So, I don't like to boast, but I am very good at finding things to be annoyed about. It is a real specialty of mine. I can hear 100 compliments and a single insult, and what do I remember? The insult. And according to the research, I'm not alone.
Bon, je n'aime pas me vanter, mais je suis très bon pour trouver des trucs qui me dérangent. C'est vraiment une de mes spécialités. Je peux entendre 100 compliments et une seule insulte, et de quoi je me souviens ? De l'insulte. Et d'après les recherches, je ne suis pas le seul.
Unfortunately, the human brain is wired to focus on the negative. Now, this might have been helpful when we were cave people, trying to avoid predators, but now it's a terrible way to go through life. It is a real major component of anxiety and depression.
Hélas, le cerveau humain est câblé pour se concentrer sur le négatif. Cela était peut-être utile quand nous étions des hommes des cavernes, essayant d'éviter les prédateurs, mais aujourd’hui, c'est une façon terrible de vivre. C'est un composant majeur d'anxiété et de dépression.
So how can we fight the brain's negative bias? According to a lot of research, one of the best weapons is gratitude. So knowing this, I started a new tradition in our house a couple of years ago. Before a meal with my wife and kids, I would say a prayer of thanksgiving. Prayer is not quite the right word. I'm agnostic, so instead of thanking God, I would thank some of the people who helped make my food a reality. I'd say, "I'd like to thank the farmer who grew these tomatoes, and the trucker who drove these tomatoes to the store, and the cashier who rang these tomatoes up."
Donc, comment peut-on combattre le travers négatif du cerveau ? D'après de nombreuses recherches, une des meilleures armes est la gratitude. Et donc, j'ai lancé une nouvelle tradition à la maison il y a quelques années. Avant de manger avec ma femme et mes enfants, je dis une prière de gratitude. Une prière n'est pas le mot juste. Je suis agnostique, donc au lieu de remercier Dieu, je remercie des personnes qui ont aidées à faire de ma nourriture une réalité. Je dis : « Je remercie le fermier qui a fait pousser ces tomates, et le chauffeur qui a transporté ces tomates au magasin, et le caissier qui a mis ces tomates en rayon. »
And I thought it was going pretty well, this tradition. Then one day, my 10-year-old son said, "You know, Dad, those people aren't in our apartment. They can't hear you. If you really cared, you would go and thank them in person." And I thought, "Hmm. That's an interesting idea."
Je me disais que cette tradition se passait assez bien. Puis un jour, mon fils de 10 ans a dit : « Tu sais, papa, ces gens ne sont pas dans notre appartement. Ils ne t'entendent pas. Si tu t'en souciais vraiment, tu irais les remercier en personne. » Je me suis dit : « Hum. C'est une idée intéressante. »
(Laughter)
(Rires)
Now I'm a writer, and for my books I like to go on adventures. Go on quests. So I decided I'm going to take my son up on his challenge. It seemed simple enough. And to make it even simpler, I decided to focus on just one item. An item I can't live without: my morning cup of coffee. Well, it turned out to be not so simple at all.
Je suis écrivain et pour mes livres, j'aime partir à l'aventure. Partir à la recherche. J'ai donc décidé de relever le défi de mon fils. Ça avait l'air d'être assez simple. Et pour simplifier encore plus, j'ai décidé de me concentrer sur une seule chose. Une chose dont je ne me passe pas : mon café du matin. Il s'est trouvé que ce n'était pas si simple que ça du tout.
(Laughter)
(Rires)
This quest took me months. It took me around the world. Because I discovered that my coffee would not be possible without hundreds of people I take for granted. So I would thank the trucker who drove the coffee beans to the coffee shop. But he couldn't have done his job without the road. So I would thank the people who paved the road.
Cette recherche a pris des mois. Elle m'a emmené autour du monde. Parce que j'ai découvert que mon café ne serait pas possible sans des centaines de personnes que je prends pour acquises. J'ai donc remercié le chauffeur routier qui a transporté les grains de café au café. Mais il n'aurait pas pu faire son travail sans la route. J'ai donc remercié les personnes qui ont pavé la route.
(Laughter)
(Rires)
And then I would thank the people who made the asphalt for the pavement. And I came to realize that my coffee, like so much else in the world, requires the combined work of a shocking number of people from all walks of life. Architects, biologists, designers, miners, goat herds, you name it.
J'ai ensuite remercié les personnes qui ont fait l'asphalte pour la chaussée. Puis je me suis rendu compte que mon café, comme tant d'autres choses dans le monde, nécessite le travail associé d'un nombre impressionnant de personnes provenant de tous les horizons. Des architectes, des biologistes, des graphistes, des miniers, des bergers, peu importe.
I decided to call my project "Thanks a Thousand." Because I ended up thanking over a thousand people. And it was overwhelming, but it was also wonderful. Because it allowed me to focus on the hundreds of things that go right every day, as opposed to the three or four that go wrong. And it reminded me of the astounding interconnectedness or our world. I learned dozens of lessons during this project, but let me just focus on five today.
J'ai décidé d'appeler mon projet « Merci mille fois. » Parce qu'au final j'ai fini par remercier plus d'un millier de gens. Et c’était éprouvant, mais aussi magnifique. Parce que ça m'a permis de me concentrer sur les centaines de choses qui se passent bien chaque jour, plutôt que sur les deux ou trois choses qui se passent mal. Et ça m'a rappelé les incroyables interconnexions de notre monde. J'ai appris des dizaines de leçons pendant ce projet, mais laissez-moi me concentrer sur cinq d'entre elles.
The first is: look up. I started my trail of gratitude by thanking the barista at my local coffee shop, Joe Coffee in New York. Her name is Chung, and Chung is one of the most upbeat people you will ever meet. Big smiler, enthusiastic hugger. But even for Chung, being a barista is hard. And that's because you are encountering people in a very dangerous state.
La première est : regardez. J'ai commencé mon parcours de gratitude en remerciant le serveur de mon café local. Joe Coffee à New York. Elle s'appelle Chung, et Chung est l'une des personnes les plus optimistes que vous puissiez rencontrer. Grand sourire, câline, enthousiaste. Mais même pour Chung, être serveuse est difficile. Et c'est parce que vous rencontrez des gens dans un état très dangereux.
(Laughter)
(Rires)
You know what it is -- precaffeination.
Vous savez ce que c'est… la précaféination.
(Laughter)
(Rires)
So, Chung has had people yell at her until she cried, including a nine-year-old girl, who didn't like the whipped cream design that Chung did on her hot chocolate. So I thanked Chung, and she thanked me for thanking her. I cut it off there. I didn't want to go into an infinite thanking loop.
Chung a eu des personnes qui lui ont crié dessus jusqu’à ce qu'elle pleure, y compris une fille de neuf ans, qui n'aimait pas le dessin de crème fouettée que Chung avait fait sur son chocolat chaud. J'ai donc remercié Chung, et elle m'a remercié de l'avoir remerciée. Je me suis arrêté là. Je ne voulais pas entrer dans une boucle infinie de remerciements.
(Laughter)
(Rires)
But Chung said that the hardest part is when people don't even treat her like a human being. They treat her like a vending machine. So, they'll hand her their credit card without even looking up from their phone. And while she's saying this, I'm realizing I've done that. I've been that a-hole. And at that moment, I pledged: when dealing with people, I'm going to take those two seconds and look at them, make eye contact. Because it reminds you, you're dealing with a human being who has family and aspirations and embarrassing high school memories. And that little moment of connection is so important to both people's humanity and happiness.
Mais Chung a dit que la partie la plus difficile, c'est quand les gens ne la traite même pas comme un être humain. Ils la traitent comme un distributeur. Donc, ils lui tendent leur carte de crédit sans même lever les yeux de leur téléphone. Alors qu'elle raconte ça, je me rends compte que je l'ai déjà fait. J'ai été un vrai con. Et à ce moment-là, j'ai promis : que lorsque je serai avec des gens, je prendrai deux secondes pour les regarder, établir un contact visuel. Parce que ça vous rappelle que vous êtes avec un être humain qui a une famille, des aspirations et des souvenirs d'école honteux. Et ce petit moment de connexion est si important pour l'humanité et le bonheur des deux personnes.
Alright, second lesson was: smell the roses. And the dirt. And the fertilizer. After Chung, I thanked this man. This is Ed Kaufmann. And Ed is the one who chooses which coffee they serve at my local coffee shop. He goes around the world, to South America, to Africa, finding the best coffee beans. So I thanked Ed. And in return, Ed showed me how to taste coffee like a pro. And it is quite a ritual. You take your spoon and you dip it in the coffee and then you take a big, loud slurp. Almost cartoonishly loud. This is because you want to spray the coffee all over your mouth. You have taste buds in the side of your cheeks, in the roof of your mouth, you've got to get them all. So Ed would do this and he would -- his face would light up and he would say, "This coffee tastes of Honeycrisp apple and notes of soil and maple syrup." And I would take a sip and I'd say, "I'm picking up coffee.
Bon, la deuxième leçon, c’était : sentez les roses. Et la terre. Et l'engrais. Après Chung, j'ai remercié cet homme. C'est Ed Kaufmann. Ed est celui qui choisit quel café est servi dans mon café local. Il voyage autour du monde, de l'Amérique du Sud à l'Afrique, pour trouver les meilleurs cafés. J'ai donc remercié Ed. Et en retour, Ed m'a montré comment goûter le café comme un pro. Et c'est tout un rituel. Vous plongez votre cuillère dans le café, puis, vous prenez une grosse et bruyante gorgée. D'une manière presque caricaturale. Afin de pulvériser le café dans toute votre bouche. Vous avez des papilles gustatives à l'intérieur de vos joues, sur le palais, il faut toutes les atteindre. Donc Ed faisait cela et il... son visage s'illuminait et il disait : « Ce café a un goût de pomme Honeycrisp avec des notes de terre et de sirop d'érable. » Et je buvais une gorgée et je disais : « Je pense que c'est du café.
(Laughter)
(Rires)
It tastes to me like coffee."
Pour moi, ça a le goût du café. »
(Laughter)
(Rires)
But inspired by Ed, I decided to really let the coffee sit on my tongue for five seconds -- we're all busy, but I could spare five seconds, and really think about the texture and the acidity and the sweetness. And I started to do it with other foods. And this idea of savoring is so important to gratitude. Psychologists talk about how gratitude is about taking a moment and holding on to it as long as possible. And slowing down time. So that life doesn't go by in one big blur, as it often does.
Mais inspiré par Ed, j'ai décidé de vraiment laisser le café reposer sur ma langue pendant cinq secondes, on est tous occupé, mais j'avais bien cinq secondes, et penser à la texture, à l’acidité et au sucré. J'ai commencé à le faire avec d'autres aliments. Et cette idée de savourer est tellement importante pour la gratitude. Les psychologues expliquent que la gratitude consiste à prendre un instant et à s'y accrocher le plus longtemps possible. Et aussi à ralentir le temps. Pour que la vie ne passe pas en un instant, comme c'est souvent le cas.
Number three is: find the hidden masterpieces all around you. Now, one of my favorite conversations during this year was with the guy who invented my coffee cup lid. And until this point, I had given approximately zero thought to coffee cup lids. But I loved talking to this inventor, Doug Fleming, because he was so passionate. And the blood and sweat and tears he put into this lid, and that I had never even considered. He says a bad lid can ruin your coffee. That it can block the aroma, which is so important to the experience. So he -- he's very innovative. He's like the Elon Musk of coffee lids.
La troisième est : trouvez les chefs-d'œuvre cachés qui vous entourent. L'une de mes conversations préférées cette année a été avec le type qui a inventé le couvercle de ma tasse. Et jusqu’à ce moment, je n'avais jamais pensé aux couvercles de tasses. Mais j'ai adoré parlé avec cet inventeur, Doug Fleming, parce qu'il est tellement passionné. Et tout le sang, la sueur et les larmes qu'il a mis dans ce couvercle dont je n'avais jamais tenu compte. Il dit qu'un mauvais couvercle peut gâcher votre café. Qu'il peut bloquer l'arôme, si important pour l'expérience. Il est donc très innovant. Il est le Elon Musk des couvercles à café.
(Laughter)
(Rires)
So he designed this lid that's got an upside-down hexagon so you can get your nose right in there and get maximum aroma. And so I was delighted talking to him, and it made me realize there are hundreds of masterpieces all around us that we totally take for granted. Like the on-off switch on my desk lamp has a little indentation for my thumb that perfectly fits my thumb. And when something is done well, the process behind it is largely invisible. But paying attention to it can tap into that sense of wonder and enrich our lives.
Il a donc dessiné ce couvercle composé d'un hexagone inversé pour que vous puissiez y mettre votre nez et obtenir un maximum d'arôme. C'était un plaisir de lui parler et il m'a fait réaliser qu'il y a des centaines de chefs-d'œuvre autour de nous que nous prenons pour acquis. Comme l'interrupteur de ma lampe de bureau qui possède un petit espace pour mon pouce qui correspond exactement à mon pouce. Et quand quelque chose est bien fait, le processus derrière est complètement invisible. Mais en y prêtant attention, nous pouvons puiser dans ce sentiment d'émerveillement et enrichir nos vies.
Number four is: fake it till you feel it. By the end of the project, I was just in a thanking frenzy. So I was -- I would get up and spend a couple hours, I'd write emails, send notes, make phone calls, visit people to thank them for their role in my coffee. And some of them, quite honestly -- not that into it. They would be like, "What is this? Is this a pyramid scheme, what do you want, what are you selling?" But most people were surprisingly moved. I remember, I called the woman who does the pest control for the warehouse where my coffee is served -- I'm sorry -- where my coffee is stored. And I said, "This may sound strange, but I want to thank you for keeping the bugs out of my coffee." And she said, "Well, that does sound strange, but you just made my day." And it was like an anti-crank phone call. And it didn't just affect her, it affected me. Because I would wake up every morning in my default mood, which is grumpiness, but I would force myself to write a thank-you note and then another and then another. And what I found was that if you act as if you're grateful, you eventually become grateful for real. The power of our actions to change our mind is astounding. So, often we think that thought changes behavior, but behavior very often changes our thought.
Quatrièmement : faites semblant jusqu'à ce que vous le ressentiez. A la fin du projet, j'étais dans une telle frénésie de remerciements. Donc, j'étais... Je me levais et passais des heures, J’écrivais des emails, j'envoyais des mots, je passais des coups de fil, je visitais des gens pour les remercier de leur rôle dans mon café. Et certains, très franchement, ne comprenaient pas vraiment. Ils disaient des choses comme : « C'est quoi ça ? Est-ce un système pyramidal, que voulez-vous, que vendez-vous ? » Mais la plupart des gens ont été étonnamment touchés. Je me souviens, j'ai appelé la femme qui réalise la lutte antiparasitaire de l'entrepôt où mon café est servi - pardon - là où mon café est stocké. Et j'ai dit : « Ça peut vous paraître bizarre, mais je veux vous remercier d'éloigner les insectes de mon café. » Et elle a dit : « Eh bien, je trouve ça bizarre, mais vous avez égayé ma journée. » Et ça n'a pas été un appel inutile. Il n'y a pas qu'elle qui a été touchée, moi aussi. Parce que je me réveillais chaque matin de mon humeur habituelle, c'est-à-dire mauvaise, mais je me forçais à écrire une note de remerciement puis une autre et encore une autre. Ce que j'ai remarqué, c'est qu'en agissant comme si vous étiez reconnaissant, vous devenez vraiment reconnaissant. La puissance de nos actions pour changer notre esprit est étonnante. Souvent, nous pensons que les pensées changent le comportement, mais le comportement très souvent change nos pensées.
And finally, the last lesson I want to tell you about is: practice six degrees of gratitude. And every place, every stop on this gratitude trail would give birth to 100 other people that I could thank. So I went down to Colombia to thank the farmers who grow my coffee beans. And it was in a small mountain town, and I was driven there along these curvy, cliffside roads. And every time we went around a hairpin turn the driver would do the sign of the cross. And I was like, "Thank you for that.
Enfin, la dernière leçon dont je veux vous parler est : pratiquez six niveaux de gratitude. Et chaque endroit, chaque arrêt sur ce parcours de la gratitude donnera naissance à 100 autres personnes que je pourrais remercier. En Colombie, je suis allé remercier les fermiers qui cultivent mes grains de café. C'était dans une petite ville de montagne, j'ai été conduit là-bas le long de ces routes sinueuses et escarpées. Et à chaque virage en épingle à cheveux, le chauffeur faisait le signe de croix. Et je me disais : « Merci pour ça.
(Laughter)
(Rires)
But can you do that while keeping your hands on the wheel? Because I am terrified." But we made it. And I met the farmers, the Guarnizo brothers. It's a small farm, they make great coffee, they're paid above fair-trade prices for it. And they showed me how the coffee is grown. The bean is actually inside this fruit called the coffee cherry. And I thanked them. And they said, "Well, we couldn't do our job without 100 other people." The machine that depulps the fruit is made in Brazil, and the pickup truck they drive around the farm, that is made from parts from all over the world. In fact, the US exports steel to Colombia. So I went to Indiana, and I thanked the steel makers. And it just drove home that it doesn't take a village to make a cup of coffee. It takes the world to make a cup of coffee.
Mais pouvez-vous le faire tout en gardant vos mains sur le volant ? Parce que je suis terrifié. » Mais on a survécu. Et j'ai rencontré les fermiers, les frères Guarnizo. C'est une petite ferme, ils font du très bon café, ils sont payés au-dessus des prix du commerce équitable pour ça. Et ils m'ont montré comment le café pousse. La fève est à l'intérieur du fruit, appelé la cerise de café. Et je les ai remerciés. Et ils ont dit : « Eh bien, nous ne pourrions pas faire notre travail sans une centaine d'autres personnes. » La machine qui dépulpe le fruit est fabriquée au Brésil, et le camion qu'ils utilisent dans la ferme, est composé de pièces venant du monde entier. En fait, les USA exportent de l'acier en Colombie. Donc, je suis allé en Indiana et j'ai remercié les fabricants d'acier. Ça m'a fait comprendre qu'un village ne suffit pas à préparer une tasse de café. Il faut le monde pour préparer une tasse de café.
And this global economy, this globalization, it does have downsides. But I believe the long-term upsides are far greater, that progress is real. We have made improvements in the last 50 years, poverty worldwide has gone down. And that we should resist the temptation to retreat into our silos. And we should resist this upsurge in isolationism and jingoism.
Et cette économie mondiale, cette mondialisation, elle a ses inconvénients. Mais je crois que les avantages sur le long terme sont bien plus grands, que le progrès est réel. Nous nous sommes améliorés ces 50 dernières années, la pauvreté dans le monde a baissé. Nous devrions résister à la tentation de nous retirer dans nos silos. Et nous devrions résister à cette recrudescence d'isolationnisme et de chauvinisme.
Which brings me to my final point. Which is my hope that we use gratitude as a spark to action. Some people worry that gratitude has a downside. That we'll be so grateful, that we'll be complacent. We'll be so, "Oh, everything's wonderful, I'm so grateful." Well, it turns out, the opposite is true. The research shows that the more grateful you are, the more likely you are to help others. When you're in a bad state, you're often more focused on your own needs. But gratitude makes you want to pay it forward. And I experienced this personally. I mean, I'm not Mother Teresa, I'm still a selfish bastard a huge amount of the time. But I'm better than I was before this project. And that's because it made me aware of the exploitation on the supply chain. It reminded me that what I take for granted is not available to millions of people around the world.
Ce qui m'amène à mon dernier point. Mon espoir est que nous utilisions la gratitude comme moyen d'agir. Certains s'inquiètent d'un mauvais côté à la gratitude. Que nous serons si reconnaissants que nous serons complaisants. Nous serons si « Oh, tout est merveilleux, je suis si reconnaissant. » Eh bien, il se trouve que l'inverse est vrai. Les recherches montrent que plus vous êtes reconnaissant, plus vous avez de chances d'aider les autres. Quand vous êtes dans un mauvais état, vous êtes souvent plus concentré sur vos propres besoins. Mais la gratitude vous pousse à donner au suivant. Je l'ai expérimenté personnellement. Je ne suis pas Mère Thérésa, je suis toujours un salaud d'égoïste la plupart du temps. Mais, je suis meilleur qu'avant ce projet. Et c'est parce que j'ai pris conscience de l'exploitation de la chaîne d'approvisionnement. Ça m'a rappelé que ce que je prends pour acquis n'est pas disponible pour des millions de gens à travers le monde.
Like water. Coffee is 98.8 percent water. So I figured I should go and thank the people at the New York reservoir, hundreds of them, who provide me water, and this miracle that I can turn a lever and get safe water. And that millions of people around the world don't have this luxury and have to walk hours to get safe water. It inspired me to see what I could do to help people get more access, and I did research and found a wonderful group called Dispensers for Safe Water. And I got involved. And I'm not expecting the Nobel Prize committee to knock down my door, but it's a baby step, it's a little something. And it's all because of gratitude. And it's why I encourage people, friends, family, to follow gratitude trails of their own. Because it's a life-transforming experience.
Comme l'eau. Le café est composé à 98,8 % d'eau. Je devrais aller remercier les gens du réservoir de New York - ils sont des centaines - qui me fournissent de l'eau, et le miracle de pouvoir tourner le robinet et avoir de l'eau potable. Et que des millions de personnes dans le monde n'ont pas ce luxe et doivent marcher des heures pour avoir de l'eau potable. Ça m'a inspiré de voir ce que je pourrais faire pour aider les gens à avoir plus d'accès. J'ai fait des recherches et j'ai trouvé un excellent groupe qui s'appelle les « Dispensers for Safe Water ». Et je me suis impliqué. Je ne m'attends pas à ce que le comité du Prix Nobel frappe à ma porte, mais c'est un petit pas, un petit quelque chose. Et tout cela par gratitude. C'est pourquoi j'encourage les gens, les amis, la famille, à suivre leur propre chemin de gratitude. Parce que c'est une expérience qui transforme la vie.
And it doesn't have to be coffee. It could be anything. It could be a pair of socks, it could be a light bulb. And you don't have to go around the world, you can just do a little gesture, like make eye contact or send a note to the designer of a logo you love. It's more about a mindset. Being aware of the thousands of people involved in every little thing we do. Remembering that there's someone in a factory who made the fabric for the chairs you're sitting in right now. That someone went into a mine and got the copper for this microphone so that I could say my final thank you, which is to thank you. Thank you a thousand for listening to my story.
Pas forcément à partir du café. Ça peut être n'importe quoi. Ça pourrait être une paire de chaussettes, une ampoule. Pas besoin de faire le tour du monde, vous pouvez juste faire un petit geste comme établir un contact visuel ou envoyer un mot au dessinateur d'un logo que vous aimez. Il s'agit plus d'un état d'esprit. Être conscient des milliers de gens impliqués dans chaque petite chose que nous faisons. Se souvenir qu'il y a quelqu'un dans une usine qui a fait les tissus pour les chaises sur lesquelles vous êtes assis maintenant. Que quelqu’un est allé dans une mine et a extrait le cuivre pour ce micro afin que je puisse dire un dernier merci qui est de vous remercier. Merci mille fois pour avoir écouté mon histoire.
(Applause)
(Applaudissements)
(Cheering)
(Acclamations)