairs. There'd be no Pee-Wee. He'd be like James Bond slinking elegantly up and down the stairs. It wouldn't work.
Il ne pourrait pas être sur une scène d'opéra. Il ne pourrait pas monter et descendre, ça ne serait pas lui. Il ressemblerait à James Bond. Ça ne marcherait pas. Pensez à votre scène, votre maison, ce dans quoi vous existez.
(Laughter)
Now think of your set, your home, what you exist in every single day. If you're anything like me, the trash can is just too small for the amount of takeout that you buy every night, right? And I find myself jamming like I'm kneading dough at a pizza place, I'm jamming it in because I don't understand. Or, maybe the light switch in your foyer is just stashed behind too many precariously placed coats, and so you don't even go for it. Therefore, day after day, you wind up walking in and out of a chasm of darkness.
Si vous êtes comme moi, la poubelle est juste trop petite pour tous les plats à emporter, non ? Et je me retrouve à enfoncer comme si je pétrissais de la pâte à pizza, j'appuie parce que je ne comprends pas. Ou peut-être que l'interrupteur chez vous est derrière trop de manteaux mal placés, et donc vous n'essayez même pas. Du coup, tous les jours, vous finissez par marcher à travers un puits d'obscurité.
(Laughter)
(Rires)
It's true. But what would happen if the space revealed something about yourself that you didn't even know?
C'est vrai. Que se passerait-il si l'espace révélait quelque chose sur vous que vous ne savez même pas ?
Kanye never told me specifically that he wanted to be God. But --
Kanye ne m'a jamais vraiment dit qu'il voulait être Dieu. Mais...
(Laughter)
(Rires)
when we started working together, we were sending images back and forth, and he sent me a picture of the aurora borealis with lightning strikes through it. And he sent me pictures from a mountaintop looking down at a smoke-filled canyon, or smoke underneath the surface of water -- like, epic stuff. So the first set I designed for him was a huge light box with the name of his record label. He would stand triumphantly in front of it, and it would flash lights like a lightning bolt. And it was epic, but, like, starter-kit epic. We moved on to a large swath of sky with a tear down the middle, and through the tear, you could see deep parts of the cosmos. Getting closer. We evolved to standing on top of an obelisk, standing on top of a mountainside, standing on top of boxes. You know, he was evolving as an artist through space, and it was my job to try and keep up. When we did Coachella, there he was, standing in front of an 80-foot-wide by 40-foot-tall ancient artifact, literally handed down from God to man. He was evolving, and we were all witness to it. And in his last show, which I didn't design but I witnessed, he had self-actualized. He was literally standing on a floating plexiglass deck over his adoring fans, who had no choice but to praise to Yeezus up above.
quand on a commencé à travailler ensemble, on s'envoyait des images, et il m'a envoyé une photo de l'aurore boréale avec des éclairs dedans. Et il m'a envoyé des photos du haut d'une montagne avec une vue sur un canyon rempli de fumée ou avec de la fumée sous la surface de l'eau, des trucs épiques, quoi. La première scène que j'ai conçue : une énorme boite de lumière avec le nom de sa maison de disque. Il était triomphalement planté devant, il y avait comme des éclairs. C'était épique, mais genre débutant. On est passé à une grande bande de ciel déchirée au milieu, et à travers la déchirure, vous pouviez voir des parties profondes du cosmos. Ça se rapproche. On est passé à debout en haut d'un obélisque, debout sur un flanc de montagne, debout sur une pile de boites. Il évoluait en tant qu'artiste dans l'espace, et c'était mon boulot d'essayer de suivre. Quand on a fait Coachella, il se tenait debout devant un artefact ancien de 24 mètres d'épaisseur et 12 de hauteur, littéralement donné de Dieu à l'homme. Il était en train d'évoluer, et on en était tous témoins. Et dans son dernier show, que je n'ai pas conçu mais que j'ai vu, il s'était trouvé. Il était littéralement sur un pont flottant en plexiglas au-dessus de ses fans, qui n'avaient pas d'autre choix que de louer Yeezus au-dessus de tout.
(Laughter)
(Rires)
He had deified himself. You can't become Yeezus in your living room. The space told him who he was about himself, and then he delivered that to us.
Il s'était déifié. On ne peut pas devenir Yeezus dans notre salon. L'espace lui a dit qui il était, et il nous l'a montré.
When I was 20 years old, I was driving through a parking lot, and I saw a puddle. I thought, "I'm going to veer to the left. No -- I'm going through it." And I hit the puddle, and -- ffftt! -- all the water underneath my car, and instantly, I have an aha moment. Light bulb goes off. Everything in the world needs to be designed. I mean, I'm sure I was thinking, "The drainage needs to be designed in this parking lot." But then I was like, "Everything in the world needs to be designed." And it's true: left to its own devices, Mother Nature isn't going to carve an interesting or necessarily helpful path for you.
Quand j'avais 20 ans, je conduisais dans un parking, et j'ai vu une flaque. J'ai pensé : « Je vais passer à gauche. Non... Je vais passer dedans. » Et je suis passé dans la flaque : « pssh », toute l'eau sur ma voiture, et instantanément, j'ai eu une révélation. L'ampoule s'allume. Tout dans le monde a besoin d'être conçu. Bien sûr, j'ai pensé : « On a besoin de concevoir l'écoulement du parking. » Puis je me suis dit : « Tout dans le monde a besoin d'être conçu. » C'est vrai : si on la laissait faire, Mère Nature ne va pas vous aider et vous tracer un chemin intéressant.
I've spent my career reaching into people's minds and creating worlds out here that we can all interact with. And yeah, you might not get to do this with fancy collaborators, but I think if you leave here, those three easy steps -- therapy, who do I want to be, why do I do the things that I do; design, create a plan and try and follow through with it, what can I do; execute it -- I think if you add that with a little color theory --
J'ai passé ma carrière à chercher dans l'esprit des gens et à en créer des mondes avec lesquels on peut tous interagir. Vous ne pourrez peut-être pas le faire avec des collaborateurs, mais je pense que si vous sortez d'ici, ces trois étapes faciles : la thérapie, qui je veux être, pourquoi je fais ce que je fais ; la conception, créer un plan et essayer de le finaliser, qu'est-ce que je peux faire ; l’exécution. Je pense que si vous y ajoutez un peu de la théorie de la couleur,
(Laughter) some cool design choices and a general disrespect for architectural standards, you can go out and create the world that you want to live in, and I am going to go home and buy a new trash can.
(Rires) des idées de design cool et un non-respect général des standards architecturaux, vous pouvez sortir et créer le monde dans lequel vous voulez vivre, et je vais rentrer chez moi et m'acheter une nouvelle poubelle.
Thank you.
Merci.
(Applause)
(Applaudissements)